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il y a 5 minutes, Adrian a dit :

càd ?

 

Je me demande quelle juridiction peut recevoir une requête sur ce sujet.

Vocabulaire typique des féministes modernes US/UK, voyant du sexisme partout, luttant contre la "patriarchie", et où tout est "problématique". Un mélange de marxisme appliqué aux relations entre les sexes et de puritanisme d’extrême gauche qui ne dit pas son nom.

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@Lancelot, tu m'avais demandé des traces écrites quant aux consignes de rédaction à l'université. Je n'en avais pas en tant qu'étudiante, mais comme vacataire j'ai été ajoutée à la liste de diffusion des personnels et pu recevoir ceci :

 

Citation

Université Lumière Lyon 2

Lettre aux personnels

du 29 juin au 11 juillet 2017 [n°405]

Édito de Yannick Chevalier, Vice-PrÉsident

Écriture non discriminante

Le protocole Lyon 2 de l’écriture non discriminante
 

L’écriture non discriminante entre progressivement dans le quotidien de notre université. Elle a deux objectifs : d’une part, assurer dans notre communication interne et externe une égale représentation des sexes, et d’autre part ne pas invisibiliser ce fait social majeur : les femmes ont désormais, tout comme les hommes, accès à toutes les professions, à tous les postes, à tous les métiers.
Pendant toute cette année universitaire 2016-2017, beaucoup d’entre nous ont intégré ces nouveaux protocoles graphiques, avec une très grande variété de solutions proposées, preuve de l’inventivité des communautés francophones. Les résistances se sont aussi donné libre cours, témoignant de la persistance d’imaginaires langagiers qui appartiennent aussi à notre patrimoine commun.
Entre inventivité et résistance, les échanges au sein des services et des composantes ont été nourris, et rendent compte de la vivacité de notre langue commune. Le guide rédactionnel qu’annonçait la Lettre aux personnels du 9 juin 2016 s’inscrit dans le prolongement de ces échanges. En cette fin juin 2017, le protocole rédactionnel officiel de l’Université Lyon 2 mérite à peine ce nom de « guide », puisqu’il se réduit à 3 grandes règles à garder à l’esprit :
1. user systématiquement du féminin et du masculin (avec l’ajout du .e ou de la barre oblique en cas de changement de syllabe). Ainsi pour étudiant.e, chef.fe de service, maître.sse de conférences, auditeur/trice.
2. Ne pas oublier les accords pour les adjectifs et les participes. Ainsi les maître.sses de conférences et enseignant.es du 2nd degré nouvellement recruté.es à Lyon 2 vont se voir accorder un allègement de service à la rentrée 2017 afin de pouvoir bénéficier de formations spécifiques.
3. Accorder en genre les noms de fonctions, grades, titres et métiers, conformément aux textes législatifs actuellement en vigueur.

Ce guide participe à une politique ambitieuse en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes. Lyon 2 rejoint ainsi nombre d’universités francophones résolument et sereinement mobilisées contre toutes les discriminations de genre.


Yannick CHEVALIER, Vice-président en charge de l'égalité
et de la vie citoyenne

 

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il y a une heure, Cara a dit :

@Lancelot, tu m'avais demandé des traces écrites quant aux consignes de rédaction à l'université. Je n'en avais pas en tant qu'étudiante, mais comme vacataire j'ai été ajoutée à la liste de diffusion des personnels et pu recevoir ceci :

 

 

Est ce qu'il y a des profs qui ont juste répondus, "lol non" 

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Dans la lettre de Cara, notez le

Citation

Les résistances se sont aussi donné libre cours, témoignant de la persistance d’imaginaires langagiers qui appartiennent aussi à notre patrimoine commun.

Entre inventivité et résistance, les échanges au sein des services et des composantes ont été nourris, et rendent compte de la vivacité de notre langue commune.

 

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Il y a 3 heures, Cara a dit :

 

 

Je suis quasiment sûr que le "conformément aux textes législatifs en vigueur" est en fait un argument d'autorité sans valeur légale. C'est du positivisme: leur écriture au hachoir se répand de fait jusqu'à l'assemblée nationale, donc elle a une valeur normative. Hé bien non, ce n'est pas comme ça que ça se passe.

 

Je ne comprends pas non plus comment peut être légale la mise en place d'un "protocole rédactionnel officiel de l’Université". Pour rappel Lyon 2 n'est pas un État indépendant, la Loi française s'applique, a fortiori pour les agents de l’État et: "La langue de la République est le français." (Constitution française en vigueur, article 2).

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On 21/07/2017 at 9:14 AM, Cara said:

@Lancelot, tu m'avais demandé des traces écrites quant aux consignes de rédaction à l'université. Je n'en avais pas en tant qu'étudiante, mais comme vacataire j'ai été ajoutée à la liste de diffusion des personnels et pu recevoir ceci :

C'est magnifique et scandaleux. À faire tourner le plus possible.

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Le 21/07/2017 à 12:40, NoName a dit :

Surtout que l'Academie française, qui a globalement l'autorité sur la langue, bien que non normative, a rendu un avis defavorable à l'écriture inclusive 

 

En outre, cette politique progressiste, attentive à rendre visible linguistiquement la place des femmes dans la vie publique, est plus que fermement critiquée, elle est violemment combattue par l’Académie française, pendant les décennies 1980-2010 (sur ce point, voir Viennot et alii, 2016). Face à cette position incertaine de la puissance publique, les guides de rédaction se multiplient dans les entreprises, les associations, mais sans que ces préconisations et recommandations aient l’autorité légitimante des institutions étatiques.


Bases linguistiques de l’émancipation : système anglais, système français

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Mais non, tu ne comprends rien. C'est la reproduction de l'idée du viol qu'il faut tuer, en tant que condition nécessaire et suffisante pour que la réalité du viol disparaisse. L'individu violeur est important en tant que symbole de l’oppression patriarcale, mais il n'est rien par rapport à la culture qui lui a permis d'agir alors qu'elle aurait pu l'en empêcher.

 

edit : @Johnathan R. Razorback je me suis permis de faire un screen de ton message et de ma réponse pour reposter sur twitter. Dans le doute, j'ai flouté ton pseudo.

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Il y a 4 heures, FabriceM a dit :

1): C'est la reproduction de l'idée du viol qu'il faut tuer, en tant que condition nécessaire et suffisante pour que la réalité du viol disparaisse.

 

2): @Johnathan R. Razorback je me suis permis de faire un screen de ton message et de ma réponse pour reposter sur twitter. Dans le doute, j'ai flouté ton pseudo.

 

1): C'est terriblement idéaliste (ou culturaliste). Comme si le viol était réductible à une cause, et que celle-ci étant culturelle (bye bye la biologie, la sociologie, la psychologie, l'insécurité...), la lutte culturelle était capable à terme de le faire disparaître (#homme nouveau ?).

 

Sans compter que je ne vois pas comment leurs théories peuvent rendre compte des viols commis par des femmes (quelque soit l'importance statistique du phénomène). Bien sûr, avec leur casuistique, elles trouveront toujours le moyen de dire un truc du genre "les femmes étant dominées, elles sont poussées à imiter les comportements des dominants, donc c'est bien la faute du patriarcat si, etc.".

 

2): Je préfère, d'autant je ne me sens pas l'énergie d'être impliqué d'une quelconque façon dont ce réseau social ;)

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il y a 7 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

 

1): C'est terriblement idéaliste (ou culturaliste). Comme si le viol était réductible à une cause, et que celle-ci étant culturelle (bye bye la biologie, la sociologie, la psychologie, l'insécurité...), la lutte culturelle était capable à terme de le faire disparaître (#homme nouveau ?).

C'est très exactement ce que j'ai lu aujourd'hui dans l'ouvrage de Raymond Boudon 'pourquoi les intellectuels n'aiment pas le liberalisme'. Déterminisme culturel. 

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il y a 8 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

1): C'est terriblement idéaliste (ou culturaliste). Comme si le viol était réductible à une cause, et que celle-ci étant culturelle (bye bye la biologie, la sociologie, la psychologie, l'insécurité...), la lutte culturelle était capable à terme de le faire disparaître (#homme nouveau ?).

 

Sans compter que je ne vois pas comment leurs théories peuvent rendre compte des viols commis par des femmes (quelque soit l'importance statistique du phénomène). Bien sûr, avec leur casuistique, elles trouveront toujours le moyen de dire un truc du genre "les femmes étant dominées, elles sont poussées à imiter les comportements des dominants, donc c'est bien la faute du patriarcat si, etc.".

 

2): Je préfère, d'autant je ne me sens pas l'énergie d'être impliqué d'une quelconque façon dont ce réseau social ;)

 

Et pourtant, je ne suis même pas sur de les caricaturer en disant ça.

 

 

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Il y a 9 heures, Lancelot a dit :

Attention tout de même à ne pas laisser entendre que les hommes sont biologiquement déterminés pour violer...

 

 

Dans le bouquet final, elle m'explique que les gens ne volent pas de la nourriture quand ils ont faim car ont les a éduqué pour ça, que oui finalement les vols dans les supermarchés ça existe, mais que non les vigiles etc ne servent à rien.

 

En bref : fuck la logique, ta gueule. Donc je m'arrête là ^^

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Ahhhh l'éducation, quel formidable outil. Dis-moi qu'elle n'est pas formatrice ou je ne sais quoi ..

 

Sinon rassure-moi, ou pas, y a quand même eu plusieurs échanges entre vous avant qu'elle ne fasse le raccourci entre boulimie et "gens qui ont faim" ?

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