Le problème, c'est que la jalousie et la volonté de déresponsabilisation sont plus répandues que les valeurs inverses au sein de l'espèce humaine.
Ce qui est logique car on a tendance cérébralement à favoriser les facteurs internes pour justifier nos réussites ("Je me suis fait tout seul !") et à l'inverse, mettre en avant les facteurs externes face à nos échec ("c'est la faute à la société").
Donc quand tu ne réussis pas, tu deviens jaloux et rancunier (socialistes). Or il y a peu de monde qui se retrouvent "en haut de la hiérarchie sociale" et donc tendanciellement plus satisfait de son sort, par rapport à ceux coincés dans les strates intermédiaires ou inférieurs tendanciellement moins satisfait. Donc on perd le combat politique par le jeu de la majorité.
Il faudrait donc jouer là-dessus. Soit essayer avec l'élite - celle qui réussit et qui est donc plus enclin à être libérale - de former un Etat à part à la Ayn Rand, pour ne plus se faire emmerder.
Soit jouer la carte du ressenti "c'est la faute à la société", sous-entendu "c'est la faute à l'Etat-providence bureaucratique, c'est lui qui t'empêche de réussir garçon". Même si cela constitue une part de démagogie avouée.