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Le Vatican Contre Les Libertés


Messages recommandés

D'où la rareté des poupées gonflables et autres vagins en latex. Signe par ailleurs de la grande santé mentale de pas mal d'hommes de par le monde. En outre "prostituée" est le terme d'usage, l'utilisation de "pute" n'est pas anodin car il rabaisse l'être qu'il désigne, diminuant de ce fait sa qualité d'humain. Rien n'est gratuit.

…encore un petit effort et tu vas parler de marchandisation du corps humain.

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…encore un petit effort et tu vas parler de marchandisation du corps humain.

Si cela peut vous faire plaisir et vous conforter dans l'idée que les conservateurs sont des vieux cons accrochés à des principes moraux désuets pourquoi pas. En ce qui me concerne, je ne stigmatise pas les prostituées, ce sont des femmes que j'estime et à qui je reconnais un sacré courage. Seulement, vous me permettrez de ne pas exulter car j'estime que la prostitution est dégradante et qu'elle rabaisse l'humain.

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Si cela peut vous faire plaisir et vous conforter dans l'idée que les conservateurs sont des vieux cons accrochés à des principes moraux désuets pourquoi pas. En ce qui me concerne, je ne stigmatise pas les prostituées, ce sont des femmes que j'estime et à qui je reconnais un sacré courage. Seulement, vous me permettrez de ne pas exulter car j'estime que la prostitution est dégradante et qu'elle rabaisse l'humain.

Ben, mince alors, je ne me savais pas conservateur :icon_up:

(En fait, je ne le suis pas, mais je suis d'accord avec Harald)

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Mélo, je suis pas d'accord.

Personne n'a accusé le Vatican d'être le mal incarné, ce rôle appartient de droit aux totalitaires. Donc c'est un homme de paille.

De même, je doute que qui que ce soit ici trouve que louer son sexe soit anodin. Donc c'est un homme de paille aussi.

La question était : là, le Vatican a pondu un texte liberticide.

Et c'est indéniable.

A ce compte toute participation ou proposition dans quelque débat donné peut être liberticide. Il ne faudrait quand même pas perdre de vue que le Vatican ne fait que de proposer une réflexion et des pistes, rien d'autre.

C'est ça que je ne comprends pas: qu'est-ce qu'on entend par "débat"?

On est sur un forum politique (en particulier libéral), tout débat a selon moi les buts suivants:

a- arriver à un consensus permettant une action politique (argumentaire)

b- deconstruire une position politique adverse (contre argumentaire)

c- donner son avis sur une question donnée (ce que l'on appele en France le débat de société).

Ainsi, ce fil relève à mon avis de la troisième catégorie, où l'on retrouve également les débats comme "Préférez-vous le Pepsi ou le Coca?" ou bien encore "pour ou contre le mariage homosexuel?".

En effet, on sait que tout au plus, le Vatican dispose d'un pouvoir d'influence, le but est de jeter sur la place publique une idée, que d'autres devront reprendre (politiques, citoyens, ONGs, etc..) pour que ce débat de type c devienne un débat de type b

Donner son avis sur la prostitution, le mariage homosexuel, ou son goût sur le Pepsi ou le Coca n'est, et ce n'est que MON avis, pas très intéressant, puisqu'à ce compte-là, on pourrait tout aussi bien parler de tout et n'importe quoi ("tes pizzas, avec ou sans anchois?", etc..)

Je n'arrive jamais à comprendre, dans ce genre de débat de type c, si certains ne profitent pas du flou entourant ce type de débat pour, à la maniere du Vatican, tenter de faire glisser le débat vers le a ou le b (actions politiques).

Quand on me dit "je suis contre la prostitution", je n'ai qu'une seule question: "ce que tu dis a vocation a devenir une politique d'Etat, OUI ou NON?" Si c'est OUI, alors la critique libérale s'impose d'elle-même.

Si c'est NON, alors je réponds "avis très intéressant mais qui n'est que TON avis".

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j'estime que la prostitution est dégradante et qu'elle rabaisse l'humain.

Donc, penses-tu tirer des conséquences de cette maxime au niveau politique, OUI ou NON.

A mon avis NON, mais je me trompe peut-être. C'est comme si tu disais "je prefere Pepsi à Coca", sachant que je ne doute pas un instant que tu cherches, par là, à préparer un programme politique visant à bannir le Coca et promouvoir le Pepsi.

Trop de forums, suivez mon regard, slaloment allègrement entre les débats de type a et b, d'une part, et c d'autre part, sans expliciter la teneur des enjeux, en termes d'actions (ou de non-actions) politiques.

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Invité 響吉国

Bonjour, je suis nouveau sur ce forum, mais je me permets de m'insérer dans ce sujet.

Je voudrais connaître des statistiques concernant la prostitution. Par exemple combien de prostituées sont en situation d'esclavage (avec des maquereau) ou autonome, combien de prostituées en sont venues à cette activité par nécessité economique ou par carrierisme, quelle est le pourcentage de droguées, de mère de famille, d'épouse et de divorcées chez les prostituées. Quel est statistiquement leur niveau d'étude.Et combien sont des indigènes en France ou des étrangères.

Une fois en possession de ces chiffres. Je pourrais me faire une idée sur la prostitution, savoir si les prostituées sont des victimes d'un fléau social ou des travailleuses du sexe.

Et donc savoir si les recommandations politiques du Vatican ont pour but de résoudre une grave "crise sanitaire sociale" ou non. J'emploie cette expression faute de mieux.

je crois qu'il est évident que les recommandations de l'Eglise, toujours guidéees dans l'intérêt public, ne sont pas seulement morales, mais éminement politique.

La question étant : L'église a-t-elle fait le bon diagnostic et proposer le bon remède.

Dans le pays d'ou vient mon nom, où il n'ya aucun tabou sexuel, l'esclavage sexuel est une réalité indivisible de la prostitution. Le commerce d'être humains dans cette région du monde est un système économique comme un autre.

Merci par avance pour vos réponses.

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Une fois de plus le Vatican prétend imposer sa prétendue "morale" à l'ensemble de la population :

"Le Vatican condamne les clients des prostitués

Le Vatican : Hervé Yannou

[Le Figaro du 13 juillet 2005]

Sauver les prostituées et punir les clients. C'est ce que propose le Vatican dans un document publié hier par le conseil ponti fical pour les migrants. Cet organisme du Saint-Siège a réuni fin juin à Rome la première rencontre internationale sur le thème de «la libération des femmes de la rue». Ce n'est bien entendu pas la première fois que le Vatican condamne le «plus vieux métier du monde». En revanche, ce n'est plus les proxénètes qui se trouvent directement en ligne de mire, mais les clients. Contre eux, le Vatican demande une sévère répression.

Le Vatican s'est alarmé de la «croissance dramatique» du marché du sexe dans le monde, et surtout en Europe. En France, il représente près de 3 milliards d'euros par an, selon l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains. Le Saint-Siège souligne que le trafic organisé pour «répondre à une demande croissante» est alimenté par les ex-pays du bloc de l'Est et le tiers-monde. Cette prostitution forcée est un «esclavage moderne». Avec «l'exploitation sexuelle» et le trafic des êtres humains, c'est un «acte de violence contre les femmes», une «offense» à leur dignité et une «grave violation» des droits de l'homme.

Pour aider à la réinsertion des prostituées qui veulent quitter le trottoir, le Vatican appelle à la mobilisation des ressources publiques et privées. Mais le document, issu des réflexions à huis clos d'une cinquantaine d'évêques, de religieuses et religieux, de membres d'associations et de psychologues venus de vingt-quatre pays, va plus loin. Il stigmatise avant tout les «consommateurs», de plus en plus jeunes. Selon Mgr Agostino Marchetto, l'une des chevilles ouvrières du texte, le client doit être «responsabilisé». Il doit sortir de la logique qu'avec l'argent «tout est possible», même au prix de la dignité humaine.

Pour lutter contre les racines du mal, les amendes ne suffisent pas. Il faut des sanctions pénales. Les clients doivent recevoir plus qu'une simple «condamnation sociale». Ils doivent subir toute «la rigueur de la loi».

Cependant, le Vatican ne perd pas de vue qu'il faut les aider à résoudre «leurs profonds problèmes». Ceux qui paient des prostituées cherchent «davantage la domination que la satisfaction sexuelle». Et si cela ne suffisait pas, le texte souligne aussi que les clients «subissent dans leurs relations sociales et personnelles une perte de pouvoir et de masculi nité» et «ne parviennent pas à développer des relations de réciprocité et de respect».

Le Vatican lance une pierre dans la mare des débats et des réformes législatives européennes pour tenter d'endiguer la prostitution et l'industrie du sexe. Les positions oscillent entre prohibition, régulation, abolition ou criminalisation.

Pour le Saint-Siège, en la matière, la loi suédoise est un exemple à suivre. En Suède, depuis plus de six ans, les juges verbalisent lourdement ou condamnent à des peines de prison «les acheteurs» de «faveurs sexuelles». Les résultats sont très probants."

Si le Vatican a tout à fait le droit de condamner "moralement" les prostitués et ceux qui utilisent librement  leurs services, son appel à utiliser la loi pour imposer ses conceptions est totalement inacceptable.

Il n'y a pas si longtemps, la hiérarchie catholique s'inquiétait du climat systématiquement hostile au christianisme qui règne ici et en appelait à la liberté d'expression. Quelques temps plus tard, la même hiérarchie catholique obtenait l'interdiction par la justice française d'une campagne de publicité utilisant une photo inspirée du tableau de Léonard de Vinci "La Cène". Aujourd'hui, c'est le Vatican lui-même qui prétend utiliser le pouvoir politique et le pouvoir judiciaire pour arriver à ses propres fins. L'immoralité et le cynisme de ce comportement est évident.

Conclusion : la hiérarchie catholique ne renoncera jamais à imposer par la force ses idées mais après tout, est-ce vraiment une surprise ? En effet, comme le service proposé à la population par les appareils religieux est difficile à quantifier, ces derniers ne peuvent imposer leurs conceptions des choses que par la force et doivent se rapprocher du pouvoir politique pour survivre et si possible, en prendre le contrôle…

Je suis surpris que l'on puisse être surpris que l'église est contre les libertés. Elle agit au nom de quoi ? Au nom de sa morale. Et qu'est-ce que la morale sinon une réglementation des libertés.

Quoi qu'il en soit, l'église démontre sa modernité en pratiquant le marketing. Elle au moins a compris que tout est marché et échanges et elle tente de contrarier la demande dans l'espoir de réduire l'offre. Pas si bête!

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Pour revenir sur la prostitution, on ne parle jamais de la prostitution masculine,

Ces garçons louent leur sexe et leurs fesses, mais en général ce sont des hétéros qui choisissent les trottoirs gay parce que c'est plus rentable (d’après un reportage de France 2 c'est 125€ la passe pour les premiers prix au lieu de 50).

Mais par contre ils sont en général beaucoup plus libre, parce qu'ils n'ont jamais de proxenets, du moins c'est ce qu'on observe jusqu'a présent.

Encore la loi de l'offre et de la demande. Compte tenu de la tendance, les prix gay devraient baisser et la tendance être au nivellement des tarifs. Vive l'égalité !

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La question étant : L'église a-t-elle fait le bon diagnostic et proposer le bon remède.

Je n'ai aucune idée des chiffres, mais je suis certains que le Vatican ne propose pas le bon remède. Punir les clients en laissant les proxenet libre et impuni c'est le monde à l'envers :

le client est demandeur d'un service et cherche qqn qui pourra lui fournir. S'il trouve qqn avec qui faire affaire tant mieux pour lui dans le cas contraire tant pis pour lui.

Par contre le proxenet a deux possibilité : soit il protège la fille et si la fille est d'accord, c'est un contrat entre deux personnes consentante pas de problème.

Mais si il agit contre la volonté de la fille, lui prend toute sa recette, la met de force sur le trottoir, … là il y a un problème.

De toute façon, sur ce site je ne voit pas pourquoi on discute de l'intérêt potentiel d'une loi. Je suis opposé à toute loi fédérale, je suis opposé au pouvoir de coercition de l'état.

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Lis le titre du fil.

C'est un travail comparable à celui d'une caissière ou d'un déménageur, du moins d'après Walter.

Je n'ai pas encore parlé de pipes, mais puisque ce débat passionnant est enfin amorcé, que penses-tu des ardennaises ?

Pour ma part je préfère la pipe de Cogolin. Tous les connaisseurs en conviennent la bruyère y est plus noueuse. Mais au fait, existe-t-elle encore ?

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http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/4681771.stm

Praying for patients undergoing heart operations does not improve their outcomes, a US study suggests.

A study found those who were prayed for were as likely to have a setback in hospital, be re-admitted, or die within six months as those not prayed for.

The Duke University Medical Center study of 700 patients, in the Lancet, said music, image and touch therapy did appear to reduce patients' distress.

Heart experts said patients could benefit from feeling more optimistic.

Therapies such as prayer and homeopathy are widely used, although past studies looking at the impact of care on patients' health have had mixed results.

The results of this study contradict earlier findings from the same team which suggested a drop of a quarter or more in "adverse outcomes" - including death, heart failure or heart attack.

However, that trial involved only 150 patients. Other research since has found no evidence of any benefits.

This study looked at 700 patients undergoing angiograms (an X-ray of the blood vessels) or other heart operations at nine hospitals across the US.

Christian, Muslim, Jewish and Buddhist prayer groups were assigned to pray for 371 of the patients. The rest had no prayer group.

In addition, 374 of the patients were assigned MIT therapy and the rest none.

MIT involved teaching the patients relaxed breathing techniques and playing them easy listening, classical, or country music during their procedure.

The researchers found that neither therapy alone, or combined, showed any measurable treatment effect on serious cardiovascular events, hospital readmission or death.

But those given music, imagery and touch therapy had less emotional distress and had a lower death rate after six months, though this was not seen as statistically significant.

'Proper subjects'

Dr Mitchell Krucoff, who led the study, said: "If we want to understand the role of human capacities and resources in the midst of our most advanced medical technologies, we have to do good science.

"With no notion of the actual mechanisms involved in ancient healing practices such as prayer or touch or music, structured outcomes research allows us to collect data that we can learn from in many ways."

A Lancet editorial on the paper said it would be premature to rule out the use of such therapies in modern medicine.

It added: "The contribution that hope and belief make to a personal understanding of illness cannot be dismissed so lightly.

"They are proper subjects for science, even while transcending its known bounds."

Dr Charmaine Griffiths, spokesperson for the British Heart Foundation, said: "While this research suggests that prayer and alternative therapies do not improve the clinical outcome for patients undergoing heart procedures, there is increasing interest in the possibility that positive emotional states are beneficial to heart health."

She said associations had been seen between positive emotional states and low levels of the stress hormone cortisol.

"Further evidence is emerging that people with a more positive outlook appear to be less affected by stressful events, such as having surgery."

She added: "Patients learning to relax by using breathing techniques and listening to music, and being aware that others are thinking of them may contribute to a more optimistic outlook.

"Whether these effects are significant remains unproven."

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les chiffres sur la prostitution sont très difficieles à obtenir car les assos les publiant sont generalement clairement abolitionnistes (c comme l'état qui publie les chiffres du chomage).

J'en ai une petite expérience, on peut refuser de se prostituer (et refuser un excellent salaire) n'empeche que je trouve pas ça forcément dégradant, si on me propose 10.000 pour une soirée, j'y reflechirais, et pour avoir longtemps lu des clients j'en ai trouvé des bcp plus respectueux que des mecs avec qui on peut coucher un soir gratos.

Quant à la prostitution masculine on en parle pas parce que ça n'arrange pas les féministes, c tellement pratique de dénoncer la domination du sexe masculin sur le feminin !!

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Invité 響吉国
Je n'ai aucune idée des chiffres, mais je suis certains que le Vatican ne propose pas le bon remède. Punir les clients en laissant les proxenet libre et impuni c'est le monde à l'envers :

le client est demandeur d'un service et cherche qqn qui pourra lui fournir. S'il trouve qqn avec qui faire affaire tant mieux pour lui dans le cas contraire tant pis pour lui.

Par contre le proxenet a deux possibilité : soit il protège la fille et si la fille est d'accord, c'est un contrat entre deux personnes consentante pas de problème.

Mais si il agit contre la volonté de la fille, lui prend toute sa recette, la met de force sur le trottoir, … là il y a un problème.

De toute façon, sur ce site je ne voit pas pourquoi on discute de l'intérêt potentiel d'une loi. Je suis opposé à toute loi fédérale, je suis opposé au pouvoir de coercition de l'état.

Ma foi le client est celui qui génère ce commerce de la chair.

En connaissant les chiffres, nous pourrions savoir sir le commerce de la chair

est nuisible pour les prostituées, et si il est nuisible pour les clients.

Peut être est ce là la raison de la condamnation du Vatican, qui j'imagine a eu le temps de se pencher sur la question.

Pour l'instant sans chiffres parler de libre contrat entre prestataire de service, c'est parler dans le vide, et cela tient même du négationnisme quand on pense au traffic d'être humain, comme je l'ai dit enAsie, mais aussi dans d'autre région comme le Moyen-Orient.

Avant d'avancer de grandes réclamations et de grnde condmantions, il faudrait être tout d'abord sérieux.

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Le Vatican doit rester dans une ligne de conduite propre à lui et à ses fidèles.

Rien n'oblige quiconque à etre fidèle du Vatican et donc de suivre les condamnations qui en émanent.

Ma foi, le Vatican peut s'opposer aux couples gays, à la prostitution, à l'usage de cannabis, je fais ce que je veux, et ils n'ont pas de police ni de pouvoir pour obliger à suivre.

C très rassurant je trouve :icon_up:

LOL

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Ma foi le client est celui qui génère ce commerce de la chair.

En connaissant les chiffres, nous pourrions savoir sir le commerce de la chair

est nuisible pour les prostituées, et si il est nuisible pour les clients.

Peut être est ce là la raison de la condamnation du Vatican, qui j'imagine a eu le temps de se pencher sur la question.

Pour l'instant sans chiffres parler de libre contrat entre prestataire de service, c'est parler dans le vide, et cela tient même du négationnisme  quand on pense au traffic d'être humain, comme je l'ai dit enAsie, mais aussi dans d'autre région comme le Moyen-Orient.

Avant d'avancer de grandes réclamations et de grnde condmantions, il faudrait être tout d'abord sérieux.

Je suis très sérieux et je ne m'intéresse pas aux chiffres, si 99% ou si seulement 1 % de la prostitution est issu de la traite des êtres humains çà ne change rien, il faut lutter contre la traite des êtres humains pas contre la prostitution.

Si je te suis s’il s'agit seulement d'1% alors on peut les laisser faire ???

Non je serai toujours là pour défendre la liberté, et toujours là pour défendre le respect des droits naturels.

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Invité 響吉国
les chiffres sur la prostitution sont très difficieles à obtenir car les assos les publiant sont generalement clairement abolitionnistes (c comme l'état qui publie les chiffres du chomage).

J'en ai une petite expérience, on peut refuser de se prostituer (et refuser un excellent salaire) n'empeche que je trouve pas ça forcément dégradant, si on me propose 10.000 pour une soirée, j'y reflechirais, et pour avoir longtemps lu des clients j'en ai trouvé des bcp plus respectueux que des mecs avec qui on peut coucher un soir gratos.

Quant à la prostitution masculine on en parle pas parce que ça n'arrange pas les féministes, c tellement pratique de dénoncer la domination du sexe masculin sur le feminin !!

Moi aussi j'ai un petite expérience de la prostitution (pas en Occident), c'est assez dégradant. Et comme vous dites la seule chose qui compte c'est l'argent obtenue apr les gagneuses pour le compte des mafieux.

Si les chiffres ne sont pas accessibles je vois mal comment cette discussion peut avoir lieu. Cela ne laisse lieu qu'à une discussion de comptoir et à l'expression la plus vive des passions.

Je m'interroge sur l'objectif de celui qui a copié cet article ici. Calomnier l'église en la faisant passer pour rétrograde 'est un discours typiquement social-démocrate.

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Il faut commencer par faire une différence entre esclavage sexuel et prostitution.

Un individu qui est posé sur un trottoir sans avoir eu le choix ou en étant contraint d'y rester est un esclave pas un prostitué.

De meme qu'un proxénete n'est aps un esclavagiste lorsque la relation qui le lie au prostitué est volontaire (défense / patronnat).

Nb de ces termes sont galvaudés par les définitions étatiques (proxénete : personne qui profite de l'argent de la prostitution, c large)

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Invité 響吉国
Je suis très sérieux et je ne m'intéresse pas aux chiffres, si 99% ou si seulement 1 % de la prostitution est issu de la traite des êtres humains çà ne change rien, il faut lutter contre la traite des êtres humains pas contre la prostitution.

Si je te suis s’il s'agit seulement d'1% alors on peut les laisser faire ???

Non je serai toujours là pour défendre la liberté, et toujours là pour défendre le respect des droits naturels.

Ne pas s'intéresser aux chiffres c'est assez facile.

Dire que la prostitution est de toute manière acceptable et qu'il suffit de lutter contre les problèmes mineures qu'elles rencontrent , c'est juste une manière d'évacuer le problème et de justifier à tout prix la prostitution.

En ayant les chiffres vous verrez si oui ou non la relation d'esclavage est concomittente à la prositution. Vous voulez raisonner dans le vide sans appui sur la réalité. Ca tient du fanatisme.

L'esclavage n'est surement pas le seul problème que peuevent afffronter les (ou certaines) prostituées. Il faut des études des chiffres des faits.

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il n'est pas question ici de justifier la prostitution il est question de dire que ton corps t'apparteitn et que si t pret à louer un instant ton vagin (anus/bouche que sais je) c ton pb pas celui de l'état / la loi / l'église.

Les chiffres, on peut s'y interesser, mais en les prenant avec des pincettes car ils émanent de groupes partiaux.

Par contre, je ne vois pas où est le pb à se faire une idée par ex. en lisant les livres ecrits par des prostituées, en ecoutant ce que disent les syndicats de prostitués, les assos de défense des prostitués, les prostitués eux memes (plus de 30% des propstités sont des hommes, je mets donc tout au masculin).

Pour connaitre l'univers des bars amércains (les bars à putes comme certains disent) toutes les nanas que j'ai rencontré la-bas étaient consentantes et n'aurait pas abandonné leur 2000 € par mois contre un emploi de caissière au smic.

Et pour connaitre un peu l'univers de la prostitution, rien de tel que la lecture d'un site (sans intervention bien sur) dédié à cette activité.

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Le Vatican ne s'adresse qu'à ses ouailles et n'entend pas adapter la religion aux marottes des temps présents sous prétexte que c'est le mainstream. En tant que protestant, je ne puis qu'approuver et déplorer que certains courants du protestantisme se laissent séduire par les mirages fugaces de ce qui a la faveur des masses, pour l'instant, en attendant la suite.

On est absolument d'accord là-dessus et je l'avais d'ailleurs fait remarquer sur un autre fil en m'étonnant que des interlocuteurs catholiques me reprochent de ne pas m'offusquer des prises de position du Pape sur l'homosexualité.

Ce qui me dérangeait c'est de voir l'Eglise réclamer une intervention policière pour prolonger son discours.

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Si ce n'est pas un cliché, je me demande bien ce que c'est !

Mon métier justement me porte à cotoyer toutes sortes de clients comme toutes sortes de prestataires de service. Il convient dans un premier temps d'établir une bonne fois pour toute que le cliché de la prostituée indépendante n'est qu'une rare, très rare exception, que l'immense majorité de celles qui exercent sont sous la coupe soit d'un souteneur soit d'un réseau. A ce titre elles sont effectivement des esclaves et de plus en butte à la brutalité extrême de leurs maîtres. Il serait bon de s'en souvenir. D'autre part, en ce qui concerne la clientèle, je me permets de rappeler pour ceux qui n'auraient qu'une connaissance livresque du sujet, que la très grande majorité des prostituées ne sont pas ce que l'on peut appeler des canons, loin de là, et qu'en l'occurence, il ne s'agit que d'assouvir un besoin physique, de l'ordre du pulsionnel, ce qui me permet de jeter un doute sur l'équilibre des clients en question. En outre, ceux qui ont eu l'occasion de se promener dans les allées des bois de Boulogne ou de Vincennes aux portes de Paris, peuvent avoir une idée de ce que perversion veut dire. Alors parler de clients équilibrés, bien dans leur peau…  :icon_up:

Tu déformes mes propos. Je souhaitais simplement dire (en sachant parfaitement bien que la clientèle des prostitué(e)s n'est pas majoritairement "équilibrée" sexuellement) que tu ne peux pas soutenir une intervention lourde et liberticide telle que décrite dans les propos du Vatican en niant qu'une partie de la clientèle échappe totalement à sa description et donc à la justification de cette intervention.

Pour te répondre sur la suite ainsi qu'à l'interrogation de Walter, j'ai du mal à imaginer les mêmes ordures sous-humaines se gaver de l'argent de la prostitution dans un cadre professionnel légalisé. De même que j'imagine mal les mêmes ordures se gaver du pognon des drogues si celles-ci étaient distribuées aussi proprement que le tabac ou l'alcool.

Enfin, Harald, ne te méprends pas, louer et vendre les services de son corps est bien le dernier métier que je conseillerais à quelqu'un (après douanier quand même).

Mais si l'Eglise rêve de pères sauveteurs qui agissent pour redresser la morale et faire retomber les verges, surtout qu'elle n'y mêle pas la police ou un quelconque corps armé de l'Etat.

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Sylvain, ce n'est pas parce qu'on estime que la loi ne sert pas à combattre les vices qu'on doit s'abstenir de les dénoncer et tenter de convaincre d'y renoncer.

On est d'accord. Le sujet de ce fil est le manque de pertinence du Vatican dans les moyens d'action réclamés pour détourner les gens de la prostitution.

Plutôt que de dévier sur "pour ou contre la prostitution ?" pourquoi n'essayerions-nous pas de décrire les moyens d'action les plus efficaces que pourrait avoir l'Eglise, à notre époque pour arriver à ses fins ?

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Je sais que j'interviens un peu tard dans ce débat, mais j'aimerais rappeller certains points qui me semblent avoir été perdus de vue au cours de la discussion:

1°) Il s'agit bel et bien d'une proposition qui n'a pas valeur de loi.

2°) Il pourrait être contresigné par la plupart des féministes, ce qui est d'ailleurs sans doute le but recherché, l'Eglise souhaitant rompre avec le costard misogyne que lui ont taillé les médias.

3°) Le sexe tarifé ne figure nulle part dans la Déclaration des Droits de l'Homme.

4°) C'est bien une loi et un tribunal républicain qui ont fait interdire l'affiche "sacrilège" de la Cène, et non l'Inquisition ou la Commission pour la Doctrine de la Foi. L'Eglise n'a fait qu'employer une procédure tout à fait légale, ce qui ne veut pas dire que je l'approuve mais que c'est donc la loi qu'il convient de changer.

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Invité 響吉国
On est d'accord. Le sujet de ce fil est le manque de pertinence du Vatican dans les moyens d'action réclamés pour détourner les gens de la prostitution.

Mais monsieur une fois de plus, c'est une affirmation gratuite.Sur quel élément quantifiable de la réalité vous basez vous pour dire que ces recommendations ne sont pas pertinentes.

Démontrez, n'affirmez pas. si ca se trouve c'est mesures sont salutaires.

Plutôt que de dévier sur "pour ou contre la prostitution ?" pourquoi n'essayerions-nous pas de décrire les moyens d'action les plus efficaces que pourrait avoir l'Eglise, à notre époque pour arriver à ses fins ?

Pourquoi tout d'abord ne pas réfléchir sur la valeur de ces mesures, reflexion qui ne peut être menée qu'en comparant la situation de la prostitution et les mesures prises?

Vos condamnantions sur l'air de "l'Eglise rétrograde" sont regrettables.

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Je suis surpris que l'on puisse être surpris que l'église est contre les libertés. Elle agit au nom de quoi ? Au nom de sa morale. Et qu'est-ce que la morale sinon une réglementation des libertés.

Quoi qu'il en soit, l'église démontre sa modernité en pratiquant le marketing. Elle au moins a compris que tout est marché et échanges et elle tente de contrarier la demande dans l'espoir de réduire l'offre. Pas si bête!

Certes mais normalement on jugule volontairement sa liberté en suivant les directives émises par l'Eglise. Ce qui est hautement criticable dans cette initiative (au fait, quelle en est la source? Je n'arrive pas à mettre la main dessus), c'est qu'elle tente d'imposer cette réduction de liberté et qui plus est, aux non catholiques.

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Invité 響吉国
Certes mais normalement on jugule volontairement sa liberté en suivant les directives émises par l'Eglise. Ce qui est hautement criticable dans cette initiative (au fait, quelle en est la source? Je n'arrive pas à mettre la main dessus), c'est qu'elle tente d'imposer cette réduction de liberté et qui plus est, aux non catholiques.

Si pour vous choisir de ne pas être client des prostitués c'est "juguler" sa propre liberté, alors j'imagine que tout choix est pour vous un acte liberticide. :icon_up:

De plus je voudrais savoir sur quelle recommendation présise du Vatican vous vous basez pour dire que l'Eglise veut imposer une reduction de liberté.

Nous n'avons eu droit qu'à un article du Figaro qui ne fait qu'évoquer en trois mots ces propositions. Un article à charge.

Je m'étonne que vous défendiez une position, sans connaître aucun élément de l'histoire.

Je suis nouveau sur ce forum. Est ce que tous le sujets sont traités de la même manière, échange d'opinion toute faite et discussion de comptoir?

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