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"51% des Français n'aiment pas les jeunes"


Serge

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:icon_up: Que de points communs !

Gargl, des amateurs de musique ancienne par ici ? De Machaut à Desprez, ça c'était l'âge d'or de la musique. Palestrina, ça devient top moderne, Monteverdi c'est la décadence. :doigt::mrgreen:

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Mais non, un jeune homme délicat comme l'affreux Thomas s'étonne juste que vous n'ayez déjà éprouvé les nombreux prétendants qui briguent votre main et convolé en justes noces…

Voilà. :icon_up:

Et il faudra aussi que je me déshabitue à considérer par défaut qu'ici tout le monde est garçon.

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Ooooh, des maîtres à nous conseiller en dehors de Fateh Ali Khan ?

Oui, mon préféré dans le chant derviche est sans doute maître Ustad Shagan, de l'école Gharana, héritier du Bhara-Khayal, la forme la plus profonde du chant hindoustani, dont les ornementations sont incroyables.

Si ça t'intéresse, je peux t'en envoyer.

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J'apprécie beaucoup ces sondages dont les termes ne sont jamais indiqués, dans un vernis de consensus. Individualiste, tolérant, cause utile à la société : laisser les sondés définir en 5 lignes chacun de ces comportements avec des exemples concrets serait croustillant à souhait.

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Le pire dans cette histoire c'est qu'à force d'élever l'altruisme, la tolérance, l'humanisme bon marché et la sociabilité comme au rang des plus grandes richesses humaines possibles, on dénigre la volonté - forcément individualiste, la réflexion indépendante, la transgression véritable etc…

Petite sociologie des jeunes - qui vaut pour toutes les époques à mon avis :

- débiles de base, explicitement stupides. PS : Je ne crois pas à la détermination sociale, surtout arrivé un certain âge, les bêtes sont bêtes par non-volonté un point c'est tout. On a bien raison de les détester, c'est la mort de la raison, comme dirait Rand : ils vivent comme des animaux, pire ils vivent en morts. On connaît pourtant la solution pour mettre fin à ce carnage, stopper les subventions pour incompétences.

- gentils jeunes explicitement inutiles. Ils cachent leur stupidité - non-volonté - et n'ont pas compris le concept d'effort puis de plaisir différé (by Finkielkraut). Ceux là on les aime bien car ils ne dérangent personne, ils ne sont pas hostiles du fait de leur souci du social.

Même les jeunes politisés sont là-dedans, car leurs revendications sont bien centrés sur la cohésion nationale, l'amour de l'autre etc… (jeunesse populaire, jeunes socialistes, jeunesse hitlérienne, jeunes communistes etc.)

- Enfin, les jeunes vraiment marrants, qui transgressent les normes de leur époque. On les détestes ceux là car ils font peur, ils n'ont pas de couteaux mais des "idées" neuves - parfois naïves. Je suis dans ce cas là, et tous les adultes que je croise me prenne - au début tout au moins - pour un petit con, en me préférant les jeunes bien gentils altruisto-nonpensants. C'est toujours vexant.

Vous aurez compris que je parle avec empirisme, dans mon milieu certes, mais cette vision me semble véridique. Il est en outre très probable que je sois un vrai petit con, mais pour d'autre raison que ma haine de la jeunesse en générale - pas uniquement celle d'aujourd'hui.

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Et ce n'est que le début. Dans 20 ans, ce sera la guerre civile en Europe pour assurer le paiement des pensions et des frais médicaux (vous avez remarqué à quel point les baby boomers sont attachés à leur petite santé ? Je ne compte plus les quinquas et sexas passant un check-up par an juste au cas où). Ils tenteront donc, vu qu'ils sont majoritaires dans pas mal de pays européens, de réduire les jeunes en esclavage par le truchement de l'état. Reste à voir si ça marchera.

Peut-être y aura-t-il une guerre avant 20 ans. Pour 2 raisons:

- le déficit de l'État, qui croît si fort que l'État sera prestement en cessation de paiement, ce qui risque de déclencher une révolution, comme celle de 1789, déjà due à une cessation de paiement

- la décroissance économique, qui risque fort de s'aggraver dans les années à venir, comme celle des années 1930, et qui est la cause (à mon avis) de la seconde guerre mondiale

Enfin, remarquons que lorsque les jeunes deviennent, minoritaires dans une population, celle-ci court non pas à la guerre civile, mais à l'anéantissement (et éventuellement à l'invasion par des populations étrangères). Je crois savoir qu'historiquement, toutes les civilisations disparues ont eu peu avant leur disparition un effondrement du nombre de leurs jeunes. J'ignore si la baisse du nombre de jeunes est la cause ou un symptôme de cette ruine mais, ce qui est sûr, c'est que les deux vont ensemble.

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J'adore le "même"… :icon_up:

:doigt:

je dois dire que je n'ai pas moi non plus une image très dorée de la jeunesse française. Mais individualiste ??????????? Non je vois pas, vraiment pas. Suffit de regarder l'état actuel des facs.

Faut dire une chose (et je le dis parce que je me considère toujours jeune): "les jeunes", ils ont à essuyer les conneries et perversions d'une génération -au moins- de vieux…

Si le "même" me fais rigoler, l'article me semble simplement montrer la réalisation de la fracture inter-générationnelle et le fait que les vieux ne sont pas prêt de réaliser le pb.

On est dans un pays où les jeunes n'ont plus aucun respect pour les vieux … mais qu'ont-ils fait pour le mériter ?

Sinon "individualiste" est à prendre au mauvais sens du terme, bien que je doute que la plupart des vieux socialisés sachent faire la différence entre l'individualisme éthique et l'autre.

Sinon amusez vous à ce petit test, dites ça à un plus de 55 ans, même libéral mou: "Vos retraites, mais les jeunes ne vont pas les payer"… résultat garanti.

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Peut-être y aura-t-il une guerre avant 20 ans. Pour 2 raisons:

- le déficit de l'État, qui croît si fort que l'État sera prestement en cessation de paiement, ce qui risque de déclencher une révolution, comme celle de 1789, déjà due à une cessation de paiement

- la décroissance économique, qui risque fort de s'aggraver dans les années à venir, comme celle des années 1930, et qui est la cause (à mon avis) de la seconde guerre mondiale

Enfin, remarquons que lorsque les jeunes deviennent, minoritaires dans une population, celle-ci court non pas à la guerre civile, mais à l'anéantissement (et éventuellement à l'invasion par des populations étrangères). Je crois savoir qu'historiquement, toutes les civilisations disparues ont eu peu avant leur disparition un effondrement du nombre de leurs jeunes. J'ignore si la baisse du nombre de jeunes est la cause ou un symptôme de cette ruine mais, ce qui est sûr, c'est que les deux vont ensemble.

Vous noterez que la forme de la pyramide des âges et le naufrage de la civilisation européenne dans l'hédonisme court-termiste ont la même cause : la dictature sociale et idéologique de la génération 68, démographiquement écrasante.

De gauche ou de droite, les anciens de 68 ont cinquante ou soixante ans. Ils se sont gouvernés selon les principes de leurs vingt ans. Mais quand la jeunesse conteste leurs idées, ce sont eux, les conservateurs. Car ils s'accrochent à leurs vieux réflexes. En matière de valeurs morales, tout l'appareil culturel, intellectuel et médiatique ne sert qu'à maintenir l'héritage de Mai.

Jean Sévillia - Le terrorisme intellectuel

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Les raisons ne me semblent pas valables ; je ne vois pas ce qu'il y a de mal à être individualiste et à ne pas s'engager pour des causes utiles à la société. Ce sont les reproches béats faits par nos aînés dont l'unique legs est la dépravation de mai 68. L'individualisme me semble être une vertu justement délaissée par les jeunes qui ne vivent que par le regard de leurs comparses. Combien de fois ai-je vu des groupes d'adolescents et de jeunes adultes assis dehors, en silence, à partager un ennui d'une profondeur angoissante ? Ils ressemblaient à des caricatures, tous vêtus de la même façon, avec les mêmes attitudes, et lorsqu'ils ouvraient la bouche, c'était toujours pour éructer les mêmes propos indistincts, avec la même voix, une voix frustre et vulgaire. Le jeune est dépouillé de toute individualité, il n'existe plus que comme simulacre incertain de ce qu'on appelle la jeunesse. Je parle de jeunesse, car ces jeunes paraissent vieux, épuisés, rompus, haletants. Ces années qui sont propices au savoir, à la lecture, à la sagesse ne sont plus que des décennies d'ennui et d'ilotisme. En vingt ans, ils savent déjà tout d'eux, de la vie et d'autrui ; ils sont tellement vides et falots qu'il n'y a strictement rien à savoir. Leurs soi-disant marques de rébellion ne sont que soumission à un nouveau modèle, celui du jeune antédiluvien qui ne sait que faire de ses longs bras ballants à part revenir à une forme de pensée purement simiesque.

Personnellement, ce que je pourrais reprocher à la jeunesse française, c'est sa bêtise infâme, son crétinisme béat, son inaptitude à émettre, tant par oral qu'à l'écrit, une phrase complexe en français, sa façon de déambuler languissamment, sans aucun autre désir, sans aucune autre ambition que d'aller gesticuler au son d'une musique dégénérée. Ils ne désirent rien, ne veulent rien, ne savent rien, ils passent dans la vie comme des spectres niais.

Je ne comprends pas. Tu dénonces l'absence d'individualisme chez les jeunes gens, mais tu nous donnes à lire un point de vue résolument anti-individualiste (il n'y pas d'individus dans ton propos, juste des catégories et de la haine). Tu moques la qualité du discours des jeunes, mais le tien est impayable tant il est ampoulé.

Second degré ? Maladresse ? (En tous cas, tes mots sont odieux.)

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C'est quoi le "respect pour les vieux" ?

le respect des aines, un truc important…

Ca n'arrive que quand les aines ont accompli quelque chose et ont de la sagesse dans la bouche, plutot introuvable en fRance…

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Sinon amusez vous à ce petit test, dites ça à un plus de 55 ans, même libéral mou: "Vos retraites, mais les jeunes ne vont pas les payer"… résultat garanti.

Moi c'est plutôt on ne pourra pas tout payer, dette, retraite, sécu, et donc il faudra choisir entre nos enfants et nos parents soit entre le futur et la passé.

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Je ne comprends pas. Tu dénonces l'absence d'individualisme chez les jeunes gens, mais tu nous donnes à lire un point de vue résolument anti-individualiste (il n'y pas d'individus dans ton propos, juste des catégories et de la haine). Tu moques la qualité du discours des jeunes, mais le tien est impayable tant il est ampoulé.

Second degré ? Maladresse ? (En tous cas, tes mots sont odieux.)

Elle essaye de nous draguer mais ça ne prend pas :icon_up:

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A la réflexion, plutôt qu'individualistes, le mot juste serait "institutionnels" (par opposition aux "interpersonnels"). Ça a le mérite d'englober les égoïstes et ceux qui se préoccupent plus de la malnutrition au Darfour qu'à leurs proches. Ou encore "modernes".

Mais bon "les jeunes sont modernes" c'est un peu trivial dit comme ça.

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:icon_up:

En vrai, je me disais que ça renvoyait peut-être au manque d'égards concernant la fragilité physique des vieux. Les bousculer, rester vautré sur un siège dans le métro pendant qu'ils sont debout ou les laisser poireauter dans une file d'attente au supermarché, leur rafler sciemment un taxi sous le nez… Bref, la prévenance qui selon moi s'impose envers des gens faibles : les femmes enceintes ou avec un petit bébé dans les bras, les handicapés permanents ou temporaires (plâtre à la patte), les malades, toussa. Là, je veux bien admettre que la moutarde monte au nez de ces gens quand ils voient un djeunz se vautrer sur une banquette puis râler bruyamment face à une demande polie de céder sa place.

C'est peut-être ce comportement qui agace et perso je trouve ça légitime.

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En vrai, je me disais que ça renvoyait peut-être au manque d'égards concernant la fragilité physique des vieux. Les bousculer, rester vautré sur un siège dans le métro pendant qu'ils sont debout ou les laisser poireauter dans une file d'attente au supermarché, leur rafler sciemment un taxi sous le nez… Bref, la prévenance qui selon moi s'impose envers des gens faibles : les femmes enceintes ou avec un petit bébé dans les bras, les handicapés permanents ou temporaires (plâtre à la patte), les malades, toussa. Là, je veux bien admettre que la moutarde monte au nez de ces gens quand ils voient un djeunz se vautrer sur une banquette puis râler bruyamment face à une demande polie de céder sa place.

C'est peut-être ce comportement qui agace et perso je trouve ça légitime.

Curieux, moi j'ai rarement vu des jeunes faire ça.

Des types dans la quarantaine se battre comme des chacals pour une place assise ou pour la priorité en voiture dans une rue pas assez large, par contre, plein.

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Curieux, moi j'ai rarement vu des jeunes faire ça.

Pareil, en dehors de la pire racaille (mais qui emmerde tout le monde, pas juste les vieux), en général ceux qui sont sans aucune correction dans les transports, c'est plutôt les petits vieux qui poussent, doublent, et se plaignent quand le tramway bondé, on a le malheur de les toucher, les jeunes pseudo-cailleras, ils sont plutôt a se pousser pour me laisser passer…

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:icon_up:

En vrai, je me disais que ça renvoyait peut-être au manque d'égards concernant la fragilité physique des vieux. Les bousculer, rester vautré sur un siège dans le métro pendant qu'ils sont debout ou les laisser poireauter dans une file d'attente au supermarché, leur rafler sciemment un taxi sous le nez… Bref, la prévenance qui selon moi s'impose envers des gens faibles : les femmes enceintes ou avec un petit bébé dans les bras, les handicapés permanents ou temporaires (plâtre à la patte), les malades, toussa. Là, je veux bien admettre que la moutarde monte au nez de ces gens quand ils voient un djeunz se vautrer sur une banquette puis râler bruyamment face à une demande polie de céder sa place.

C'est peut-être ce comportement qui agace et perso je trouve ça légitime.

Le manque d'égards pour les vieillards auxquels on finit par réserver une "fin heureuse" est lié à l'excès d'égards pour les jeunes. La fascination pour la jeunesse vient de la croyance rousseauiste selon laquelle la primitive sauvagerie serait naturellement bonne, que c'est aux jeunes d'éduquer leurs parents aux nouveautés dans l'air du temps. C'est l'endroit et l'envers du même phénomène, celui du progrès de la social-démocratie (je rabâche un peu mais bon) et de l'abandon progressif des traditions.

Mais maintenant que ceux qui ont érigé le jeunisme et la contreculture du plaisir en modèle social depuis les années 60 sont rattrapés par le temps et deviennent vieux, ils doivent se donner des airs d'éternels adolescents pour continuer de régner dans les médias, avec des doctrines écolo-bobo ridicules, ça me frappe particulièrement lorsque j'observe Dany Cohn Bendit, par exemple.

La question est de savoir si ce mouvement va s'inverser avec le vieillissement de la population, comme le suggérait Gadrel, avec un retour de bâton discriminant les jeunes. Je n'y crois pas du tout. Les jeunes devenant plus rares, ils seront encore plus gâtés et valorisés. D'autre part la social-démocratie ne faisant que progresser, on continuera d'aller dans ce sens et les déficits de l'Etat providence ne seront pas réglés en mettant les jeunes en esclavage, mais en euthanasiant les vieux plus tôt.

L'autre alternative serait de recourir davantage qu'aujourd'hui à l'immigration, pour faire entrer de nouveaux cotisants et les rendre dépendants de la pyramide des systèmes sociaux. Mais cela posera d'autres problèmes couteux en terme d'intégration, comme on peut déjà le voir.

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Curieux, moi j'ai rarement vu des jeunes faire ça.

Des types dans la quarantaine se battre comme des chacals pour une place assise ou pour la priorité en voiture dans une rue pas assez large, par contre, plein.

Je viens de prendre un coup de vieux :icon_up:

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Le manque d'égards pour les vieillards auxquels on finit par réserver une "fin heureuse" est lié à l'excès d'égards pour les jeunes.  […]

Je ne suis pas convaincu par le lien. Attention aussi à cette idée d'excès d'égards pour les jeunes: sur le terrain, on constate que les enfants et les adolescents négligés sont nombreux, ça ne se joue pas qu'à la marge. Et ça va parfois bien plus loin que de la négligence.

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Je ne suis pas convaincu par le lien. Attention aussi à cette idée d'excès d'égards pour les jeunes: sur le terrain, on constate que les enfants et les adolescents négligés sont nombreux, ça ne se joue pas qu'à la marge. Et ça va parfois bien plus loin que de la négligence.

C'est encore lié. Vu que les parents se comportent comme des ados capricieux, papillonnent à droite à gauche. La conséquence logique est que nombre d'ados se trouvent négligés, voire livrés à eux-mêmes. Cette situation d'absence d'autorité (a fortiori paternelle) n'encourage pas à se responsabiliser; cela aurait même tendance à infantiliser, à prolonger l'adolescence.

J'espère n'avoir pas été trop méchant… Mais bon, il faut bien qu'elle sache aussi !

Pourquoi "il faut"? Nul besoin de prendre un ton d'instituteur distribuant les mauvais points. Elle pourrait même, qui sait, se passer d'un conseiller pédagogique.

Son propos n'était pas insensé. On pourrait dire au fond, que les jeunes d'aujourd'hui finissent par se ressembler de plus en plus, sous prétexte d'être originaux. D'autre part que nombreux ont l'air fatigués et sans passion, se contentant de réclamer des droits nouveaux. De ce point de vue le pédagogisme et l'hyperdémocratie ne tirent pas vers le haut.

Cela correspond en tout cas, à une tendance qu'on voit sur le terrain.

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L'autre alternative serait de recourir davantage qu'aujourd'hui à l'immigration, pour faire entrer de nouveaux cotisants et les rendre dépendants de la pyramide des systèmes sociaux. Mais cela posera d'autres problèmes couteux en terme d'intégration, comme on peut déjà le voir.

Comment inviter des immigrants à s'installer pour redresser l'économie alors que les gens déjà sur place peinent à trouver du boulot ?

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