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Trepalium


(V)

Messages recommandés

Je ne crois pas avoir vu passer d'infos à ce sujet... Alors voilà, c'est français,

http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20160202.OBS3858/decouvrez-en-avant-premiere-le-pilote-de-trepalium.html

c'est vraiment français. Il n'y a pas de meilleur film à faire visionner à un étranger qui voudrait comprendre comment les Français voient le monde et l'économie.

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En tout cas vous aurez la joie de constater la pire CGI de tous les temps clôturant la séquence pré-générique.

Et les pires acteurs de la galaxie (sans déconner, à par Izia ils sont tous risibles : il y a des creux de 4 secondes entre chaque réplique, leur diction est robotique, ils ne bougent pas...).

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C'est subventione?

C'est une coproduction Lagardère-Arte donc partiellement oui.

Je regarde le premier épisode : apparemment c'est un pays communiste puisqu'il est interdit de créer une entreprise, tout le monde est soumis aux moindres désirs de l'Etat, qui contrôle toutes les entreprises. Donc ce serait plutôt libertarian-ish.

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Le nerf de ce monde, c'est l'eau. En gros, les actifs ont de l'eau potable, et font fortune en purifiant l'eau souillée quand les « zonards », eux, meurent de soif. Pourquoi l'eau, pourquoi pas l'argent ?

S.H : Dans certaines zones du monde, la société est divisée entre ceux qui ont accès à l'eau et les autres. Par ailleurs, certaines entreprises privatisent les puits, qui sont censés être des biens publics. Dans la série, Ruben, grâce à son travail de purification de l'eau, se sent important, il a l'impression d'œuvrer pour le bien de la société.

L'esthétique de la ville est proche de celle d'un régime totalitaire. Est-ce que Trepalium fait du capitalisme une forme de dictature ?

S.H : C'est un raccourci un peu simpliste. Mais de nos jours, les gens acceptent de plus en plus facilement d'être sous pression. Ils prennent pour une fatalité la souffrance au travail, acceptent la dureté de leur quotidien… et abandonnent certaines de leurs libertés. Il serait excessif de parler de dictature. Dans le monde deTrepalium, en revanche, l'emprise du travail s'est radicalisée.

A.B : C'est une société où il n'y a pas de contestation du système, où tout est bloqué, une société en bout de course.

Trepalium serait une série de gauche ?

S.H : Oui, plutôt, mais ce serait prétentieux de dire qu'elle défend une thèse. Nous serions ravis si elle pousse les gens à réfléchir au regard qu'ils portent sur le travail.

A.B : Nous ne voulons pas être des donneurs de leçons. Juste faire passer un discours un peu humaniste. Nous voulons nous interroger sur les pressions que doivent supporter tous les acteurs de la société, des politiciens censés trouver des solutions jusqu'aux chômeurs. Trepalium n'est pas un brûlot.

 

 

http://www.telerama.fr/series-tv/trepalium-interroge-la-valeur-du-travail-mais-ce-n-est-pas-un-brulot,131339.php

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C'est une coproduction Lagardère-Arte donc partiellement oui.

Je regarde le premier épisode : apparemment c'est un pays communiste puisqu'il est interdit de créer une entreprise, tout le monde est soumis aux moindres désirs de l'Etat, qui contrôle toutes les entreprises. Donc ce serait plutôt libertarian-ish.

 

J'aime cette façon de ne pas voir le mal partout, mais là, quand même... Cette série est un condensé de tout ce qui se peut se dire de plus con en France sur le travail, l'économie et même le gouvernement. Avec un cliché toutes les 2 secondes. Plus exactement, c'est le monde tel que les gauchistes pensent que les libéraux le voient. On est à un degré ultime de la caricature.

A chaque séquence ou réplique on sent la jubilation de ces cons qui sont en train de se dire qu'ils "dénoncent".

Et mal joué avec ça.

Je n'ai pas tenu plus de 10mn devant le pilote, puis j'ai mis ça en toile de fond avant de tout stopper, c'est mauvais pour la santé ces trucs là.

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. On est à un degré ultime de la caricature.

à.

Et c'est justement comme ça qu'il faut juger la série je pense.

J'ai pas encore regardé, mais si c'est super caricatural et que les acteurs se prennent au sérieux, alors c'est une opportunité exceptionnelle pour contrer, avec humour et précision, chaque bêtise qu'ils racontent.

Un peu comme Contrepoints l'a excellemment bien fait pour le documentaire Capitalisme sur Arte.

Je te pensais plus résistant quand-même. Même pas le pilote entier ? C'est pas encourageant...

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Et c'est justement comme ça qu'il faut juger la série je pense.

J'ai pas encore regardé, mais si c'est super caricatural et que les acteurs se prennent au sérieux, alors c'est une opportunité exceptionnelle pour contrer, avec humour et précision, chaque bêtise qu'ils racontent.

Un peu comme Contrepoints l'a excellemment bien fait pour le documentaire Capitalisme sur Arte.

Je te pensais plus résistant quand-même. Même pas le pilote entier ? C'est pas encourageant...

 

Ce n'est pas une question de résistance mais de temps ;)

 

Oui bonne idée cette perspective critique, pour le coup il y a de la matière ! (chaque plan, chaque réplique - sans exagérer...)

 

Mais il faudra plus qu'un amateur de sf pour se taper chaque épisode. Pour le coup il faudra recruter un véritable commando, des forces spéciales libérales, résistantes comme tu dis, suffisamment armées et entraînées pour faire face à un déluge de conneries (et de niaiseries)...

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Le traitement est socialo-bisou, mais le setup ouvre clairement la voie à une critique bien sentie de l'intervention étatique.

Parce qu'il faut avoir été sacrément conditionné par l'Etat (notamment par l'éducation nationale, qui réprime le travail au travers du prof) pour ne pas avoir l'idée de monter une entreprise au lieu d'attendre qu'un emploi tombe du ciel.

Et toutes les institutions étatiques sont monstrueuses, dans tous les sens du terme.

 

Il y a vraiment matière à faire une contre-série ou quelque chose du genre.

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What ?

Prof - Donc Noah pense que le travail rend libre. Youba, toi qui vient de la ville, le travail rend libre ?

Youba - Ché pas, quand on était dans la ville mes parents ils avaient tout le temps peur d'être licenciés, c'était pas drôle, mais j'préférais là-bas quand même

Prof - J'comprends. Au début du XXIe siècle [exposition aussi discrète qu'une corne de rhinocéros dans le] mais est-ce que c'est vraiment obligatoire de travailler pour avoir le droit d'être quelqu'un ?

Bon, réprime est mal choisi. Dénigre est plus adéquat.
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Prof - Donc Noah pense que le travail rend libre. Youba, toi qui vient de la ville, le travail rend libre ?

Youba - Ché pas, quand on était dans la ville mes parents ils avaient tout le temps peur d'être licenciés, c'était pas drôle, mais j'préférais là-bas quand même

Prof - J'comprends. Au début du XXIe siècle [exposition aussi discrète qu'une corne de rhinocéros dans le] mais est-ce que c'est vraiment obligatoire de travailler pour avoir le droit d'être quelqu'un ?

 

Les répliques sont générées aléatoirement apparemment. Probablement un truc surréaliste.

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Vu quelques extraits hier :

Architecture soviétique check

Personnages déshumanisés et idéologisés check

Pauvreté endémique typique des pays communistes check

État policier et intervenant massivement dans l'économie check

Apparatchiks ultra protégés check

Mega entreprises tellement de mèche avec l'Etat que les mots crony, connivence et copinage sont des euphémismes, les deux se confondent check

Conclusion attendue et logique : critique des systèmes socialistes et totalitaires.

Conclusion fronçaise : critique du libéralisme

C'était facepalm sur facepalm parce que les éléments en soi sont pas idiots, mais y a de lourdes incohérences (les gens bossent pas d'où sort leur argent ? Pourquoi n'y a-t-il pas de travail au marché noir ? Les gens sont des amibes qui attendent tout de l'Etat ? Peut-être c'est explicité par la suite) et on sent qu'on veut nous amener vers une conclusion erronée mais c'est mon biais de libertarien.

  • Yea 4
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Vu quelques extraits hier :

Architecture soviétique check

Personnages déshumanisés et idéologisés check

Pauvreté endémique typique des pays communistes check

État policier et intervenant massivement dans l'économie check

Apparatchiks ultra protégés check

Mega entreprises tellement de mèche avec l'Etat que les mots crony, connivence et copinage sont des euphémismes, les deux se confondent check

Conclusion attendue et logique : critique des systèmes socialistes et totalitaires.

Conclusion fronçaise : critique du libéralisme

C'était facepalm sur facepalm parce que les éléments en soi sont pas idiots, mais y a de lourdes incohérences (les gens bossent pas d'où sort leur argent ? Pourquoi n'y a-t-il pas de travail au marché noir ? Les gens sont des amibes qui attendent tout de l'Etat ? Peut-être c'est explicité par la suite) et on sent qu'on veut nous amener vers une conclusion erronée mais c'est mon biais de libertarien.

 

Je crois que je vais reprendre, développer, et faire un petit billet. Y'a un autre truc connexe qui agrémentera tout ça, je pense.

Merci Diablo :)

 

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Je regarde le premier épisode tout à l'heure. J'ai vu le teaser (les hoi polloi sont convoqués devant le mur gardé par des types en uniforme noir, l'un dit "encore une campagne de stérilisation ?").

Je m'attends à voir l'Allemagne divisée Est/Ouest.

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Je crois que je vais reprendre, développer, et faire un petit billet. Y'a un autre truc connexe qui agrémentera tout ça, je pense.

Merci Diablo :)

De rien, c'est avec plaisir ! Par contre, mon post est entâché d'incertitudes sur le reste de la série que je n'ai pas vu (Time is Money...). Sur le peu que j'ai vu je ne sais pas d'où sort l'argent des chômeurs, et je ne sais pas si certains bossent en sous-marins où s'ils sont totalement frappés par la torpeur du chômage.
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Vu le premier épisode. C'est une dystopie keynésienne pure :lol: Parmi les clichés gauchistes habituels:

- les riches sont xénophobes, sociopathes, ambitieux, égoïstes et surmenés à mort

- les pauvres sont humains, généreux, aiment réfléchir, et sont obligés par le système à s'entredéchirer

Au-delà de ça, on voit un peu de marché noir chez les 'gentils' présenté positivement (prostitution, sous-location de domicile).

Dans "Trepalium" il y a une entreprise multinationale fusionnée avec le gouvernement mondial unique. La première ministre administre directement l'ersatz d'économie en cours d'effondrement, son mari est ministre du travail.

Ce mari a été enlevé et retenu+torturé par des "activistes", elle obtient sa libération contre... La création de 10000 "emplois solidaires" (on dirait que ça sort d'un rappport Terra Nova :D): cela consiste à prendre 10000 "zonards" (=chômeurs) au hasard et les faire employer de force par autant de familles "actives". Ces cons auraient pu mettre fin au chômage complètement en mettant tout le monde employé par n'importe qui d'autre, mais ils n'y ont pas pensé. Dommage. Comme ça Albert serait allé chômer chez Bertrand, et réciproquement, et ils se seraient mutuellement payés 50 à la fin de la journée. Voilà, a'pus de chômage. Embauchez moi pour écrire la saison 2.

Dans ce monde étrange, il n'y a pas d'entrepreneurs. Zéro. Nada. A'xiste pas. Paie ton "ultralibéralisme" :lol: on ne sait pas comment ni pourquoi la police est si nombreuse et si loyale au système. Ils auraient du embaucher tous les chômeurs dans la police, mais ça aussi c'était trop facile peut-être.

Bon, il y a quand même de bonnes raisons de regarder: cela donne un très bon résumé de comment les gauchistes franchouilles voient l'économie exclusivement à travers ce que leur en disent les médias français: un truc avec une grosse multinationale qui décide abitrairement d'embaucher ton voisin mais pas toi, et d'un côté il en sort des produits que t'as pas envie d'acheter, de l'autre il en sort du pognon. Et le gouvernement peut prendre de ce pognon pour fabriquer des emplois supplémentaires dans le machin, sauf que ça fait pas plus de produits inutiles par contre.

Cette série illustre à merveille les peurs et angoisses des Français face à une économie dont ils ont été dépossédés par toute la clique d'intellectuels frelatés qui copine avec l'état. Pour ça elle vaut la peine d'être vue.

  • Yea 8
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