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Sécurité Et Justice : Des Pistes


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Quand les politiques justifient leur pouvoir, ils disent qu'ils recherchent le bien être général, qu'ils veulent protéger les faibles, qu'ils veulent que la justice soit ouverte et disponible à tous, pauvres comme riches, ils disent enfin que sans Etat, ce serait le chaos.

Mais hélas ! Les hommes de l'Etat répondent-ils vraiment à nos besoins ? Il faut croire que non. Comme je l'avais écrit si justement, plus l'Etat cherchera à réduire les inégalités sociales, plus il ne fera que les accroître. Les individus peuvent bien se passer de l'Etat. Est-il juste, d'ailleurs, cet Etat ? Après tout, l’Etat commet de manière perpétuelle des violations à l'encontre de la propriété privée. Les politiques ne sont pas les propriétaires légitimes de la terre, de la région ou même du pays qu’ils gouvernent, ils n’ont pu s’emparer du pouvoir que d’une manière injuste et criminelle, c’est pour cela qu’il doit justement disparaître. Si tel était le cas, la question de la justice se poserait : comment nous pourrions l’assurer ? Supposons une personne qui offre une voiture à une autre. Si personne ne parvient à prouver que celle-ci avait été volée un mois auparavant par elle-même ou par ceux qui la possédaient auparavant, alors on pourra en conclure qu’elle est la propriétaire légitime de cette voiture. Si le caractère illégitime a été établi, il s’agira de retrouver la personne victime de l’agression ou ses héritiers, et si la personne qui possède l’objet en question est lui-même responsable de cette agression. Si on retrouve les héritiers, l’objet reviendra entre leurs mains sans aucun dédommagement pour le détenteur actuel ce qui à mes yeux, me paraît naturel. Par contre, si les héritiers de la victime ou la victime elle-même sont introuvables, et si le possesseur actuel n’a pas volé l’objet en question, il en deviendra légitimement propriétaire. Au cas où un objet se retrouverait sans maître, il deviendra la propriété de son premier utilisateur. Néanmoins, concernant les contrats de prêt, il serait utile que le créditeur doit bénéficier d’un Droit de propriété sur la dette. Les contrats ne seront exécutoires que lorsqu’un manquement à une de ses clauses aura été identifié et qu’il y aura donc tromperie sur la marchandise, si on peut dire.

Les peines devront être proportionnées à la faute commise, car chaque homme a les mêmes libertés, les mêmes droits que les autres. On ne doit donc pas faire usage de la force concernant les personnes qui ne sont pas reconnues coupables de crimes, tout comme on ne doit pas contraindre des personnes à participer à un jury. Les tribunaux, s’ils veulent obtenir les services des jurés, devront payer le prix du marché. De même, le pouvoir d’assigner quelqu’un à comparaître devant un tribunal sera supprimé, même si les témoins pourront toujours être invités à comparaître, ainsi que les accusés, qui ne pourront pas être détenus avant d’être condamnés. Le plaignant dira à l’accusé la teneur exacte de la violation de Droit que ce dernier aura commise au cours du procès. Par ailleurs, l’accusé ne sera pas obligé de se défendre, dans ce cas le procès se déroulera sans lui. La fonction de juge d’instruction et le parquet, qui à l’heure actuelle examinent les accusations et ont le pouvoir de mener des poursuites contre le(s) suspect(s) en cause, sera supprimé. Quant à la peine capitale, elle ne sera envisageable que dans le cas du meurtre. Il est normal qu’un enfant qui vole des bonbons ne pourra pas être tué par le vendeur de bonbons, sinon ce dernier serait alors considéré comme un assassin. Toutefois, si les victimes de l’atteinte ou ses héritiers ne souhaitent pas la peine maximale, la cour ira dans leur sens. Pour boucler la boucle, les personnes pourraient indiquer dans leur testament la peine qu’ils souhaitent pour leur assassin éventuel.

Quelle peine souhaiter dans le cas du vol ? Si le voleur a tout dépensé, il sera contraint de travailler jusqu’à ce qu’il ait remboursé la victime. Une compagnie d’assurances serait sans doute la mieux placée pour lutter contre le crime organisé. Etant donné que le voleur a causé un préjudice pour sa victime, il sera donc contraint de payer deux fois la somme qu’il avait volé. Par exemple, si un homme vole une somme de cinq mille euros dans une banque, il devra payer dix mille euros à la banque où il a dérobé l’argent.

Dans le cas des coups et blessures, des personnes aux services de tribunaux privés auront le droit de tabasser plus fort l’auteur de l’agression. Mais l’agresseur pourra payer une certaine somme pour éviter des coups.

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