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Les facs en grève régulière désertées par leurs étudiants


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un drame personnel ?

:icon_up:

Aucune suite. Lue, pas lue, on ne saura pas.

Voici la suivante, nettement plus acerbe :

Monsieur,

J'avais voulu, il y a peu, vous alerter sur les nombreux inconvénients à organiser un référendum. Mon courrier est resté sans réponse, ce qui, je vous l'avoue, ne m'a pas surprise. Il est en effet plus facile de flatter les masses moutonnières que d'écouter la voix de la raison.

Je vais cependant persister, car c'est aujourd'hui le seul moyen légal que j'entrevois pour vous faire connaître ma colère.

Donc, vous avez organisé ce référendum, mais avez bien pris soin de préciser qu'il ne viendrait pas remplacer la décision de ce coup d'état permanent qu'est l'AG. On se demande, dès lors, qu'elle aurait pu être son utilité. Je ne me suis même pas déplacée.

Et le prévisible s'est produit : Les extrémistes de la casse et du désordre ont encore une fois fait imposer leur volonté par la force, n'envisageant même pas que le droit puisse prévaloir. A votre référendum, on avait pourtant donné, à une écrasante majorité, la préférence à la reprise des cours. Mais qu'importe. Ces gens n'ont cure de la démocratie : Ce sont des putschistes. Je vous invite à lire, à ce sujet, La technique du coup d'état, de Curzio Malaparte. [Je crains que vous soyez de ceux dont ils coupent la tête, à la fin.]

Et ceci est de votre responsabilité. La désagrégation de cette université, la perte de valeur du diplôme qu'elle procure, sont de votre faute. Par votre faiblesse face à ces voyous gavés de bourses et d'allocations, vous entérinez leurs actes et leurs décisions. Vous vous soumettez à leurs ordres. Vous n'êtes pas un président, vous êtes un greffier dont le rôle se limite à prendre note de ce qui se passe sans même qu'on vous consulte.

Ne vous étonnez pas, lorsque les étudiants, les vrais, voteront avec leur pieds en allant étudier ailleurs : Vous aurez tout fait pour. Ne resteront que les pires, que vous aurez mérités.

Je vous remercie de m'avoir lue

Entre crochets, une phrase un peu trop dure, tout de même, supprimée à la relecture.

Sans espoir aucun, tout comme pour la précédente.

Reste le plus factuel possible. Ici, je dirais, tu peux garder le texte, car il a bien pour but de faire passer un sens de l'outrage mais vire ce qui est insultant (par exemple "moutonnières") et effectivement, vire la phrase entre crochet.

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Reste le plus factuel possible. Ici, je dirais, tu peux garder le texte, car il a bien pour but de faire passer un sens de l'outrage mais vire ce qui est insultant (par exemple "moutonnières") et effectivement, vire la phrase entre crochet.

Très bonne remarque. Dommage que, énervée et sur un coup de tête, la demoiselle l'ait envoyée telle quelle (exception faire de la phrase entre crochets)

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La seconde lettre me paraît beaucoup trop virile et dopée de testostérone libérale pour avoir été écrite par une dame, c'est pas crédible. Indépendamment du fond, auquel je souscris des deux mains en tapant du pied d'impatience.

Attention cache toi ou le vilain papa Halde va venir te manger tout cru

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Attention cache toi ou le vilain papa Halde va venir te manger tout cru

D'ailleurs, entre parenthèses, vu l'odieuse incitation ambiante sur ce forum à discriminer les étudiants en lutte démocratique, en les stigmatisant avec des amalgames honteux, il faudrait ajouter un bouton Saisir la Halde dans la liste des icones du forum.

La Halde encourage à la dénonciation citoyenne sur son site :

(badurl) https://www.halde.fr/Saisir-en-ligne.html (badurl)

hommeportefermeex.jpg

Les etudiants en résistance contre la privatisation rampante de l'université ont droit à un diplôme, ils se sont sacrifiés à la cause pour défendre l'intérêt général attaqué par la réforme dite Pécresse en réalité décidée secrètement par le Medef, momentanément retirée pour mieux duper le peuple. Les études ne sont pas une marchandise! Notre culture vaut plus que leurs profits!

Les réfractaires qui veulent travailler et passer leurs examens dans des conditions normales agissent en collabos briseurs de grève à la solde du néo-libéralisme de la droite, qui récupère discrètement les thèmes de l'extrême droite. Ces gens-là ne respectent rien, même pas le boycott des examens, ni la grève des notes décidée par les syndicats de profs par solidarité avec le mouvement des forces du progrès universitaire.

Le discours réactionnaire anti-blocage montre bien une volonté fasciste de ne pas respecter les décisions collectives des AG, c'est un scandale!

C'est pourquoi au nom de la lutte contre les dicriminations, le FNEF, la SNASUP, le FSU et la Fédération des Enseignants Chercheurs de Problèmes lancent un cri d'égalité dans une pétition pour demander l'abolition des examens (remplacés par un test d'écomobilité pour aider la planète), la grève générale des notes et un droit au diplome festif pour tous !

(badurl) http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/04/08/01016-20090408ARTFIG00323-des-chercheurs-grevistes-menacent-le-bac-.php (badurl)

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D'ailleurs, entre parenthèses, vu l'odieuse incitation ambiante sur ce forum à discriminer les étudiants en lutte démocratique, en les stigmatisant avec des amalgames honteux, il faudrait ajouter un bouton Saisir la Halde dans la liste des icones du forum.

La Halde encourage à la dénonciation citoyenne sur son site :

(badurl) https://www.halde.fr/Saisir-en-ligne.html (badurl)

hommeportefermeex.jpg

Les etudiants en résistance contre la privatisation rampante de l'université ont droit à un diplôme, ils se sont sacrifiés à la cause pour défendre l'intérêt général attaqué par la réforme dite Pécresse en réalité décidée secrètement par le Medef, momentanément retirée pour mieux duper le peuple. Les études ne sont pas une marchandise! Notre culture vaut plus que leurs profits!

Les réfractaires qui veulent travailler et passer leurs examens dans des conditions normales agissent en collabos briseurs de grève à la solde du néo-libéralisme de la droite, qui récupère discrètement les thèmes de l'extrême droite. Ces gens-là ne respectent rien, même pas le boycott des examens, ni la grève des notes décidée par les syndicats de profs par solidarité avec le mouvement des forces du progrès universitaire.

Le discours réactionnaire anti-blocage montre bien une volonté fasciste de ne pas respecter les décisions collectives des AG, c'est un scandale!

C'est pourquoi au nom de la lutte contre les dicriminations, le FNEF, la SNASUP, le FSU et la Fédération des Enseignants Chercheurs de Problèmes lancent un cri d'égalité dans une pétition pour demander l'abolition des examens (remplacés par un test d'écomobilité pour aider la planète), la grève générale des notes et un droit au diplome festif pour tous !

(badurl) http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/04/08/01016-20090408ARTFIG00323-des-chercheurs-grevistes-menacent-le-bac-.php (badurl)

:icon_up: en forme.

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Le discours réactionnaire anti-blocage montre bien une volonté fasciste de ne pas respecter les décisions collectives des AG, c'est un scandale!

C'est pourquoi au nom de la lutte contre les dicriminations, le FNEF, la SNASUP, le FSU et la Fédération des Enseignants Chercheurs de Problèmes lancent un cri d'égalité dans une pétition pour demander l'abolition des examens (remplacés par un test d'écomobilité pour aider la planète), la grève générale des notes et un droit au diplome festif pour tous !

Ce qu'il y a de plus effroyable, c'est que les quelques communistes qui organisent les glorieuses AG sont persuadés de la légitimité de leur majorité. Ils sont une cinquantaine à organiser des AG en secret, à voter à main levée comme de parfaits petits soviets, à maintenir un rythme impossible d'une AG par jour pour épuiser les quelques opposants qui voudraient y exprimer un point de vue contraire, et il faudrait en plus les remercier de prendre les décisions à la place de tous les étudiants :icon_up:

Vendredi dernier ils ont organisé une AG en catimini à huit heures du matin et ont ensuite fait un blocage humain relativement violent derrière toutes les entrées de l'université. J'étais avec l'un de mes professeurs à la recherche d'une rare salle ouverte, j'ai pu les contempler de mes yeux ; ils ont foncé comme des ostrogoth sanguinaires sur les gens de la sécurité pour tenter de les assomer mais se sont faits talentueusement refoulés. J'ai même vu de mes propres yeux des enseignants-chercheurs qui voulaient refaire mai soixante-huit inciter au blocage, debouts à l'encadrement des fenêtres, tandis que des étudiants aux allures hippies jetaient des oeufs aux CRS qu'ils traitaient comme des animaux (et aux professeurs de dire qu'ils occupent pacifiquement la faculté). Les quelques professeurs qui continuent à donner cours sont interrompus par des escadrons de jeunes festifs qui, par leurs braillements ineptes et leurs gesticulations ridicules, tentent d'empêcher le cours d'avoir lieu. Chacun y allant de sa petite revendication égoïste, le personnel de l'université s'est déclaré en grève et, depuis de nombreuses semaines maintenant, a fermé toutes les salles pour que les cours n'aient lieu. Il m'est arrivé d'avoir mes rares cours dans des escaliers ou dans des cafés des alentours. Et lorsque vous dites que c'est absolument honteux, l'on vous rétorque avec aplomb : "Il fallait être à l'AG". Cette minorité affligeante de professeurs grévistes et d'étudiants syndiqués a la main mise sur toute l'université, avec, évidemment, l'accord du grotesque qui lui sert de président et qui incite à l'insurrection, se croyant réellement investi d'une mission divine, celle de traquer le Mal incarné et de rétablir les concepts "de liberté, égalité, fraternité de l'école républicaine".

Vous ne pouvez, bien entendu, critiquer l'attitude des enseignants-chercheurs ; évidemment ils font grève "pour vous", et certainement pas pour eux. C'est pour votre bien s'ils n'ont pas donné cours jusqu'à maintenant, il vous faut être reconnaissant et humblement incliner la tête en hommage à ce dévoué sacrifice qu'ils font pour vous. Bien entendu, ils sont très discrets sur le fait qu'ils continuent à être payés tout en poursuivant leur mouvement de grève, mais de toute façon, ils se disent parfois si mal payés qu'on en aurait presque les larmes aux yeux pour eux, qui (dixit un de mes professeurs) ne peuvent même pas avoir un logement car les loyers sont trop onéreux. Ne vous fiez pas aux apparences, les professeurs sont de lamentables clochards, même s'ils se rendent en cours avec des costumes de haute-couture.

J'ai cru entendre qu'ils voulaient donner dix à tout le monde pour ce semestre ; non seulement cela compromet ma note et mon ambition d'avoir la mention bien, mais en plus, cela me met sur un pied d'égalité avec les quelques trois cent étudiants qui ont environ cinq sur vingt de moyenne dont certains sont syndiqués et grévistes (évidemment, ils n'ont aucun espoir de valider leur semestre par un autre moyen). Je vais me retrouver avec un diplôme qui ne vaut RIEN, et, de surcroît, je devrais remercier tous les responsables de cette gargantuesque bouffonnerie.

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Ce qu'il y a de plus effroyable, c'est que les quelques communistes qui organisent les glorieuses AG sont persuadés de la légitimité de leur majorité. Ils sont une cinquantaine à organiser des AG en secret, à voter à main levée comme de parfaits petits soviets, à maintenir un rythme impossible d'une AG par jour pour épuiser les quelques opposants qui voudraient y exprimer un point de vue contraire, et il faudrait en plus les remercier de prendre les décisions à la place de tous les étudiants :icon_up:

Vendredi dernier ils ont organisé une AG en catimini à huit heures du matin et ont ensuite fait un blocage humain relativement violent derrière toutes les entrées de l'université. J'étais avec l'un de mes professeurs à la recherche d'une rare salle ouverte, j'ai pu les contempler de mes yeux ; ils ont foncé comme des ostrogoth sanguinaires sur les gens de la sécurité pour tenter de les assomer mais se sont faits talentueusement refoulés. J'ai même vu de mes propres yeux des enseignants-chercheurs qui voulaient refaire mai soixante-huit inciter au blocage, debouts à l'encadrement des fenêtres, tandis que des étudiants aux allures hippies jetaient des oeufs aux CRS qu'ils traitaient comme des animaux (et aux professeurs de dire qu'ils occupent pacifiquement la faculté). Les quelques professeurs qui continuent à donner cours sont interrompus par des escadrons de jeunes festifs qui, par leurs braillements ineptes et leurs gesticulations ridicules, tentent d'empêcher le cours d'avoir lieu. Chacun y allant de sa petite revendication égoïste, le personnel de l'université s'est déclaré en grève et, depuis de nombreuses semaines maintenant, a fermé toutes les salles pour que les cours n'aient lieu. Il m'est arrivé d'avoir mes rares cours dans des escaliers ou dans des cafés des alentours. Et lorsque vous dites que c'est absolument honteux, l'on vous rétorque avec aplomb : "Il fallait être à l'AG". Cette minorité affligeante de professeurs grévistes et d'étudiants syndiqués a la main mise sur toute l'université, avec, évidemment, l'accord du grotesque qui lui sert de président et qui incite à l'insurrection, se croyant réellement investi d'une mission divine, celle de traquer le Mal incarné et de rétablir les concepts "de liberté, égalité, fraternité de l'école républicaine".

Vous ne pouvez, bien entendu, critiquer l'attitude des enseignants-chercheurs ; évidemment ils font grève "pour vous", et certainement pas pour eux. C'est pour votre bien s'ils n'ont pas donné cours jusqu'à maintenant, il vous faut être reconnaissant et humblement incliner la tête en hommage à ce dévoué sacrifice qu'ils font pour vous. Bien entendu, ils sont très discrets sur le fait qu'ils continuent à être payés tout en poursuivant leur mouvement de grève, mais de toute façon, ils se disent parfois si mal payés qu'on en aurait presque les larmes aux yeux pour eux, qui (dixit un de mes professeurs) ne peuvent même pas avoir un logement car les loyers sont trop onéreux. Ne vous fiez pas aux apparences, les professeurs sont de lamentables clochards, même s'ils se rendent en cours avec des costumes de haute-couture.

J'ai cru entendre qu'ils voulaient donner dix à tout le monde pour ce semestre ; non seulement cela compromet ma note et mon ambition d'avoir la mention bien, mais en plus, cela me met sur un pied d'égalité avec les quelques trois cent étudiants qui ont environ cinq sur vingt de moyenne dont certains sont syndiqués et grévistes (évidemment, ils n'ont aucun espoir de valider leur semestre par un autre moyen). Je vais me retrouver avec un diplôme qui ne vaut RIEN, et, de surcroît, je devrais remercier tous les responsables de cette gargantuesque bouffonnerie.

Intéressant mais comment savoir si ce texte n'est pas de ta copine.

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Ils ne devraient être payés, en effet, et j'ai pendant un certain moment cru que tel était le cas. Un enseignant-chercheur doit régulièrement remplir une fiche où il indique ses activités et confie cette fiche au secrétariat de son UFR, cette fiche permet ensuite à l'enseignant-chercheur de toucher son salaire. Je crois que cela n'est pas très différent de la situation dans les collèges ou les lycées. Quand un professeur est en grève, il l'indique, et cela joue évidemment sur son salaire mensuel. Cependant, comme je l'ai susmentionné, le directeur de l'université est un grotesque illuminé qui soutient les mouvements des enseignants-chercheurs. Il a donc fait main basse sur les fameuses fiches, faisant en sorte qu'aucun professeur ne soit plus indiqué comme gréviste et touche donc l'intégralité de son salaire. D'ailleurs, si les professeurs recommencent quelque peu à donner cours ces dernières semaines, ce n'est pas parce qu'ils ont un regain d'intérêt pour les étudiants délaissés, mais parce que le gouvernement s'est rendu compte de la supercherie ; un enseignant-chercheur ne peut être à la fois devant le Panthéon à taper sur des casseroles (véridique) et dans une salle de classe à donner son cours.

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Intéressant mais comment savoir si ce texte n'est pas de ta copine.

:icon_up: Déjà parce que je suis une femme, et même si mes interventions sont trop viriles et dopées de testostérone libérale, j'en revendique la création, au risque que vous me trouviez un brin hommasse.

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Ils ne devraient être payés, en effet, et j'ai pendant un certain moment cru que tel était le cas. Un enseignant-chercheur doit régulièrement remplir une fiche où il indique ses activités et confie cette fiche au secrétariat de son UFR, cette fiche permet ensuite à l'enseignant-chercheur de toucher son salaire. Je crois que cela n'est pas très différent de la situation dans les collèges ou les lycées. Quand un professeur est en grève, il l'indique, et cela joue évidemment sur son salaire mensuel. Cependant, comme je l'ai susmentionné, le directeur de l'université est un grotesque illuminé qui soutient les mouvements des enseignants-chercheurs. Il a donc fait main basse sur les fameuses fiches, faisant en sorte qu'aucun professeur ne soit plus indiqué comme gréviste et touche donc l'intégralité de son salaire. D'ailleurs, si les professeurs recommencent quelque peu à donner cours ces dernières semaines, ce n'est pas parce qu'ils ont un regain d'intérêt pour les étudiants délaissés, mais parce que le gouvernement s'est rendu compte de la supercherie ; un enseignant-chercheur ne peut être à la fois devant le Panthéon à taper sur des casseroles (véridique) et dans une salle de classe à donner son cours.

Si c'est exact c'est de l'escroquerie.

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:doigt: en forme.

Cela dit j'exagère un peu, mais une solution consisterait à prendre ces fumistes au mot et créer un label "Diplôme équitable" pour les étudiants grèviculteurs, garanti sans OGM note, distribué sans aucune dicrimination, pour "services rendus" à la société.

Ce label serait enfin déconnecté de toute valeur marchande, leur assurerait une certaine reconnaissance culturelle, ouvrant directement les droits à des allocations diverses.

Cela permettrait du même coup d'entretenir une filière qualité, plus sélective, comme on entretient une espèce protégée en voie de disparition, on les mettrait pour les examens et partiels dans des bunkers résistant au feu et aux assauts. Avec la poignée d'étudiants sérieux qui auront tant bien que mal réussi à réviser leurs cours, par correspondance, puisque les universités seront la plupart du temps occupées en assemblées discutant de débats autrement plus importants, comme "Faut-il un revenu étudiant d'insertion, ou bien un salaire minimum universel pour les jeunes? ", "Comment l'herméneutique de la mixité peut accompagner les transgenres dans le cursus universitaire?", ou "La Pédagogie de la contestation au service des réformes."

Un autre diplôme est possible. Pour une université durable.

Je vois même un logo citoyen pour les heureux concernés qui auront contribué par leur engagement à accélérer la décomposition des universités-poubelle, conciliant ainsi cycle universitaire et recyclage des déchets, conformément à leur goût du fumier.

halde1.jpg

:icon_up: Vous faut-il un document attestant ma nature de femme, ou un simple serment que je ne vous mens pas suffit-il ?

Je me mettais à la place de notre ami Apollon (dit le coquinou), d'un naturel assez méfiant, mais d'une souplesse remarquable.

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:doigt: Déjà parce que je suis une femme, et même si mes interventions sont trop viriles et dopées de testostérone libérale, j'en revendique la création, au risque que vous me trouviez un brin hommasse.

C'était plus une private joke qu'autre chose :mrgreen:

Cela dit j'exagère un peu, mais une solution consisterait à prendre ces fumistes au mot et créer un label "Diplôme équitable" pour les étudiants grèviculteurs, garanti sans OGM note, distribué sans aucune dicrimination, pour "services rendus" à la société.

Ce label serait enfin déconnecté de toute valeur marchande, leur assurerait une certaine reconnaissance culturelle, ouvrant directement les droits à des allocations diverses.

Cela permettrait du même coup d'entretenir une filière qualité, plus sélective, comme on entretient une espèce protégée en voie de disparition, on les mettrait pour les examens et partiels dans des bunkers résistant au feu et aux assauts. Avec la poignée d'étudiants sérieux qui auront tant bien que mal réussi à réviser leurs cours, par correspondance, puisque les universités seront la plupart du temps occupées en assemblées discutant de débats autrement plus importants, comme "Faut-il un revenu étudiant d'insertion, ou bien un salaire minimum universel pour les jeunes? ", "Comment l'herméneutique de la mixité peut accompagner les transgenres dans le cursus universitaire?", ou "La Pédagogie de la contestation au service des réformes."

Un autre diplôme est possible. Pour une université durable.

:icon_up: joli.

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Si c'est exact c'est de l'escroquerie.

Je n'ai aucune preuve hormis les témoignages d'un professeur et d'un étudiant dont un parent travaille dans l'administration de l'université. Ces témoignages coïncident de façon troublante et, même s'il m'est arrivé d'entendre des propos absurdes, ubuesques et idéologiquement fallacieux tout au long de ce mouvement, je suis tentée de croire, pour une fois, ces paroles que j'ai pu entendre car elles ne vont pas dans le sens des enseignants-chercheurs, qui se présentent toujours comme de petits agneaux sacrificiels chastes et purs. Les professeurs sont d'ailleurs très secrets en ce qui concerne la question de leurs émoluments en temps de grève, ceci cache sans doute une parade.

Y aurait-il par contre un recours quelconque si l'université décide, sans session d'examens, d'attribuer une note arbitraire à l'ensemble des étudiants ?

Je me mettais à la place de notre ami Apollon (dit le coquinou), d'un naturel assez méfiant, mais d'une souplesse remarquable.

J'avais remarqué, j'espère que le coquinou ne m'en tiendra pas rigueur :icon_up:

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Lecteur de Jean-François Revel ? :icon_up:

Ca traîne depuis un moment avec l'opium et un livre sur la réception du Livre noir en France. Histoire de repérer les articulations des discours de gauche.

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:mrgreen: Vous faut-il un document attestant ma nature de femme, ou un simple serment que je ne vous mens pas suffit-il ?

Lisez-vous vraiment Bloy, pour commencer ? :doigt:

"Faut-il un revenu étudiant d'insertion, ou bien un salaire minimum universel pour les jeunes? ", "Comment l'herméneutique de la mixité peut accompagner les transgenres dans le cursus universitaire?", ou "La Pédagogie de la contestation au service des réformes."

:icon_up:

Ah… c'est autre chose que du Guillon à la noix.

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Lisez-vous vraiment Bloy, pour commencer ? :icon_up:

Dire que je pensais être le seul troufion de moins de 60 ans en France à avoir du Bloy et du Nozick sur la même étagère… et là, deux types connaissent Bloy sur un forum libertarien. La matrice est surprenante parfois.

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:doigt: Vous faut-il un document attestant ma nature de femme, ou un simple serment que je ne vous mens pas suffit-il ?

Ils te taquinent. Ils sont joueurs. Question d'hormones, sans doute :icon_up:

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Lisez-vous vraiment Bloy, pour commencer ? :icon_up:

Léon Bloy a cette force d'âme et cette douceur de caractère qui m'émeuvent profondément. Quand j'ai lu le Désespéré pour la première fois, j'ai cru que mon cœur allait s'entrouvrir ; jusqu'à ce jour, je crois n'avoir jamais rien lu d'aussi beau et d'aussi troublant.

il y a skeg dans son pseudo - it's a trap

:mrgreen: Et donc ?

Ouch ah oui bien vu :mrgreen:

transvestitent4.jpg

:doigt:

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