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Le cas de l'Iran


HP.

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Quelques infos aussi sur RT news:

Mais bon..

Je partage l'avis de.. je ne sais plus quel membre: Il manque peut-être une petite couche de propagande supplémentaire ou un petit "incident".

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Scénario: suite à incident de type terroriste en Israel dont l'influence iranienne est vraisemblable, Israel réplique; en représailles Iran bloque Ormuz, les saoudiens en crise aggravée sans revenus pétrole et économie mondiale en danger forme coalition attaquant Iran.

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Scénario: suite à incident de type terroriste en Israel dont l'influence iranienne est vraisemblable, Israel réplique; en représailles Iran bloque Ormuz, les saoudiens en crise aggravée sans revenus pétrole et économie mondiale en danger forme coalition attaquant Iran.

Mais le scénario saoudien n'est pas crédible parce que :

1. les iraniens ne peuvent pas bloquer le détroit d'ormuz vu qu'il est partagé avec Oman

2. les saoudiens ont déjà pensé à ce scénario là et on construit des pipelines qui débouchent sur la mer rouge pour évacuer leur pétrole en cas de conflit dans le golfe arabo-persique

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Mais le scénario saoudien n'est pas crédible parce que :

1. les iraniens ne peuvent pas bloquer le détroit d'ormuz vu qu'il est partagé avec Oman

2. les saoudiens ont déjà pensé à ce scénario là et on construit des pipelines qui débouchent sur la mer rouge pour évacuer leur pétrole en cas de conflit dans le golfe arabo-persique

Les iraniens peuvent rompre avec les omaniens.

Le pipeline n'a pas la même capacité et de toute manière les prix s'envoleront.

De toute manière la forte vulnérabilité des iraniens les poussent à s'atomiser…

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Les iraniens peuvent rompre avec les omaniens.

Avec la 5ème flotte américaine stationnée dans la région et les dépenses militaire ridicules de l'Iran comparées à celles des pays du CCG, non je ne crois pas que les iraniens aient les moyens de bloquer le détroit

Le pipeline n'a pas la même capacité et de toute manière les prix s'envoleront.

De toute manière la forte vulnérabilité des iraniens les poussent à s'atomiser…

5 millions de barrils par jours sur une exportation de 8,5 et en prenant en compte que des autres voix sont envisageable (vers la Jordanie, Syrie,…) Non l'Arabie Saoudite n'a pas trop a s'en faire, ils ont clairement envisagé la question

Et si les prix s'envolent, ils compenseront largement la diminution des quantités

Les Émirats Arabes Unis, Qatar, Bahreïn ont bien plus à s'en faire, mais là encore si tu analyse les investissements iraniens (estimés à 300 milliards de dollars US rien qu'à Dubaï dont une bonne partie via la garde révolutionnaire) tu comprends vite qu'un clash n'est souhaitable pour personne dans la région

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Les pays dont tu cite sont en crise économique grave.

Tu fais une supposition de la façon de collaboration des saoudiens qui peuvent accepter le sationnement des troupes supplémentaires etc.

Qu'un clash ne soit pas souhaitable…peu de guerres ont tenu compte des intérêts des investissements.

Quel est ton scénario?

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Les pays dont tu cite sont en crise économique grave.

Tu fais une supposition de la façon de collaboration des saoudiens qui peuvent accepter le sationnement des troupes supplémentaires etc.

Qu'un clash ne soit pas souhaitable…peu de guerres ont tenu compte des intérêts des investissements.

Quel est ton scénario?

Les états du CCG ont signé un pacte de défense collectives et ils ont ensemble plus de 60 milliards de dépenses annuelles dans la défense, comparé à moins de 10 pour l'Iran.

Bien que Dubaï ait des problèmes, les états eux sont assis sur de confortables matelas (plus de 1000 milliards de réserves rien que dans les fonds souverains). Et des prix du pétrole qui se stabilises à un niveau relativement confortable

deuxièmement comme je l'ai dit, les gardes révolutionnaires possèdent les leviers économiques et militaire, peu probable qu'ils acceptent de s'engager dans un conflit qui leur coute leur pouvoir

je vois mal la péninsule arabique et l'Iran rentrer en conflit direct en cas de frappe aérienne israélienne, par contre un regain de soutien de l’Iran aux groupes terroristres est très probable

éventuellement une course à l'armement au cas ou l'Iran obtient la bombe atomique

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  • 1 year later...

Ça sent de plus en plus la poudre : http://www.lexpressi…e-la-crise.html

Nucléaire, pétrole, manoeuvres militaires, Téhéran est au coeur d'une polémique controversée.

Face à la crise qui oppose l'Iran aux pays occidentaux, soucieuse de mettre fin au programme nucléaire iranien, l'Union européenne a conclu jeudi un accord de principe pour interdire une grande partie de ses transactions avec la Banque centrale d'Iran, dont le texte (sur ces sanctions) est considéré comme accepté et clos par les ambassadeurs des vingt-sept pays de l'UE qui se sont réunis à Bruxelles. La décision sera entérinée lundi lors d'une réunion des minis-tres européens des Affaires étrangères à Bruxelles.

Le but de ces sanctions européennes est de réduire au maximum les sources de financement du programme nucléaire iranien. L'objectif est également de viser celles servant au commerce du pétrole, si un accord sur l'embargo dans ce secteur est finalisé. Ces sanctions sur les transactions de la Banque centrale iranienne avec l'Europe ne seront que partielles, et permettront la continuation des activités de la banque dans d'autres domaines jugés inoffensifs ou bénéficiant à la population iranienne afin de permettre au commerce légitime de se poursuivre. L'autre raison «intéressée», car elle sert les intérêts de certaines puissances européennes, réside dans le souci de permettre à Téhéran de continuer à rembourser ses dettes.

L'Allemagne en particulier, s'inquiétait pour le remboursement de prêts de 2,6 milliards d'euros qu'elle a fait dans le passé à l'Iran si les ponts étaient coupés totalement avec la Banque centrale du pays. Des sanctions qui vont dans le sens d'une loi promulguée le 31 décembre dernier par le président Barack Obama. Une loi renforÇant les sanctions contre le secteur financier iranien et permettant de geler les avoirs aux Etats-Unis de toute institution financière étrangère qui commercerait avec la Banque centrale iranienne dans le secteur du pétrole. Concernant l'éventualité, soutenue par les Etats-Unis, d'un accord relatif à un embargo pétrolier à l'égard de l'Iran, sanction autrement plus lourde compte tenu de l'importance des hydrocarbures dans les revenus du pays, le dossier sera, lui aussi, tranché lundi lors de la réunion ministérielle.

La loi des plus forts

Selon des sources diplomatiques, l'Union européenne devrait mettre en place un embargo pétrolier à l'encontre de l'Iran d'ici le début du mois de juillet, après une période de transition permettant aux pays les plus concernés de s'y préparer. Cette proposition a été mise sur la table par les Danois qui président l'UE au premier semestre 2012. Certains pays avaient souhaité un délai plus rapproché, de l'ordre de trois mois, pour lancer l'embargo, tandis que ceux ayant des liens commerciaux forts avec l'Iran, comme la Grèce, réclamaient jusqu'à un an. De son côté, le Premier ministre italien Mario Monti, dont le pays est le premier importateur européen de pétrole iranien, avait plaidé pour la mise en place d'un embargo graduel, dont soient exclues les livraisons qui servent à rembourser les dettes que l'Iran a contractées envers la compagnie nationale italienne ENI. Téhéran vend quelque 450.000 barils par jour (18% de ses exportations) à l'Union européenne, essentiellement à l'Italie (180.000 b/j), à l'Espagne (160.000 b/j) et à la Grèce (100.000 b/j), trois pays en mauvaise posture économique du fait de la crise de la dette. Si ces sanctions internationales venaient à être appliquées dans leur intégralité au cours des prochains mois, elles pourraient empêcher l'achat de pétrole iranien par la plupart des pays et seraient assez contraignantes et douloureuses pour l'Iran. En effet, le secteur pétrolier représente 60% de l'économie iranienne. Le pétrole iranien est exporté par une société publique dont les recettes, en devises, sont transformées en monnaie nationale et deviennent propriété du gouvernement. Pour les Iraniens, un embargo sur le pétrole, serait donc, quasiment un acte de casus belli. Ce qui risque d'engendrer des troubles à l'intérieur de l'Iran, et pourquoi pas, selon un scénario courtisé par les Occidentaux, déboucher sur un renversement du régime en place.

Face aux menaces qui risquent de créer des troubles à l'intérieur de leur pays, les Iraniens cherchent à bien faire comprendre aux Occidentaux qu'ils ont les moyens de répondre si un embargo pétrolier était décidé.

Toutes les options ouvertes

L'Iran menace dès lors de fermer le détroit d'Ormuz, et ce, même si un blocage du détroit d'Ormuz serait aussi catastrophique pour eux que pour le reste du monde, car eux-mêmes ne pourraient plus exporter leur pétrole. Si la peur d'une obstruction de cet axe stratégique - qui pourrait mettre l'économie mondiale à genoux - est bien réelle, les états-Unis s'efforcent de relativiser le risque. Effectivement, les inquiétudes de la communauté internationale sont d'autant plus fondées que la menace iranienne est crédibilisée par une série de manoeu-vres militaires navales lancées ces derniers jours autour du détroit d'Ormuz. Dix jours d'exercices au large des côtes iraniennes comprenant, entre autres, des opérations pour lancer des mines antinavires et anti-sous-marins. Autant de pratiques jugées sensibles quand on connaît la présence navale américaine dans cette zone névralgique, avec notamment la Ve flotte, basée à Bahreïn. Téhéran joue l'escalade. Alors qu'il vient d'achever une campagne de manoeuvres militaires de dix jours dans le détroit d'Ormuz, le régime islamiste a annoncé qu'une deuxième série d'exercices serait menée du 21 janvier au 19 février. A cette initiative, les états-Unis ont immédiatement répliqué qu'ils répondraient par la force si l'Iran cherchait à bloquer le détroit d'Ormuz. L'enjeu de cette passe d'armes est crucial. Près de 40% du trafic maritime pétrolier mondial transite par le détroit d'Ormuz. Outre les émirats arabes unis et l'Iran, toutes les exportations de pétrole de Bahreïn, du Koweït et du Qatar empruntent ce passage, ainsi que la plus grande partie des exportations pétrolières d'Arabie Saoudite et de l'Irak. Soit un transit de 17 millions de barils par jour l'an dernier.

Suite aux menaces d'embargo pétrolier sur l'Iran, le vice-ministre américain à l'Energie, Daniel Poneman, a assuré que «le monde peut se passer du pétrole iranien». De son côté, l'ambassadeur d'Iran auprès de l'Opep, Mohammad-Ali Khatibi, jure que ce serait «un suicide économique». Les données de l'échiquier ont graduellement changé après la main tendue de l'Arabie Saoudite qui estime pouvoir répondre à la demande du marché pétrolier en poussant sa production au maximum. L'Arabie Saoudite produit 9,7 millions de barils par jour et informe qu'elle a les capacités de monter jusqu'à 12 millions par jour. Si elle le fait, elle se retrouve au maximum de ses capacités. Dans ce cas, le marché le prendrait en compte et le moindre incident géopolitique entraînerait des tensions sur les prix. (L'Irak et la Libye pourraient à leur tour augmenter leur production, mais il y a énormément d'incertitudes sur ces pays). A cette provocation, l'Iran a mis en garde mardi dernier l'Arabie Saoudite contre une éventuelle augmentation de sa production pétrolière pour compenser le pétrole iranien en cas de sanctions occidentales en appelant les dirigeants saoudiens à «réfléchir davantage» aux conséquences d'un tel geste. Une menace à peine voilée envers l'Arabie Saoudite, premier pays exportateur de brut au monde, et le seul pays à avoir des capacités de production excédentaires significatives.

La loi du marché en arbitre?

Il est certes possible de se passer du pétrole iranien. Car le plus important c'est, en réalité, la loi de l'offre et de la demande. Si l'offre mondiale est réduite, l'impact sur le prix est immédiat. Et ce sera probablement le cas avec l'Iran. Etant le deuxième producteur mondial, renoncer au marché iranien bouleversera sans aucun doute le coût de l'énergie. Le vrai problème est donc l'impact de l'isolement de l'Iran sur le prix du pétrole. Dans toutes ces menaces occidentales ainsi que les initiatives américaines pour faire pression sur l'Iran afin qu'il renonce à son projet nucléaire militaire, nié par Téhéran, un aspect géostratégique semble consciemment excepté, ou tout simplement sous-estimé. Les immenses besoins en énergie de la Chine, de l'Inde et du Japon. Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a d'ailleurs assuré, dans une conférence de presse tard mercredi à Doha, que son pays continuerait à acheter du pétrole iranien tout en minimisant la menace d'une fermeture du détroit d'Ormuz, agitée par les autorités iraniennes. Sur un plan purement stratégique, l'Union européenne se repose pour son approvisionnement en hydrocarbures sur la Norvège et surtout sur la Russie. Ce qui n'est pas une situation saine, mais dans la conjoncture actuelle, elle est partiellement à l'abri, en approvisionnement, du crash pétrolier qui se concocte. Les approvisionnements européens dépendent très largement du canal de Suez. Les états-Unis dépendent, quant à eux, contrairement à une idée souvent admise, peu du Moyen-Orient pour leur approvisionnement en pétrole. Cette région assure aujourd'hui 18% des importations pétrolières du pays contre près de 30% en 1990.

L'Amérique dépend davantage du Canada ou du Mexique que de l'Arabie Saoudite. Ce qui intéresse les états-Unis, c'est moins l'accès au pétrole pour leur propre approvisionnement que le contrôle de la région, pour pouvoir le cas échéant, exercer une pression politique, pour menacer les livraisons à destination de son éventuel rival, la République populaire de Chine, même si ses approvisionnements, ainsi que ceux du Japon passent par le détroit de Malacca.

La Chine a toujours été beaucoup plus hésitante à mettre la pression sur l'Iran pour que ce dernier arrête de développer l'arme atomique. C'est que la Chine a de très gros besoins d'énergie pour alimenter sa croissance économique et que pour l'instant, ils ne peuvent être satisfaits qu'en faisant appel au pétrole, à beaucoup de pétrole. Or, l'Iran en est le deuxième producteur mondial et un important fournisseur déjà de la Chine. De même que la Russie est tenue par ses contrats dans le nucléaire, la Chine est également très présente en Iran dans divers projets d'exploration, de raffinage, de barrages, de chantiers de travaux publics, terrestres ou maritimes. Reste un espoir pour les Occidentaux. Une alternative qui induira le recul de l'offensive stratégique iranienne, et qui lui ferait perdre (à l'Iran) ses perspectives de menaces de «verrouiller Ormuz», le corridor stratégique pour le trafic maritime pétrolier. Les émirats arabes unis affirment que leur projet de contournement est «presque terminé». En effet, les émirats arabes unis sont sur le point d'achever la construction d'un oléoduc qui doit permettre d'acheminer le pétrole depuis les champs de Habshan (sud-ouest de l'émirat d'Abou Dhabi) au port de Foujeirah (est des émirats sur le golfe d'Oman), sans avoir à transiter par le détroit d'Ormuz. D'une longueur de 360 kilomètres, cet oléoduc a une capacité de 1,5 million de barils par jour. Une capacité qui pourrait atteindre 1,8 million de barils, selon le ministre de l'énergie. Les émirats arabes unis produisent actuellement environ 2,5 millions de barils par jour. La construction de cet oléoduc, dont le coût est de 3,3 milliards de dollars (2,36 milliards d'euros), a démarré en 2008 et a été retardée à plusieurs reprises à cause de tensions avec Téhéran, car selon le calendrier initial, les exportations via cet oléoduc auraient dû débuter il y a un an.

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Le rédacteur en chef de l'Express est un imbécile heureux. Selon Haaretz, les services secrets israéliens pensent que l'Iran n'a pas encore décidé de faire la bombe et ne savent même pas quand l'éventuelle décision serait prise:

http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/barak-israel-very-far-off-from-decision-on-iran-attack-1.407953

The intelligence assessment Israeli officials will present later this week to Dempsey indicates that Iran has not yet decided whether to make a nuclear bomb.

The Israeli view is that while Iran continues to improve its nuclear capabilities, it has not yet decided whether to translate these capabilities into a nuclear weapon - or, more specifically, a nuclear warhead mounted atop a missile. Nor is it clear when Iran might make such a decision.

Ca fait tout de même beaucoup d'inconnues.

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Ca se bouscule au portillon à Ormuz il paraîtrait … http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,812199,00.html

The concentration of naval power in the Strait of Hormuz is heightening the risk of a fourth Gulf war, even though the show of force may be nothing more than posturing by the West and Iran in the run-up to negotiations. The stretch of water, 34 miles at its narrowest point, is the aorta of the oil trade.

Everything on display last week in the Strait of Hormuz was pure theater. There were tough words, risky posturing, well-acted one-person pieces and even a taste the risqué, but not much in terms of a plot.

Or at least that's how it was on the stage of the fifth Fujairah International Monodrama Festival (FIMF).

"The world passes through here," the festival's director said during the opening ceremony on Jan. 22. With that, he was hardly referring to the flotilla of warships approaching the small emirate of Fujairah at that very moment, made up of the American aircraft carrier USS Abraham Lincoln, a guided missile cruiser, two destroyers, the British frigate HMS Argyll and the French frigate La Motte-Picquet. All of them were sailing west through the Strait of Hormuz toward the Persian Gulf. The US military already refers to this zone as a "theater," a possible scene of combat.

The Persian Gulf hasn't seen this kind of display of naval power since the final campaign against Saddam Hussein. Indeed, its size has prompted many to wonder whether it is merely posturing and bluffing or, rather, a sign of an upcoming fourth war in the Gulf.

Two other American aircraft carriers, the USS Carl Vinson and the USS John C. Stennis, are cruising in the Gulf of Oman and the Arabian Sea. In late December, Iran held one of its most elaborate naval exercises in its recent history, and ones that also involved cruise missiles and minelayers. Iranian Rear Adm. Mahmoud Mousavi, a spokesman for the drill, said it was meant to "to prepare the navy for confronting the enemy in war situations."

With Iran's coastline bristling with missiles, the Revolutionary Guards' flotilla of armed speedboats and their submarine bunkers, so much military might is concentrating in the area that any incident could spark a new Gulf war.

Indeed, Patrick Seale, a British expert on the Middle East, warns that a war could also "break out by accident."Sanctions against Iran's central bank and its oil exports, he writes, could "create a climate of hysterical nationalism that could trigger a clash." Such a war, warns Rami G. Khouri, a scholar at the American University of Beirut, would not be "your usual Middle Eastern little flare-up or local war that the region has experienced and survived for so many decades."

The Aorta of the Oil Trade

In geological terms, the Strait of Hormuz lies near to where two continental plates collide. Here, the Arabian plate slides under the Eurasian one. Tectonic shifts pushed up the mountains near Fujairah and brought the region its oil. Twenty percent of the world's crude oil comes from the Gulf region. Of that, over 80 percent, or almost 17 million metric tons per day, makes its way on ships through the Strait of Hormuz.

The economies of Japan and South Korea depend on oil from the Gulf which covers as much as three quarters of their oil needs. For China's economy, it's over half. Were the strait to be blocked, only a certain portion of this oil could be pumped through Saudi Arabia's East-West Pipeline to the Red Sea. A pipeline being built by the United Arab Emirates (UAE) to carry crude oil from Abu Dhabi to Fujairah won't be ready to enter into service until the summer, at the earliest. The container port of Dubai, a major hub in east-west seaborne trade, is just as dependent upon the strait as the seaports of Abu Dhabi, Kuwait, Bahrain and Qatar.

The Strait of Hormuz is not merely an artery of the oil trade. It's the aorta. Since time immemorial, traders and smugglers have flourished here, crossing to and fro between the Arab side and the big ports on the Persian shore. Already in the 13th century, Marco Polo described the strait as a hub of long-distance trade. When discussing the strait in his "Travels," Polo wrote that many ships there "are lost, for in that Sea of India the storms are often terrible."

These days, Iranian speedboats come into Khasab every morning, a small port town near the tip of the rocky Musandam Peninsula, the Omani exclave sticking out like a thumb into the Strait of Hormuz. There, they load up on flat-screen TVs, suspicious packages and machine parts before disappearing back across the Strait up to five times a day. Indeed, Khasab is the duty-free market for southern Iran. As sanctions on Iran have gotten tighter, business there has only gotten better.

According to the so-called "Carter Doctrine" proclaimed in 1980 by then-US President Jimmy Carter, an "attempt by any outside force to gain control of the Persian Gulf region will be regarded as an assault on the vital interests of the United States of America, and such an assault will be repelled by any means necessary, including military force." Over three decades later, this doctrine continues to be the basis of the United States' strategy in the Gulf. In a letter sent to Iranian leaders in early January, US President Barack Obama warned that blockading the Strait would be tantamount to crossing a "red line" and would provoke a massive response. Iran has made repeated threats to do just that should international sanctions be imposed on its oil exports -- which has been the case since last Monday.

Iran Has 2,000 Naval Mines

Since Iran reformed its armed forces in 2007, the dedicated naval forces of the Revolutionary Guards (informally known as the "pasdaran") have been responsible for the Persian Gulf. Indeed, the mullahs have effectively sidelined Iran's traditional navy, whose ships date back to the pre-1979 era of the shah. Rear Adm. Ali Fadavi, the Revolutionary Guards' senior naval officer, recently stated that Iranian troops could have launched successful attacks against US ships during the so-called "tanker war" of 1984, when the Persian Gulf was a theater in the larger war between Iraq and Iran. In 1988, an Iranian mine almost caused the USS Samuel B. Roberts, an American guided missile frigate, to capsize.

Iran's Revolutionary Guards have about 2,000 naval mines in its arsenal, though it would only take 300 of them to disrupt tanker traffic through the strait. At its narrowest point, the strait is only 54 kilometers (34 miles) wide. US experts assume that, in the case of war, Iran would utilize a "hybrid strategy" of guerilla hit-and-run tactics and ultra-modern weapons.

Although Iran's rugged coastline already offers natural defensive advantages, it is reportedly being fortified with bunkers, tunnels and rocket systems. The Guards are equipped with speedboats patterned off racing boats made by the Italian firm Fabio Buzzi Design, which can reach speeds of up to 70 knots (130 kilometers/80 miles) per hour.

Iran also boasts the only submarine fleet among states bordering the Gulf, including Iranian-built miniature submarines ideally suited for the Strait of Hormuz's relatively shallow waters. Incidentally, the two British and French frigates currently cruising in the region are equipped with state-of-the-art anti-submarine systems. For example, what the British describe as the "revolutionary design" of the HMS Argyll supposedly makes the ship appear no larger than a fishing boat on a radar screen. But there won't be much time for fishing.

In 1971, when the shah still ruled Iran, the country occupied three islands in the area near the strait, including Abu Musa, which lies just 40 nautical miles from Dubai. The island is of immense strategic importance since forces operating from it can control west-bound traffic into the strait.

What's more, all of the booming cities in the region, from Doha to Dubai, lie within range of Iranian short- and mid-range missiles. Indeed, this fact has unsettled local rulers even more than the financial crisis. Should a conflict erupt, the UAE expects that Iran will launch retaliatory attacks against its loading ports, refineries and desalination plants. Likewise, populated areas in the Gulf states are ideal targets for these kinds of attacks. Shiite Iran has consistently stressed its claim to the Gulf against the Sunni ruling houses on its other side -- and especially the House of Saud -- who collaborate with the United States.

Embargo 'Could Paralyze Iran'

At the moment, the United States has about 40,000 soldiers in the Gulf region, on ships and on military bases in Kuwait, Abu Dhabi, Qatar and Bahrain. Indeed, one of the US Navy's most important bases happens to be located in Bahrain, a majority Shiite Gulf archipelago that Iran already claims as its own. Ever since the protest movement was violently quashed there last year, the Navy has been considering moving its Fifth Fleet from Manama, Bahrain's capital, to Qatar.

The embargo imposed by the EU last week will affect a fifth of Iran's oil exports. "Should separate US sanctions succeed (in coercing) Japan and South Korea to stop their imports from Iran, Tehran will literally be paralyzed," analyst Joseph Kechichian wrote in an op-ed piece published last Thursday in the Dubai-based English daily Gulf News. In that case, he adds, India and China would be "in a position to demand sharp discounts" for oil, thereby obligating Iran "to dump its remaining oil production at discount prices."

That would hit Iran hard. In retaliation, Iran's parliament announced last week its intensions to immediately halt all oil deliveries to EU member states. Although other oil-supplying countries have already announced they will help should the threat materialize, the boycott would particularly have negative effects on Italy and Greece. "Europe will burn in the fire of Iran's oil wells," said Nasser Soudani , a member of the parliament's energy committee on Wednesday.

Of course, the threat might be nothing more than theatrical posturing, bluffing and swaggering in the run-up to eventual negotiations. Indeed, both sides are aware of the dangers of a new war in the Gulf. But if there is a ticking time bomb, it has undoubtedly been set to explode on the day the European oil embargo goes into effect. That is July 1, 2012.

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  • 3 weeks later...
Invité rogermila

La Belgique est bien vue par l'Iran car ce pays ne figure pas dans leur liste des pays qui subiront des "représailles pétrolières."

L’Iran met à nouveau en garde l’Europe. Après avoir mis fin à ses exportations vers la France et le Royaume-Uni ce week-end, le pays pourrait arrêter la fourniture d’or noir à d’autres pays européens.

Le président de la compagnie nationale du pétrole NIOC, Ahmad Ghalebani, a notamment cité l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, la Grèce, le Portugal et les Pays-Bas. «Très certainement, si les actions hostiles continuent, les exportations de pétrole vers ces pays vont être coupées»,

http://bourse.lefigaro.fr/devises-matieres-premieres/actu-conseils/petrole-l-iran-lance-un-nouvel-avertissement-a-l-europe-78119

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  • 2 weeks later...

Hier a eu lieu en Iran les élections législatives marquées par l'absence totale de rupture dans l'organisation du personnel élut. Pour preuve, j'ai trouvé cet article intéressant avec un passage révélateur :

the only candidates allowed to compete are largely from three conservative factions among the regime’s shrinking cast of political elites. All others were banned from running candidates.

Voir : http://www.insideira…irans-election/

Bref, une gueguerre entre la faction Khamenei et Ahmadinejad. Au vue des informations que j'ai lu encore ce matin, je suis encore plus irrité par tous ces défenseurs d'Ahmadinejad aveuglés par leur propre anti-américanisme faisant d'avantage appel au dogmatisme qu'à une prise de position raisonnée.

La supercherie est telle qu'en Iran beaucoup de blogueurs et autres dissidents au régime invitent leurs lecteurs à ne pas aller voter…

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Voilà qui est intéressant :

L'Iran produit de l'excellent béton à haute performance et c'est un casse-tête pour les experts américains, nous apprend l'hebdomadaire

The Economist dans sa dernière livraison

.

A partir de la fin des années 80, de nouvelles techniques du béton sont apparues, avec les ultra-high performance concretes (UHPC), le béton à ultra-haute performance. Pour le rendre plus résistant à la compression, l'idée est de réduire au maximum les vides au sein du béton en y mélangeant des micro-particules (nano-particules) et divers adjuvants chimiques. Ce sont des technologies très complexes… que les scientifiques et les ingénieurs iraniens semblent très bien maitriser. Certes, le pays, soumis à un climat difficile -grands écarts thermiques - et aux tremblements de terre, a développé des savoirs-faire dans le BTP… mais les implications militaires ne sont pas négligeables. Ce béton protegerait ainsi les sites sensibles dans lequel les recherches sur le programme nucléaire et balistique sont conduites.

The Economist cite de nombreux chercheurs iraniens qui jouent dans la cour des grands : Mahmoud Nili, Rouhollah Alizadeh ou Ali Nazari. Selon The Economist, les Iraniens travailleraient sur des bétons

"quatre fois plus fort que le Ductal",

le

béton vedette du français Lafarge

.

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Cet-excellent-beton-iranien_a538.html

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  • 1 month later...

Après avoir financé la rébellion en Syrie depuis les années 90 en ce qui concerne les états-Unis, il est vrai qu'on ne voit pas tellement par quel moyen les événements pourraient évoluer différemment. Mais une intervention de qui : Israël, les états Unis ?

En ce qui concerne les états-Unis, le conditionnement par la peur continuera encore un peu : il vaut mieux qu'Obama attend son éventuel réélection (la population américaine étant de plus en plus réticente à l'idée de rentrer dans un nouveau conflit, qui serait d'ailleurs bien plus difficile qu'en Afghanistan ou en Irak) avant de mener à bien ce projet.

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D'après le Canard Enchaîné, une attaque contre l'Iran est plus que probable dans les toutes prochaines semaines.

Ca fait 5 ou 6 ans qu'on nous tanne avec ça tous les deux mois. Les gens n'ont aucune mémoire.

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The U.S. Air Force is quietly assembling the world’s most powerful air-to-air fighting team at bases near Iran. Stealthy F-22 Raptors on their first front-line deployment have joined a potent mix of active-duty and Air National Guard F-15 Eagles, including some fitted with the latest advanced radars. The Raptor-Eagle team has been honing special tactics for clearing the air of Iranian fighters in the event of war.

It’s been years since the Air Force has maintained a significant dogfighting presence in the Middle East. During the 2003 invasion of Iraq Boeing-made F-15Cs flew air patrols from Saudi Arabia, but the Iraqi air force put up no resistance and the Eagle squadrons soon departed. For the next nine years Air Force deployments to the Middle East were handled by ground-attack planes such as A-10s, F-16s and twin-seat F-15E Strike Eagles.

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