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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Eternel féminin ? Je te croyais nominaliste ?
  2. F. mas

    Libéralisme et modernité

    Je suis plutôt Hayek, Oakeshott et McIntyre ici plutôt que Mises (ou même Marx ). Sur le point précis du libéralisme politique, je pense en effet que son vocabulaire (puis ensuite ses théorisations) est une création postérieure aux changements de l'organisation de la production. C'est parce que Montesquieu voit les modifications entraînées par la société commerciale qu'il en parle comme du changement majeur dans l'esprit des lois, c'est parce que Hume perçoit l'organisation capitaliste comme au bénéfice du plus grand nombre qu'il prend la plume pour reconsidérer la justice comme vertu artificielle, etc. Maintenant, ce qui fait que mon propos n'est pas marxiste, c'est que je ne pense pas que l'antériorité de la production sur l'idéologie soit une loi générale qui régisse la marche du monde dans son entier : il arrive que la production théorique précède l'organisation sociale ou politique (par exemple en ce qui concerne le républicanisme moderne). C'est un peu la question de l'oeuf et de la poule. De plus, je ne pense pas que la production théorique se réduise à la formalisation d'intérêts socio-éco divergents produits par l'organisation des modes de production. La théorie a une certaine autonomie et produit des effets indépendamment de son contexte social-historique.
  3. Tiens, sur la racialisation des rapports sociaux, comme c'est un universitaire qui le dit (probablement de gauche, ce qui est un peu une tautologie), ça fait tout de suite plus sérieux http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/09/27/il-y-a-une-ethnicisation-des-rapports-sociaux-en-france_1766672_823448.html
  4. Disons qu'il existe plusieurs groupes d'individus exaspérants dans le rer et le tromé : certains groupes de touristes (pas tous), qui se plantent devant tout le monde sans se soucier du reste, certains autochtones qui sont tellement pressés qu'ils montent dans la rame sans laisser passer ceux qui sortent ou ne font pas l'effort de se déplacer en situation d'affluence (en fait ceux qui n'ont pas vraiment compris ce qu'était un équilibre de coordination : si tout le monde respectait certaines règles de conduite basiques, le tout prendrait moins de temps). J'en vois d'autres : les filles qui jacassent ou ceux qui font profiter tout le wagon de leurs conversations privées sur téléphone mobile, les mecs bourrés qui sortent de soirées et qui se prennent pour des oufs, les saltimbanques qui jouent dans le métro ou qui chantent de leur voix de fausset pour gagner un peu de pognon (que tu croises 5 ou 6 fois par jour), etc.
  5. essaie d'être zen. Exercice toujours compliqué.

  6. Je laisse en général un pourboire de cet ordre là, sauf si le service a été particulièrement déplaisant ou malhonnête (et à Paris, plus qu'ailleurs en province, ça arrive). Quand je ne le fais pas, ça me gêne toujours, parce que je trouve ça limite incorrect ou méprisant pour le personnel. Je ne crois pas être le seul dans ce cas et je ne suis pas spécialement prodigue. Je connais plein de gens qui font la même chose par ailleurs, et qui ne viennent pas de Mars non plus. edit : je ne sais pas si je mets exactement 12%, mais je mets toujours un peu plus.
  7. Je comprends : tu n'as pas les bons amis en fait.
  8. F. mas

    Libéralisme et modernité

    On peut lui répondre qu'il confond tout, qu'il ne connait pas bien le sujet qu'il prétend aborder, et qu'il devrait s'occuper de choses à sa portée (la bagnole la télé le tiercé). Si on peut admettre que le capitalisme a bouleversé l'organisation politique du moyen âge et introduit la figure du bourgeois à côté de ceux qui prient, ceux qui combattent et ceux qui travaillent (l'embelli commerciale due à la naissance des villes après mille ans d'un système de production quasi inexistant), on ne peut pas dire que du jour au lendemain, la société féodale s'est transformée en société commerciale complète. (une lecture conseillée : le capitalisme tome 1 de Jean Baechler) On peut encore moins affirmer que le libéralisme a précédé l'émergence de ladite société commerciale : ses théoriciens ne sont pas la "cause" du monde moderne, mais se situent à l'intérieur de sa dynamique, et pas nécessairement pour la justifier purement et simplement. Quand Smith, Montesquieu ou Locke écrivent, ils se situent déjà au sein du monde moderne, et apparaissent comme une tendance interne à la Modernité, sans la résumer, puisqu'ils seront pour certains très critiques du système économique positif de leur temps (par ex Smith, qui prend la plume pour critiquer le bullionisme). (plusieurs lectures conseillées : "Les trois vagues de la Modernité", republié dans la philosophie politique et l'histoire, de Leo Strauss ; Quelle justice ? quelle rationalité ? sur l'émergence du libéralisme comme théorie au cours du 18e, et en complément là encore pour bien indiquer que la théorie libérale n'arrive qu'après, et pas nécessairement comme courant dominant : la théorie politique de l'individualisme possessif de McPherson et la liberté avant le libéralisme de Quentin Skinner). Pour affirmer que le libéralisme est la cause du monde moderne, il faudrait donc que la théorie libérale précède la Modernité (politique), et qu'elle soit aussi déjà entièrement constituée au 15e siècle, ce qui est historiquement une connerie. Michéa la fait d'ailleurs avec beaucoup de bonheur dans son "empire du moindre mal", qui confond en un même ensemble les premiers penseurs de la modernité et libéralisme politique (Machiavel, Hobbes, Locke). Si on peut affirmer que certaines caractéristiques du libéralisme sont présentes chez Hobbes et Machiavel, il manque quand même des pièces essentielles qui n'apparaîtront (dans la théorie, pas dans la pratique) que quelques dizaines d'années après voire quelques siècles (la dissociation de la politique et de la justice, de l'Etat et de la société, la division du travail et la spécialisation des tâches, l'insistance sur la propriété, le constitutionnalisme, etc.). Sur l'individualisme : le terme a tellement de sens qu'il est difficile de répondre à ta question. Si on part de l'individualisme au sens d'une méthode, il n'y a pas de lien direct entre individu et émancipation. Si on prend individualisme au sens de Tocqueville, il s'agit effectivement d'une dynamique d'anomie sociale, mais largement entretenue par l'organisation politique (la tyrannie douce). Là encore, je te conseille la lecture de M Oakeshott, qui parle avec la fin du moyen âge de l'émergence de morales de l'individualité (qui ne se résument ni à l'individualisme méthodo ni à l'individualisme tocquevillien, mais se rapportent aux différents projets moraux d'autonomie individuelle modernes) par opposition aux morales collectivistes. (lecture conseillée : Morale et politique dans l'Europe moderne, de Michael Oakeshott). Le libéralisme ne se contente pas d'insister sur la consommation (même si c'est important) : il demande aussi que nous devenions des producteurs indépendants et des individus responsables. Ajouter ces éléments donne une lecture moins partiale du système de production défendu et des vertus qu'ils demandent pour son fonctionnement, qui ne peuvent se résumer à l'hédonisme naïf que ses adversaires accolent en général au triomphe de la "société de consommation". (deux lectures conseillées sur le fondement moral du capitalisme : the liberal mind, de kenneth Minogue, et tout Deirdre McCloskey, ce qui peut prendre du temps).
  9. ah, je me souvenais que tu en avais parlé, mais je n'avais pas vu le lien. Enfin, ça mérite quand même un topic en soi.
  10. http://www.youtube.com/watch?v=0CrvxrhbBoY&feature=player_embedded#!
  11. F. mas

    Top ringardos

    surtout, n'oubliez pas que l'argent ne dort jamais
  12. F. mas

    Top ringardos

    C'est devenu un peu désuet mais ça me fait toujours sourire (peut être par nostalgie)
  13. oh oui, là, il dit ça pour qu'on parle un peu de lui parce qu'il n'est plus au pouvoir. C'est juste une petite boule puante pour exister.
  14. Bon, voilà donc un cas concret qui vient de sortir http://www.cato.org/pubs/regulation/regv35n3/v35n3-2.pdf
  15. Je suis tout à fait d'accord : le grand tort de Faye -sur le plan du timing éditorial- est d'avoir publié "La colonisation de l'Europe" en 1998 et pas en 2012. Au lieu de récolter une douzaine de procès pour incitation à la haine raciale, il aurait été invité sur les plateaux télés pour partager des biscuits apéritifs avec ses concurrents de gauche. Le paradigme racialiste a un avenir très prometteur, hélas, que ce soit à droite ou à gauche (et effectivement bien au-delà des cénacles de l'ext droite et de l'ext gauche radicales).
  16. J'ai vu ça. Passage qui m'a fait beaucoup rire indeed.
  17. F. mas

    Baptême, calotte & penne

    C'est pas les noms d'une sorte de petit chapeau et d'une variété de pâtes alimentaires ?
  18. Elle devrait penser à créer un blogue participatif avec Guillaume Faye. Ils auraient plein de choses à partager
  19. Il n'articule pas, et visiblement aucun communicant ne lui a fait la remarque.
  20. F. mas

    Introductions

    Je relance d'un George Selgin theory of free banking et d'un denationalisation of money du père Hayek. Tu suis ou tu te couches ?
  21. F. mas

    Introductions

    Héhé…je sens arrivé le débat sur la monnaie dans 5, 4, 3,…
  22. Sinon, le nouvel avatar de Pankkake me fait penser que la nouvelle saison de Parks and recreation vient de démarrer.
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