Il y avait aussi le coût de ces conseils qui était dénoncé pour une politique qui n'a pas plut au final.
Sinon, pour en revenir au discours d'Attal, ce que je trouve puissant dans le narratif c'est la proportion à sortir des images d'épinal qui sont fortes pour l'esprit des français mais qui ne correspondent pas (ou plus depuis longtemps) à une réalité.
Par exemple, le "retour" des élèves qui doivent se lever quand le professeur entre en classe.
Très forte l'image, cela parle bien à ceux qui veulent que le respect de l'autorité soit là.
Et on a tous cette image qui nous semble sortie d'un film de Pagnol.
Sauf que de mon temps, il y a plus de 30ans, au collège et lycée, ben nous n'avons quasiment jamais attendu le professeur assis en classe (sauf si le prof était en retard).
Comme tu changeais de classe à chaque cours, soit le prof était déjà dans la classe à nous attendre soit il rentrait en même temps que nous.
Et d'après ce que je sais, actuellement cela se passe encore ainsi dans la grande majorité des collèges-lycées.
Cela me fait penser au discours d'AOC pour expliquer pourquoi elle avait envoyé ses enfants dans le privé.
C'était très fort, cela parlait à beaucoup de parents d'enfants du public et cela donnait une empathie à son action de mère.
Dommage que cela ait été un tissu de mensonge et que l'on ait put le prouver aisément.
Et mon sentiment c'est que tu es obligé d'utiliser cela pour faire de la politique.
En effet, il faut faire simple, des narratifs qui parlent rapidement et à tout le monde, des phrases chocs qui pourrons être reprises en une des journaux.
Sauf que ça, ben c'est difficilement compatible avec la vérité.