Le féminisme

[Mister_Bretzel]

6 hours ago, NoName said:

On dit Trans mtf ou ftm

 

Dans le genre féministe, j'ai vu une ancienne libérale tourner féministe sj power. Ça fait mal. 

 

Arf, ça doit être dur à voir ^^ Je crois pas que ce soit le chemin le plus courant, vu qu'en général, les convictions libérales sont acquises assez tard, suite à un certain chemin intellectuel. Finalement, le socialisme, c'est le côté obscur de la force. Plus simple, plus rapide, plus tentant ! Mais qui, à la fin, mène à la souffrance.

[Solomos]

10 hours ago, Alchimi said:

Ouais j'ai pas compris la différence entre la classe sociale, "bourgoise" et "moyenne". Ou entre la "populaire" et "ouvrière". (Je suppose qu'ouvrière t'es à l'usine alors t'es chez les damnés de la terre alors que si t'es seulement popu tu va voir le dernier om/psg et picétou).

 

Et surtout tu peux cocher " je me définis autrement " pour les questions de genre ou d'orientation sexuelle, mais la classe sociale tu n'y échappe pas, tu dois choisir.

J'ai pas compris si bourgeoisie, par rapport à "privilégié" c'est moins aisé ou juste plus tradi.

[NoName]

Il y a 12 heures, Rincevent a dit :

J'imagine. Tu nous en dis plus ?

Lexane sirac sur Twitter. 

 

Elle était passée par ici. 

[Escondido]

1 hour ago, NoName said:

Lexane sirac sur Twitter. 

 

Elle était passée par ici. 

Elle a sorti quoi ?

[NoName]

Des trucs comme quoi elle avait honte de s'être intéressé aux libéraux, qu'on s'intéressait qu'à nos privilèges. 

[Rincevent]

Il y a 5 heures, NoName a dit :

Lexane sirac sur Twitter. 

Ouch oui je me souviens d'elle.

 

Je suppose que c'est ce qui arrive qusnd un cerveau généreusement dimensionné n'a pas reçu d'anticorps intellectuels

[Gilles]

Il y a 12 heures, Mister_Bretzel a dit :

 

Arf, ça doit être dur à voir ^^ Je crois pas que ce soit le chemin le plus courant, vu qu'en général, les convictions libérales sont acquises assez tard, suite à un certain chemin intellectuel. Finalement, le socialisme, c'est le côté obscur de la force. Plus simple, plus rapide, plus tentant ! Mais qui, à la fin, mène à la souffrance.

 

Le socialisme c'est toujours la facilité de pensée : "ah tiens ce problème la on pourrait le résoudre avec une loi facilement". A partir de là, le moindre doute surtout sur une expérience personnelle peut te faire basculer. C'est certainement au contraire le chemin le plus courant, surtout si l'on considère toutes les personnes partiellement libérales(et sans en avoir conscience) qui le prennent sans cesse.

[h16]

Il y a 3 heures, Gilles a dit :

 

Le socialisme c'est toujours la facilité de pensée :

C'est surtout qu'il est plus confortable de penser comme un groupe dans lequel on évolue (par besoins ou amitiés) que de s'opposer, arguments solides ou pas, sachant que l'acquisition de ces arguments est coûteuse, que les sortir au bon moment est délicat, et que leur expression peut finir par se faire exclure du groupe en question.

[Gilles]

il y a 59 minutes, h16 a dit :

C'est surtout qu'il est plus confortable de penser comme un groupe dans lequel on évolue (par besoins ou amitiés) que de s'opposer, arguments solides ou pas, sachant que l'acquisition de ces arguments est coûteuse, que les sortir au bon moment est délicat, et que leur expression peut finir par se faire exclure du groupe en question.

 

C'est un peu la conséquence de ce que je disais: à partir du moment où une solution proposée est tellement facile qu'elle en paraît évident (magie de la loi), toute personne s'opposant à cette solution évidente sera soupçonnée de ne pas vouloir résoudre le problème.

[Azref]

Il y a 17 heures, Mister_Bretzel a dit :

 

Arf, ça doit être dur à voir ^^ Je crois pas que ce soit le chemin le plus courant, vu qu'en général, les convictions libérales sont acquises assez tard, suite à un certain chemin intellectuel. Finalement, le socialisme, c'est le côté obscur de la force. Plus simple, plus rapide, plus tentant ! Mais qui, à la fin, mène à la souffrance.

Quid de tous ces intellectuels qui penchent franchement du côté marxiste/socialiste?

En face de ça on peut avoir des gens très simple, mais dont la pensée est naturellement très libérale-sans-le-dire.

[Corned beef]

Le 26/08/2017 à 08:03, NoName a dit :

Lexane sirac sur Twitter. 

 

Elle était passée par ici. 

 

La même qui avait posté ceci il y a deux ans ?

[Adrian]

.

[Neuron]

Le 10 août 2017 à 14:50, Brice.A a dit :

 

On entend souvent que la différence tient à la culture latine. Ce que je ne comprends pas, dans ce cadre-là, c'est que le harcèlement de rue est quasiment inexistant au Portugal, et que les filles peuvent se promener à 2h du mat à Lisbonne, seules, sans aucun problème. Quelle est la différence entre le Portugal et les autres pays du pourtour méditerranéen ?

On vient de me faire la même remarque. 

Je parle avec un portugais et lui dit que Lisbonne est une super ville car les gens sont très détendus à la différence de Paris où tous sont agressifs. 

Sa réaction a été simple : "à Paris, il n'y a pas que des français."

(je fais simple pour ne pas choquer certains.)

[Lancelot]

On 26/08/2017 at 1:53 PM, Rincevent said:

Je suppose que c'est ce qui arrive quand un cerveau généreusement dimensionné n'a pas reçu d'anticorps intellectuels

 

1 hour ago, Corned beef said:

La même qui avait posté ceci il y a deux ans ?

Comme quoi mon vaccin ne fournit pas des anticorps assez forts

[Rincevent]

il y a 31 minutes, Lancelot a dit :

Comme quoi mon vaccin ne fournit pas des anticorps assez forts

Il faut davantage d'anticorps. Et davantage de théorisation par dessus, pour que les anticorps prennent racine.

[NoName]

Il y a 2 heures, Corned beef a dit :

 

La même qui avait posté ceci il y a deux ans ?

Ouais. 

 

Je sais pas si elle en est à sortir des trucs comme posté mais elle a clairement tourne du côté social justice de la force 

[Lancelot]

1 hour ago, Rincevent said:

Il faut davantage d'anticorps. Et davantage de théorisation par dessus, pour que les anticorps prennent racine.

Il y a aussi que les sjw sont vaccinés contre les anti-sjw primaires. Maintenant on a systématiquement un gars qui se ramène pour tenir à peu près ce discours :

 

Et je serais incapable de dire pourquoi mais ça semble marcher...

[Fagotto]

Le phénomène des anti-anti est très répandu sur Internet, pour Trump par ex, et plein d'autres..

[NoName]

Il y a 8 heures, Lancelot a dit :

Il y a aussi que les sjw sont vaccinés contre les anti-sjw primaires. Maintenant on a systématiquement un gars qui se ramène pour tenir à peu près ce discours :

 

Et je serais incapable de dire pourquoi mais ça semble marcher...

 

Ça donne l'impression d'avoir de l'esprit critique alors que non. Linksthesun par exzmple est typiquement dans cette partie. 

 

Alors qu'en fait c'est juste de la bouillie mentale pas chère. C'est une sorte de pensée pseudo subtile supérieure. 

[Rincevent]

Il y a 9 heures, Lancelot a dit :

Il y a aussi que les sjw sont vaccinés contre les anti-sjw primaires. Maintenant on a systématiquement un gars qui se ramène pour tenir à peu près ce discours :

 

Et je serais incapable de dire pourquoi mais ça semble marcher...

Ça marche parce que beaucoup d'anti-SJW n'argumentent guère que sur le thème du "sales pleurnichards", et que beaucoup de gens ne retiennent aussi que ce thème d'argumentation. Du coup c'est pas dur à contrer...

 

D'où l'impérieuse nécessité d'une argumentation plus profonde et étayée. 

[Azref]

Il y a 11 heures, Fagotto a dit :

Le phénomène des anti-anti est très répandu sur Internet, pour Trump par ex, et plein d'autres..

J'appelle ça le centrisme facile, avec des trucs du genre, juste milieu entre capitalisme et communisme.

Je les supporte encore moins que ceux qui commencent leur phrases par "je ne suis pas ultra libéral, mais..."

 

[Lancelot]

20 minutes ago, Azref said:

"je ne suis pas ultra libéral, mais..."

"... je me soigne."

 

Oui l'idée qu'il faut absolument chercher le juste milieu, qu'il y a des choses à garder de partout, qu'il ne faut être raisonnable et pas primaire, c'est du scepticisme bas de gamme de pseudo-subtil comme disait @NoName.

[Adrian]

Le Conseil d’Etat a examiné mercredi le cas de silhouettes jugées sexistes exposées dans la commune alsacienne de Dannemarie.

 

 

Citation

Deux logiques irréconciliables se sont affrontées devant le Conseil d’Etat mercredi 30 août au sujet des silhouettes affichées dans les rues de Dannemarie (Haut-Rhin). Cette commune de 2 300 habitants avait disposé sur la voix publique 125 panneaux en contreplaqué dans le cadre d’une « année de la femme » décidée par le maire Paul Mumbach (sans étiquette). 65 objets (sacs à main, talons hauts, etc.) et 60 silhouettes de femmes (élancées, glamour, en maillot de bain…) censés représenter la femme étaient ainsi exposés.

 

Saisi par l’association féministe Les Effronté-e-s, le juge des référés du tribunal administratif de Strasbourg a ordonné le 9 août à la mairie de retirer ces 125 panneaux de l’espace public, soulignant que « ces illustrations qui dévalorisent les femmes » causent « un trouble à l’ordre public ». Sous la présidence de Pascale Fombeur, la formation collégiale du Conseil d’Etat, réunie pour les affaires les plus délicates, examinait mercredi le recours de la mairie.

 

Les grands principes sur l’égalité hommes-femmes, la liberté d’expression artistique ou le respect de la dignité humaine ont été convoqués à l’audience. Pour Bertrand Périer, avocat au Conseil d’Etat, intervenant pour le compte de Dannemarie, ces panneaux ne relèvent en rien d’une politique publique mise en œuvre par le maire, mais de « choix esthétiques » de son adjointe chargée de la décoration de la ville. Prenant lui-même ses distances avec certains de ces choix, il souligne que « le juge n’est pas l’arbitre du bon goût, sinon cela s’appelle l’art officiel ».

« Une conception de la femme inspirée par des stéréotypes »

Pour conjurer tout procès en sexisme, l’avocat a beau jeu de rappeler que, parmi les manifestations organisées cette année par la mairie, des femmes ont été récompensées pour leur engagement citoyen, une exposition sur le rôle des femmes durant la première guerre mondiale a été présentée, et une rue a été rebaptisée Monique Wittig, du nom de cette théoricienne du féminisme née à Dannemarie qui a été l’une des initiatrices du MLF.

Pour Lorraine Questiaux, avocate des Effronté-e-s, habituées à attaquer les publicités sexistes de telle ou telle grande marque, le maire « représentant de l’autorité publique ne peut pas revendiquer de liberté d’expression artistique ». Alors que la loi enjoint depuis 2014 aux collectivités locales de promouvoir l’égalité des sexes, les panneaux de Dannemarie « ostensiblement sexualisés, reprenant les stéréotypes dégradants de la femme-objet ou de la femme dépensière », en prennent le contre-pied.

 

Pour M^e Questiaux, si « le principe de dignité est indubitablement mis en cause, celui de l’égalité l’est aussi ». C’est le débat juridique dans le débat de société. La présidente de l’audience n’a pas manqué de souligner que « le Conseil d’Etat n’a jamais reconnu le principe de l’égalité comme une liberté fondamentale » pour laquelle une atteinte grave et illégale peut justifier l’intervention du juge des référés.

Or l’association appelle la haute juridiction à faire évoluer la jurisprudence sur ce point, comme a voulu le faire le juge de Strasbourg. Celui-ci, se basant sur l’analyse de cinq silhouettes, a jugé qu’elles « illustrent une conception de la femme inspirée par des stéréotypes et la réduisant de façon caricaturale, et parfois de façon graveleuse, à la fonction d’objet sexuel ». « Rien dans le dossier ne montre un quelconque trouble à l’ordre public », plaide au contraire M^e Périer.

« Choix artistique »

L’une des silhouettes représente une femme assise à califourchon sur une chaise, les jambes écartées. « Pour moi, c’était Patricia Kaas qui chante “Cabaret” », a plaidé devant le Conseil d’Etat l’adjointe au maire à l’origine du « choix artistique ». Mais cette image aurait été piochée sur Internet à la rubrique « femmes sexy ». « Ne pensez-vous pas que trois ou quatre silhouettes peuvent choquer, prêter à interprétations et donner une connotation à l’ensemble ? », a interrogé en vain M^me Fombeur.

 

M^e Questiaux souligne l’urgence de la situation : « Le législateur a multiplié les lois en faveur de l’égalité depuis 1944, mais n’arrive toujours pas à atteindre cet objectif. » Pour Les Effronté-e-s, il existe un continuum entre la violence symbolique véhiculée par ces images stéréotypées et les discriminations ou les violences physiques dont sont victimes les femmes.

 

M^e Périer a mis en garde le Conseil d’Etat sur les conséquences d’une censure. « Une telle décision légitimerait de futures actions pour interdire par exemple la projection d’un “James Bond” à un festival de cinéma organisé dans une commune, au nom des images stéréotypées de femmes-objets des James Bond Girls », a-t-il plaidé.

 

Le Conseil d’Etat rendra sa décision d’ici à vendredi soir.

 

[cedric.org]

Si le maire était un peu joueur, il mettrait des silhouettes d'homme en slip. Ça ferait tomber toute l'attaque.

[Johnathan R. Razorback]

On pourrait commencer par faire remarquer que si les pouvoirs publics (ici la mairie) ne se mêlaient pas d'art et de politique culturelle, le problème ne se poserait pas. Mais ce serait sûrement sous-estimer les velléités de censure et de contrôle d'autrui des néo-féministes.

 

Procédons donc à l'expérience de pensée suivante: supposons qu'un collectif de tendance conservatrice et/ou religieuse, choqué par les mêmes images, ait demandé leur retrait en dénonçant une vision "dépravée et pervertie" de la femme ? Aurait-il trouvé un quelconque relais médiatique ? Il est bien plus probable que des hordes d'écrivaillons soient montés au créneau pour dénoncer la vision "ringarde" des "réactionnaires rances et nauséabonds", etc, etc. Et que n'aurais-t-on dit sur la laïcité mise en danger, etc.

 

Ce qui suggère que certains prétextes à la censure puritaine marchent mieux que d'autres. Et que notre magnifique gauche progressiste est aujourd'hui une bien plus grande menace contre la liberté d'expression, l'art libre, la satire, l'esprit gaulois.

[Nihiliste frustré]

On aurait représenté la Femme par ses attributs biologiques que ça aurait été encore pire.

Le problème, c'est qu'il est impossible de représenter la Femme mais que la Femme n'est pas assez représentée.

Notons que les féministes, dans leur dessins concons, représentent la femme tout autant par ses courbes que par ses oripeaux, mais là cépapareil.

Conclusion : les féministes sont des caricatures de gonzesses : hystériques et jamais satisfaites, elles veulent le beurre et l'argent du beurre.

[Johnathan R. Razorback]

il y a 38 minutes, Nihiliste frustré a dit :

Le problème, c'est qu'il est impossible de représenter la Femme mais que la Femme n'est pas assez représentée.

 

+1000 et une citation au Best-of de Liborg

[Johnnieboy]

il y a 51 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

 

+1000 et une citation au Best-of de Liborg

 

 

Bôf. C'est un combat d'arrière-garde mais la représentation faite des femmes dans ce cas précis est en effet ridicule.

[Johnathan R. Razorback]

il y a 2 minutes, Johnnieboy a dit :

mais la représentation faite des femmes dans ce cas précis est en effet ridicule.

 

Si on commence à accepter de purger, je cite, "ce qui peut choquer", "ce qui peut donner lieu à interprétation", ainsi que le ridicule et le graveleux, on est pas rendu.

 

Obliger le Conseil d’État à s'occuper de ces idioties, franchement...

[Adrian]

Citation

 Saisi en appel par la commune, le juge des référés du Conseil d’État annule l’ordonnance du juge des référés du tribunal administratif.

 

•    Le juge des référés estime qu’en l’absence d’intention de discriminer de la part de la commune ou de restriction à une liberté fondamentale, la méconnaissance alléguée de l’égalité entre les hommes et les femmes ne constitue pas une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale, seule susceptible de justifier l’intervention du juge administratif des référés dans les très brefs délais de la procédure de référé-liberté.

 

•    Il estime également que, même si les panneaux peuvent être perçus comme véhiculant des stéréotypes dévalorisants pour les femmes, ou, pour quelques-uns d’entre eux, comme témoignant d’un goût douteux voire comme étant inutilement provocateurs, leur installation ne peut être regardée comme portant une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la dignité humaine.

http://www.conseil-etat.fr/Actualites/Communiques/Commune-de-Dannemarie

 

Ouf