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DansUnMondeParfait...

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  1. Le raisonnement peut paraître logique mais est-ce que les postulats sont valides? La consommation des ressources va continuer à croître exponentiellement La population va continuer à croître exponentiellement Il n'y pas d'effet de substitution Sans augmentation de la consommation d'énergie et de ressources il ne peut y avoir de croissance Les banques prêtent l'argent qu'elles n'ont pas La croissance économique nécessite la croissance de la dette Si l'on cache la seconde moitié du graphique ci-dessous un observateur malthusien se dira que tout est foutu et qu'à partir du XIIIe siècle la France est condamnée à la décroissance.
  2. Je me contentais de répondre à votre affirmation selon laquelle il n'existe aucune raison objective de considérer l'or comme une monnaie idéale. L'investissement dans l'or est purement défensif. Il sert à préserver la valeur. Cela fait 6000 ans qu'il joue ce rôle. La monnaie fiat sans lien direct ou indirect avec l'or existe depuis 40 ans. Il est pour moi beaucoup plus spéculatif et risqué d'investir dans une monnaie qui n'a aucune valeur intrinsèque surtout lorsque l'on connait le sort de toutes les monnaies fiat précédentes. Or si l'on reçoit son salaire en euro et que l'on ne l'échanges pas entièrement contre des actifs non monétaires (e.g. donc hors cash, compte de dépôt, compte sur livret, obligations, retraite par répartition) on investit bel et bien dans l'euro et donc dans du vent. L'or est un hedge contre cette position long sur la monnaie fiat.
  3. L'utilisation de l'or comme monnaie est parfaitement rationnelle. L'or regroupe toutes les propriétés qui en ont fait historiquement la monnaie idéale partout où il était disponible : - Infiniment divisible sans perte de valeur - Rapport valeur/poids élevé (le fer était utilisé au Moyen Age mais finalement remplacé par l'argent puis l'or pour cette raison) - Production constante - Ni surabondant ni trop rare (contrairement au platine) - Valeur intrinsèque (i.e. en dehors de sa valeur de moyen d'échange) - Valeur universellement reconnue donc pas besoin de conversion lorsque l'on commerçait avec l'étranger d'où le fait que les monnaies grecques antiques se retrouvaient en Germanie - Inoxydable et inaltérable - j'en oublie surement, la facilité d'extraction c'était vrai durant l'Antiquité et le Moyen Age surtout
  4. Justement une banque peut utiliser la dette grecque comme collatéral et celle-ci sera traitée par la BCE comme si c'était un bund allemand. Et n'oublions pas Bâle II qui incite les banques à détenir de la dette souveraine. Dans le système actuel tout est fait pour faciliter l'endettement des Etats auprès des banques.
  5. La dette des pays le zone euro est toujours considérée comme un collatéral "sans risque" par la BCE. L'exemple le plus absurde étant la dette grecque.
  6. Il ne s'agit pas de placements (pour celà il faudrait que les maires génèrent un surplus ce dont ils sont génétiquement incapables) mais de structuration de dette. Exemple, plutôt que d'emprunter au taux fixe du marché, disons 5%, le conseil municipal va demander à une banque, disons Dexia, de lui proposer à la place un taux "bonifié". Dexia lui revient avec un taux bonifié de 3%, composé d'un période fixe étrangement équivalente à la durée restante du mandat du maire, suivie d'une période structurée indexée sur le taux de change entre le dollar honkongais et le tengue kazakh. Comme il n'y a pas de "free lunch", le taux fixe de 3% se paye en risque accru sur la période structurée. Dexia de son côté s'est arrangé pour prendre une marge qui lui permet de se hedger sur les marchés financiers. Pour le maire dans le pire des cas - comprendre sa non réélection, pas l'explosion des intérêts à payer ça il s'en contrefout, ce n'est pas son fric - ce sera à son rival de se coltiner la période structurée et d'augmenter les impôts locaux. Il aura alors beau jeu de critiquer la gestion désastreuse du nouveau maire. "Souvenez-vous sous mon mandat on ne payait que 3% d'intérêt!"
  7. Économiquement il y a très peu de différence entre le communisme et le fascisme. Les deux partent du même postulat : le marché est irrationnel, seul l'Etat peut permettre une allocation optimale des ressources. Les deux systèmes économiques consistent à créer des monopoles ou des cartels dirigés par l'Etat. Seule différence : dans l'un les capitaux sont privés dans l'autre publiques. Idéologiquement on peut très facilement passer du communisme ou fascisme et inversement (cf. La route de la servitude, Hayek). L'économie allemande était déjà largement planifiée, car socialisée, avant l'arrivée d'Hitler (cf. idem).
  8. Travaillant à Natixis je peux te dire que ce n'est pas le cas
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