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wpe

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  1. Il est donc justifié de conserver des lois obsolètes ou considérées comme inacceptables en 2024 au prétexte qu'on peut les contourner grâce à la jurisprudence ?
  2. Ils pratiquent probablement un républicanisme modéré Blague à part ce que tu dis est vrai pour n'importe quel système de loi, y compris la charia, même dans les pays musulmans hardcore comme l'Afghanistan. Le problème c'est qu'elle est en vigueur et peut donc l'être potentiellement n'importe quand, comme la loi française. Si un juge, par exemple communiste, tombe sur un client dont il n'aime pas la tête, par exemple un patron qui n'a pas payé ses impôts, libre à lui d'appliquer la loi littéralement.
  3. Si la loi francaise dit "le meurtre est puni de 30 ans de prison", tu vas l'interpréter de facon littérale ou métaphorique ?
  4. En rationalité il existe ce qu'on appelle le principe d'identité, qui s'énonce ainsi : "la chose est ce qu'elle est". Ca peut sembler évident au premier abord mais le nombre de fois ou il est violé montre que ce n'est pas du tout le cas. Sans ce principe on ne peut plus rien affirmer ni être sur de rien, et il n'existe aucun moyen de savoir qui a tort et qui a raison. Chacun peut démontrer ce qu'il veut en modifiant les définitions existantes et en en créant de nouvelles. Chaque croyant peut interpréter les textes comme il le souhaite, tu ne peux en revanche pas utiliser son interprétation pour démontrer quoique ce soit. Si un Français a envie de croire que "l'homicide volontaire est puni de 30 ans de prison" ca veut dire en réalité : "le cassoulet doit mijoter longtemps pour être meilleur" c'est son problème, ca ne change rien à ce que dit réellement la loi. Si tu veux critiquer la loi tu dois le faire pour ce qu'elle dit, pas sur l'interprétation qu'en font certains. Si on a un doute sur la signification d'un texte on toujours peut se référer à des spécialistes qui vont nous l'expliquer. C'est pareil dans l'Islam sunnite, si un musulman a un doute sur ses textes ce n'est pas à lui de les interpréter, il y a des spécialistes pour ca qui confirment par exemple que "couper la main du voleur" veut bien dire "couper la main du voleur", "frapper sa femme désobéissante" veut bien dire "frapper sa femme désobéissante" et que "l'esclavage est autorisé" veut là aussi dire ce que ca veut dire. Pout résumé, si on a aucune raison de penser le contraire, on considère par défaut que la lecture talibanesque de l'Islam est bien la bonne.
  5. Il a dit Wallah. Sinon j'aimerais bien que quelqu'un m'explique ici ce qu'il entend par "islamophobe", et en quoi ce serait un problème. J'ai du avoir autant de réponses différentes et confuses que le nombre de fois ou j'ai posé la question, mais je ne désespère pas. J'aimerais d'ailleurs plus généralement que l'on m'explique en quoi la critique d'une idéologie largement anti-libérale serait un problème sur un forum libéral.
  6. Ce raisonnement me parait un peu périlleux. Pour prendre un exemple grossier, si tu importe de l'acier et que tu exportes des boulons, je ne suis pas sur que la baisse de l'acier compensera la hausse du prix de tes boulons. En fait ca dépend de la part de la valeur ajoutée que tu crées dans tes produits par rapport au cout des importations. Concernant la balance commerciale je suis d'accord en première analyse, mais la baisse des exportations et des importations réduis les gains que l'on pourrait tirer des avantages comparatifs. Oui et non, disons que la FED a fait un peu n'importe quoi ces dernières décennies mais quand il y a le feu à la maison elle est obligée d'agir correctement, comme c'est le cas en ce moment avec l'inflation. L'inflation argentine a d'autres causes, les hausses de taux à appliquer ne le sont pas nécessairement au même moment et surtout ni dans les mêmes proportions. Si la politique de la FED n'est pas alignée sur l'économie américaine, elle l'est encore moins sur l'économie argentine.
  7. Manipulation monétaire résultant de la logique socialiste justement, les deux étant à mon avis indissociables. Le propre du socialisme est justement de vouloir ignorer la réalité, donc le marché, les taux d'intérêts, les taux de change etc. parce que ca n'est pas compatible avec leur projet, ce qui les conduit à vouloir mettre en place d'une économie dirigée. Un président libéral qui prend le pouvoir ne devrait plus avoir à s'en soucier, ou alors il compte faire la même chose que ses prédécesseurs mais alors il n'aurait pas promis la dollarisation. De manière générale indexer sa monnaie sur une monnaie étrangère ne me parait pas tres judicieux. Si on prend l'exemple de la France et de l'Allemagne avant l'Euro, si la France avait indexé son franc sur le mark, ce qui était d'ailleurs un peu le cas avec le serpent monétaire puis le SME, ca aurait eu pour conséquence qu'en cas de croissance supérieure de l'Allemagne par rapport à la France, le Mark ayant pris de la valeur, le Franc en aurait pris également, ce qui veut dire que nos produits seraient devenus automatiquement plus chers à l'étranger sans qu'il y ait une montée en gamme équivalente. On aurait perdu en compétitivité ce qui, en l'absence de réformes libérales, qui sont tres compliquées à mener en France, se serait traduit par une baisse des exportations, donc une baisse de la production et une hausse du chômage. Je ne sais pas quelle trajectoire suivra l'Argentine mais si ils ne calent pas tres rapidement sur l'économie US ca risque d'être compliqué pour eux. Par ailleurs je ne vois pas en quoi ton argument du dessus me contredit, en effet la politique monétaire de la FED est totalement en freestyle depuis des années et on en a vu les effets sur le marché de l'immobilier et action, les Américains ont tort également. Moins que les Argentins certes mais ils ont tort.
  8. Sur le sujet de la dollarisation de l'économie argentine, qui semble assez controversé à gauche comme à droite, vous en pensez quoi ? Ca me semble une bonne idée dans un premier temps pour limiter la casse mais sur le long terme ca me parait un peu stupide, les cycles de l'économie argentine ne correspondant pas nécessairement à ceux de l'économie américaine. Et meme dans un premier temps ca me semble plutot relever d'une incompréhension de certains mécanismes économiques, la faiblesse d'une monnaie n'étant pas une cause mais la conséquence d'une mauvaise gestion, d'un manque de compétitivité, d'un mauvais cadre ou d'une instabilité juridique etc. Résoudre ces problemes devrait donc logiquement résoudre celui de la monnaie. Sinon pour alimenter le hors sujet droite/gauche les définitions me semblent assez claires, la gauche c'est une idéologie qui se fonde sur l'égalitarisme et la droite c'est la réaction à cette idéologie, d'où le terme "réactionnaire" utilisé par la gauche pour qualifier les gens de droite. La droite n'est donc pas basée sur une idéologie particulière, raison pour laquelle on observe autant d'opinions différentes à droite, certaines contradictoires, et que le terme "extrême droite" ne peut qu'être flou. Pour ma part je dirais que l'extrême droite c'est l'ensemble des courants qui rejettent totalement l'égalitarisme. On observe également des courants différents à gauche, dont certains se font la guerre, mais ils se fondent néanmoins tous sur la même idée et ce qui les distinguent concerne plutôt de la manière de l'implémenter.
  9. J'ai pris l'exemple des USA ou du Brésil pour montrer que cette séparation ne se résorbe pas avec le temps, ce que tu constate d'ailleurs plus bas. Ca appuie même d'avantage l'hypothèse inverse justement, le fait que l'on observe cette situation dans des pays ou les noirs sont présents depuis aussi longtemps que les blancs montre que ce problème n'est pas culturel ou juridique mais racial. Qu'un noir soit aussi Américain qu'un blanc ne change rien aux tensions raciales, à la ségrégation de fait et au reste, qui se traduisent par exemple par des revendications bien réelles, ca ne dépend donc pas d'un fait administratif ou même historique mais d'une réalité biologique. La situation en France est encore plus périlleuse car contrairement à ces pays ou il existe au moins une forme de liant patriotique et culturel, nous devons ici composer avec des communautés qui ont un lien de fait avec leur terre d'origine. Il faudrait déjà savoir qu'ils descendent de Piotr et Giovanni, à moins de demander l'arbre généalogique de tous les gars qu'on croise dans la rue ca me semble compliqué en pratique. Et puis on est au 21eme siècle, je ne crois pas que même dans les pays encore mono-ethniques en Europe la plupart des habitants se préoccupent encore de la question nationale, ou alors de façon anecdotique. Pour avoir été en Tchécoslovaquie avant la dissolution du pays, ainsi qu'en Angleterre, en Allemagne, Autriche, Hollande et Belgique dans les années 90-2000 je n'ai pas ressenti d'hostilité à mon égard, au pire un peu d'ironie ou de l'agacement quand je répétais plusieurs fois la même question, il s'agissait donc purement d'un problème de langue. Pour ce qui est du terme "bouc émissaire" je le trouve abusif, un bouc émissaire c'est un innocent que l'on rend responsable de tous les problèmes, là on a une hostilité des deux cotés.
  10. Il faudrait déjà savoir qu'ils descendent de Piotr et Giovanni, ce que je disais dans mon précédent message sur l'assimilation. Elle est possible avec des Européens, par contre l'expérience nous montre que c'est impossible dans d'autres cas. Pour ce qui est du terme "bouc émissaire" je le trouve abusif, un bouc émissaire c'est un innocent que l'on rend responsable de tous les problèmes, là on a une hostilité des deux cotés pour des motifs divers, reels ou suppos
  11. On a la même analyse tous les deux, mais on n'en tire pas les mêmes conclusions. Moi de mon coté quand je constate qu'un truc ne fonctionne pas j'en déduis qu'il faut laisser tomber. Toi en revanche tu sembles vouloir forcer les choses ou chercher des solutions pour y pallier (mais comment, en passant par l'Etat ?) Pour le reste, je pense que l'on confonds intégration et assimilation. L'intégration, que décris Johnnieboy, est à mon avis inévitable, ne serait-ce que pour des raisons économiques. L'assimilation quand à elle est une fiction juridique, on fait semblant de croire que les immigrés et leurs descendants sont Français, mais comme toute fiction elle ne peut fonctionner que si elle est suffisamment convaincante. Ca marche bien pour les enfants de Piotr ou Giovanni, parce qu'ils sont indiscernables des Français d'origine européenne, par contre ca marche un peu moins bien pour les enfants de Karim ou Mamadou, parce que même si ils s'appellent Jean-Baptiste ou Kevin, ils resteront noir ou arabes et seront toujours considérés comme des étrangers, ou au moins des allogènes, même après plusieurs générations. On pourrait arguer du fait que ca finira par s'estomper au fil des générations avec le métissage mais pourtant ce n'est pas vraiment ce que l'on observe, par exemple aux USA ou au Brésil. Même après des siècles de cohabitation il existe toujours au Brésil des communautés noires, blanches ou métisses avec plusieurs variantes qui vivent chacune dans leur espace et se mélangent peu. Pareil aux USA. Je n'ai pas de raison de penser qu'il en sera autrement pour la France, qui deviendra peu à peu un pays multi ethnique avec des communautés en grande partie séparées, se partageant le pays dans des espaces plus ou moins définis, avec en plus la problématique religieuse. Ce qui me dérange dans ce genre de débat c'est que dans un camp comme dans l'autre on cherche des coupables à tout prix. C'est soit de la faute des immigrés ou de leurs descendants du coté droit, soit de la faute des racistes du coté gauche. Je pense pour ma part que ce n'est la faute à personne, les problèmes que décrit par exemple Johnnieboy ou ceux du camp d'en face (désolé je prend le thread en cours de route donc je n'ai pas lu les 21 pages de discussion) sont la conséquence inévitable d'une forte immigration extra européenne qui crée au final des frustrations des deux cotés.
  12. Je ne pense pas que ce ce soit très important. Ce qui m'a plu chez Nietzsche, dans sa généalogie de la morale (le seul que j'ai lu en fait 😁) ce ne sont pas les conclusions que j'en ai tirées mais plutôt sa grille de lecture qui m'a permis de comprendre la plupart des dérives des deux derniers siècles. Par exemple le socialisme, de ce que j'en ai déduis en tout cas, serait une morale d'esclave dans laquelle la dualité riches vs pauvres passe de bon vs mauvais à méchants vs gentils, avec le paradis communisme qui joue de rôle d'arrière monde. Plus généralement tous les combats d'handicapés modernes comme par exemple le féminisme, l'afro centrisme etc. sont un renversement de la dualité bon/mauvais pour la remplacer par méchants exploiteurs vs gentils opprimés. Nietzsche explique en gros que c'est une posture morale, une manière de faire passer pour de la vertu ce qui n'est qu'une absence de qualités intrinsèques. La morale d'esclave aurait donc été inventée par les faibles pour renverser le rapport de force en culpabilisant le faible pour l'empêcher d'exercer sa force, ce qu'il illustre par le christianisme, dans lequel les impuissants deviennent de bonnes personnes qui iront au paradis et les puissants de mauvaises personnes, des oppresseurs qui iront en enfer. A l'inverse la morale du fort ne respecte que les qualités naturelles d'un individu. J'ai trouvé très intéressant un des passages notamment ou il résume ces concepts, notamment la volonté de puissance, en expliquant que la morale populaire tend à séparer la force des effets de la force, comme si il existait un sujet neutre qui aurait le choix d'utiliser ou non sa force, alors que les deux seraient en réalité indissociables: Que les agneaux aient l’horreur des grands oiseaux de proie, voilà qui n’étonnera personne mais ce n’est point une raison d’en vouloir aux grands oiseaux de proie de ce qu’ils ravissent les petits agneaux. Et si les agneaux se disent entre eux : « Ces oiseaux de proie sont méchants ; et celui qui est un oiseau de proie aussi peu que possible, voire même tout le contraire, un agneau — celui-là ne serait-il pas bon ? » — il n’y aura rien à objecter à cette façon d’ériger un idéal, si ce n’est que les oiseaux de proie lui répondront par un coup d’œil quelque peu moqueur et se diront peut-être « Nous ne leur en voulons pas du tout, à ces bons agneaux, nous les aimons même : rien n’est plus savoureux que la chair tendre d’un agneau. » — Exiger de la force qu’elle ne se manifeste pas comme telle, qu’elle ne soit pas une volonté de terrasser et d’assujettir, une soif d’ennemis, de résistance et de triomphes, c’est tout aussi insensé que d’exiger de la faiblesse qu’elle manifeste de la force. Une quantité de force déterminée répond exactement à la même quantité d’instinct, de volonté, d’action — bien plus, la résultante n’est pas autre chose que cet instinct, cette volonté, cette action même, et il ne peut en paraître autrement que grâce aux séductions du langage (et des erreurs fondamentales de la raison qui s’y sont figées) qui tiennent tout effet pour conditionné par une cause efficiente, par un « sujet » et se méprennent en cela. De même, en effet, que le peuple sépare la foudre de son éclat pour considérer l’éclair comme une action particulière, manifestation d’un sujet qui s’appelle la foudre, de même la morale populaire sépare aussi la force des effets de la force, comme si derrière l’homme fort, il y avait un substratum neutre qui serait libre de manifester la force ou non. Mais il n’y a point de substratum de ce genre, il n’y a point d’ « être » derrière l’acte, l’effet et le devenir ; « l’acteur » n’a été qu’ajouté à l’acte — l’acte est tout. Le peuple dédouble en somme l’effet d’un effet : il tient le même phénomène d’abord pour une cause et ensuite pour l’effet de cette cause. Les physiciens ne font pas mieux quand ils disent que « la force actionne », que « la force produit tel ou tel effet », et ainsi de suite ; — notre science tout entière, malgré son sang-froid, son absence de passion, se trouve encore sous le charme du langage et n’a pas pu se débarrasser de ces espèces de petits incubes imaginaires qui sont les « sujets » (l’atome est, par exemple, un de ces incubes, de même la « chose en soi » de Kant). Quoi d’étonnant si les passions rentrées couvant sous la cendre, si la soif de vengeance et la haine utilisent cette croyance à leur profit, pour soutenir, avec une ferveur toute particulière, ce dogme qui affirme qu’il est loisible au fort de devenir faible, à l’oiseau de proie de se faire agneau : — on s’arroge ainsi le droit de demander compte à l’oiseau de proie de ce qu’il est oiseau de proie... Lorsque les opprimés, les écrasés, les asservis, sous l’empire de la ruse vindicative de l’impuissance, se mettent à dire : « Soyons le contraire des méchants, c’est-à-dire bons ! Est bon quiconque ne fait violence à personne, quiconque n’offense, ni n’attaque, n’use pas de représailles et laisse à Dieu le soin de la vengeance, quiconque se tient caché comme nous, évite la rencontre du mal et du reste attend peu de chose de la vie, comme nous, les patients, les humbles et les justes. » — Tout cela veut dire en somme, à l’écouter froidement et sans parti pris : « Nous, les faibles, nous sommes décidément faibles ; nous ferons donc bien de ne rien faire de tout ce pour quoi nous ne sommes pas assez forts. » Edit : Je viens de me rendre compte que tu n'es pas l'auteur du thread, je pensais que tu ne connaissais pas Nietzsche donc désolé si je t'ai dis des choses que tu connaissais déjà, mais ca pourra toujours servir à l'auteur si il repasse dessus.
  13. Moi je pense que la sortie de l'UE serait une très bonne chose en soi. Alors certes je me doute que le FN n'en ferait pas une bonne chose, mais ça ouvrirait au moins la voie pour la suite, pour des présidents plus libéraux.
  14. Je pense qu'il s'agit des fameux "coups marketing" des derniers jours avant les élections dont on parlait sur un autre fil. Je n'ose croire qu'elle pense réellement ce qu'elle dit.
  15. J'ai ouïe dire que Fillon et son équipe de campagne avaient effectivement préparé un truc qu'ils allaient matraquer les tous derniers jours, par contre Le Pen à mon avis elle est trop con pour y avoir pensé.
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