ça serait un article enquête ... avec 95% des gens concernés qui au mieux la ferment et sinon mentent effrontément.
Un gros boulot avec juste des crachats en retour.
Je connais assez le sujet car j'habite en Provence depuis plus de 20 ans et j'ai participé longtemps à une assoc de défense/débroussaillage.
Lors de l'incendie d'Esparron, j'étais tranquille car les alentours de ma bicoque étaient propres
... j'ai donc pu, malgré l'interdiction, passer la nuit entière avec un autre gars, son 4x4, des bidons, des pelles & râteaux à éteindre consciencieusement tous les embryons de feu de partout.
Et on a ravitaillé les pompiers en eau et en bouffe.
Pendant que le gros de la population était parquée au bord du lac. Les gens indistinctement (hommes jeunes et valides) empêchés de défendre leurs maisons.
Je ne compte plus les fois où j'ai été ennuyé dans mon travail de débroussaillage pour des feux 100% safe (faut bien brûler les résidus par endroit).
On décourage et gêne les milliers de petits travaux/feux épars de débroussaillage qui se pratiquaient avant (beaucoup renoncent)
... et le retour de manivelle inévitable c'est que, avec le cumul de matière accumulée la proba grimpe chaque année,
et donc cycliquement tout brûle d'un coup; mais ça, c'est admis, c'est la faute à personne sauf aux pyromanes et à pas de chance.
Pour sûr que le vent n'arrange rien, mais des coupe feu bien larges, c'est pas vraiment techniquement compliqué.
à défaut d'empêcher la propagation du feu, au moins permettre la circulation safe des véhicules de pompiers.
Il y a plein d'endroits, sous gestion publique, où les pompiers te disent franchement "là, on n'ira de toutes façons pas".
Dans les PLUs, en fonction des intérêts, on n'hésite pas à saborder un point de retournement potentiel.
Tant que les gars n'ont pas eu le cul dans le feu, il n'y a pas un microgramme d'esquisse d'idée d'embryon de prévention.
Pour le coup, je plussoie Tazzief qui disait que, au global, le coût de la prévention des catastrophes serait bien inférieur à celui des catastrophes.
Si déjà on laissait les particuliers donner court à leurs bonnes volontés pour bien arranger l'environnement.
Mais c'est l'exact inverse qui est fait.
"Ne touchez à rien, l'état s'en occupe".
Et quand le résultat est sous nos yeux, l'état n'y est bien sûr pour rien. Comme d'hab.