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Intelligence animale


Messages recommandés

A propos de corvidés :

 

‘L’excellent Jacques-Marie Rougé, Tourangeau de bonne souche et nourri de sève drue,

m’a raconté d’un corbeau apprivoisé par un médecin du cru.
Il assistait aux consultations, écoutait les geignements habituels:
‘J’suis malade! J’suis malade!’
Tant et tant qu’il finit par le dire, mieux que tous, d’une voix de sépulcre.
Il s’échappa un jour d’hiver, s’égara dans la neige d’un guéret et reçut, d’assez loin le coup de fusil d’un manant.
L’homme courut pour le ramasser, se baissa…
 ‘J’suis si malade!’ dit le corbeau.
L’homme se signa, et court encore’.

Tendre bestiaire (Le Ménate) - Maurice Genevoix
 

  • Yea 1
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Mes parents ont eu pendant 12 ans un Border Collie "sheltie", considéré comme un des chiens les plus intelligents.

Le mien n'avait sans doute pas retenu plus de 1000 mots mais il était incroyablement intelligent, bien plus que le Labrador qu'on a maintenant, qui est pourtant loin d'être stupide.

http://www.wat.tv/video/chien-plus-intelligent-monde-39zoh_2ey61_.html

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Le soucis est que pour s'appeler par un nom il faudrait déjà avoir conscience de soi et je pensais que c'était le propre de l'Homme

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Le soucis est que pour s'appeler par un nom il faudrait déjà avoir conscience de soi et je pensais que c'était le propre de l'Homme

 

Certains animaux ont conscience d'eux-mêmes, en particulier les corvidés (corbeaux, corneilles, pies, etc...)

 

Mis en face d'un miroir, une pastille colorée collée sur la tête, il cherchera à ôter cette pastille, ce que ne fera pas par exemple un chat ou un chien qui prendra son image dans le miroir pour un de ces congénères.

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Certains animaux ont conscience d'eux-mêmes, en particulier les corvidés (corbeaux, corneilles, pies, etc...)

 

Mis en face d'un miroir, une pastille colorée collée sur la tête, il cherchera à ôter cette pastille, ce que ne fera pas par exemple un chat ou un chien qui prendra son image dans le miroir pour un de ces congénères.

 

Chose que le bébé humain ne fait pas non plus avant un certain âge (enlever la pastille)

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Le soucis est que pour s'appeler par un nom il faudrait déjà avoir conscience de soi et je pensais que c'était le propre de l'Homme

 

C'est ce qu'on dit mais cette idée est plutôt un a priori qu'on commence seulement à essayer d'approcher expérimentalement (peut-être à tort). D'ailleurs le flou conceptuel subsiste souvent sur la définition de la conscience de soi, en l'occurrence il ne s'agit bien sûr pas de savoir si l'animal a une forme de pensée méta ou "à propos de sa propre conscience", genre de définition de la conscience de soi purement a priori.

 

Dans le cas de la pastille on peut espérer qu'ils en ont une définition opérationnalisée et empiriquement testable du type "avoir une réponse motrice impossible sans l'usage d'une représentation externe de son corps".

 

A vrai dire une grande partie de mon travail universitaire consiste à commenter des articles de psychologie cognitive, notamment primatologie et psychologie des enfants en bas âge,  et je ne peux vous donner qu'un conseil concernant les dauphins :

 

Quand il s'agit d'utiliser des concepts introspectifs comme "reconnaître son nom", méfiez vous. Trouvez et lisez le papier, et essayez de comprendre comment les chercheurs ont opérationnalisé le concept de "nom" (un signal auquel seul un individu répondrait ?), et quelles réponses comportementales ils ont décidé qu'ils allaient identifier comme "reconnaissance de son propre nom". Et voyez si vous pensez que ça tient ou s'il y a d'autres interprétations possibles étant donné ce cadre.

 

L'opérationnalisation des concepts en psychologie c'est la clef pour dépasser l'effet d'annonce et voir vraiment ce qui a été trouvé (parce que je ne doute pas que quelque chose ait été trouvé). Malheureusement je ne vous cache pas que c'est en général à un travail mal fait.

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Le soucis est que pour s'appeler par un nom il faudrait déjà avoir conscience de soi et je pensais que c'était le propre de l'Homme

Question qui me vient : faut-il avoir conscience de soit pour avoir conscience de l'autre ?

Mon fils est trop jeune pour réussir le test de la tache et du miroir (15 mois, j'ai essayé la semaine dernière le coup de la tâche et du miroir), pourtant il sait distinguer les personnes qu'il côtoie.

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Quand il s'agit d'utiliser des concepts introspectifs comme "reconnaître son nom", méfiez vous. Trouvez et lisez le papier, et essayez de comprendre comment les chercheurs ont fonctionnalisé le concept de "nom" (un signal auquel seul un individu répondrait ?), et quelles réponses comportementales ils ont décidé qu'ils allaient identifier comme "reconnaissance de son propre nom". Et voyez si vous pensez que ça tient ou s'il y a d'autres interprétations possibles étant donné ce cadre.

Indeed, c'est un champ très piégeux.

Ceci étant j'ai un petit faible pour les pieuvres :

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A vrai dire une grande partie de mon travail universitaire consiste à commenter des articles de psychologie cognitive, notamment primatologie et psychologie des enfants en bas âge

 

C'est pas tout à fait le même domaine, mais tant que je te tiens : tu connais les travaux de Kahneman ? j'ai Judgment under Uncertainty: Heuristics and Biases dans ma liste de lectures et je n'ai encore trouvé personne qui l'ait lu (enfin personne d'autre que la personne qui me l'a conseillé) – pour avoir au moins un deuxième avis sur le bidule.

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Haha j'ai fait mon mémoire de cette année sur le renversement des préférences, donc les compères Kahneman, Tverski et Slovic je les ai pour le moins pratiqué. C'était pas précisément sur l'incertitude mais le cadre général était celui des loteries donc si ça se trouve quand ils parlent d'heuristiques de biais ils évoquent le renversement.

 

En réalité pour bien faire je devrais lire ce bouquin, donc je vais au moins essayer de me le procurer, on en reparle !

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Haha j'ai fait mon mémoire de cette année sur le renversement des préférences, donc les compères Kahneman, Tverski et Slovic je les ai pour le moins pratiqué. C'était pas précisément sur l'incertitude mais le cadre général était celui des loteries donc si ça se trouve quand ils parlent d'heuristiques de biais ils évoquent le renversement.

 

En réalité pour bien faire je devrais lire ce bouquin, donc je vais au moins essayer de me le procurer, on en reparle !

 

Je l'ai déjà, c'est juste que je ne sais pas encore trop où le placer dans la liste de lectures. D'où le deuxième avis qui viendrait s'ajouter au premier.

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À ne pas mettre entre toutes les mains cela dit, le border est également très intelligent quand il s'agit de faire des conneries. Avec un mauvais maître ça peut vite tourner à la cata.

 

Oui, je confirme. Elle a fini par aller un peu au dressage.

 

(je regrette cette chienne comme une petite soeur...enfin, presque).

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C'est pas évident de faire d'un exemple une généralité (surtout pour un chien). J'ai une golden retriever et pas mal de gens pensent ces chiens intelligents.

J'ai jamais vu une chienne aussi débile. Très gentille, très mignonne, dominée. Mais d'un débile.

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C'est pas évident de faire d'un exemple une généralité (surtout pour un chien). J'ai une golden retriever et pas mal de gens pensent ces chiens intelligents.

J'ai jamais vu une chienne aussi débile. Très gentille, très mignonne, dominée. Mais d'un débile.

 

Le cas du border collie est particulier, c'est une race qui est encore principalement utilisée en chien de troupeau, avec des lignées de chiens de travail qui ne sont pas mélangées avec autre chose que des chiens de travail pour préserver le capital génétique. 99% des races de chiens sont abâtardies depuis un bon moment, et pour celles là effectivement il n'y a plus beaucoup de spécificités génétiques notables, et les aspects individuels priment.

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Le cas du border collie est particulier, c'est une race qui est encore principalement utilisée en chien de troupeau, avec des lignées de chiens de travail qui ne sont pas mélangées avec autre chose que des chiens de travail pour préserver le capital génétique. 99% des races de chiens sont abâtardies depuis un bon moment, et pour celles là effectivement il n'y a plus beaucoup de spécificités génétiques notables, et les aspects individuels priment.

 

Pourtant le mélange des genes devrait plutot etre une bonne chose (les métisses sont souvent tres jolies), la ou la consanguinité fragilise a priori les individus (le tsarevitch)...

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Pourtant le mélange des genes devrait plutot etre une bonne chose (les métisses sont souvent tres jolies), la ou la consanguinité fragilise a priori les individus (le tsarevitch)...

 

Contrairement aux autres races, le border est sélectionné pour être efficace au travail, pas pour être joli. Si tu mix des gènes quelconques dans une lignée de chiens de travail tu as 99% de chances d'obtenir des corniauds qui ne servent à rien.

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