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Télécommunications, spectre et RJ45


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D'une part, je pense que l'expérience accumulée par des millénaires de pratique ne mérite pas d'être balayée d'un revers de main dédaigneux, d'autre part, je ne me plaçais pas du point de vue de l'empirisme mais du point de vue de la science, et je ne faisais que constater la difficulté d'aborder le corps humain d'un autre point de vue que l'habituel vision corpusculaire.

Ensuite, ta sortie sur les maladies indétectables et aux symptômes invisibles à l'oeil extérieur ignore complètement le champ des maladies mentales, on pourrait dire la même chose de la dépression, de la schizophrénie, de la bipolarité...

Ah parce que les schizos n'ont pas de symptôme décelables, c'est ça ?

 

Je crois que tu n'as pas compris l'argument qui t'a été présenté.

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D'une part, je pense que l'expérience accumulée par des millénaires de pratique ne mérite pas d'être balayée d'un revers de main dédaigneux, d'autre part, je ne me plaçais pas du point de vue de l'empirisme mais du point de vue de la science, et je ne faisais que constater la difficulté d'aborder le corps humain d'un autre point de vue que l'habituel vision corpusculaire.

Ensuite, ta sortie sur les maladies indétectables et aux symptômes invisibles à l'oeil extérieur ignore complètement le champ des maladies mentales, on pourrait dire la même chose de la dépression, de la schizophrénie, de la bipolarité...

Les millénaires de réussites en médecines, celles où on savait pas désinfecter une plaie et où on soignait tout avec des lavement et des saignées?

Faudrait lire une fois un morceau de traité de médecine du moyen age, pour rire. Au bout de doux pages on comprends que c'était gravement de la couille

Et dans l'humain, a part le corp on devrait baser la recherche sur quoi?

Quand au reste, si il y a bien des symptômes visibles. C'est pas aussi évident qu'une jambe cassée mais enfin même il y a longtemps on comprenait le terme de folie hein

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Les millénaires de réussites en médecines, celles où on savait pas désinfecter une plaie et où on soignait tout avec des lavement et des saignées?

Faudrait lire une fois un morceau de traité de médecine du moyen age, pour rire. Au bout de doux pages on comprends que c'était gravement de la couille

Et dans l'humain, a part le corp on devrait baser la recherche sur quoi?

Quand au reste, si il y a bien des symptômes visibles. C'est pas aussi évident qu'une jambe cassée mais enfin même il y a longtemps on comprenait le terme de folie hein

 

1. Euh, on ne peut pas résumer la médecine chinoise aux saignées et au lavement, elle est riche de beaucoup plus que cela, et là tu changes de sujet pour noyer le poisson, non ?

 

2. Je dis simplement que l'aspect physique (mécanique, ondulatoire, électrique...) du corps humain est trop complexe à modéliser et à étudier.

 

3. Quels sont ces symptômes visibles ?

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2. Je dis simplement que l'aspect physique (mécanique, ondulatoire, électrique...) du corps humain est trop complexe à modéliser et à étudier.

 

C'est toi qui noie le poisson.

Les électrosensibles prétendent être sensibles aux ondes EM. On les met à côté d'un générateur avec un actionnement aléatoire et on regarde ce qu'il se passe.

On se tape du contenu de la boite noire "corps humain", on regarde ce qu'il se passe en sortie quand on met un signal (ou pas) à l'entrée.

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C'est toi qui noie le poisson.

Les électrosensibles prétendent être sensibles aux ondes EM. On les met à côté d'un générateur avec un actionnement aléatoire et on regarde ce qu'il se passe.

On se tape du contenu de la boite noire "corps humain", on regarde ce qu'il se passe en sortie quand on met un signal (ou pas) à l'entrée.

 

Fait donc voir cette étude si elle existe.

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http://www.wik-emf.org/fileadmin/EMF-Spectrum/Einzelartikel_2012_1/EHS-E_WIK-EMF-Spectrum-1-2012-final-low-res.pdf

 

Une méta-analyse, qui fait les comptes. Tout porte à croire que le faible nombre d'études qui rapportent un effet significatif sont des queues de distribution statistique, notamment parce que lorqu'une corrélation est trouvée, c'est moitié du temps un effet positif sur la personne observée, ce qui est aberrant pour des gens que les ondes sont censées rendre malades.

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3. Quels sont ces symptômes visibles ?

 

comportements irrationnels, illogiques, crises de démences, dans certaines maladies mentales on a aussi des effets physiques décelables comme des convulsions, etc...

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  • 3 months later...

De l'argent frais pour l'Etat.

 

 

Les enchères pour les fréquences 4G sont bel et bien terminées   

 

L’Arcep a donné le résultat définitif des enchères, avec le positionnement des opérateurs dans la bande 700.

 

Les enchères pour les fréquences télécoms sont terminées. L’Arcep vient de publier le résultat définitif de la vente, avec le positionnement de chaque opérateur dans la bande 700 MHz. Au total, les quatre opérateurs vont verser 2,799 milliard d’euros à l’Etat pour avoir le droit d’utiliser ces fréquences destinées à la 4G.

Orange fera le plus gros chèque, avec 933,1 millions d’euros pour 10 MHz. Suit Free avec 932,7 millions d’euros pour 10 MHz également. Bouygues Telecom et SFR, qui ont chacun obtenu un bloc de 5 MHz vont respectivement débourser 467,2 millions et 466 millions d’euros.

 

A l'issue des premières enchères, closes mardi, et qui ont permis de déterminer le nombre de lots attribués à chacun, chaque bloc de 5 MHz valait 466 millions d’euros. Les opérateurs pouvaient compléter leur investissement lors des deuxièmes enchères, dites de « positionnement », afin de savoir précisément à quel niveau de la bande ils pouvaient être situés : en bas, en haut, au milieu. Celui qui misait le plus avait le droit de choisir sa place dans la bande.

 

Bouygues Telecom dépense le plus

 

Les opérateurs n’ont pas cassé leur tirelire pour ce deuxième round. Car le montant total augmente très peu (+ 3 millions d’euros). Tout juste peut-on en déduire que Bouygues Telecom est celui qui a dépensé le plus pour obtenir une bonne position : 1,2 million d’euros pour un bloc de 5 MHz, contre environ 500.000 euros pour Orange et 400.000 euros pour Free.

Bouygues Telecom se retrouve au milieu de la bande. Il est toutefois difficile de savoir réellement quelle est la meilleure position. Cela dépend des équipements des opérateurs mais aussi de leur position dans les autres bandes de fréquences. Il s’agit par exemple d’éviter les interférences avec la bande 800 MHz.

Les opérateurs devront régler la facture en quatre fois (à part égale). Cela commencera lors de l’attribution des autorisations d’utilisation des fréquences (d’ici quelques semaines) et se poursuivra à intervalles successifs de douze mois. Chaque année, les opérateurs paieront en plus 1 % du chiffre d'affaires qui sera réalisé grâce aux fréquences concernées. Prévu un temps pour financer la défense, le produit de la vente sera finalement affecté au budget général de l’Etat. 

http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021506596319-les-encheres-pour-les-frequences-4g-sont-bel-et-bien-terminees-1178180.php#xtor=RSS-38

 

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  • 2 weeks later...

Costaude rumeur du jour : http://www.igen.fr/telecoms/2015/12/orange-voudrait-acheter-bouygues-telecom-et-tf1-94086

Source Bloomerg, donc plutôt sérieuse (?).

 

 

Orange voudrait acheter Bouygues Telecom (et TF1)

 
Selon Bloomberg, Orange serait entré en discussions avec Bouygues en vue d’une acquisition de la branche télécom, mais aussi la partie média de l’entreprise. Si l’accord aboutissait, Bouygues Telecom et les chaînes de télévision du groupe (au premier rang desquelles, TF1) passeraient chez Orange. Bouygues se concentrerait alors sur son cœur de métier, à savoir le bâtiment.
 
L’information vient de sources qui désirent rester anonymes, mais le sérieux du site renforce le poids de la rumeur. Reste maintenant à savoir si Orange peut finaliser cette acquisition — outre les négociations financières, il faudra aussi l’accord de l’Union Européenne. Le cas échéant, Orange confirmerait largement sa place en tant que premier opérateur mobile français, et de très loin. C’est déjà le cas aujourd’hui, mais le réseau de Bouygues Telecom est également très bon, notamment sur la 4G.
 
Néanmoins, depuis l’entrée de Free Mobile sur le marché, l’opérateur de Bouygues a perdu de la vitesse et il a surtout eu du mal à rester rentable. TF1 a également perdu de sa superbe ces dernières années, tandis qu’Orange a déjà un pied (timide) dans la télévision, avec ses chaînes OCS.

 

 

 

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  • 2 weeks later...

La suite du feuilleton Orange-Bouygues : http://www.lesechos.fr/journal20151222/lec2_high_tech_et_medias/021573564329-orange-et-bouygues-vont-continuer-de-discuter-pendant-les-fetes-1186799.php#xtor=CS1-33

 

Orange et Bouygues : pendant les fêtes, les discussions sur un rapprochement continuent

 

Les réunions pour le rachat de Bouygues Telecom devraient se poursuivre pendant les prochains jours. Les acteurs doivent trouver des remèdes pour satisfaire les autorités de concurrence.

 

Pas de trêve hivernale dans les télécoms. Et surtout pas pour la consolidation. Les discussions entre Orange et BouyguesTelecom vont bon train pour le rachat du deuxième par le premier. « Les fêtes de Noël, c’est le meilleur moment pour avancer », observe un acteur du secteur. Martin Bouygues et Stéphane Richard, le PDG d’Orange, devraient profiter de cette période pour entrer dans les détails d’un éventuel mariage. Certains parlent d’une annonce possible début 2016.

 

« Toutes les planètes sont alignées », décrète l’un des protagonistes. « Les discussions avancent bien, assure une source proche du dossier. Bouygues est très motivé. » Depuis la révélation par Bloomberg des négociations en cours, aucune voix ne s’est fait entendre pour s’y opposer. Larumeur a même couru que Patrick Drahi, propriétaire de Numericable-SFR, pourrait de nouveau déposer une offre pour faire monter les enchères. Mais elle a été démentie.

 

Parmi les sujets à régler figure le prix à payer. Mais aussi, et surtout, des questions de concurrence, alors que le nouvel ensemble renforcerait Orange, déjà dominant en France. Le futur groupe détiendrait autour de 50 % du marché dans le fixe et le mobile. Quelle que soit l’autorité qui, à Paris ou à Bruxelles, traitera le dossier, « l’affaire ne passera pas comme une lettre à la poste », affirme un expert.

 

Logique industrielle

 

Le passage de quatre à trois opé­rateurs ne pourra se faire que si la concurrence sur le marché reste vive, ce qui suppose « au sein des trois opérateurs restants » qu’il y en ait« un qui soit animé d’une stratégie de conquête de nouveaux clients », a prévenu sur France Info Bruno Lasserre, président de l’Autorité de la concurrence. Les autorités réglementaires devraient aussi imposer des cessions d’actifs.

 

Toute la question est de savoir si l’opération peut garder son sens stratégique si elles sont trop importantes. En outre, si l’on comprend bien l’intérêt pour le petit Bouygues Telecom de s’adosser à un grand, certains s’interrogent sur la logique industrielle pour le géant Orange de grossir encore sur son propre marché. « Si les autorités concurrentielles soupçonnent que c’est juste pour éliminer un concur­rent et améliorer les marges, elles s’opposeront à l’opération », relève un observateur.

 

Les deux groupes devraient enchaîner les réunions cette semaine. Mercredi soir, certains ont cru assister à l’une d’elles lors des vœux de la Fédération française des télécoms (FFT). Les principaux protagonistes de l’opération ont partagé un long aparté avec le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, qui tenait une coupe de champagne à la main. « Le champagne, c’est classique pour un banquier quand on fête un deal », souriait un dirigeant du secteur, en allusion au passé d’Emmanuel Macron chez Rothschild. 

 

 

Je serais curieux de connaitre l'impact des autorités de concurrence sur l'économie avec leur délire du type :

 "Si les autorités concurrentielles soupçonnent que c’est juste pour éliminer un concur­rent et améliorer les marges, elles s’opposeront à l’opération "

 

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  • 1 month later...
  • 2 months later...

La consolidation dans les télécoms ne se fera pas, alors que les quatre opérateurs semblaient à peu près d'accord pour se partager Bouygues Telecom.

L'Etat via Macron ont fait capoté le truc en première ligne car il souhaitait rester fort dans Orange (il aurait été dilué si Bouygues prenait des parts).

 

 

Bouygues Telecom - Orange : échec des négociations

 

Les deux opérateurs télécoms n’ont pas trouvé d’accord sur leur mariage.
 
Orange et Bouygues Telecom ne se marieront pas. « Bouygues met fin aux discussions avec Orange en vue d’un rapprochement », annonce le groupe dans un communiqué vendredi soir. « Orange a constaté qu’un accord en vue d’un rapprochement avec Bouygues Telecom n’a pu être trouvé », affirme de son côté l’opérateur historique. Après un peu plus de trois mois de fiançailles, les deux groupes ont finalement décidé de ne pas aller plus loin.
L’intérêt des collaborateurs de Bouygues Telecom, les garanties sociales à leur apporter dans une telle opération, le niveau de participation de Bouygues dans le capital d’Orange et la gouvernance, le risque d’exécution, ainsi que la valeur retenue pour Bouygues Telecom sont autant de raisons invoquées par le groupe de BTP pour mettre un terme à ses discussions avec Orange.
 
Trop de différends
 
Trop de différends opposaient donc les deux futurs époux. Vendredi soir, tous les acteurs se rejetaient d’ailleurs la responsabilité de cet échec. Pour les opérateurs télécoms, Emmanuel Macron se serait montré trop exigeant. Il n’aurait pas voulu faire de concessions sur la valorisation des actions Orange que Bouygues devait acheter et aussi sur la gouvernance du futur ensemble (droits de vote double et clauses de standstill empêchant Bouygues de monter davantage au capital d’Orange). « On a probablement certains torts mais on a tous fait le job », affirmait le dirigeant d’un opérateur télécoms.
Pour certains, concernant le partage des actifs Bouygues Telecom entre Orange, SFR et Free, les exigences formulées ces derniers jours par Xavier Niel, n’ont pas aidé à obtenir un accord. Même si, assure une source proche dossier, « Free n’a pas été plus exigeant qu’il ne l’a été jusqu’ici ».
En dernière ligne droite, les relations se sont tendues entre Orange et Bouygues. Martin Bouygues réclamait 10 milliards pour sa filiale télécoms, valorisée un peu plus de 6 milliards dans ses comptes, et se montrait inflexible sur ce montant. De leur côté, Orange et son actionnaire l’Etat ne voulaient pas offrir des actions à Bouygues, à prix sacrifié. 
 

 

http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021806001553-bouygues-telecom-orange-echec-des-negociations-1211117.php#xtor=CS1-33

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  • 4 months later...

L'UE veut réguler Skype, Facebook et Wattsapp en tant qu'opérateur de télécommunications.

 

 

Les OTT tels que Skype et WhatsApp seront régulés en Europe

 

La Commission européenne a tranché : elle souhaite soumettre au paquet télécom révisé, les opérateurs et services Over The Top (OTT) tels que Skype, whatsApp ou FaceTime. La Commission propose de créer trois catégories en fonction des services proposés : plus l'OTT se rapproche de l'activité traditionnelle d'un opérateur de réseau de communication électronique, plus il sera soumis au même cadre juridique que ceux-ci.

 

De quoi parle-t-on ?

 

Les opérateurs d’un « réseau de communications électroniques » sont régulés en Europe.

Il y a un certain nombre d’obligations communes dans tous les pays européens, en application des directives européennes formant ce qu’on appelle le paquet télécom.

Il y a ensuite un certain nombre d’obligations qui peuvent varier d’un pays à l’autre. Par exemple, les pays sont libres de créer ou non un système de déclaration préalable, qui leur permet d’avoir une liste des opérateurs actifs sur leur territoire.

Parmi les obligations imposées à tous les opérateurs, on citera :

·         La connexion aux services d’urgence. On doit être en mesure d’appeler les services d’urgence à tout moment.

·         La collaboration avec les autorités judiciaires pour ce qui concerne les écoutes. Les opérateurs sont requis quotidiennement par les autorités judiciaires afin de collaborer aux enquêtes en cours, en permettant les écoutes téléphoniques. Il y a un cadre juridique (la plupart du temps il faut une autorisation d’un juge d’instruction ou d’une autorité similaire), mais les opérateurs sont tenus de prêter leur concours et ils doivent le faire avec toute la confidentialité requise.

·         L’enregistrement des données de communication. Il ne s’agit pas ici d’écouter ou enregistrer les conversations, mais uniquement de tracer le fait qu’une communication a eu lieu, et de conserver les caractéristiques de celle-ci : qui a appelé ? Quel numéro a été appelé ? Combien de temps a duré la communication ? Etc. Cela permet par exemple, après un attentat, de remonter le fil des communications et de traquer les éventuels complices.

Comme l’écrivait l’ARCEP : « Le fait d’exercer une activité d’opérateur de communications électroniques, en particulier le fait de fournir un service téléphonique au public, implique également le respect de certaines obligations, parmi lesquelles figurent notamment l’acheminement des appels d’urgence et la mise en œuvre des moyens nécessaires à la réalisation des interceptions judiciaires. »

 

Qui est visé ?

 

Le paquet télécom s’applique aux réseaux de communication électronique et à leurs opérateurs.

 

Des sociétés comme Orange ou Proximus sont évidemment visées. Mais la loi ne s’arrête pas là. Elle vise aussi les sociétés qui proposent des services de voix sur Internet ainsi que les opérateurs alternatifs de télécom (OLOs). Jusque-là, tout va bien.

Les choses se compliquent quand il s’agit de déterminer si les OTT tombent dans le champ d’application de cette réglementation.

Les OTT (abréviation de Over The Top) sont des sociétés qui, bien qu’étant actives dans le secteur de la communication dans le sens où elles permettent à des personnes de communiquer via les réseaux, ne sont pas nécessairement de façon claire des opérateurs de réseaux de communications électroniques.

 

« Il s’agit par exemple d’entreprises fournissant un service de messagerie instantanée ou un moteur de recherche. Certaines sont appelées entreprises de services OTT (Over the Top). Cette notion qualifie les prestataires utilisant des réseaux et infrastructures déployés et maintenus par d’autres. Ils proposent des services d’une grande diversité : moteurs de recherche et d’indexation, messageries, réseaux sociaux, informatique en nuage (« cloud »), commerce en ligne, vidéo à la demande. Le flux vidéo représente la plus grande partie de la bande passante consommée par tous ces services. Ces entreprises bien connues (Google, Facebook, Amazon, Apple etc…), si elles ne contribuent pas au financement des réseaux, proposent en revanche des services déterminants pour l’appétence de l’internaute à souscrire un abonnement chez un fournisseur d’accès à l’internet (FAI). Sans cette offre, l’attrait pour l’internet serait sans doute compromis. C’est pourquoi la question de la contribution des fournisseurs de services OTT aux efforts des FAI, qui fait actuellement débat, ne peut être tranchée facilement. »(http://www.ant.developpement-durable.gouv.fr/le-point-sur-les-operateurs-de-communications-a569.html)

 

Ce n’est pas clair ?

 

Dans ce cas, pensez à WhatsApp, Skype ou FaceTime Tous ces systèmes permettent de communiquer, d’envoyer des fichiers, parfois de faire de la vidéo. Dans le cas de Skype, on va encore plus loin puisque la société permet également via SkypeOut d’appeler des lignes fixes et mobiles traditionnelles.

 

Ces sociétés opèrent-elles des réseaux de communications électroniques au sens du paquet télécom ? La réponse n’est pas évidente. On se doute que les autorités d’une part et les sociétés d’autre part, ont des visions diamétralement opposées (voir notre actu précédente).

 

Faut-il soumettre les OTT ?

 

Ce sont deux interprétations du cadre juridique qui s’affrontent.

Les visions qui s’affrontent ne sont pas que juridiques : elles sont aussi (surtout) stratégiques.

Il y a des arguments dans les deux sens. En synthèse :

·         Les opérateurs classiques dénoncent ce qu’ils qualifient de concurrence déloyale, ce à quoi les OTT rétorquent que les premiers ont exploité pendant des dizaines d’années un monopole qui justifie une différence de traitement.

·         Les OTT insistent sur le fait qu’il représentent l’avenir. L’économie numérique va dans leur sens et les soumettre à un cadre réglementaire trop strict, c’est pénaliser l’innovation. Ce à quoi les opérateurs classiques rétorquent qu’il n’est pas grave de freiner une innovation qui profite à des acteurs étrangers, là où eux emploient des dizaines de milliers de personnes sur le territoire européen où ils payent leurs impôts.

·         Si l’on ajoute à cela que les opérateurs classiques sont souvent d’anciens monopoles nationaux, et que l’État est parfois encore actionnaire et donc intéressé au débat, on imagine le sac de nœuds…

Enfin, le débat sécuritaire actuel s’est aussi invité dans la discussion. Les enquêteurs se plaignant trop souvent de l’utilisation, par les criminels et autres terroristes, d’outils de communication qui ne permettent pas les écoutes. Pas sûr toutefois que l’argument soit totalement pertinent, car le problème n’est pas tant l’utilisation d’un opérateur classique d’un OTT, que le chiffrement de la communication.

 

L’étude d’impact de la commission européenne

 

Le site Euractiv (un observatoire de la politique européenne) vient de publier un document officiel de la Commission européenne qui a apparemment fuité un peu plutôt que prévu. Il s’agit de l’étude d’impact qui accompagne un projet de révision du paquet télécom.

Dans ce document de 400 pages, la Commission européenne annonce la couleur : elle souhaite soumettre les OTT au paquet télécom.

Toutefois, consciente qu’un OTT n’est pas l’autre, elle propose de créer trois catégories. La catégorie 1 regroupe les OTT qui concurrencent directement les opérateurs déjà soumis au paquet télécom. La catégorie 3 regroupe les services opérateurs OTT qui s’en éloignent le plus. Au milieu, la catégorie 2.

 

Logiquement, la catégorie 1 se verra appliquer quasiment au mot près le même cadre juridique que les opérateurs de réseaux de communications électroniques, tandis que les catégories 2 et 3 seront progressivement exonérées d’un certain nombre d’obligations.

 

 

http://www.droit-technologie.org/actuality-1811/les-ott-tels-que-skype-et-whatsapp-seront-regules-en-europe.html#.V65LbdV79GM.twitter

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  • 3 months later...

http://arstechnica.com/information-technology/2016/11/spacex-plans-worldwide-satellite-internet-with-low-latency-gigabit-speed/?comments=1

 

SpaceX annonce un nouveau gigaplanrévolutionnaire. Il s'agit de tripler le nombre de satellites en orbite et d'arroser toute la planète avec la meilleure connexion internet de l'univers.

 

 

Et la marmotte ...

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http://arstechnica.com/information-technology/2016/11/spacex-plans-worldwide-satellite-internet-with-low-latency-gigabit-speed/?comments=1

SpaceX annonce un nouveau gigaplanrévolutionnaire. Il s'agit de tripler le nombre de satellites en orbite et d'arroser toute la planète avec la meilleure connexion internet de l'univers.

Une connexion Internet à haut débit et basse latence... par satellite ? WTF ?
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  • 2 months later...
  • 5 months later...
  • 2 months later...

Très haut débit : des parlementaires veulent déposer une proposition de loi pour contrer SFR

 

Citation

La proposition faite cet été par SFR d’installer l’Internet très haut débit (la fibre) sur tout le territoire continue de faire des remous auprès des élus. L’opérateur détenu par Patrick Drahi a suggéré de se substituer à la puissance publique en investissant également dans les campagnes, où ces investissements ont été pris en charge par les collectivités. Problème aux yeux des élus : rien aujourd’hui ne peut empêcher SFR de mettre sa menace à exécution.

 

Une poignée de sénateurs s’est donc mobilisée pour concocter un texte qui empêcherait SFR de se livrer à ce qu’ils considèrent être de la concurrence déloyale. « Je travaille sur une proposition de loi, qui aurait comme objectif de sécuriser les investissements publics. Si ces investissements existent, c’est pour pallier les carences du privé. Il serait donc contre-productif qu’une entreprise privée ait changé d’avis. Imagine-t-on un nouveau réseau d’eau ou d’électricité venant concurrencer ceux des villes ? », explique Patrick Chaize, sénateur Les Républicains de l’Ain, et président de l’Avicca, une association des villes et des collectivités dans le numérique. « Il s’agit de donner à la collectivité une autorité organisatrice », complète l’élu, qui espère avoir terminé la rédaction du texte pour la rentrée parlementaire d’ici une quinzaine de jours.

 

Jusqu’à présent, le gouvernement ne s’est pas réellement prononcé sur les ambitions de SFR. « C’est dommage qu’il n’y ait pas eu de réaction plus forte », regrette aussi l’élu. Avec sa proposition, qui promet ainsi 3 milliards d’euros d’économies, SFR a mis les pouvoirs publics dans une position délicate. Pas facile de repousser cette offre d’un revers de la main, même si en face l’opérateur n’apporte pour le moment aucune garantie.

 

 

 

En attendant, SFR était dans toutes les têtes et dans tous les débats aux Universités d’été du très haut débit, un rendez-vous annuel des professionnels qui se tenait à Epernay les 13 et 14 septembre. « C’est un coup d’arrêt au très haut débit dans les territoires ruraux. C’est grave », a lancé Philippe Richert, président de la région Grand Est, qui a donné en juillet dernier son feu vert à un projet de 1,3 milliard d’euros pour fibrer 1 million de prises dans la région. Sentant que le marché allait lui échapper, Michel Combes, le PDG de SFR, avait d’ailleurs écrit à l’élu pour le menacer d’un recours.

 

Finalement, il n’a pas mis sa menace à exécution, mais a déjà laissé entendre qu’il pourrait investir sur ce territoire. « Il y a un avis de tempête depuis l’été car les règles ont été mises à mal. Mais c’est mieux que la crise arrive maintenant que plus tard. Cela nous permet de voir que le plan très haut débit tient sur un consensus, et ne dispose pas de socle légal », a expliqué David Elfassy, le patron d’Altitude Infrastructures. Son entreprise fait partie des actionnaires de Rosace, la société ad hoc créée pour construire le réseau de fibre du Grand Est. Sur la totalité des 1,3 milliard d’euros, 85 % des fonds viennent du privé. Rosace a dû contracter un emprunt bancaire de 700 millions d’euros. De quoi donner des sueurs froides à ses actionnaires.

http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2017/09/18/tres-haut-debit-des-parlementaires-veulent-deposer-une-proposition-de-loi-pour-contrer-sfr_5187493_1656994.html

 

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