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Armageddon économique ?


vincponcet

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L'Union européenne cherche une solution à la crise :

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:icon_up:

Ca me rappelle une caricature du Canard où l'on voit Sarko haranguant les chefs d'état européens: "Puisque c'est la panique, paniquons tous ensemble."

Imagine-t-on Churchill ou de Gaulle cherchant au sol l'étiquette indiquant leur position pour la photo officielle?

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Tiens, un article du Mâonde où on tire des serpents à sonnettes d'alarme.

C'est le nouveau maire et député (UMP) lui-même, Pierre-Christophe Baguet, qui tire la sonnette d'alarme

Il manque une petite levée de boucliers, tient.

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Libé publie un entretien qui souligne le rôle de la FED dans la crise, quasiment une interprétation de l'école autrichienne.

(badurl) http://www.liberation.fr/economie/0101165005-nous-avons-besoin-d-une-recession-dure-et-rapide (badurl)

Pour le coup c'est amusant de lire les commentaires de lecteurs, on leur présente une analyse libérale dans un emballage de gauche

( "Pour l’ex-banquier Charles Morris, les Américains doivent renoncer à la surconsommation." ), ils croquent et ils aiment ça.

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Une interprétation autrichienne… jusqu'à ce qu'ils iront dire que c'est justement parce que la FED est trop libre qu'il y a eu cette crise et qu'il faut encore plus d'Etat.

Vraies causes, fausses méthodes.

En l'occurrence c'est inexact puisque la FED n'est pas indépendante mais dépend directement de l'Etat Fédéral.

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Très amusant, comme peut l'être la dégringolade du capitalisme financier. La revanche du réel sur le virtuel en somme.

Bah, c'est surtout la preuve que cette crise n'a rien à voir avec celle de 1929, comme d'aucuns nous le serinent à longueur de journée. En 1929, on photographiait les corps des brokers qui s'étaient jetés depuis la fenêtre d'une chambre d'hôtel.

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Cette distinction entre économie réelle et virtuelle, c'est de la novlangue.

C'est une distinction qui n’a que peu de sens économique, mais elle n’est pas franchement nouvelle hein…

Ce qui est marrent, c’est que c’est quand l’économie ‘virtuelle’ qui soit disant ne sers a rien se casse la gueule, et la ‘réelle’ avec, pour une majorité ça renforce l’idée que les deux n’ont pas de rapport…

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C'est une distinction qui n’a que peu de sens économique, mais elle n’est pas franchement nouvelle hein…

Ce qui est marrent, c’est que c’est quand l’économie ‘virtuelle’ qui soit disant ne sers a rien se casse la gueule, et la ‘réelle’ avec, pour une majorité ça renforce l’idée que les deux n’ont pas de rapport…

L'économie virtuelle parasitait à ce point l'économie réelle qu'elle finit par la précipiter dans sa chute.

C'est sûr, puisqu'il est social-démocrate.

Même pas : Sarko réunit en une seule personne les différentes sensibilités (contradictoires) de la droite française.

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Bah, c'est surtout la preuve que cette crise n'a rien à voir avec celle de 1929, comme d'aucuns nous le serinent à longueur de journée. En 1929, on photographiait les corps des brokers qui s'étaient jetés depuis la fenêtre d'une chambre d'hôtel.

Maintenant on a des produits dérivés, ca limite quand même vachement l’impact des corrections brutales.

En fait, il faut bien voir que c’est les vilains spéculateurs qui lissent la brutalité de la crise… Bon, ok, et la banque centrale européenne qui ne fait pas du si mauvais travail que ça, malgré tout.

L'écononomie virtuelle parasitait à ce point l'économie réelle qu'elle finit par la précipiter dans sa chute.

Bof, je ne sais pas, le coté virtuel des opérations de change, de l’investissement dans des usines, et du prêt (industriel ou immobilier), me semble très surfait.

Après, bien sur que quand il y a une bulle, le prix du marché est irrationnel, c’est pour ça qu’on appelle ça une bulle, mais a ma connaissance, ceux qui ont acheté un appartement dans les 5 dernières années n’avaient pas l’impression de faire du ‘virtuel’.

En fait, j’ai l’impression qu’est virtuel ce que les autres font, et réel ce qu’on fait soi même.

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Bof, je ne sais pas, le coté virtuel des opérations de change, de l’investissement dans des usines, et du prêt (industriel ou immobilier), me semble très surfait.

Si tu mélanges toutes ces choses, il est évident que le caractère virtuel de certaines activités ne te convaincra pas.

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L'écononomie virtuelle parasitait à ce point l'économie réelle qu'elle finit par la précipiter dans sa chute.

Faux, la distinction ne tient pas. Ce qu'on appelle économie virtuelle à tort, c'est juste un mode de financement parmi d'autres se faisant sur les marchés financiers, et ce mode de financement est directement lié d'une part aux résultats actuels de l'entreprise mais aussi aux prévisions du marché et donc aux résultats futurs. On observe très souvent que l'action d'une entreprise baisse après des annonces de résultat mauvais ou des plans de management à moyenou long-terme non désirés par les actionnaires. Les deux sont la plupart du temps inter-connectés.

Même pas : Sarko réunit en une seule personne les différentes sensibilités de la droite française.

Oui, mais la droite est et a toujours été social-démocrate, nationaliste aussi.

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Faux, la distinction ne tient pas. Ce qu'on appelle économie virtuelle à tort, c'est juste un mode de financement parmi d'autres se faisant sur les marchés financiers, et ce mode de financement est directement lié d'une part aux résultats actuels de l'entreprise mais aussi aux prévisions du marché et donc aux résultats futurs. On observe très souvent que l'action d'une entreprise baisse après des annonces de résultat mauvais ou des plans de management à moyenou long-terme non désirés par les actionnaires. Les deux sont la plupart du temps inter-connectés.

Le problème est l'interconnexion entre la vie réelle d'une entreprise (qui peut engranger des bénéfices) et les paris de boursicoteurs malveillants.

Je ne suis pas sûr que placer la survie d'une entreprise lambda sous l'épée de Damoclès des spéculateurs témoigne d'un bon sens économique. C'est oublier qu'elle doit avant tout satisfaire une clientèle avant de rendre des comptes à des turfistes en col blanc.

Oui, mais la droite est et a toujours été social-démocrate, nationaliste aussi.

Faux.

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