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Anton_K

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Tout ce qui a été posté par Anton_K

  1. attention ça pourrait lui plaire
  2. Pantera est un des groupes qui manque le plus cruellement de descendance musicale et que je trouve le plus injustement snobé par les puristes (dans mon entourage en tout cas).
  3. Moi aussi je suis pour remettre les amateurs de shoegaze à leur place. Bon je suis le point de m'écouter un mix Super Eurobeat. See you on the other side.
  4. Lady Gaga à son meilleur je trouve ça quand même bien au dessus de Rihanna et Katy Perry, surtout les chansons les plus 80s à la Judas qui auraient pu être chantées par Madonna. C'est juste mon opinion bien sûr, et j'ai toujours trouvé Rihanna extrêmement surévaluée.
  5. D'ailleurs le délaissement de la mélodie et la structure au profit de la texture, du beat et de l'orchestration est aussi manifeste dans la musique réfléchie ou underground pour "gens de goût".
  6. Je suis plutôt d'accord avec ça, je dirais même que le metal moderne en souffre plus que le rock. Le metalcore bien sûr mais un certain death "ultra-technique" (mais peut-être faut-il dire ultra produit) aussi. Des fois j'ai du mal à comprendre ce que l'auditeur est sensé ressentir.
  7. Je pense qu'il n'y a en effet rien de plus à dire des Victoires de la Musique.
  8. Famille très réceptive à la galanterie chevaleresque des textes de Kiss je suppose. Le truchement flou de l'anglais reste quand même la meilleure excuse de l'auditeur français de rock pour se voiler la face.
  9. attends mec mais la vulgarité c'est top, c'est rock
  10. On l'a déjà évoqué mille fois mais cette loi n'est pas vérifiée pour la chanson populaire. Il y a juste eu un age d'or de l'écriture littéraire de chanson au milieu du XXe siècle. D'ailleurs le rock n'en fait partie qu'à la marge, et I Can't Get No Satisfaction ou Love me Tender sont les Viens Poupoule Viens de leur génération. Une autre différence objective est l'importance sociale donnée au chansonnier qui est passé d'amuseur à artiste.
  11. Pas besoin de passer par "à l'impossible nul n'est tenu" (cf infra) C'est simplement une question d'adéquation des moyens aux fins et des arguments empiriques sont absolument acceptables. Si je dois choisir parmi dix substances pour te guérir d'une maladie j'ai intérêt à avoir une connaissance empirique de leurs effets. Et bien là c'est pareil, l'Etat, tel qu'il est, n'est pas un outil permettant de tout faire, peu importe les intensions du souverain, et ce qu'il croit faire en redistribuant.
  12. J'ai donc lu les onze premières pages intégralement et les annexes un peu plus vite. Le texte est par moments confus et je n'ai pas été toujours convaincu de la connexion réelle entre certains éléments de réflexion. Mes remarques ne seront donc que partielles. Mes remarques vont sembler très négatives mais @Johnathan R. Razorback a pu remarquer dans d'autres échanges qu'il y a un certain nombre de points que je trouve intéressants, simplement j'ai pas grand chose à dire à ces sujets. Tout d'abord, ce texte ne montre pas vraiment une contradiction interne dans ton ancien libéralisme, ou avec quelque chose de manifeste, i.e. une erreur. Il s'agit plutôt de présenter la philosophie d'un auteur, Kekes, que tu as fait tienne pour des raisons assez peu spécifiées, avant d'y ajouter un certain nombre de principes qui te sont propres. Tu montres ensuite que le tout entre en contradiction avec ce que tu appelles libéralisme. Si ton objectif était de montrer une contradiction entre pluralisme au sens strict et libéralisme, à mon avis tu n'y es parvenu qu'au prix d'une vision étonnamment caricaturale du libéralisme, et cela reste indépendant d'un certain nombre d'autres suppositions. Rentrons dans le vif du sujet. Je pense qu'il faut bien séparer, d'une part le rejet du monisme politique, pour lequel il y a des arguments épistémologiques forts, d'autre part la catégorisation de "biens" comme des "biens politiques", et enfin la question du rôle de l'état. Je crois que ces points sont plus indépendants, y compris dans les mots de Kekes que tu cites, que ne le reflète ton texte. 1. On voit bien qu'il y a une tendance moniste dans le libéralisme qui se manifeste par un certain rationalisme et un certain fondationalisme (bien illustré par la tendance ancap dans l'école autrichienne normative), et je pense qu'elle peut être un obstacle méthodologique important. De mon point de vue le libéralisme existe comme théorie pour formuler les réponses à des problèmes biens concrets : la tolérance entre communautés, la limitation du pouvoir des gouvernants. La liberté individuelle n'est qu'une aspiration assez vague, définie en miroir de ces problèmes, à mon sens ce n'est même pas un principe bien défini. Sont bien définis un certain nombre de biens : la sécurité, la propriété, la libre circulation, la libre expression, etc, qui souvent sont garantis par des droits. Le monisme rationaliste, qui tente de faire de la liberté non une aspiration mais un principe bien défini (sous forme du NAP par exemple), n'est qu'une tentative de systématiser cet ensemble de biens ou de droits. Or ça ne fonctionne pas toujours, par exemple l'aspiration à une vie privée semble bien faire appel à l'intuition vague de liberté mais elle ne se réduit (amha) pas de manière convaincante au NAP ou au droit de propriété. Cela étant dit, est-il vraiment important de croire que la liste de ces biens devrait être close, et devrait pouvoir être déduite d'un seul principe? A mon avis non. Ce qui compte doit rester la limitation du pouvoir des gouvernants. Si on rejette le fondationalisme rationaliste, et qu'on se fonde sur les libertés concrètes que j'ai énoncées on est de fait un pluraliste. Il me semble donc que tu vas chercher la contradiction avec le libéralisme sur un terrain beaucoup trop abstrait : déterminer si une théorie politique est fondée sur un ou plusieurs principes relève du choix entre de multiples interprétations, dont certaines sont plus radicales ou caricaturales que d'autres. 2. Ensuite, le rejet du monisme n'est ni l'acceptation d'une forme ou d'un rôle légitime de l'Etat en particulier, ni la reconnaissance d'un quelconque principe comme bien politique. Je ne connais pas bien Kekes, je parle sous ton contrôle et celui de @Fmas, mais je remarque deux choses. a. Il se limite à une liste bien définie, certes longue en nombre d'items mais dont l'intersection des éléments pourrait satisfaire les libéraux classiques et libéraux de gauche les plus généreux, b. la dinstinction entre biens politiques et bien moraux est en fait cruciale dans le cas où le rôle de l'état est de garantir les biens politiques exclusivement. Or, tu es d'une rigueur variable quant à la distinction entre bien politique et bien moral, et entre "garantir les conditions de la vie bonne (voire, donc, seulement de ses aspects politiques)" et "garantir la vie bonne (voire donc, potentiellement dans tous ses aspects...)". Je cite ton résumé d'argument : Il est difficile de resister à l'impression que, schématiquement, le pluralisme et l'idée du rôle de l'état comme garant de la vie bonne te permettent simplement de faire revenir toutes tes intuitions morales au grand galop et de leur donner la légitimité d'impératifs politiques. (C'est ce qui se passe quand tu introduits la garantie de dignité de la personne). Et à mon avis c'est là, bien plus que sur la question du monisme, qu'est ton véritable désaccord avec le libéralisme. Un libéral peut bien être pluraliste, mais il aura tendance à réduire la liste des bien politiques aux petit nombre de ceux dont il pense qu'ils ne peuvent être garantis QUE par l'Etat, ou qu'ils peuvent l'être sans risque d'abus de pouvoir. Tout se passe comme si tu ignorais qu'il existe des contraintes et des dérives propres à l'exercice du pouvoir, qui empêchent fondamentalement sa bienfaisance ou simplement son contrôle. Or, pour autant que ce n'est pas le rejet de principes mais bien la non prise en compte de faits, cela peut être considéré comme une erreur. edit : à mon avis c'est trop tard pour ça, je te cite : Alors d'accord, tu as remplacé la bonté de l'intention, par la bienfaisance, mais quant on parle d'un gouvernement, se satisfaire qu'il soit "composé de personnes bienfaisantes" me semble tout sauf conséquentialiste dès lors que l'on a quelque idées des contraintes et des dérives du pouvoir.
  13. This. En fait dans tout ce que @Johnathan R. Razorback écrit il y a une conception très moraliste du rôle de l'état (alors que Kekes et lui même semblent faire des distinctions en sens contraire) qui a l'air d'ignorer ce qui est un des fondements descriptifs des théories libérales : non seulement il y a des choses que l'Etat ne fait pas bien, mais quand on lui donne du pouvoir, il en abuse. C'est pour ça que peu de biens, pour les libéraux, sont des biens politiques. Il est étonnant que cela échappe à quelqu'un qui a côtoyé les idées libérales si longtemps. Dans ton texte il est manifeste que la distinction entre biens moraux et biens politiques n'est pas prise très au sérieux et que tes intuitions morales deviennent facilement des biens politiques.
  14. Tu devrais intégrer ce schéma d'argument à ton essai, car rien ne permet dans le texte de conserver une idée aussi claire du fil de l'argument. Je vais te faire une réponse ici en me basant sur ça.
  15. Allez je vais le lire en annotant. Mais d'ores et déjà, je te souhaite la ⚡ BIENVENUE DANS LE POST-LIBÉRALISME ⚡ Là où le jeu commence pour de vrai.©
  16. En Arabie Saoudite? Ça n'aurait aucun sens non? Je ne sais pas dire exactement pourquoi Obama voulait faire le deal nucléaire avec l'Iran mais je pense comme @Zagor que la décision de Biden a plus à voir avec une volonté de revenir vers ces objectifs et cette configuration diplomatique là.
  17. Bon @Vilfredo Paretoavait raison c'est très bien Showgirls.
  18. Comme je disais j'aime bien le film et je suis d'accord avec tes remarques. Moi j'avais bien aimé aussi l'idée de la khâgneuse reconvertie dans l'édition de jeux vidéo, truc un peu en dessous de son niveau, qu'elle ne comprend pas et qu'elle relie à tout un univers scabreux.
  19. Justement je pense regarder Showgirls ce soir, et je n'ai pas encore vu Flesh+Blood. Mon classement de ce que j'ai vu : Basic Instinct > Starship Troopers > Robocop > Total Recall > Elle, et j'aime tous ces films même si ayant revu Total Recall récemment et que je l'ai un peu moins apprécié que la fois précédente.
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