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[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux


Messages recommandés

Il faudra que tu m'expliques pourquoi les six artisans à qui j'ai demandé par curiosité l'année dernière si une baisse sensible des charges leur permettrait d'embaucher du monde pour prendre plus de chantiers (ou au moins finir le mien à temps  :icon_up: ) m'ont tous répondu sans exception et avec délicatesse "ça servira à rien faudrait déjà que les jeunes à former se sortent les doigts du c..".

Ouh là, Malik, si tu commences à argumenter avec des VRAIS éléments identifiables et concrets, où va-t-on!

PS: c'est tout à fait vrai, un ami connaissant des entrepreneurs du BTP m'a rapporté la phrase suivante: "il n'existe aucun individu de moins de 35 ou 40 ans capable de construire un mur droit et solide dans ce pays". :doigt:

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Pour jouer la carte provoc', nous sommes plusieurs à penser sur ce forum que l'immigration est également une excellente chose, car elle contribuera fortement à faire exploser le système social-démocrate sclérosé qui est le nôtre.

En effet, beaucoup d'immigrés ont montré leur esprit d'initiatives en affrontant mille obstacles pour venir s'installer en Allemagne, en France, en Belgique, etc. Ils se sont donc montrés bien plus entreprenants que plusieurs de nos compatriotes et n'attachent aucun intérêt aux discours victimaires et déresponsabilisants: ils veulent vivre en paix, prospérer et fonder un foyer.

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En effet, beaucoup d'immigrés ont montré leur esprit d'initiatives en affrontant mille obstacles pour venir s'installer en Allemagne, en France, en Belgique, etc. Ils se sont donc montrés bien plus entreprenants que plusieurs de nos compatriotes et n'attachent aucun intérêt aux discours victimaires et déresponsabilisants: ils veulent vivre en paix, prospérer et fonder un foyer.

Oui, à Paris, cette remarque prendr tout son sens, j'imagine que c'est comparable dans les villes comme Bruxelles

- les épiceries parisiennes ouvertes jusqu'à minuit sans les immigrés arabes,

- les marchands de journaux actuellement en cours d'OPA par la communauté asiatique que seraient-ils devenus (alors même que les kiosquiers n'arrêtent JAMAIS de se plaindre qu'ils ont trop de trucs à vendre, que c'est plus c'que c'était ma p'tite dame, etc…)

- les sandwicheries sans les turcs (et aussi les arabes).

- les magasins informatiques, trustés par des asiatiques et des arabes

- la confection et l'import-export de textile par des juifs et autres libanais, etc…

L'épicier en bas de chez moi, un tunisien, ne sait même pas à qui il va refiler le bébé lorsqu'il se cassera à la retraite.

A mon avis, c'est soit un franchise type Shopi (pour la fermer à terme) , soit ça va disparaitre

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Allez, je vais donner un peu de grain à moudre.

Dans un livre que je lis actuellement est décrite une personne en ces termes:

Ses autres faits d'armes (susciter les passions et les déchaîner, puis se barrer tranquillement de l'arène) me font penser que psychologiquement et personellement, j'ai l'impression de lui ressembler un peu. Je précise que ses options politiques étaient telles que nous nous serions vraisemblablement très violemment affrontés si il vivait à notre époque.

Qui est-ce?

Tullius Detritus

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Oui, à Paris, cette remarque prendr tout son sens, j'imagine que c'est comparable dans les villes comme Bruxelles

- les épiceries parisiennes ouvertes jusqu'à minuit sans les immigrés arabes,

- les marchands de journaux actuellement en cours d'OPA par la communauté asiatique que seraient-ils devenus (alors même que les kiosquiers n'arrêtent JAMAIS de se plaindre qu'ils ont trop de trucs à vendre, que c'est plus c'que c'était ma p'tite dame, etc…)

- les sandwicheries sans les turcs (et aussi les arabes).

- les magasins informatiques, trustés par des asiatiques et des arabes

- la confection et l'import-export de textile par des juifs et autres libanais, etc…

L'épicier en bas de chez moi, un tunisien, ne sait même pas à qui il va refiler le bébé lorsqu'il se cassera à la retraite.

A mon avis, c'est soit un franchise type Shopi (pour la fermer à terme) , soit ça va disparaitre

Voilà !

A noter une différence par rapport à Paris, ici les kiosquiers - du moins, au centre-ville, sont asiatiques.

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- les marchands de journaux actuellement en cours d'OPA par la communauté asiatique que seraient-ils devenus (alors même que les kiosquiers n'arrêtent JAMAIS de se plaindre qu'ils ont trop de trucs à vendre, que c'est plus c'que c'était ma p'tite dame, etc…)

Oui ! D'ailleurs même le mot "kiosque" vient du turc, c'est dire !

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Tout fout l'camp moi j'vous l'dis m'dame ! :icon_up:

Mon maçon, un vieux de la vieille qui éduquait ses apprentis en les poursuivant avec sa massette en a toujours gros sur la patate quand il voit des maisons montées par des Turcs.

Il y va de sa râlante comme on glose sur le comptoir sombre du bistrot des "Péheffes" mais en tout cas avec un minimum de bonne foi il reconnaît que ces gars sont des p….. de bosseurs.

Très juste remarque Ronnie, tout ce qui peut faire craqueler la bouillasse sociale française - dont je rappelle une des pires perversions pour un immigré : devenir un perfusé supplémentaire de l'assistanat, preuve éclatante de sa capacité d'intégration en bon Français - est une bénédiction.

Et je cite là les propos récents d'une collègue dans une autre dimension en lui faisant une bise au passage :

La France en est à un point d'agonie tel que le moindre Kosovar l'effraie , elle est absolument déconnectée de la réalité. Elle agit pareil avec les banlieues qu'avec les Lituaniens , elle veut les repousser toujours en périphérie pour mieux mijoter dans sa nullité flasque et barboter dans sa vicieuse et obscène oisiveté.

J'adore cette fille ! :doigt:

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Qui parle de fermeture des frontières ? Je ne parle que de contrôle de l'immigration avec une politique adaptée, pourquoi pas des quotas pour sélectionner le type d'immigration le plus souhaitable, et maîtriser l'afflux ?
Remplacez "immigration" par "importation", et vous trouverez que Vae Victis est en réalité tout bêtement un protectionniste de base (vous savez, les mecs qui voudraient "limiter" l'afflux de t-shirts chinois en France).
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Il y a autant de chapelles libérales que de jours dans l'années ou de fromages en France, il serait bon de s'en rappeler. Oui je sais que c'est pas facile de le reconnaitre : cela voudrait-il que nous membres distingués de liberaux.org ne sommes pas les uniques représentants du libéralisme ? Oui, malheureusement.

Non, les libéraux ne se limitent pas à libs.org, fort heureusement ; j'en ai juste personellement marre -- et je ne te vise pas en particulier -- de voir des gens se réclamant du libéralisme tout en crachant sur les étrangers, afficher un nationalisme exarcerbé et prôner un protectionnisme quasi-absolu, le tout sous couvert de "libéralisme".

Il suffit de lire les grands théoriciens du libéralisme pour le comprendre.

Tout dépend desquels, il y a bon nombre de penseurs libéraux, avec des théories pour le moins différentes. Un peu de modestie ne ferait pas de mal.

Il est tout a fait concevable et cohérent d'associer liberté d'échanger, et contrôle de l'immigration, pour la simple et bonne raison que les marchandises ne viennent d'elles-mêmes toutes seules sans autorisation, en débarquent pas un beau matin sur ton paillasson, non il est nécessaire qu'un acheteur les commandent par un processus volontaire. Alors que les immigrés clandestins, viennent eux sans autorisation, sans que personne n'en ait jamais fait la demande, de leur propre chef, de plus en contrevenant à la loi.

Je veux bien croire qu'il existe diverses tendances au sein du libéralisme, mais d'ici là considérer qu'il faille foutre dehors les étrangers sous prétexte qu'ils ne sont pas français, c'est quand même marcher de plein pied sur les bases mêmes de la philosophie libérale.

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Remplacez "immigration" par "importation", et vous trouverez que Vae Victis est en réalité tout bêtement un protectionniste de base (vous savez, les mecs qui voudraient "limiter" l'afflux de t-shirts chinois en France).

Peut-on comparer des T-shirts à des êtres humains ?

Et comparer les conséquences d'une immigration massive aux importations chinoises ?

Jusqu'à preuve du contraire les T-shirts chinois n'ont pas de revendications, on les range gentiment dans une armoire et puis c'est tout, ils ne manifestent pas, ils ne se plaignent pas d'être des "indigènes de la république", ils ne vont pas grossir les rangs des multiples assocs de gauche subventionnées.

Laisser s'installer des individus étrangers qui ont leur propre mode de vie, façon de penser et de voir le monde, traditions… sur un territoire donné n'est pas un geste neutre…

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Immigration ou plein-emploi

Du haut de son piédestal d’organe consultatif, le Conseil Economique et Social vient de jeter un pavé dans la mare politico-médiatique de notre pays, éclaboussant au passage les doutes divers concernant 30 ans d’immigration dont on connaît le bilan contrasté en termes d’intégration. Rappelons que cette institution très écoutée des milieux économiques estime que la France a cruellement besoin d’immigrés, et que si notre pays n’ouvrait dès maintenant ses frontières à des centaines de milliers de nouveaux arrivants, un essoufflement économique fatal signerait l’arrêt cardiaque d’une nation menacée par un vieillissement accéléré. L’argument semble imparable : alors que 300 000 emplois restent aujourd’hui à pourvoir dans le bâtiment, la France connaîtra demain une grave crise démographique susceptible d’entraver cruellement son développement économique. Or comment la France pourrait-elle survivre économiquement avec un surplus de grabataires dans nos maisons de retraites, comment pourrait-elle continuer à rayonner dans le monde avec une inévitable raréfaction de jeunes talents débordants de projets, comment pourrait-elle rester dans la course des nations avec davantage de retraités que d’actifs ?

Le problème, c’est que la réalité est souvent beaucoup plus complexe que ne la laisse entendre les solutions miracles des uns et des autres. Devant un sujet aussi important pour l’avenir de notre nation, face à une réalité historique qui risque de changer radicalement le visage culturel voire philosophique et religieux de notre pays, il est capital d’informer les citoyens sur les avantages et dangers d’une politique immigrationiste dont rêve le Conseil Economique et Social. Depuis trop longtemps nos hommes politiques se sont prudemment abstenus d’évoquer un sujet dont ils craignaient – à tort – l’insupportable connotation idéologique, et quand ils osent ouvrir la bouche, les banalités les plus flatteuses fleurissent à l’endroit d’une immigration forcément considérée comme " une chance pour la France ", oubliant qu’un phénomène aussi multiple et pluriel présente nécessairement des pages claires et des pages sombres.

Alors, qui a raison ? Entre les partisans et les opposants à l’immigration, il semble qu’un fossé infranchissable, relevant plus de la sensibilité épidermique que de la raison éclairée, sépare radicalement les belligérants en deux camps inconciliables. Parfois les pavés médiatiques comme ceux du Conseil Economique et Social franchissent ce fossé d’incompréhension, mais bien souvent la balistique la plus désobligeante est employée par les pro-immigrationistes pour assommer définitivement l’ennemi : " racistes ", " intolérants ", " démagogues " sont autant d’insultes faciles qui nuisent à la qualité et à la sérénité du débat. Sans parler des menhirs grossiers et improductifs que, de son côté, lance le plus radical des anti-immigrationistes, un certain Jean-Marie Le Pen retranché dans son village d’irréductibles gaulois.

Aussi, contre la tentation de l’anathème dès qu’il s’agit d’évoquer un sujet miné par le politiquement correct des médias de complaisance (entre autre le péremptoire journal " Le Monde "), nous croyons possible de juger l’immigration à travers le prisme impartial de l’objectivité économique. Et une première constatation s’impose dès qu’il s’agit d’évaluer la santé économique de la France : la persistance d’un chômage de masse.

Le chômage, un non-sens économique

Depuis le début des années 70, l’Occident est confronté à un chômage de masse qui altère gravement notre tissu social. Régions minières sinistrées, précarité des familles touchées par les restructurations industrielles, alcoolisme et désespérance constituent autant de plaies intolérables sur le visage de notre beau pays. Au-delà de son improductivité économique et du coût abyssal causé par son financement, le chômage génère chez ses victimes une perte de confiance, une dévalorisation de soi, une exclusion autant économique qu’affective. De toute évidence, s’il y avait un but louable que les politiques devraient poursuivre sans relâche, c’est bien la résorption définitive d’un chômage qui n’existait pas durant les Trente Glorieuses.

L’immigration créé-t-elle du chômage ?

Or justement, une corrélation historique indiscutable n’est jamais rapportée – on se demande bien pourquoi – par les médias : le parallélisme évident entre l’explosion du chômage depuis le 1er choc pétrolier et l’accélération d’une immigration massive dans les années 70. Existe-t-il un lien, aussi tenu soit-il, entre ces deux phénomènes ?

Répondre à une question aussi complexe exige un assaut de précautions. Cependant, une chose est absolument certaine : le 1er choc pétrolier ne fut qu’un élément déclenchant du chômage de masse, car ses causes véritables plongent au plus profond de la structure économique de cette époque. Il faut bien garder à l’esprit que la forte croissance économique de l’Europe occidentale entre 1945 et 1973 s’explique par la reconstruction et le rattrapage d’un continent ravagé par deux guerres mondiales. Au début des années 70, cette reconstruction matérielle (ainsi que le rattrapage des Etats-Unis) s’était presque achevée : aucun surplus additionnel de croissance ne pouvait plus être attendu d’une économie aux marchés saturés. L’Europe reconstruite, il fallait qu’elle trouve de nouveaux ressorts à la croissance. L’émergence d’une société de services, la création de nouveaux marchés grâce aux nouvelles technologies de l’information (NTI) comme Internet, les entreprises de hautes technologies sont devenues les nouvelles activités créatrices d’emplois au tournant du troisième millénaire. Mais ces nouvelles activités tendent à marginaliser les industries lourdes ainsi que les emplois présentant une moindre valeur ajoutée.

La matière grise contre la main d’œuvre brute : voilà, pour résumer grossièrement, les nouvelles exigences d’une société moderne plus exigeante sur les qualifications professionnelles. Bien entendu, des nuances doivent être apportées quant à la disqualification supposée des travaux manuels : dans une société comptant de plus en plus de vieux et de femmes actives, les emplois de proximité sont susceptibles de connaître un avenir prometteur. Mais malgré ces exceptions à la règle, la tendance de fond reste la même : les emplois peu qualifiés tendront fatalement à disparaître, surtout dans l’industrie, et si les ouvriers n’arrivent pas à se recycler dans de nouveaux métiers présentant une meilleure valeur ajoutée, alors le chômage le plus cruel risquera de les frapper irrémédiablement.

Or que s’est-il passé avec l’immigration ? L’immigration telle que nous la connaissons depuis les années 60 se résume en un afflux massif de travailleurs présentant de très faibles qualifications professionnelles. Bref, tout le contraire des compétences pointues recherchées par notre économie post-industrielle. Ces immigrés peuvent bien servir de " chair à canon " dans le bâtiment, mais depuis que l’énorme reconstruction de l’après guerre s’est achevée, ce secteur n’absorbe plus autant d’immigrés qu’auparavant. Résultat : pas assez compétitifs pour répondre aux nouvelles exigences d’une nouvelle économie tirée par les hautes technologies, ces immigrés majoritairement sous-qualifiés se sont massivement retrouvés au chômage, et à leur exclusion sociale s’est ajoutée une incompréhension culturelle qui aboutit à l’inquiétant phénomène des banlieues. Ce processus d’exclusion, bien que totalement involontaire et résultant seulement d’un concours malheureux de circonstances, explique l’aggravation d’une délinquance urbaine dont il est maintenant devenu ridicule de taire, ô sainte horreur, le lien inavouable avec une immigration incontrôlée. Et ce n’est pas tout : comme ces immigrés bénéficient également d’un système de protection sociale que doit financer le pays, la persistance d’un chômage élevé plombe dangereusement les finances publiques, et par conséquent limite le pouvoir d’investissement productif de l’Etat. Immigration inadaptée, chômage massif, exclusion sociale, délinquance urbaine, tentation du communautarisme, autant de phénomènes parfaitement prévisibles qu’une bonne conscience moralisatrice empêche pourtant de reconnaître avec discernement, tant est puissant en Occident un sentiment de culpabilité paralysante à l’égard de " l’étranger " depuis l’horreur indicible de la Shoah.

Les limites de l’ascension sociale

Bien entendu, les pro-immigrationistes soulignent avec raison que même si les immigrés de la première génération présentent des lacunes en matière de compétences professionnelles, les immigrés de la seconde et de la troisième générations peuvent parfaitement échapper à ce déterminisme social qui voudrait que les fils et filles de prolétaires seraient congénitalement incapables de mener des études supérieures. Les mineurs polonais des années 20 n’ont-ils pas rendu à la France de brillants fonctionnaires ? Les ouvriers portugais n’ont-ils pas laissé des ingénieurs, des universitaires, des chercheurs à la nation ?

Bien que justifié, cet argument de l’ascension sociale présente de sérieuses limites. Quoiqu’en pensent les admirateurs de notre beau (et illusoire ?) modèle républicain, le contexte familial de l’enfant explique grandement ses aptitudes futures aux études supérieures. Un fils de haut fonctionnaire aura beaucoup plus de facilité à rédiger une dissertation au langage châtié qu’un fils d’éboueur passant son temps à regarder " Star Academy " et à se dandiner en écoutant le dernier clip de rap sur son walkman. La culture familiale est donc centrale dans la réussite sociale d’un enfant, et l’école ne fait que de pérenniser une avance prise dès le plus jeune âge.

Par voie de conséquence, les fils d’immigrés ouvriers auront statistiquement moins de chance d’apporter des richesses productives à notre pays que les fils de " bons bourgeois " parisiens. D’autant que la promotion sociale est devenu beaucoup plus difficile à notre époque que dans les années 50 : après la guerre, un non-bachelier pouvait très bien être recruté à un poste de haute responsabilité, tandis que maintenant quiconque n’aura pas décroché un bac + 2 sera stigmatisé comme un raté et un imbécile… Sans évidemment parler de la dimension culturelle : dans certains cultures africaines, la notion de partage est primordiale, ce qui nuit à l’esprit de propriété et paralyse la recherche du profit.

Oui, il existe donc bien un lien entre immigration et chômage, notamment parce que cette immigration concernait surtout des prolétaires peu qualifiés dans les années 70. Bien entendu, les pro-immigrationistes promettent de ne plus renouveler les erreurs du passé : seuls les immigrés hautement qualifiés bénéficieront de l’ouverture de nos frontières. Entre parenthèses, cela signifie la spoliation du Tiers-monde de ses richesses humaines, preuve que la générosité n’est pas toujours du côté qu’on croit. Mais supposons que cette exigence salutaire soit respectée (ce qui est ridicule : tout le monde sait qu’un titulaire d’une maîtrise d’une université africaine n’a pas du tout le même niveau qu’un titulaire de maîtrise française). Cela aboutira à l’augmentation de la concurrence sur le marché du travail, et l’horizon du plein-emploi s’éloignera en conséquence.

La hantise du plein emploi

Car pour les pro-immigrationistes, il semble que l’horizon du plein-emploi soit l’horreur absolue à éviter par tous les moyens. Une immigration régulière permettrait dès lors de contenir cette sinistre échéance, en maintenant un taux incompressible de nouveaux postulants sur le marché de l’offre d’emploi.

Contre cette idée reçue, affirmons clairement que la situation de plein-emploi est une chance exceptionnelle pour la promotion professionnelle du salariat. Car c’est la tension sur l’offre qui permet aux demandeurs d’exiger des salaires à la hausse, car c’est la raréfaction de concurrents potentiels sur le marché du travail qui permet aux petits employés d’arracher de justes avantages à leurs patrons, car c’est la pénurie de candidats qui pousse le patronat à soigner cette denrée rare qui s’appelle salariat. La situation de plein-emploi, voilà la réponse des libéraux à la démagogie manichéenne de l’extrême gauche. Le plein-emploi initie une hausse vertueuse des salaires et de la consommation, il favorise l’implication des entreprises dans la formation professionnelle de leurs salariés, il amorce un mouvement général d’investissement dans les hautes technologies. La robotisation des usines, la mécanisation des tâches, la modernisation des moyens de production trouvent une justification supplémentaire dans la situation de plein-emploi, et rien ne peut justifier, ni à travers une optique libérale, ni à travers une loupe déformante socialiste, la subsistance d’un chômage aussi ruineux qu’injuste.

Paradoxe : si le chômage bénéficie tellement aux " méchants capitalistes " et si, à l’inverse, le plein-emploi représente une chance inouïe pour les " travailleurs et travailleuses ", pourquoi l’extrême gauche continue-t-elle à défendre une immigration massive de pauvres qui rentreront forcément en concurrence avec les pauvres déjà présents en France ? Encore un mystère digne de la Bête du Larzac…

Les Hommes sont-ils de la matière première ?

Malgré tout, un présupposé assez choquant émerge dans le discours du Conseil Economique et Social. En effet, en considérant " qu’il suffirait " de faire appel aux immigrés, cette noble institution technocratique suggère par là même que ces hommes et femmes immigrés se réduisent à une matière première comme une autre, et qu’il est aussi naturel d’importer des immigrés par camion que du pétrole par bateau. L’importation massive d’immigrés, le nouvel or noir pour les nouveaux négriers du XXIième siècle ?

Car le Conseil Economique et Social semble l’avoir oublié : les immigrés sont avant tout des êtres humains doués d’intelligence et de sensibilité. Ils apporteront avec eux une culture, un mode de vie, des habitudes mentales parfois convergentes, parfois divergentes des nôtres. Une nouvelle vague d’immigration produira forcément des crispations, des incompréhensions, des replis identitaires qu’il faudra gérer avec beaucoup de clairvoyance. Et si nous voulons préserver notre culture occidentale pour les générations à venir, l’assimilation totale des immigrés (et pas seulement l’intégration, n’en déplaise aux politiquement corrects) s’impose avec acuité.

Or, en matière d’intégration, il semble qu’il existe une loi mathématique assez souvent respectée : l’intégration se fait toujours de la minorité vers la majorité. Or si demain les musulmans deviennent majoritaires dans une grande ville française comme Marseille, alors ce seront les marseillais " autochtones " minoritaires qui devront s’habituer au voile islamique dans les écoles, aux piscines non mixtes, à l’interdiction d’alcool dans les supermarchés, etc. Devenus minoritaires, ces marseillais " autochtones " pourront toujours se plaindre : en démocratie, le pouvoir revient toujours à la majorité… Aussi une immigration massive de personnes culturellement très différentes risque de se traduire par une perte d’identité et de cohésion nationale, avec tous les dangers que cela comporte pour l’avenir de notre culture européenne. L’intégration positive des immigrés, devenus proportionnellement trop nombreux pour adhérer spontanément à la culture du pays d’accueil, sera impossible.

Contre l’immigrationisme, pour le natalisme

Une nouvelle vague d’immigration massive comporte des risques inacceptables pour notre pays. Assez de mensonges et d’angélisme : la violence dans nos banlieues, la radicalisation islamiste, les crispations identitaires, la montée de l’antisémitisme sont la conséquence directe d’une politique d’intégration ratée depuis 30 ans, cette politique d’intégration dont nos responsables politiques doivent assumer la lourde responsabilité. Et cet échec doit nous initier à la prudence : avec une présence encore plus massive d’immigrés dans notre pays, il faut être fou pour croire un instant que les problèmes ne vont pas s’additionner au lieu de se réduire…

Aussi un moratoire devient nécessaire à l’échelle européenne pour lutter contre une immigration massive et improductive sur le plan économique. Bien sûr, les scientifiques brillants, les ingénieurs de haut rang, les perles rares d’Outre-mer peuvent bénéficier d’une exception à cette règle. Eh oui, il faut affirmer clairement les choses même si c’est cruel : les Prix Nobel indiens ou les philosophes égyptiens sont les bienvenus en France, mais ni les analphabètes maliens ni les paysans bulgares ne nous intéressent… Désolé, ces derniers doivent rentrer dans leurs pays !

Parallèlement à ce moratoire, il devient urgent de relancer une véritable politique nataliste à l’échelle européenne. Au lieu de se plaindre de " la pénurie de main d’œuvre ", il faudrait mieux savoir pourquoi les femmes européennes font aussi peu d’enfants.

Conclusion

L’immigration massive que préconise le Conseil Economique et Social risque d’apporter plus de problèmes que de remèdes à notre société vieillissante. Même si une sélection très restrictive permettait d’exclure les immigrés sous qualifiés de cette nouvelle politique (ce qui est déjà très improbable dans sa mise en œuvre), des difficultés d’intégration se poseront avec d’autant plus de gravité que l’échelle des problèmes sera décuplée. Le climat plutôt brûlant de nos banlieues ne nous incite guère à l’optimisme. Car une chose est absolument certaine : en matière d’immigration, nous n’avons plus le droit à l’erreur.

A l’inverse, une politique nataliste intelligente et ambitieuse, conduite en harmonie avec les autres pays européens, semble la seule voie raisonnable pour redonner des bases solides à la croissance européenne. Le redressement de la démographie européenne demeure possible, à condition qu’une ferme volonté nous anime. Redonner à l’Europe l’envie d’enfanter, redonner au drapeau européen les couleurs de la vie, voilà un beau projet politique que la postérité reconnaîtra comme digne de la Providence.

24/11/03

Constant Rémond

http://conscience-politique.org

http://www.polemia.com/contenu.php?cat_id=37&iddoc=769

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Peut-on comparer des T-shirts à des êtres humains ?

Et comparer les conséquences d'une immigration massive aux importations chinoises ?

Chitah a dit: "Afin d'éviter les débats, et dans l'unique but de troller, Vae Victis choisit toujours UN post bien particulier, cité hors contexte, voire un seul mot dans un post, pour embrayer dessus et éviter les objections qu'on lui oppose".

Chitah a dit: "Il existe une catégorie de personnes, dont les capacités et les motivations ne sont pas celles du débat: tout nouvel élément viendra les renforcer dans leur propre système de valeurs, de croyances, de superstitions (voir exemple de Mc Donald's)".

Vae Victis n'est tout simplement pas à la hauteur, on peut être le roi du monde dans son petit village des montagnes, mais dès qu'on monte à la ville devenir un quidam, voire un simple nécessiteux de l'esprit.

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Chitah a dit: "Afin d'éviter les débats, et dans l'unique but de troller, Vae Victis choisit toujours UN post bien particulier, cité hors contexte, voire un seul mot dans un post, pour embrayer dessus et éviter les objections qu'on lui oppose".

Vae Victis ne pas s'adresser à Chitah (qui s'était d'ailleurs promis de plus répondre à Vae Victis et de l'ignorer) mais à Eskoh. Vae Victis répondre effectivement au post d'Eskoh car lui ne pas savoir que Eskoh et Chitah étaient en réalité les deux personnalités d'un même individu, les réponses de l'un étant forcément applicables aux deux, cela formant un contexte (?), ce que semble démontrer l'utilisation par Chitah de ses propres citations pour répondre à la place d'Eskoh.

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Peut-on comparer des T-shirts à des êtres humains ?

Et comparer les conséquences d'une immigration massive aux importations chinoises ?

Jusqu'à preuve du contraire les T-shirts chinois n'ont pas de revendications, on les range gentiment dans une armoire et puis c'est tout, ils ne manifestent pas, ils ne se plaignent pas d'être des "indigènes de la république", ils ne vont pas grossir les rangs des multiples assocs de gauche subventionnées.

Tu peux me dire où tu as vu la communauté chinoise en France manifester et grossir les rangs des assoces subventionnées? Les gens que je connais au sein de cette communauté sont largement autonomes et portés par la volonté, sinon de s'intégrer, de s'en sortir par eux-même. Pas de pleurnicheries et autres. A moins que les défilés du nouvel an chinois t'agacent aussi.

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Vae Victis n'est tout simplement pas à la hauteur, on peut être le roi du monde dans son petit village des montagnes, mais dès qu'on monte à la ville devenir un quidam, voire un simple nécessiteux de l'esprit.

Cela étant la seule d'argumentation dont est capable le nommé Chitah : Je discute pas avec toi parce que t'es pas à la hauteur, nananère, mais je ne peux pas m'empêcher de rappeler ta médiocrité, nananère. Désolé j'ai pas d'arguments… à part l'argument d'autorité que me confère ma longue présence sur ce forum.

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Tu peux me dire où tu as vu la communauté chinoise en France manifester et grossir les rangs des assoces subventionnées? Les gens que je connais au sein de cette communauté sont largement autonomes et portés par la volonté, sinon de s'intégrer, de s'en sortir par eux-même. Pas de pleurnicheries et autres. A moins que les défilés du nouvel an chinois t'agacent aussi.

Cela voudrait-il dire que tous les immigrés ne sont pas aussi bien intégrés, et aussi aptes à s'en sortir par eux-mêmes que les immigrés chinois ?

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(…)

Or que s’est-il passé avec l’immigration ? L’immigration telle que nous la connaissons depuis les années 60 se résume en un afflux massif de travailleurs présentant de très faibles qualifications professionnelles. Bref, tout le contraire des compétences pointues recherchées par notre économie post-industrielle. Ces immigrés peuvent bien servir de " chair à canon " dans le bâtiment, mais depuis que l’énorme reconstruction de l’après guerre s’est achevée, ce secteur n’absorbe plus autant d’immigrés qu’auparavant. Résultat : pas assez compétitifs pour répondre aux nouvelles exigences d’une nouvelle économie tirée par les hautes technologies, ces immigrés majoritairement sous-qualifiés se sont massivement retrouvés au chômage, et à leur exclusion sociale s’est ajoutée une incompréhension culturelle qui aboutit à l’inquiétant phénomène des banlieues. Ce processus d’exclusion, bien que totalement involontaire et résultant seulement d’un concours malheureux de circonstances, explique l’aggravation d’une délinquance urbaine dont il est maintenant devenu ridicule de taire, ô sainte horreur, le lien inavouable avec une immigration incontrôlée. Et ce n’est pas tout : comme ces immigrés bénéficient également d’un système de protection sociale que doit financer le pays, la persistance d’un chômage élevé plombe dangereusement les finances publiques, et par conséquent limite le pouvoir d’investissement productif de l’Etat.

Immigration inadaptée, chômage massif, exclusion sociale, délinquance urbaine, tentation du communautarisme, autant de phénomènes parfaitement prévisibles qu’une bonne conscience moralisatrice empêche pourtant de reconnaître avec discernement, tant est puissant en Occident un sentiment de culpabilité paralysante à l’égard de " l’étranger " depuis l’horreur indicible de la Shoah.

(…)

Quelle surprise, tu n'es pas resté longtemps focalisé sur le problème chinois.

Je te le dis amicalement, mais si quiconque ici avait envie de discuter sur le problème des banlieues et de l'"Islamisation", on irait plutôt vous rendre visite sur les PF, où il y a déjà largement assez de fils ouverts sur ces questions.

Ici, il était question uniquement de ridiculiser l'usage opportuniste et ridicule des chiffres par Villepin, pas de discuter des problèmes de sociologie des banlieues pour lesquels vous avez déjà fourni une littérature vaste et indépassable.

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Cela voudrait-il dire que tous les immigrés ne sont pas aussi bien intégrés, et aussi aptes à s'en sortir par eux-mêmes que les immigrés chinois ?

Bien sûr, je pense évidemment aux Anglais et aux Américains qui pillent scandaleusement notre patrimoine immobilier avec leurs devises gagnées sur l'exploitation du Tiers-Monde :icon_up:

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Cela étant la seule d'argumentation dont est capable le nommé Chitah : Je discute pas avec toi parce que t'es pas à la hauteur, nananère, mais je ne peux pas m'empêcher de rappeler ta médiocrité, nananère. Désolé j'ai pas d'arguments… à part l'argument d'autorité que me confère ma longue présence sur ce forum.

Hé, j'ai mis mes posts plus haut, il faut remonter, l'ami, de deux choses l'une:

- ou bien tu es un être sans mémoire, à savoir que tout ce qui se passe avant le présent (à savoir le passé) tu l'oublies, ca n'existe pas

- soit tu espères que celui qui lit le post que je cite ci dessus ne reviendra pas en arrière, sur CE MEME FIL, pour LIRE MES POSTS, des choses que j'ai produites, ainsi que d'autres comme Ronnie et Malik, etc…

Donc, soit tu es bête et sans mémoire, ou bien tu ne sais pas que l'on peut revenir à la première page d'un fil et aux suivantes, soit tu penses pouvoir prendre les gens pour des cons, simplement en tchatchant.

Donc, once again, tu n'es PAS à la hauteur.

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A L'ATTENTION DE VAE VICTIS l'HOMME SANS MEMOIRE, voir les posts numéro 6, 8, 14, 24, 29, 56, 58, 64, 73, 74, 94.

Conclusion: tu as tort, une fois de plus, et mes prévisions te concernant sont avérées, je les rappele:

Chitah a dit: "Afin d'éviter les débats, et dans l'unique but de troller, Vae Victis choisit toujours UN post bien particulier, cité hors contexte, voire un seul mot dans un post, pour embrayer dessus et éviter les objections qu'on lui oppose".

Chitah a dit: "Il existe une catégorie de personnes, dont les capacités et les motivations ne sont pas celles du débat: tout nouvel élément viendra les renforcer dans leur propre système de valeurs, de croyances, de superstitions (voir exemple de Mc Donald's)".

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Or justement, une corrélation historique indiscutable n’est jamais rapportée – on se demande bien pourquoi – par les médias : le parallélisme évident entre l’explosion du chômage depuis le 1er choc pétrolier et l’accélération d’une immigration massive dans les années 70. Existe-t-il un lien, aussi tenu soit-il, entre ces deux phénomènes ?

Le niveau des mers a aussi augmenté pendant cette période, je m'étonne que cet évident parallélisme ne soit jamais rapporté par nos médias poltiquement corrects.

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Le niveau des mers a aussi augmenté pendant cette période, je m'étonne que cette évident parallélisme n'est jamais rapporté par nos médias poltiquement corrects.

Comme dirait l'autre, corrélation n'est pas causalité. Mais, c'est peut-être compliqué à appréhender comme concept.

(Je viens d'apprendre donc que avant le choc pétrolier, et sous Pompidou, il n'y a jamais eu d'immigration importante…)

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Le niveau des mers a aussi augmenté pendant cette période, je m'étonne que cette évident parallélisme n'est jamais rapporté par nos médias poltiquement corrects.

Cette corrélation est un mythe socialiste qui a pour base l'idée selon laquelle les gens sont interchangeables.

Si un immigré entre dans ce pays, je ne vois pas en quoi mon boulot ou celui de quiconque est menacé.

En plus, cela procède d'une vision tout à fait archaïque de la réalité de l'entreprise, on n'a ni faits précis, ni éléments tangibles pour appuyer ce mythe.

Ce n'est et cela ne restera que de la poésie.

3 millions de baguettes de pain, 3 millions de chomeurs.

30 millions de chiens et chats en France, 3 millions de chomeurs.

Ces parallèles sont pour les nazes incapables de produire un raisonnement analytique correct.

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