Aller au contenu

Lancelot

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    22 131
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    84

1 abonné

Autre

  • Titre
    21st century schizoid man

Profile Information

  • Gender
    Male
  • Lieu
    Present day, present time

Idées

  • Tendance
    Anarcap
  • Ma référence
    Schopenhauer

Visiteurs récents du profil

7 018 visualisations du profil
  1. J'entends. Mon raisonnement ce matin était que ce sujet touche à l'intimité, à tel point qu'il est inévitable d'avoir des réactions de défense et que le gio-débat s'ensuit naturellement. Comme je n'ai vocation à être ni psy ni gourou, je me demandais si ça ne serait pas plus sage d'écouter le conseil de @Rincevent et d'éviter à l'avenir de balancer ainsi des bombes à angoisse existentielle. Mais maintenant que le dentifrice est sorti du tube j'imagine que je peux faire du service après vente. Je peux proposer que ce qui relève du religieux c'est ce autour de quoi tourne ta vie, ce qui lui donne du sens, la morale de l'histoire que tu te racontes sur toi-même. Donc ça peut comprendre des choses concernant ton identité, ta communauté, tes croyances, tes occupations, ton caractère... Tout ça contribue à différents degrés selon la personne. Un avantage des religions est qu'elles fournissent un package incluant tout ça de manière à peu près cohérente. Je pense que le postulat de base est que l'addiction est quelque chose qui relève de cette catégorie religieuse, et dans un second temps que pour la combattre il est nécessaire d'employer un outil de même nature.
  2. Ne vous inquiétez pas, ne changez rien, vous êtes super
  3. La croyance dans le fait que le marché s'équilibre, j'imagine, pour être plus précis. Tendanciellement et toutes choses égales par ailleurs. C'est certainement une croyance réconfortante et "prescriptive" (entre guillemets parce qu'elle prescrit la non-intervention, mais vu que l'intervention est la norme partout...).
  4. Je suis affligé. On continue la campagne pour draguer les vieux cons.
  5. @Raffarin2012 oui c'est un point sur lequel j'ai sans doute évolué. Aujourd'hui je dirais qu'il est sans doute dans la nature humaine de désirer/avoir besoin de s'appuyer sur quelque chose comme de la religion, et que dans beaucoup de cas les addictions diverses et variées sont sans doute une expression de cette pulsion (l'idéologie politique en est une autre). Or, quoi qu'on en dise, dans l'ensemble des "trucs comme la religion", la religion institutionnalisée est probablement une des meilleures pour le rapport accessibilité/dangerosité. Ces parallèles entre religion, addiction et politique ne sont pas nouveaux (Cf. l'opium du peuple, l'opium des intellectuels, les phénomènes de transe etc.). Un exercice pour toi, lecteur : fais la liste de ce qui joue ce rôle de "trucs comme la religion" dans ta vie. Les doctrines, les rituels, la communauté, les symboles...
  6. I said what I said. La meilleure chose qui puisse arriver c'est que les passionnés originels abandonnent le navire gangrené et en construisent un autre, en se protégeant mieux cette fois. Je me moque du débat sur les états d'âme des uns ou des autres sur ce qui est appréciable ou pas.
  7. C'est très bien, les gens ont besoin de ce genre de choc pour se rendre compte que leurs espaces sont envahis. En espérant qu'ils retiendront la leçon et feront plus de gate keeping à l'avenir.
  8. Lancelot

    Aujourd'hui, en France

    Et c'est là qu'on rencontre un problème assez récurrent dans la recherche, qui est l'absence d'accord à la base sur la question qui est posée (encore pire quand chacun pense que sa question est évidente pour tout le monde). Je peux partir du principe que j'essaie de faire un panorama de l'insécurité et donc j'observe les caractéristiques typiques des agresseurs, et je vais tomber sur un portrait de l'agresseur lambda en termes socio-économiques, démographiques etc. Dans ce cas, si immédiatement on vient m'objecter "oui mais dans des cas très rares l'agresseur peut très bien avoir d'autres caractéristiques", je serais interloqué et me demanderais en quoi c'est pertinent. Je peux partir du principe que j'essaie de déterminer quelles sont les causes qui amènent quelqu'un à être un agresseur, et dans ce cas je vais partir dans des réflexions comme "certes les gens ayant telle caractéristique sont surreprésentés dans les agresseurs, mais cette caractéristique n'est pas pertinente en soi. Il se trouve que les gens ayant cette caractéristique présentent aussi de manière disproportionnée tel ou tel autre facteur, et on voit bien que les personnes partageant lesdits facteurs mais pas ladite caractéristique sont tout aussi susceptibles d'être des agresseurs". Dans ce cas je ne comprendrais pas l'acharnement bizarre de mes interlocuteurs sur la caractéristique en question qui ne m'apparaît pas comme pertinente. Je peux aussi décider d'établir une typologie de quelles caractéristiques correspondent à quel type d'agression, et les deux approches précédentes me sembleront alors à côté de la plaque. Pire, je peux aussi décider d'osciller entre différents objectifs selon comment tourne la discussion pour toujours avoir l'air d'être dans le vrai (et c'est ce que nous faisons tous la plupart du temps). Bref c'est important de définir exactement de quoi on cause et pourquoi.
  9. Lancelot

    Aujourd'hui, en France

    Oui voilà. J'ai l'impression qu'on va chercher juste assez loin en laissant juste assez de flou artistique pour que chacun puisse se construire sa propre histoire dans sa tête et extrapoler ce qu'il veut. Par exemple en lisant ça, mon propre détecteur de patterns a tendance à se dire "tiens tiens, dans mon expérience des bandes de jeunes hommes qui se baladent en foutant la merde, quelles ont généralement été leurs autres caractéristiques ? 🤔" et disons que ce qui en ressort n'est pas le profil type d'un militant royaliste.
  10. On en revient à la question de la sélection. J'entends régulièrement les plaintes sur le fait que le concours devient moins sélectif et que c'est affreux, mais à mon avis c'est en grande partie une distraction parce que la majorité des problèmes n'est pas due à une baisse de niveau académique des enseignants. Si j'essaie de me faire l'avocat du diable, on peut se dire vaguement qu'un meilleur niveau académique et une meilleure capacité d'adaptation sont tous deux liés à quelque chose comme une plus grande intelligence.
  11. Surtout la bienveillance concon c'est l'environnement idéal pour faire prospérer des manipulateurs parasitiques.
  12. Je suis complètement d'accord que la gestion de la situation dans l'extrait présenté est ubuesque. Et je ne pense même pas que ça soit trop déformé par le filtre "émission télé" parce que j'ai des souvenirs de collège où des gamins se battaient à coup de chaises au fond de la classe en plein cours, c'était il y a 20 ans, alors maintenant... Dans quelle mesure le concours inclue-t-il des éléments comme savoir tenir une classe ? Je peux imaginer un agrégé tout ce qu'il y a de plus brillant mais qui n'aura aucune autorité face à un groupe d'ado, et donc qui ne sera en pratique pas bien plus efficace pour transmettre un quelconque savoir que le premier débile venu. Si je me prends pour exemple je ne sais pas comment je m'en sortirais. Mon expérience de prof se limite à des cours pour des étudiants en master, donc clairement pas le même public.
×
×
  • Créer...