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il y a 19 minutes, Rincevent a dit :

Autre explication : les gens sont foutrement narcissiques et nombrilo-centrés. Elle, elle montre à la Terre entière à quel point elle est bonne puisqu'elle se fait harceler sans cesse (en plus de bénéficier du facteur compassion d'une partie des femmes). Eux, sont ravis de poser avec une bonnasse, et de se vanter à tous leurs potes d'avoir approché une fille de ce calibre.

 

Naturellement, nous ne sommes pas dans la tête des gens. Si ça se trouve, l'explication par l'égocentrisme est fausse ; mais en l'absence de détails supplémentaires on ne devrait pas faire comme si elle était impossible.

 

 

Autre élément : elle ne l'a fait qu'un mois mais aurait pu continuer indéfiniment avec de plus en plus de succès. À présent, elle compte ouvrir ce compte instagram à d'autres filles. Sa façon de flatter son propre ego me semble extrêmement perverse et originale.

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1 hour ago, Johnnieboy said:

Tu vois, c'est ce qui est dérangeant dans ta façon d'appréhender toutes les formes de féminisme : toujours un peu de dédain dans tes propos.

¯\_(ツ)_/¯

 

En outre ce truc en particulier n'est pas spécifiquement féministe, tout le monde se fait emmerder par des cons dans la rue qui veulent des sous, une clope, un renseignement, une signature, un sourire...

 

(inb4 "mais pour les femmes c'est pire tu peux pas comprendre")

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il y a 2 minutes, Lancelot a dit :

¯\_(ツ)_/¯

 

En outre ce truc en particulier n'est pas spécifiquement féministe, tout le monde se fait emmerder par des cons dans la rue qui veulent des sous, une clope, un renseignement, une signature, un sourire...

 

(inb4 "mais pour les femmes c'est pire tu peux pas comprendre")

 ben oui, c'est pire parce que les nanas se coltinent ceux que tu cites, et les autres gros lourdauds qui se croient irrésistibles, ça fait beaucoup.

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@Johnnieboy : note que la proposition de Taleb ne marche que si les coupables ont honte. Ce n'est manifestement pas le cas (d'autant que certains ont profité du selfie pour toucher physiquement la fille en question). En même temps, si j'ai bien lu, l'intention de la fille était moins de décourager ses assaillants que d'éveiller les consciences, agit-prop style.

 

Et non, je ne dis pas que la fille est une marxiste. En fait, j'exagère le ton de ces messages parce que 1- tu attends précisément une telle contradiction (cf. ton message initial) et j'aime rendre service, et 2- il y a des sujets pour lesquels je fais de moins en moins de concessions. ;)

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il y a 2 minutes, Rincevent a dit :

@Johnnieboy : note que la proposition de Taleb ne marche que si les coupables ont honte. Ce n'est manifestement pas le cas (d'autant que certains ont profité du selfie pour toucher physiquement la fille en question). En même temps, si j'ai bien lu, l'intention de la fille était moins de décourager ses assaillants que d'éveiller les consciences, agit-prop style.

 

Et non, je ne dis pas que la fille est une marxiste. En fait, j'exagère le ton de ces messages parce que 1- tu attends précisément une telle contradiction (cf. ton message initial) et j'aime rendre service, et 2- il y a des sujets pour lesquels je fais de moins en moins de concessions. ;)

 

 

Elle pensait qu'ils auraient honte et a été surprise par le fait qu'ils soient enthousiastes. Elle pouvait très bien viser ce premier but et le second que tu cites en même temps.

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1 minute ago, Rincevent said:

@Johnnieboy : note que la proposition de Taleb ne marche que si les coupables ont honte. Ce n'est manifestement pas le cas (d'autant que certains ont profité du selfie pour toucher physiquement la fille en question). En même temps, si j'ai bien lu, l'intention de la fille était moins de décourager ses assaillants que d'éveiller les consciences, agit-prop style.

Oui et non.

 

Tu peux ne pas avoir honte de ce que tu fais.

Sauf que si tu es affiché comme... cela peut te nuire.

 

Tu peux assumer fumer du cannabis par exemple.

Pas sûr que ton futur employeur apprécie de te voir illustrer un reportage sur les fumeurs de cannabis.

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6 minutes ago, Bisounours said:

 ben oui, c'est pire parce que les nanas se coltinent ceux que tu cites, et les autres gros lourdauds qui se croient irrésistibles, ça fait beaucoup.

Les hommes et les femmes ne sont bien entendu pas abordés de la même manière, le point d'abordage pour une femme étant souvent un compliment. C'est différent.

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il y a 3 minutes, Marlenus a dit :

Tu peux ne pas avoir honte de ce que tu fais.

Sauf que si tu es affiché comme... cela peut te nuire.

Et ça peut te valoriser auprès d'aitres personnes, ça dépend très largement de ton entourage.

 

On ne dira jamais assez à quel point une bonne partie du bro code reflète une profonde régression dans la civilité.

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11 minutes ago, Bisounours said:

Que veux tu dire ?

Exactement ce que je dis.

 

Par ailleurs dans le fond ce que ces gens cherchent ce n'est pas tirer un coup, évidemment qu'ils savent qu'ils n'ont aucun espoir de cette manière, ce qu'ils veulent c'est de l'attention, se sentir exister dans le regard de quelqu'un même en tant que nuisance passagère, mais au moins comme un humain avec qui un échange a eu lieu. C'est pour ça que de leur point de vue le pire c'est quand ils se font ignorer. Ce problème n'a pas de solution tant qu'on ne sera pas tous des extravertis experts en gestion des conflits ou que parler aux gens dans la rue n'aura pas été pénalisé. En attendant si ça peut permettre à certaines de se sentir mieux de faire leur truc sur Facebook c'est très bien. Chacun évacue ses frustrations comme il peut et sur qui il peut.

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Pénaliser le harcèlement de rue est une absurdité car par définition, harceler c'est un enchainement de comportements hostiles et désagréables commis par une personne ;  c'est l'accumulation, le fait que x mecs  fassent des réflexions, aient des attitudes grossières, des gestes insultants qui donnent cette sensation de harcèlement, et pas un seul qui te siffle. À moins qu'il te poursuive un long moment, bien sûr, et te foute la main aux fesses pour finir. Ce qui devient une vague agression tout de même.

 

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il y a 4 minutes, Lancelot a dit :

ce qu'ils veulent c'est de l'attention, se sentir exister dans le regard de quelqu'un même en tant que nuisance passagère, mais au moins comme un humain avec qui un échange a eu lieu.

rooooh, les pauvres petit choux...... bah qu'ils se trouvent des potes au bistrot du coin, non ? pourquoi des nanas ? les hommes ne sont pas des humains ??? on m'aurait menti ?

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14 minutes ago, Bisounours said:

Pénaliser le harcèlement de rue est une absurdité

Oui. Je me demande ce qu'en pense notre héroïne facebookienne d'ailleurs.

 

12 minutes ago, Bisounours said:

rooooh, les pauvres petit choux......

C'est difficile d'avoir de l'empathie pour des gens qu'on méprise, n'est--ce pas ? Pourtant je trouve que c'est un bon exercice. Parfois c'est enrichissant.

 

Quote

pourquoi des nanas ?

L'approche avec des hommes consiste plutôt à taxer une clope, du feu, un ticket de métro... Ce qui peut dégénérer plus facilement à la limite. Ou commencer directement par la case "altercation"  sous prétexte d'un regard de travers, ça arrive aussi.

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il y a 17 minutes, Lancelot a dit :

Exactement ce que je dis.

 

Par ailleurs dans le fond ce que ces gens cherchent ce n'est pas tirer un coup, évidemment qu'ils savent qu'ils n'ont aucun espoir de cette manière, ce qu'ils veulent c'est de l'attention, se sentir exister dans le regard de quelqu'un même en tant que nuisance passagère, mais au moins comme un humain avec qui un échange a eu lieu. C'est pour ça que de leur point de vue le pire c'est quand ils se font ignorer. Ce problème n'a pas de solution tant qu'on ne sera pas tous des extravertis experts en gestion des conflits ou que parler aux gens dans la rue n'aura pas été pénalisé. En attendant si ça peut permettre à certaines de se sentir mieux de faire leur truc sur Facebook c'est très bien. Chacun évacue ses frustrations comme il peut et sur qui il peut.

 

 

Mouais. Des hommes le font régulièrement en groupe. Pourquoi ne se contentent-ils pas de discuter entre eux s'ils souhaitent tant que ça "échanger" ?

De plus, j'ai abordé pas mal de filles dans la rue et il y a tout simplement une manière courtoise de faire qui permet d'échanger si tel est le but recherché.

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il y a 1 minute, Lancelot a dit :

 

C'est difficile d'avoir de l'empathie pour des gens qu'on méprise, n'est--ce pas ? Pourtant je trouve que c'est un bon exercice. Parfois c'est enrichissant.

 

L'approche avec des hommes consiste plutôt à taxer une clope, du feu, un ticket de métro... Ce qui peut dégénérer plus facilement à la limite.

Je les méprise pas du tout, ils m'emmerdent, c'est tout. Et c'est plutôt eux qui sont méprisants avec leurs réflexions débiles et leurs "tu suces salope". J'ai pas à supporter leur misère sexuelle et affective. 

Un mec qui m'aborde en me taxant une clope, je peux papoter avec lui, pas de problème, mais si il me dit une saloperie, bah je suis moins incitée, c'est méprisant ? Et généralement, quand ça m'arrivait  j'avais plutôt tendance à rectifier et leur conseiller le "madame salope" c'est plus poli que "salope" tout court.

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17 minutes ago, Johnnieboy said:

Des hommes le font régulièrement en groupe.

Le même in-group dans lequel ils sont déjà en permanence, ça ne compte pas.

 

17 minutes ago, Johnnieboy said:

De plus, j'ai abordé pas mal de filles dans la rue et il y a tout simplement une manière courtoise de faire qui permet d'échanger si tel est le but recherché.

Félicitations.

 

14 minutes ago, Bisounours said:

Et généralement, quand ça m'arrivait  j'avais plutôt tendance à rectifier et leur conseiller le "madame salope" c'est plus poli que "salope" tout court.

Bravo.

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il y a 3 minutes, Lancelot a dit :

Bravo.

tu te moques ?

si des hommes, déjà en groupe, donc a priori avec des relations sociales, ont ce type de comportements avec des femmes, et non des hommes, donc, c'est bien parce qu'il y a une connotation sexuelle, et pas une envie d'une relation de pure amitié, me trompe-je ? une frustration, un manque d'affection, de relation amoureuse, bref, du cul, au final

je veux bien entendre qu'ils n'aient pas les bons codes de conduite et blablabla, mais pour autant est ce que je dois supporter cela ? quand ça se répète x fois dans une journée, entre deux clodos qui te tapent du pognon, je peux légitimement en retirer un vague sentiment de harcèlement (qui ne justifie pas la saisine de la justice et toute l'armada ridicule en projet).

je me souviens pas avoir vécu cela quand j'étais jeune, au siècle dernier, donc ; alors est ce que c'est un phénomène qui s'aggrave, avec la racaillerie routinière des banlieues chamarrées  complètement à l'ouest  à propos des bons comportements à avoir ? je sais pas.

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Slate poste en ce moment des interventions de féministes à propos de l'écriture inclusive.

Des pour et des contre.

 

J'aime bien le dernier article sur le sujet (forcément d'une contre ;) ).

 

Aujourd’hui, nous sommes égales aux hommes dans le droit –faite des pieds et des mains, hurlez à la mort, en tapant du pied, que c’est pas vrai, ça l’est[...]À nous d’exercer nos droits[...]Féminiser les métiers ne rendra pas le rapport de force moins inégalitaire comme écrire «tou.te.s» ne rendra pas les femmes plus autonomes et indépendantes. Au contraire, choisir sa vie, en dehors de toutes les injonctions parentales, sociétales, religieuses et culturelles, demeurera toujours une démarche féministe. Et gagnante

 

D'ailleurs, cette phrase, pour moi, résume tout et pourrait s'appliquer à beaucoup de domaine autre:

Les femmes n’ont pas besoin d’être protégées, elles ont besoin de liberté pour exister

 

http://www.slate.fr/story/152174/toujours-voulu-etre-ecrivain-pas-ecrivaine

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Il y a 6 heures, Noob a dit :

L'article de Peggy Sartre hier était bien aussi.

https://www.slate.fr/story/152102/ecriture-inclusive-marchera-jamais

"Le langage n'est pas une baguette magique capable de modeler la société à sa guise." 

 

Ça me fait penser à cette phrase de Notch:

"The narrative that words hold power got internalized so hard people are confused why shouting words isn't changing reality."

 

 

Je rajoute ça aussi que je viens de lire:

 

"Dès lors, en créant une énième mystique, soit un ensemble de croyances et de discours bien plus destinés à souder une communauté qu'à comprendre la réalité, les partisans de l'écriture inclusive n'incluent rien. Ils divisent, cloisonnent, fragmentent, morcellent, se signalent leur appartenance et se font des clins d'œil entre initié.e.s."

 

Nailed it. 

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C'est probablement illegal. Pourquoi pas l'occitant aussi ?

 

On me file un truc en écriture inclusive, je dis que je ne comprends pas.

 

Le gouvernement Macron c'est le gouvernement Trudeau mais sans aucun des points positifs. En France, on a toujours le pire.

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https://jrsgenre-recherche-sante.dakini.fr/

Quote

 

Le groupe « sexe et genre » du comité d’éthique de l’Inserm Institut Thématique Multi-Organismes (Aviesan) Santé Publique et le Bureau des Formations Scientifiques et de Soutien à la Recherche (BFSSR) organisent une Journée Recherche et Santé (JRS) intitulée :

Sexe et genre dans les recherches en santé : une articulation innovante

Le jeudi 23 novembre  2017 à l’Institut Imagine
Hôpital Universitaire Necker-Enfants malades
24, Bd du Montparnasse – Paris 15e

Dans le domaine de la santé comme ailleurs, il existe des différences et des inégalités entre les femmes et les hommes. Les différences biologiques ne sont pas seules en cause. Les représentations sociales liées au genre féminin et masculin influencent l'attitude des patients, des médecins et des chercheurs. 

Face à ce constat le groupe de travail  « Genre et recherche en santé » du Comité d’Ethique de l'Inserm organise une journée recherche et santé d’envergure internationale, avec l'objectif d’alerter sur les préjugés et d’inciter à la prise en compte de l'articulation entre sexe et genre dans la médecine et les recherches en santé. Cette approche permet de formuler de nouvelles hypothèses de recherche, d’analyser autrement les pathologies et d’envisager de nouvelles stratégies de prévention et de traitement pour le plus grand bénéfice des femmes et des hommes.

 

 

Je note le "les femmes et les hommes" qui revient très souvent dans leur communication, ainsi que de l'écriture inclusive dans le programme :

Quote

Delphine GARDEY, Historienne et sociologue, Professeure à l’Université de Genève et directrice de l'Institut des Etudes Genre
"Genre et pouvoir d'action des patient.es dans le contexte biomédical (XXe-XXIe siècles)"

 

Il y a en tout un seul intervenant homme, contre une petite quinzaine de femmes (et une d'entre elles est psychanalyste...).

 

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