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Prix Nobel d'économie 2008 : Paul Krugman


h16

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http://fr.news.yahoo.com/afp/20081013/tbs-…in-f41e315.html

Le prix Nobel d'économie a été attribué lundi à l'Américain Paul Krugman, 55 ans, pour ses travaux sur les échanges commerciaux, a annoncé l'Académie royale suédoise des sciences.

Paul Krugman a mis au point une nouvelle théorie intégrant des recherches disparates sur les échanges commerciaux et la géographie économique, a indiqué l'académie dans ses attendus.

[méchant méchant]Encore un prix Nobel que Bétancourt n'aura pas. :icon_up:[/méchant méchant]

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Cool, un néo-keynésien.

Nobel attribué "pour ses travaux sur les échanges commerciaux". Ca veut dire deux choses.

  1. Il a raison quand il se fait partisan du libre-échange ;
  2. Ses autres prises de positions, interventionnistes, n'ont pas été récompensées par le Prix Nobel, i.e. OSEF.

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C'est pas lui qui avait pourtant sorti son bouquin "la mondialisation n'est pas coupable ?"

Si. Ayant lu ledit livre, je plussoie Simonnot qui écrit que les opinions de Krugman sur le commerce international sont excellentes. Et que les autres sont à chier.

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:icon_up: exactement, c'est ca qui m'emmerde.

+1. Mais, bande de petits veinards, j'ai déjà préparé plus haut votre argumentaire pour le moment où un gauchiste viendra vous faire caguer avec ce Nobel.

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+1. Mais, bande de petits veinards, j'ai déjà préparé plus haut votre argumentaire pour le moment où un gauchiste viendra vous faire caguer avec ce Nobel.

Peuh ! Tu crois qu'on utilise quoi pour Stiglitz ?

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+1. Mais, bande de petits veinards, j'ai déjà préparé plus haut votre argumentaire pour le moment où un gauchiste viendra vous faire caguer avec ce Nobel.

On pourra lui sortir ça aussi !

http://www.leblogueduql.org/2008/02/une-recette-key.html

Le fait est que la guerre, en général, a l'effet d'un stimulant pour l'économie, à tout le moins à court terme. Qu'on se souvienne que la Seconde Guerre mondiale a mis fin à la Grande Dépression. Les 10 milliards de dollars environ que nous dépensons chaque mois en Irak vont surtout à acheter des biens et services produits aux États-Unis, ce qui signifie que la guerre soutient en fait la demande. On peut concéder qu'il y aurait des façons infiniment plus appropriées de dépenser cet argent. Mais à un moment où c'est une demande insuffisante qui pose problème, la guerre en Irak joue tout de même le rôle d'une sorte de WPA [Work Progress Administration, un programme typique du New Deal créé par Roosevelt en 1935] et appuie directement et indirectement la création d'emplois.

Enfin pas un vrais dur qui répondrait que "le capitalisme" a besoin (sic) de la guerre pour se perpétuer… :icon_up:

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Nobel attribué "pour ses travaux sur les échanges commerciaux". Ca veut dire deux choses.
  1. Il a raison quand il se fait partisan du libre-échange ;
  2. Ses autres prises de positions, interventionnistes, n'ont pas été récompensées par le Prix Nobel, i.e. OSEF.

+1. (De toute façon, on voyait difficilement comment il aurait pu être récompensé pour autre chose que ses travaux sur le commerce international.)

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Je viens de voir le reportage de France 2 sur le Nobel de Krugman. Pas un mot au sujet des travaux pour lesquels il a été récompensé (alors que Krugman est un fervent partisan de la mondialisation). Ce ne fut que description de ses prises de position contre l'administration Bush et en faveur de l'interventionnisme européen. Et la conclusion: "en récompensant un anti-libéral, l'académie Nobel a peut-être voulu faire passer un message opportun". :icon_up:

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Le fait est que la guerre, en général, a l'effet d'un stimulant pour l'économie, à tout le moins à court terme. Qu'on se souvienne que la Seconde Guerre mondiale a mis fin à la Grande Dépression. Les 10 milliards de dollars environ que nous dépensons chaque mois en Irak vont surtout à acheter des biens et services produits aux États-Unis, ce qui signifie que la guerre soutient en fait la demande. On peut concéder qu'il y aurait des façons infiniment plus appropriées de dépenser cet argent. Mais à un moment où c'est une demande insuffisante qui pose problème, la guerre en Irak joue tout de même le rôle d'une sorte de WPA [Work Progress Administration, un programme typique du New Deal créé par Roosevelt en 1935] et appuie directement et indirectement la création d'emplois.

Je suis une brêle en économie, mais c'est aussi mon opinion : la guerre en Irak a fonctionné comme un gigantesque plan de relance keynésien de relance par les dépenses militaires. Partant de cette hypothèse, je me demande s'il n'y a pas un lien entre entre cette dérive des dépenses publiques, le niveau élevé des déficits commercial et budgétaire des Etats-Unis, leur niveau élevé d'endettement vis-à-vis de l'étranger (essentiellement Chine et Japon) qui provoque un besoin permanent de financement extérieur auquel répondent les BC asiatiques, et par suite, la politique monétaire laxiste et sa contrepartie, à savoir l'expansion programmée et démesurée du crédit en vue de générer une croissance artificielle fortement exposée à un retournement de cycle. Et finalement, dans quelle mesure les Etats-Unis n'ont-ils pas fait payer au reste du monde cette politique expansionniste à travers la crise financière?

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Je suis une brêle en économie, mais c'est aussi mon opinion : la guerre en Irak a fonctionné comme un gigantesque plan de relance keynésien de relance par les dépenses militaires. Partant de cette hypothèse, je me demande s'il n'y a pas un lien entre entre cette dérive des dépenses publiques, le niveau élevé des déficits commercial et budgétaire des Etats-Unis, leur niveau élevé d'endettement vis-à-vis de l'étranger (essentiellement Chine et Japon) qui provoque un besoin permanent de financement extérieur auquel répondent les BC asiatiques, et par suite, la politique monétaire laxiste et sa contrepartie, à savoir l'expansion programmée et démesurée du crédit en vue de générer une croissance artificielle fortement exposée à un retournement de cycle. Et finalement, dans quelle mesure les Etats-Unis n'ont-ils pas fait payer au reste du monde cette politique expansionniste à travers la crise financière?

Je suis d'accord pour la première partie. En revanche, je pense que l'une des causes de la crise financière est justement que le dollar a quelque peu perdu son statut de monnaie-refuge, si bien que les Etats-Unis n'arrivent plus aussi facilement qu'avant à se financer à l'extérieur (comme ce fut le cas pour la première guerre du Golfe, financée par les Allemands, les Japonais et les pays arabes). Pour l'instant, la seule réponse américaine à la crise a été de pressurer non pas les autres pays mais encore un peu plus le contribuable américain.

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Je suis une brêle en économie, mais c'est aussi mon opinion : la guerre en Irak a fonctionné comme un gigantesque plan de relance keynésien de relance par les dépenses militaires. Partant de cette hypothèse, je me demande s'il n'y a pas un lien entre entre cette dérive des dépenses publiques, le niveau élevé des déficits commercial et budgétaire des Etats-Unis, leur niveau élevé d'endettement vis-à-vis de l'étranger (essentiellement Chine et Japon) qui provoque un besoin permanent de financement extérieur auquel répondent les BC asiatiques, et par suite, la politique monétaire laxiste et sa contrepartie, à savoir l'expansion programmée et démesurée du crédit en vue de générer une croissance artificielle fortement exposée à un retournement de cycle. Et finalement, dans quelle mesure les Etats-Unis n'ont-ils pas fait payer au reste du monde cette politique expansionniste à travers la crise financière?

Lis Sophisme Economiques de Bastiat, même les brêles en éco comprennent.

Remarque acide: comment un anar cap peut-il être une brêle en éco ? Anar cap, c'est pas une mode, c'est une conviction qui se forge par la réflexion.

M'enfin, passons.

Sinon, voici la réponse à ton avis absurde (repompée de Martin Masse, du Québécois Libre):

Si vraiment la guerre est bonne pour l'économie, alors voici comment procéder:

1) Bush téléphone à Taro Aso, et il dit: "Chiche on s'en fait une ?". Ok !" Répond le bridé !

2) Les 2 industries tourent à fond, inventent des radars super plus mieux, des bâteaux furtifs, des sous marins volants, des avions amphibies, enfin tous les jouets militaires typiques…

3) Après disons 18 mois de travail acharné et de folles dépenses "gouvernementales", on envoie tous les bâteaux et les avions au milieu du pacifique.

4) Comme on est des démocrassies qui font des guerres "humaines", on branche les télécommandes, et on fait descendre tous les équipages (La doctrine 0 mort sera enfin respectée, les opinions heureuses, et la presse joyeuse !)

5) On organise une grande loterie dans chaque pays. Le gagnant se voit désigné "général en chef des télécommandes". Puis on laisse jouer les 2 protagonistes jusqu'à ce que tout le matos coule au fond de l'océan, sous les vivas du public, comme il se doit lors de tout feu d'artifice particulièrement réussi !

6) En conclusion, Krugmann, le gouvernement et Free Jazz, s'écrient: "ça y est ! Nous voilà plus riches !"

Tu saisis mieux l'absurdité ?

Là où tu as raison, c'est que la guerre enrichit… les quelques entreprises fournisseurs de l'armée. La guerre est pour elles un moyen de sucer le contribuable, et donc de gonfler leurs résultats. C'est bien là la caractéristique universelle des politiques publiques (et la guerre en est assurément une): diluer les coûts sur les masses, et concentrer les bénéfices sur quelques groupes bien ciblés. Keynes sert alors de cache sexe: de l'utilité des idées fausses…

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Lui décerner le prix est un acte politique, il est plus connu comme anti-Bush obsédé que pour ses travaux de fond. Le Nobel d'économie veut se refaire une réputation.

De fait, récompenser ce mec qui n'a plus écrit un article scientifique depuis dix ans pour se consacrer à l'activisme politique.

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Nobel attribué "pour ses travaux sur les échanges commerciaux". Ca veut dire deux choses.
  1. Il a raison quand il se fait partisan du libre-échange ;
  2. Ses autres prises de positions, interventionnistes, n'ont pas été récompensées par le Prix Nobel, i.e. OSEF.

Si la Banque de Suède voulait récompenser un défenseur du libre commerce, elle aurait mieux fait de donner le prix Nobel à Jagdish Bhagwati.

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Lis Sophisme Economiques de Bastiat, même les brêles en éco comprennent.

Remarque acide: comment un anar cap peut-il être une brêle en éco ? Anar cap, c'est pas une mode, c'est une conviction qui se forge par la réflexion.

M'enfin, passons.

Sinon, voici la réponse à ton avis absurde (repompée de Martin Masse, du Québécois Libre):

Soit je me suis mal exprimé, soit tu m'as mal lu, auquel cas tu enfonces des portes ouvertes en tapant à côté du sujet. Comme Krugman le dit lui-même

Le fait est que la guerre, en général, a l'effet d'un stimulant pour l'économie, à tout le moins à court terme.

N'est-ce pas assez clair? L'expression "court terme" indique qu'il s'agit d'un constat et non d'un jugement normatif.

Par ailleurs Bastiat avait en effet exposé les effets pervers de ce sophisme depuis longtemps, ce n'est donc pas la peine de faire le malin avec des idées assez banales, ni de donner des leçons d'orthodoxie anarcap. Comme disait Mises :

« brûler ses meubles n'est pas forcément une bonne méthode pour chauffer son logis (…) Quand les taux d'intérêt baissent suite à l'expansion du crédit, certaines affaires qui ne semblaient pas rentables auparavant donnent l'impression de l'être. C'est précisément le fait que de telles affaires soient entreprises qui déclenche l'essor. Mais l'économie n'est pas suffisamment riche pour elles.»

Mon propos ne vise pas du tout à légitimer cette politique expansionniste, mais au contraire, à critiquer son caractère destructeur. Il tire justement les conséquences de cet échec prévisible d'un plan de relance de type kéynésien, en admettant que les aventures militaires, l'économie de guerre et la bulle du crédit fonctionnent sur ce principe de relance. Sous son influence, se produit une amélioration des affaires à court terme, mais inévitablement aussi un retournement du cycle, puisque l'effet stimulant de l'accroissement des dépenses ne peut se poursuivre indéfiniment. Les questions que je pose sont donc celle-ci :

- dans quelle mesure cette relance par les dépenses militaires fut-elle une tentative de réponse (erronée) à la dérive croissante des dépenses publiques fédérales, qui s'est traduite par un déficit commercial, budgétaire et un endettement considérables?

- dans quelle mesure la politique d'expansion du crédit n'a-t-elle pas été soldée in fine par la crise financière, dont les coûts sont payés en partie, étant donnée l'interdépendance des économies, par les contribuables européens et asiatiques?

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Soit je me suis mal exprimé, soit tu m'as mal lu, auquel cas tu enfonces des portes ouvertes en tapant à côté du sujet. Comme Krugman le dit lui-même

N'est-ce pas assez clair? L'expression "court terme" indique qu'il s'agit d'un constat et non d'un jugement normatif.

Par ailleurs Bastiat avait en effet exposé les effets pervers de ce sophisme depuis longtemps, ce n'est donc pas la peine de faire le malin avec des idées assez banales, ni de donner des leçons d'orthodoxie anarcap. Comme disait Mises :

« brûler ses meubles n'est pas forcément une bonne méthode pour chauffer son logis (…)

Oui mais cela chauffe la maison à court terme.

Il faudrait que tu développes car même à court terme, ça ne tient pas du tout. J'ai du mal à voir de l'enrichissement même à court terme.

L'intervention de Eco Guy reste valable, même si elle a de quoi vexer :icon_up: .

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Oui mais cela chauffe la maison à court terme.

Il faudrait que tu développes car même à court terme, ça ne tient pas du tout. J'ai du mal à voir de l'enrichissement même à court terme.

Je te renvoie à la théorie du cycle de Mises. D'autre part examine l'histoire économique, cet effet d'essor à court terme est confirmé par les faits, de façon récurrente et reproductible. Il faut être un idéologue dogmatique au dernier degré pour le nier. Cela revient à nier que brûler du bois produit de la chaleur.

L'intervention de Eco Guy reste valable, même si elle a de quoi vexer :icon_up: .

Elle est à côté de la plaque et si je puis me permettre, de façon ridiculement idéologique. Serais-tu toi-même amateur de rappel à l'ordre?

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