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Démission du gouvernement belge


Invité rogermila

Messages recommandés

Que les cons étaient de sortie.

Manifester pour réclamer un gouvernement. :icon_up:

D'ailleurs, ils n'étaient pas très nombreux, à comparer aux défilés en France… Il y a moins de cons en Belgique, semble-t-il.

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Français, rien à déclarer sur les Belges ?

A l’occasion de la sortie ce 2 février du nouveau film de Dany Boon, "Rien à déclarer", une journaliste belge, installée depuis douze ans à Paris, énumère pour ses compatriotes les sept clichés capitaux que les Français cultivent à propos des Belges.

http://www.courrierinternational.com/artic…-sur-les-belges

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Les Belges ont appris à se gouverner seuls

La crise belge semble intéresser davantage les Français que leurs voisins eux-mêmes. C'est du moins le sentiment que l'on a lorsque des amis parisiens nous apostrophent, désorientés par une situation qui paraît inconcevable dans la République. Certes, la Belgique n'a plus de gouvernement depuis bientôt neuf mois. Mais elle dispose d'une roue de secours, qui a déjà pas mal servi : un gouvernement de large coalition – comme tous les gouvernements du pays depuis des décennies – chargé d'expédier les affaires courantes. Qu'y-a-t-il de plus important, de plus urgent que des affaires courantes ? Rien. Au moins un tel exécutif ne risque-t-il pas d'importuner les citoyens. Il leur fiche la paix. Interdit le minimum, tolère le maximum et se garde de toute initiative susceptible d'enquiquiner des gens soucieux avant tout de vivre en paix.

L'étranger qui a visité le royaume, si peu royal du reste, le confirmera : le Belge sait vivre. Entendez par là qu'il vit bien, oublie de se prendre au sérieux et aussi de se prendre la tête. Il apprécie quiconque ne trouble ni son confort ni sa bonne humeur, face visible d'un humour irréductible. Il ne rêve ni de révolution ni de changer le monde, n'envisage pour son pays aucune fusion avec l'un de ses arrogants voisins français, allemand ou hollandais dont il garde un mauvais souvenir des "visites" passées. Il demande simplement qu'on lui reconnaisse le droit de se méfier des ingérences de la puissance publique. Un Etat faible, un pouvoir décentralisé et un gouvernement absent : quoi de plus séduisant ? A l'inverse de la France, construction ultra-centralisée, dirigée par un monarque névrosé, la Belgique est un Etat fédéral, et même quasiment confédéral, au sein duquel la plupart des décisions intéressant les personnes sont prises à l'échelon régional et communautaire.

L'éducation, la culture, les transports, l'emploi, l'essentiel de ce qui touche à la vie quotidienne (et demain sans doute la sécurité sociale) sont des domaines qui relèvent exclusivement des gouvernements régionaux (Flandre, Wallonie, Bruxelles) ou communautaires (flamands, francophones, germanophones) qui, eux, sont en place et fonctionnent de manière autonome. Le gouvernement fédéral voit son champ d'action très réduit, dès lors que la défense, c'est l'Otan, la monnaie, l'euro, la politique étrangère, une plaisanterie, et que la justice est indépendante. Au lieu de compatir aux malheurs de cette pauvre Belgique, ne serait-il pas plus judicieux de la donner en exemple à tous ceux qui en ont soupé des discours souverainistes, nationalistes et autoritaires ? Ou qui ne cessent de dénoncer la multiplication de lois liberticides ou de lois inapplicables et inappliquées qui ne servent qu'à embêter le monde et à mener les citoyens comme du bétail.

LA PUISSANCE DE L'ETAT-NATION FAIT LE MALHEUR DU PEUPLE

En dépit de son instabilité gouvernementale chronique, la Belgique est le troisième fournisseur de la France, derrière l'Allemagne et à quasi égalité avec la Chine. Elle enregistre un excédent commercial qui, rapporté au nombre d'habitants, n'a rien à envier à celui de l'Allemagne. Parce que ses forces vives s'investissent ailleurs que dans la politique. Ses comédiens, écrivains, chorégraphes, chanteurs, couturiers, designers ont envahi le marché français, au point que Paris n'hésite pas à les repeindre parfois en bleu, blanc, rouge pour se rassurer sur le niveau de son génie.

La leçon donnée par la Belgique, s'il y en a une, est celle d'un pays capable de se conduire seul, où les citoyens ont appris à se gouverner comme des adultes responsables. N'est-ce pas l'objectif que devrait poursuivre toute démocratie ? Délestés de leur pouvoir par la mondialisation économique et la révolution Internet, les gouvernements nationaux n'ont-ils pas révélé, derrière de pitoyables gesticulations, leur inefficacité et leur inanité face à la crise financière ?

La sagesse commanderait d'en revenir à de modestes gouvernements de la cité. Les finances publiques s'en trouveraient d'ailleurs mieux. Que chacun s'occupe donc de soi et que des élus, porteurs de mandats limités dans le temps, se consacrent à l'organisation de la solidarité indispensable à la vie collective. Méfions-nous des dirigeants qui nous offrent leur protection, alors qu'ils ne servent que leurs propres intérêts. Et rappelons-nous que la puissance de l'Etat-nation – surtout si elle est illusoire – fait le malheur du peuple.

Frank De Bondt, journaliste et écrivain belge

(badurl) http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/02/03/les-belges-ont-appris-a-se-gouverner-seuls_1474201_3232.html (badurl)

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Quelles sont les limites de compétence entre le gouvernement central d'une part, les 3 communautés linguïstiques, les 3 régions principales (Flandre, Wallonie, Bruxelles) et les provinces?

Ca fait pas un peu beaucoup tout ça?

Finalement c'est vrai que c'est mieux comme ça que le gouvernement belge soit limité aux affaires courantes par absence de coalition, au moins l'Etat belge ne grossit plus. Par contre les régions, elles, grossissent à sa place.

Finalement, la clé pour affaiblir le pouvoir centrale ne serait-elle pas d'instituer que le gouvernement soit représenté par les principaux partis proportionnellement au nombre de votes au parlement, de manière à ce qu'aucun grand projet politique ne puisse naître et que le gouvernement se concentre sur les affaires courantes qui ne sont pas source de discorde? Il me semble qu'en Suisse, le gouvernement fonctionne ainsi non?

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Quelles sont les limites de compétence entre le gouvernement central d'une part, les 3 communautés linguïstiques, les 3 régions principales (Flandre, Wallonie, Bruxelles) et les provinces?

Ca fait pas un peu beaucoup tout ça?

Finalement c'est vrai que c'est mieux comme ça que le gouvernement belge soit limité aux affaires courantes par absence de coalition, au moins l'Etat belge ne grossit plus. Par contre les régions, elles, grossissent à sa place.

Ce qui en fait n'améliore pas grand chose. Imaginez qu'on a 5(!) ministres de la santé par exemple et qu'il ya même un mionistre de l'agriculture pour la Région bruxelloise alors qu'il n'y a plus qu'une seule ferlme en activioté à Bruxelles :icon_up: . Dans les réformes prévues dans la dernière note, on parle aussi de régionalisation partielle de la justice ou de la sécurité sociale.

En fait, la NVA (et à sa suite la très grande majorité des partis flamands), dont les "analystes" disent qu'elle a un dicours libéral est pratiquement aussi étatiste que pourrait l'être un parti socialiste. On ne réduit pas l'état, au mieux on le déplace, au pire on le dédouble.

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il ya même un mionistre de l'agriculture pour la Région bruxelloise alors qu'il n'y a plus qu'une seule ferlme en activioté à Bruxelles :icon_up: .

je ne pensais pas que le wallon était si différent du français

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Belgique: Une sénatrice préconise une grève du sexe pour qu’un gouvernement soit formé

Elle demande aux femmes de «garder leurs jambes fermées». Marleen Temmerman, une sénatrice belge flamande du Socialistische Partij Anders (sp.a) préconise la grève du sexe tant qu’un nouveau gouvernement fédéral ne sera pas nommé, rapporte Le Soir qui cite le journal néerlandophone De Standaart.

«Les négociations pourraient bien aboutir plus vite», explique cette gynécologue de profession qui précise qu’ «il va de soi que les femmes des négociateurs sont invitées à participer». L’élue a raconté s’être inspirée d’une initiative de femmes kenyanes, qui avaient elles-mêmes cessé tout rapport sexuel en 2009 afin que la situation politique se débloque. «L’impact n’a jamais été prouvé scientifiquement, mais après à peine une semaine, un gouvernement stable était mis en place», conclut la sénatrice.

http://www.20minutes.fr/ledirect/665802/in…vernement-forme

Et aussi :

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/el…sexe-820326.php

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Belgique: Une sénatrice préconise une grève du sexe pour qu’un gouvernement soit formé

Elle demande aux femmes de «garder leurs jambes fermées». Marleen Temmerman, une sénatrice belge flamande du Socialistische Partij Anders (sp.a) préconise la grève du sexe tant qu’un nouveau gouvernement fédéral ne sera pas nommé, rapporte Le Soir qui cite le journal néerlandophone De Standaart.

«Les négociations pourraient bien aboutir plus vite», explique cette gynécologue de profession qui précise qu’ «il va de soi que les femmes des négociateurs sont invitées à participer». L’élue a raconté s’être inspirée d’une initiative de femmes kenyanes, qui avaient elles-mêmes cessé tout rapport sexuel en 2009 afin que la situation politique se débloque. «L’impact n’a jamais été prouvé scientifiquement, mais après à peine une semaine, un gouvernement stable était mis en place», conclut la sénatrice.

http://www.20minutes.fr/ledirect/665802/in…vernement-forme

Et aussi :

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/el…sexe-820326.php

Arf, la Lysistrata belge vient de sévir. Je suis curieux de voir le résultat, après celui lancé par B. Poelvoorde de ne plus se rase la barbe.

Mon dieu, mon dieu.

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Belgique: Une sénatrice préconise une grève du sexe pour qu’un gouvernement soit formé

Elle demande aux femmes de «garder leurs jambes fermées». Marleen Temmerman, une sénatrice belge flamande du Socialistische Partij Anders (sp.a) préconise la grève du sexe tant qu’un nouveau gouvernement fédéral ne sera pas nommé, rapporte Le Soir qui cite le journal néerlandophone De Standaart.

http://www.vandaag.be/binnenland/40980_mar…agentschap.html

Hum..la concernant ce n'est peut-être pas une mauvaise idée.

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Belgique: Une sénatrice préconise une grève du sexe pour qu’un gouvernement soit formé

Elle demande aux femmes de «garder leurs jambes fermées». Marleen Temmerman, une sénatrice belge flamande du Socialistische Partij Anders (sp.a) préconise la grève du sexe tant qu’un nouveau gouvernement fédéral ne sera pas nommé, rapporte Le Soir qui cite le journal néerlandophone De Standaart.

Vu sa tête, on ne doit pas lui demander souvent de les écarter. Encore une preuve que le but ultime du socialisme est la répartition uniforme de la misère (sexuelle).

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Je ne resiste pas à vous faire part du trait d'humour de Toréador:

"La Sénatrice flamande Marlène Temmerman s'est rendue célèbre en appelant à la "grève du sexe" pour forcer la classe politique à la constitution d'un gouvernement d'union nationale. Les préliminaires durent depuis plusieurs mois et aucune conclusion n'est en vue.

En conjonction avec la grève du rasoir menée par Poolvorde, dans quelques mois le plat-pays ressemblera à l'Afghanistan : beaucoup de barbus frustrés et pas de gouvernement valable."

Son site

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  • 2 weeks later...

Un événement dont nos amis belges du forum se sont bien gardés de faire la publicité, et comme on les comprend: après la grève du sexe, la révolution de la frite.

Plus de 1 000 étudiants à Bruxelles, autant à Louvain et dans plusieurs villes de Flandre et de Wallonie : jeudi, la jeunesse de Belgique a décidé de faire "la révolution des Frites". Une révolution festive mais sérieuse, explique Lieve Franssen, coorganisatrice de cette journée d'action ludique : "On veut qu'on cesse de ramener tous les problèmes du pays à des considérations communautaires. Il y a aussi des problèmes de budget, de pauvreté, de chômage plus importants. Occupons-nous des vrais soucis des gens." Sans fin, la crise belge ? En tout cas, le record du monde du pays sans accord de gouvernement, détenu par l'Irak, vient d'être battu. "C'est honteux qu'un pays comme la Belgique se perde dans des discussions sans fin", déplore Lieve Franssen, qui a fondé avec des artistes flamands la plate-forme Pas en notre nom !

C'est donc "à la belge", sans se prendre au sérieux, que des milliers d'étudiants et de lycéens néerlandophones et francophones se sont rassemblés dans plusieurs villes, d'Anvers à Liège. Ainsi à Gand, une petite centaine de personnes se sont dénudées pour protester contre l'impasse politique : "J'enlève mes vêtements. Je n'ai rien à cacher. Que les politiciens montrent le même courage", explique une manifestante. Devant le palais de justice de Bruxelles, on danse, on fait une parodie de procès de la Belgique, on conspue "le nationalisme", on brandit des pancartes à l'image d'un célèbre paquet de cigarettes, sauf que le lion flamand a remplacé l'animal à bosse. Son nom ? NVA, le parti autonomiste vainqueur des élections en Flandre, dont la charte pose le principe, à terme, d'une république indépendante flamande. Un avertissement en trois langues : "Diviser nuit gravement à votre santé et à votre entourage."

http://www.lepoint.fr/monde/reportage-la-j…-1296454_24.php

"Révolution des frites" contre l'impasse politique en Belgique

publié le 17/02/2011

Las d'attendre la constitution d'un gouvernement, 249 jours après les élections législatives du 13 juin, des citoyens belges ont lancé jeudi une "révolution des frites" pour inciter les responsables politiques à s'entendre.

A Gand, dans le nord du pays, une cinquantaine d'étudiants se sont à moitié dévêtus, se réchauffant à grandes lampées de genièvre, et se sont déployés en formant le mot "unité", affichant ainsi leur opposition à l'éclatement du pays.

"En néerlandais, l'expression 'être nu' peut vouloir dire se ridiculiser. Les hommes politiques ont négocié pendant 249 jours et l'impasse persiste, de sorte qu'ils se ridiculisent", explique Jouwe Vanhoutteghem, étudiant à l'université de Gand et co-organisateur de la manifestation.

A Leuven, dans le centre du pays, les passants recevaient un cornet de frites s'ils écrivaient un message aux hommes politiques pour les inciter à s'entendre.

Au pays du surréalisme, les médias belges ont célébré jeudi le record du monde arraché par la Belgique à l'Irak, qui avait mis 249 jours à se mettre d'accord sur un gouvernement de coalition et 40 jours supplémentaires pour que le Parlement lui accorde sa confiance.

"Enfin champions du monde", titrait le quotidien flamand De Standaard au-dessus d'une photo représentant de joyeux Belges dansant la conga.

La "Révolution des Frites", qui a rassemblé jeudi des milliers de protestataires en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles, a été précédée ces derniers mois de diverses autres manifestations.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/…que_963741.html

Ils sont oufs ces belges. :icon_up:

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Un événement dont nos amis belges du forum se sont bien gardés de faire la publicité…

Pour une simple et bonne raison : les Belges s'en branlent.

Symptôme : à la conférence de presse qu'organisèrent les promoteurs de cet happening, il n'y avait que des médias étrangers, pas un belge. La news n'a été relayé ennBelgique qu'après que les médias étrangers en aient parlé.

Prenez-en de la graine, losers de Français : la Belgique, c'est pas de gouvernement depuis 8 mois et une croissance économique au moins 30% supérieure à celle de la France.

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Pour une simple et bonne raison : les Belges s'en branlent.

Vous pouvez faire mine que rien, j'ai l'impression que la série des pitreries n'est pas terminée et qu'on va continuer à se payer votre fiole en Europe.

Prenez-en de la graine, losers de Français : la Belgique, c'est pas de gouvernement depuis 8 mois et une croissance économique au moins 30% supérieure à celle de la France.

Justement.

Des libertariens belges invités sur le service public pour parler du modèle belge d'une société sans Etat, ça vous paraît impossible?

Chez Brice Couturier, c'est possible, avec un libertarien de gauche - Philippe van Parijs - et un libertarien de droite, Boudewijn Bouckaert.

Et si on se passait de gouvernement… (comme les Belges)?

(…)

Depuis plus de 300 jours, la Belgique vit sans gouvernement. A la suite des élections du 13 juin 2010, le gouvernement Leterne, battu dans les urnes, est démissionnaire, mais il expédie les affaires courantes. Et, à notre surprise, à nous Français, les fonctionnaires belges sont payés et même augmentés, les retraités touchent leurs pensions, les chômeurs sont indemnisés. A la demande du roi, qui n’a pratiquement pas de pouvoir, le gouvernement s’apprête même à présenter au Parlement un budget d’austérité.

Cette étrange réussite d’un pays qui marche très bien sans tête fait l’affaire des indépendantistes flamands ; elle est en train de démontrer que la Belgique peut continuer à fonctionner assez correctement grâce à ses régions et ses communautés, dotées de larges compétences, d’un gouvernement et d’un parlement élu.

D’autres Etats européens que la Belgique ont connu, ces dernières années, des poussées séparatistes et y ont répondu par un haut niveau de décentralisation : l’Espagne et la Grande-Bretagne, en particulier. Peut-on imaginer qu’elles connaissent un jour, elles aussi, le « dépérissement de l’Etat » promis par Karl Marx ? A l’autre bout de l’échiquier politique, les libertariens rêvent d’un Etat réduit au minimum : la Belgique leur semble-t-elle réaliser leur idéal ?

http://www.franceculture.com/emission-du-g…2011-02-22.html

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…on va continuer à se payer votre fiole en Europe.

Pourquoi ? Parce que les Belges ont plus d'humour que n'importe quels autres Européens ? Parce qu'ils ne pètent jamais plus haut que leur cul ? Parce qu'ils savent bien où est la place de l'État, dans les chiottes ?

Être le sujet de moquerie de ces guignols français, c'est un plaisir de fin gourmet. Et puis, de toute façon… tant qu'un Belge arrivera à faire fortune en vendant des Français… hein… :icon_up:

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Pourquoi ? Parce que les Belges ont plus d'humour que n'importe quels autres Européens ? Parce qu'ils ne pètent jamais plus haut que leur cul ? Parce qu'ils savent bien où est la place de l'État, dans les chiottes ?

Être le sujet de moquerie de ces guignols français, c'est un plaisir de fin gourmet. Et puis, de toute façon… tant qu'un Belge arrivera à faire fortune en vendant des Français… hein… :icon_up:

Lucilio, je sais que c'est dur pour toi de réprimer tes poussées de fièvre ultra chauviniste, mais on peut se moquer gentiment de vos initatives collectivistes farfelues, tout en regardant avec intérêt l'expérience confédérale en cours avec les tensions séparatistes. Ecoute plutôt la discussion des libertariens belges dont j'ai donné le lien, ça te fera prendre un peu de recul.

:doigt:

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Ecoute plutôt la discussion des libertariens belges dont j'ai donné le lien, ça te fera prendre un peu de recul.

Bah… ils rêvent les yeux ouverts.

Et si, par le plus grand extraordinaire, la Belgique devait se scinder - c'est-à-dire après la VIIIe République française -, la Flandre et la Wallonie seront tout sauf des États minarchistes. Bruxelles, c'est à voir.

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Bah… ils rêvent les yeux ouverts.

Je trouve Boudewijn Bouckaert, le président de Nova Civitas, assez réaliste. Il explique que le risque du statu quo et de l'imbroglio actuel est que la Belgique finisse par être gérée par un consortium de technocrates européens sous tutelle de l'administration bruxelloise. Et que paradoxalement, il faudra une intervention de l'Etat pour clarifier le fonctionnement des institutions et aller vers un régime confédéral avec une large autonomie fiscale de la Flandre.

On voit aussi les différences d'approche avec Van Parijs, qui rejette le séparatisme flamand (taxé de jacobin), voudrait supprimer l'échelon des communautés et préfère une fédération de régions fortement décentralisée qui assurerait une justice entre les différentes entités, avec le maintien d'un "civisme fiscal".

Boudewijn Bouckaert insiste au contraire sur le fait que le civisme coopératif ne peut être obtenu sans coercition qu'au sein d'une entité culturelle relativement homogène.

Et si, par le plus grand extraordinaire, la Belgique devait se scinder - c'est-à-dire après la VIIIe République française -, la Flandre et la Wallonie seront tout sauf des États minarchistes. Bruxelles, c'est à voir.

Tout ce qu'on vous demande, c'est de ne pas nous refiler le boulet de la Wallonie. :icon_up:

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Je trouve Boudewijn Bouckaert, le président de Nova Civitas, assez réaliste. Il explique que le risque du statu quo et de l'imbroglio actuel est que la Belgique finisse par être gérée par un consortium de technocrates européens sous tutelle de l'administration bruxelloise.

C'est simplement et proprement du grand nimportenawk de compétition.

On voit aussi les différences d'approche avec Van Parijs, qui rejette le séparatisme flamand (taxé de jacobin), voudrait supprimer l'échelon des communautés et préfère une fédération de régions fortement décentralisée qui assurerait une justice entre les différentes entités, avec le maintien d'un "civisme fiscal".

Lui aussi raconte n'importe quoi, parce que les régions flamandes et wallones sont également tout sauf des entités décentralisées et minarchistes. Entre avoir un État qui te bouffe plus de 50% de tes revenus depuis Bruxelles, ou avoir ce même État vorace à Anvers ou Namur, cela ne changera strictement rien. L'État minimal, mon cul.

Boudewijn Bouckaert insiste au contraire sur le fait que le civisme coopératif ne peut être obtenu sans coercition qu'au sein d'une entité culturelle relativement homogène.

Ouaip, comme dans la Suède de la grande époque social-démocrate. On voit déjà ce que cela donne aujourd'hui, la non coercition dans la région flamande ou wallonne dans les matières qui relèvent de leurs compétences. Petit exemple : une famille modeste wallonne vient de se faire expulser de son logement parce que la fille de 10 ans dormait dans la même chmabre que son frère de quelques mois. Paske le code wallon du logement impose une chambre par enfant dès les 10 ans. Et ça, c'est juste l'anecdotique. Actuellement, l'administration qui fait le plus chier les gens au quotidien, qui est la plus invasive, la plus liberticide, c'est l'administration régionale, pas la fédérale.

Tout ce qu'on vous demande, c'est de ne pas nous refiler le boulet de la Wallonie.

On fera fifty-fifty : on vous file le Hainaut et Liège, on garde le Brabant, le Namurois et le Luxembourg.

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Être le sujet de moquerie de ces guignols français, c'est un plaisir de fin gourmet. Et puis, de toute façon… tant qu'un Belge arrivera à faire fortune en vendant des Français… hein… :icon_up:

Heu, c'est pas de l'abus de faiblesse, ça ? Le père Banier a fait ça avec Maâme Bettencours, et ça lui a couté gros.

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A propos, j'entendais, d'une oreille distraite, une radio "du service public" (on a tous ses faiblesses, et ses solutions de facilité :doigt: ) et je crois qu'on faisait parler le correspondant permanent à Bruxelles (Quentin Dickinson I presume). A une question concernant les conséquences observables de cette crise, il a choisi comme exemple le fait que les associations ne savaient pas combien elles allaient recevoir de subvention cette année car une telle décision devait être signée du premier ministre… Dramatique :icon_up:

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…il a choisi comme exemple le fait que les associations ne savaient pas combien elles allaient recevoir de subvention cette année car une telle décision devait être signée du premier ministre…

Du Premier Ministre !? Cela semble hautement improbable. Pratiquement toutes les subventions aux associations de tous poils passent désormais par le pouvoir régional ou communautaire, pas par le fédéral et encore moins par le Premier. Encore du bullshit de journaleux ignare certainement.

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Mmmh sinon les belges de langues allemandes, ils se positionnent comment dans cette histoire ?

Est-ce qu'on aura la chance d'avoir une sorte de deuxième Luxembourg prospère au cœur de l'Europe comme l'appelle de ses voeux Nick de Cusa ?

Je ne sais absolument pas quel est l'état d'esprit là bas.

J'ai vu un reportage une fois où les quelques micro-trottoirs laissaient penser que les gens n'en n'ont rien à faire de la situation actuelle et n'ont pas d'aspirations particulières.

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