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Samahell

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À propos de Samahell

  • Date de naissance 17/10/1986

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    Libéral classique
  1. Et est-ce qu'on sait le démontrer à quelqu'un qui n'y adhère pas d'entrée de jeu ? Si oui, comment ? Personne ne nie qu'elles ont un impact, mais peut-on raisonnablement répondre à ceux qui nous disent "vos marchés financiers posent un problème d'autant plus qu'on les laisse libres" que "mais non, t'inquiète, c'est juste un problème de banque centrale et de bailouts, il suffit de les enlever pour optimiser le système".
  2. Il l'explique dans la vidéo : il prend les données de changements de cours d'une certaine amplitude et il regarde ceux qui sont attribuables à une nouvelle. Son 95% c'est un résultat statistique empirique plus qu'une prévision. Ce qui pose bien sûr la question de ce qu'il entend par "nouvelle" : est-ce qu'il regarde seulement les nouvelles attachées à la compagnie, à son environnement immédiat (clients, prestataires, filiales, etc.), au marché national, la presse ou les rumeurs (si oui lesquelles)… Le chiffre de 95% est très discutable, mais on peut difficilement nier qu'il y a une part non-négligeable des fluctuations boursières qui est déconnectée de l'estimation de la valeur de l'entreprise.
  3. On m'a récemment transmis cette vidéo, où un normalien (dont je suis sûr qu'il vous séduira tous ) explique en quoi, selon ses recherches: - 95% des fluctuations de cours sont endogènes, c'est-à-dire sans lien décelable avec des informations extérieures à la fluctuation. - les comportements des marchés sont analogues à ceux de système physiques chaotiques fonctionnant en vase clos. Il y a un certain nombre de choses qui me déplaisent dans sa présentation (notamment sa façon de présenter d'entrée de jeu l'hypoothèse classique d'efficience des marchés comme un dogme censé décrire la réalité), mais elle soulève de vraies questions. - Nul ne peut nier qu'il y a, comme pour toute activité humaine, une certaine part d'irrationnel dans le fonctionnement des marchés financiers. Aujourd'hui, avec les cotations à la milliseconde, l'omni-présence de machines et d'opérateurs jouant quasi-exclusivement sur de l'analyse technique, le niveau d'incertitude économique à moyen terme, les marchés ne sont-ils pas devenus, dans une large mesure (95% par exemple, même beaucoup moins resterait problématique) des canards sans tête, et les opérateurs des pigeons de Skinner superstitieux (http://bit.ly/JEEzKT) ? - La ligne de défense des libéraux consistant à blâmer les banques centrales, la réglementation et les bailouts pour les excès de la finance est-elle tenable ?
  4. C'est vrai, mais l'intérêt de mélanger des points de vue le plus différents possible c'est qu'ils se neutralisent, au moins sur les conceptions les plus ostensiblement erronées. Au sein de l'entreprise il y a deux approches fondamentalement différentes : celle de la structure (direction et managers notamment) et celle du personnel (syndicats, petits employés). Visiblement c'est surtout la première qui fait défaut ici. Le patron/entrepreneur en est l'élément central, d'autant qu'il a aussi une vision plus concrète de l'aspect initiative et prise de risque que le manager, c'est pourquoi c'est le premier auquel on pense pour défendre cette perspective, mais ce n'est pas forcément le seul choix possible. Tant mieux si les programmes sont modérés, mais ça ne change rien au propos de base qui est que la présentation de l'entreprise et du patron dans ces manuels sont déplorables et potentiellement très nuisibles. Développer l'entrepreneuriat dans l'économie et dans les mentalités est sans doute un des enjeux les plus importants pour ce pays, et pas seulement pour les libéraux.
  5. La raison est impuissante à nous donner des fins. Elle n'a de rôle à jouer en morale qu'une fois les fins ultimes définies (en dernière analyse par les passions). Les administrations dont les moyens de production sont publics n'ont-elles pas des salariés ? Mais valeur d'usage et valeur marchande ne sont pas antinomiques. Au contraire, la seconde tend à dépendre énormément de la première. Faire l'impasse là-dessus et présenter la différence comme si elle impliquait une nécessaire opposition n'est pas neutre.
  6. A l'aune de principes moraux aussi subjectifs que les désirs qui les inspirent. Les vices des uns sont parfois (pour ne pas dire souvent) les vertus des autres.
  7. Nuisibles et inutiles à l'aune de quel principe qui soit supérieur aux objectifs que lesdits humains se fixent ? La plupart du temps le fumeur trouve une utilité à sa cigarette, qu'elle le détende, l'occupe, l'aide à se sociabiliser ou lui permette de calmer un manque.
  8. Qu'est-ce qu'il y a de correct au juste ? a/ leur définition du capitalisme est fausse ; b/ la prétention que la valeur d'usage n'y compte pas est fausse (e.g. le rendement de la machine achetée par le capitaliste) ; c/ leur définition de la production est fausse ; d/ la production de biens inutiles ou nuisibles est trompeusement associée au seul système capitaliste (de ce que j'en sais, c'est justement celui qui la limite le mieux) ; e/ le salariat est trompeusement associé au seul capitalisme ; f/ la prétention qu'une entreprise peut n'aboutir à fournir que des biens inutiles ou nocifs en système capitaliste est malhonnête (l'entreprise n'y survit pas s'il n'existe personne à trouver ses biens utiles, même si leur utilité pour les clients peut provenir de leur caractère nocif pour d'autres, e.g. armement…) Sur le côté marxiste : a/ de ce qu'on sait, on présente exclusivement sur les vertus de l'ESS et des administrations, et les défauts (amplifiés jusqu'au fantasme) de l'entreprise capitaliste ; b/ opposition valeur marchande/valeur d'usage (un libéral et même un keynésien auront tendance à en souligner la corrélation plutôt que l'opposition) ; c/ clichés sur les patrons. Faudrait effectivement voir le contexte mais rappelons qu'il s'agit là des premières notions d'économie qu'on inculque à tous les enfants qui ont choisi de l'étudier au lycée.
  9. Ouais t'as raison ça marchera jamais, pourquoi perdre son temps à ajouter un peu de bon sens dans les manuels alors que le grand soir libéral de l'éducation est sûrement pour après-demain. Il viendra sans doute d'autant plus sûrement qu'on oublie tous les petits trucs qui vont dans le bon sens en l'attendant.
  10. Faux. Jamais un type qui consacre sa vie à développer sa boite et satisfaire ses clients ne laisserait véhiculer de telles horreurs sur l'utilité de la production capitaliste ou de tels clichés sur les patrons. L'idée n'est pas de faire rédiger le bouquin par un manager (ce n'est effectivement pas son boulot), juste d'avoir quelqu'un qui connait le terrain pour poser son véto sur les aberrations et éviter qu'on les répande.
  11. Les Experts de Nicolas Doze se sont amusés à disséquer des manuels d'éco d'élèves de seconde SES. Le résultat est à peine croyable mais je ne l'ai vu relayé nulle part. Comme ça m'indignait un peu que ça n'ait pas fait plus de vagues, j'ai fait une vidéo Youtube avec les extraits d'émission concernés. Je vous invite à faire tourner à loisir.
  12. Excellente en effet. Au risque de détourner un peu le sujet initial, dans les vidéos TED bien Contrepoints-compliant, il y a aussi celle-ci :
  13. http://www.slate.fr/story/46439/marche-noir-superpuissance-ombre Voilà qui aurait sa place sur Contrepoints non ?
  14. Bug report : 1/ Le menu s'affiche sur 2 lignes sous Linux Ubuntu, sur Firefox (je n'ai pas le problème sous Windows). J'ai l'impression que les caractères sont affichés plus gros par la version pingouin du fennec. S'il n'est pas possible de régler le problème, il vaudrait mieux centrer le résultat je pense, ça ferait moins bug ; 2/ La citation de Bastiat change quand on clique sur la rubrique 'Politique', et seulement sur celle-là. Comme elle est nettement plus courte, le résultat est relativement peu harmonieux. Sinon je plussoie l'idée de l'ombre inversée au lieu du C.
  15. Je pense qu'un changement par jour serait l'idéal : ça ferait moins gadget qu'un changement à chaque refresh et ça contribuerait à peu de frais (à part l'investissement de départ en temps de dév et en choix de citations) à donner une impression d'activité quotidienne d'ajout de contenu. Je ne pense que ce soit sorcier de rassembler suffisamment de citations pour nourrir la bête de manière à ce que ça ne paraisse pas redondant au visiteur régulier, même en se limitant à un nombre restreint d'auteurs pour ne pas avoir à faire le design de 10000 portraits. J'aurais personnellement du mal à évaluer le nombre d'aphorismes que je surligne chaque semaine dans mes lectures libérales en regrettant qu'ils ne jouissent pas de plus d'écho ou de lisibilité (même s'ils n'ont pas tous une longueur adaptée au format), et je suppose que je ne suis pas le seul dans ce cas. Si ça s'avère plus compliqué que prévu, il serait toujours possible de diminuer la fréquence de changement.
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