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Propositions pour Contrepoints


Copeau

Messages recommandés

Bonjour, je viens de voir la nouvelle maquette, le plussage des commentaires est une bonne idée mais c'est le grand bazar dans les polices de la page article. Pour le header, l'espace est à mon sens mal utilisé (écran 19"). Quelques problèmes de positionnement, aussi.

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  • 1 month later...

Je viens de penser à un truc qui pourrait faire un bon buzz: suite à tous les calculateurs en ligne des candidats pour qui va filer plus de fric aux français, faire un calculateur en ligne d'impôts par candidats. Simplement en reprenant le total des dépenses qu'ils veulent faire, en reattribuant l'équivalent de taxation .

 

Pas compliqué à faire à priori, et ça ferait un bon carton!

  • Yea 1
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Bonjour à tous,

une proposition concernant les commentaires sur CP. Auparavant J'utilisais un compte WordPress pour m'identifier. L'avantage est que WordPress me signalait au fur et à mesure toutes les réponses faites à mes commentaires, ce qui permettait une suivi et des discussions souvent riches.

Desormais, sauf à revenir sur chaque article pour lesquels on laisse un commentaire il n'est plus possible d'avoir un suivi.

Je trouve que la dynamique des commentaires y a perdu très largement.

Je propose donc de pouvoir à nouveau utiliser un compte WordPress. C'est tout à fait possible, dixit Thomas, le développeur. Ou bien de pouvoir avoir un vrai suivi des commentaires, ce serait bien.

merci d'avance...

  • Yea 2
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Une autre proposition pour CP : pouvoir disposer d'un petit environnement d'édition des commentaires similaire à celui que l'on a ici ou que l'on trouve dans l'édition des articles Wordpress. Pendant un moment j'ai essayé d'enrichir mes commentaires en balisant les citations, par exemple, mais c'est pénible : j'ai laissé tomber.

Tant que j'y suis : pas moyen de savoir comment modifier mon avatar, si un jour l'envie m'en prend...

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  • 2 weeks later...

Salut les jeunes! Ca vous intéresse un article sur "les véritables enjeux de la présidentielle", des notions de base expliquées avec pédagogie pour faire pendant à la personnalisation et à la vacuité des débats? J'ai déjà le plan, c'est dire si l'article est quasi-déjà fini. Je pourrais le livrer pour demain ou lundi. Après l'intérêt risque de se périmer rapidement. 

 

 

 

7 choses à savoir sur la politique et les élections.
 La cinquième est hallucinante.

 

à une semaine du premier tour de scrutin, le point complet sur les enjeux de l’élection présidentielle française.

 

1. Votre vote ne servira à rien.  

2. Les élections sont une affaire d’appartenance tribale.

3. Les partis politiques ont intérêt à la promotion des différentiations marketing sur l’indifférenciation substantielle. Ils sont tous plus ou moins populistes.

4. Il n’y pas de choix collectifs.

5. Les élections ne sont pas des procédures d’agrégation des préférences.

6. La démocratie n’a jamais été le gouvernement du peuple par le peuple.

7. Le système n’est pas réformable.

  • Yea 1
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Ayé. Bon c'est finalement très scolaire, mais les rappels de base n'ont jamais fait de mal, au contraire. Si l'article est publié, merci de respecter la présentation putaclik c'est la seule chose qui puisse le sauver. Il y a trois notes, paragraphes 2 et 4.

 

 

7 choses à savoir sur la politique et les élections.

 La cinquième est hallucinante.

 

à l’approche imminente du premier tour de scrutin, le point complet sur les enjeux de l’élection présidentielle française.

 

  1. Votre vote ne servira à rien. 

Au vu des derniers débats, des intentions affichées, des programmes enfin dévoilés et des personnalités des candidats, vous avez choisi votre champion; à défaut, le compétiteur avec lequel vous percevez le moins de distance politique, guidé par la sagesse populaire qui dispose qu’entre deux maux il faut choisir le moindre. Peut-être l’expectative domine-t-elle toujours, même à l’approche du scrutin: Fillon, s’il est un ripoux, pourrait-il être votre ripoux? Macron, du lard ou du cochon?

 

Toutes ces considérations, ces réflexions personnelles, ne seront d’aucune utilité réelle car votre choix n’aura aucune incidence sur l’issue de l’élection. Dans la masse des votants votre voix sera comptée mais ne comptera pas, aucun candidat n’ayant jamais franchi le premier tour à une voix près, aucun candidat n’ayant jamais été élu à une voix près. Et quand bien même, par extraordinaire, l’élection serait-elle serrée jusqu’à se jouer autour d’une poignée d’électeurs, son invalidation par le Conseil constitutionnel serait certaine. L’espérance de gain - matériel ou immatériel - liée à votre vote est donc nulle car la probabilité d’une quelconque incidence est nulle. 

 

  1. Les élections sont une affaire d’appartenance tribale.

Pourtant, de fait, les gens votent. En 2012, lors de la précédente élection présidentielle, plus de 36 millions d’électeurs - sur environ 46 millions d’inscrits - se sont présentés par deux fois aux bureaux de vote. Ces électeurs étaient-ils irrationnels ou d’un désintéressement naïf pour être si prodigues de leur temps? Cette question a été formalisée par la littérature économique sous le nom de « paradoxe du vote ». 

 

Plutôt qu’un paradoxe, il s’agit en réalité d’une démonstration triviale: si voter présente un coût d’opportunité, même faible, et offre en retour une espérance de gain nulle c’est donc que l’électeur tire de son vote une satisfaction intrinsèque (1).

 

Cette satisfaction tient au caractère grégaire du processus électoral. Le champ politique est le lieu d’un jeu qui se joue en équipes compactes. Les électeurs ne se perçoivent pas comme des acteurs isolés mais comme membres d’un groupe envers lequel ils se sentent redevables d’une certaine loyauté dans la lutte, même symbolique, qui les oppose aux factions adverses.

 

L’adhésion altruiste aux valeurs collectives est un phénomène connu qui réduit le free riding, en l’occurence le désengagement du vote dans l’attente que d’autres en supportent le coût. Le succès du processus électoral repose donc sur la tendance innée de l’humanité à se diviser en camps adverses : « nous contre eux ». Cette propension est expliquée par la théorie de la psychologie évolutioniste par l’histoire de l‘espèce humaine (2). Cette histoire éclaire l’origine de la sensibilité de notre cerveau à l’identification collective et à l’endoctrinement, la porosité naturelle aux symboles et aux discours permettant la division en groupes plus ou moins conflictuels.

 

En fonction de valeurs personnelles, de pratiques familiales bien ancrées, d’intérêts matériels ou du rôle attendu du politique, la loyauté s’exercera soit envers un parti institutionnalisé donné (le PS, les Républicains) soit envers une idéologie (la gauche, la « vraie » gauche) dont il restera à identifier le représentant le plus digne, ou le mieux placé dans le cas d’un vote stratégique.

 

La solidarité de corps joue doublement : les fonctionnaires par exemple présentent toujours un taux de participation supérieure à la moyenne. En tant que clients mais aussi fournisseurs de services publics l’issue du vote détermine en partie leurs conditions de travail et de rémunération.

 

Tout ceci n’exclut pas chez les électeurs prompts à la dévotion personnelle les phénomènes de groupie, basés sur la valeur supposée du leader, de ceux qui font parfois atteindre aux plus étranges degrés de l’ilotisme : « Marine est belle! », « Mélenchon est un génie! » (ou l’inverse, à ce stade tout devient possible).

 

Dans tous les cas, voter génère chez l’électeur la satisfaction d’un devoir « kantien » accompli, s’abstenir sans raison valable entraîne une baisse d’auto-estime liée à l’intériorisation de la défection face à l’ennemi.

 

  1. Les partis politiques ont intérêt à la promotion des différentiations marketing sur l’indifférenciation substantielle. Ils sont tous plus ou moins populistes.

En conséquence, pour la mobilisation des foules et la survie des apparences de la démocratie, les partis politiques ont intérêt à l’entretien des divisions conflictuelles, même artificielles. La désaffection du politique peut naître de la trop grande distance à l’offre politique, lorsque il est impossible de se reconnaître dans un quelconque parti, mais aussi de la trop grande homogénéité de cette offre car sans conflits il n’y a plus de mobilisation. 

 

Il se trouve que les dernières décennies ont amené progressivement une certaine convergence des pratiques de gouvernement sous l’effet de facteurs connus : la prédominance du droit européen et les contraintes politiques d’une économie ouverte, l’inertie de la technostructure administrative, la quête de l’électeur médian, à savoir le tropisme programmatique vers l’électorat centriste qui fait basculer les majorités. Même les extrêmes ne sont plus ce qu’ils étaient. Il semblerait que le FN ne soit plus antisémite et que le candidat des communistes ait renoncé à la collectivisation des moyens de productions (et joue maintenant mezza voce son engouement lyrique pour Chavez et Castro).

 

Afin d’éviter attrition et abstention, les divisions tribales ont donc besoin d’être revitalisées. Plusieurs stratégies éprouvées sont possibles. Personnaliser le débat en faisant apparaître comme odieuse et corrompue la figure de l’adversaire (dans certains cas, c’est assez facile). Verser à des degrés divers dans le populisme, entendu ici comme la prétention d’une relation directe du candidat avec le peuple. Il s’agit là de renouer avec le culte ancien du chef, un chef qui se donnerait pour mission première la désignation et le combat des ennemis de l’intérieur ou de l’extérieur.

 

Le renforcement de l’obsidionalité et la rhétorique de l’ennemi commun sont des réflexes classiques du discours politique, en démocratie comme ailleurs. Tous deux ressoudent le groupe autour de la fonction de protection attendue du leader. Extrême gauche et extrême droite se complaisent en général particulièrement dans l’exaltation des passions populacières et communient dans la dénonciation du bouc émissaire, riche (la banque d’affaire et les fonds d’investissement, les créanciers de la dette publique, le retraité allemand ou californien) ou pauvre (le travailleur détaché, l’ouvrier chinois). Au moins peut-on supposer d’Emmanuel Macron qu’il nous épargnera lui l’antienne sur la finance ennemie développée par les autres candidats.  

 

  1. Il n’y pas de choix collectifs.

Tout individu, dans sa vie quotidienne comme dans l’expression de ses idéaux politiques, est doté d’une structure de préférences, relativement stables dans le temps, qui détermine ses choix. Ces préférences sont transitives (3). Cela signifie que nous pouvons ordonner nos goûts et éviter de rester indéfiniment interdit, à l’image de l’âne de Buridan, devant trois options ne sachant laquelle choisir (l’âne buguait face à deux options seulement car ses préférences n’étaient pas strictes).

 

Cette propriété disparait lorsque les choix sont transposés au niveau collectif où il est possible qu’aucune préférence n’émerge. L’intransitivité de la règle majoritaire en présence de trois choix ou plus est connu depuis 1785 par le paradoxe de Condorcet. Elle permet le vote cyclique et la manipulation des résultats électoraux. 

 

Ce paradoxe a été étendu en 1951 par l’économiste Kenneth Arrow et son théorème d’impossibilité. Il démontre qu’il n'existe pas de processus de choix social qui permette au sein d’une collectivité d'établir une hiérarchie des préférences à la fois objective et cohérente à partir de l’expression de préférences individuelles.

  

Au delà des écueils théoriques et pratiques de la règle majoritaire, la notion même de choix collectif est sujette à caution hors le cas de l’unanimité ou de l’application voisine du critère de Pareto: une décision peut être considérée comme objectivement bonne lorsqu’elle améliore le sort ou augmente le « bonheur » ou « l’utilité » d’au moins un membre de la communauté en laissant la situation des autres inchangée. En cas de création de richesse globale, des compensations monétaires vers d’éventuels perdants sont possibles pour racheter l’unanimité. Dans le cas d’un jeu à somme nulle de purs transferts de rentes, il existe irrémédiablement des gagnants et des perdants, des enthousiastes et des mécontents.

 

En l’absence d’unanimité, qui constitue le cas général, comment traiter la dissension? 

 

La subjectivité inter-personnelle inhérente à la nature humaine ne permet pas dans le cadre du principe « une personne une voix » la valorisation ou la pondération objective de l’intensité de l’opposition minoritaire. La décision politique est une décision subjective. La prise en compte des aspirations de la minorité relève d’un arbitraire limité par le seul pouvoir de rétorsion éventuel des agents lésés. Hors du strict respect des libertés et de la propriété individuelle, c’est l’essence de la politique de décider en fonction des préférences axiologiques personnelles des dirigeants, ou de motivations plus inavouables, sans considération des préférences réelles des citoyens concernés. 

 

Le domaine politique n’est donc pas celui de l’implémentation optimale des choix collectifs mais celui des rapports de forces, des consensus majoritaires au mieux et au mépris éventuel de la rationalité technique ou des droits des minorités : « la démocratie c’est deux loups et un agneau qui votent ce qu’il y aura au dîner », le résume plus lapidairement.

 

  1. Les élections ne sont pas des procédures d’agrégation des préférences.

En conséquence les élections ne sont pas des procédures d’agrégation des préférences. Même si la notion de choix collectif avait un sens, on ne pourrait synthétiser en un simple vote l’ensemble des aspirations des français au regard de la politique internationale, industrielle, agricole, énergétique, budgétaire, fiscale, juridique, de la défense, de l’éducation, de la recherche, de la culture, de la santé, du logement, de l’immigration… Si tant est que nous en pensions tous quelque chose ou que l’existence de telles politiques soit pertinente. 

 

Exprimer sans perte d’information ces préférences complexes à travers le simple choix d’un candidat parmi onze, puis deux, constituerait la plus extraordinaire compression de données jamais réalisée par le génie humain, même si le processus est réitéré lors des élections législatives. 

 

De qui les décisions publiques sont-elles donc le choix? 

 

Le sort du référendum de 2005 portant sur le projet de constitution européenne tend à démontrer que la souveraineté réelle, c'est-à-dire le droit d'arbitrer en dernier ressort quand une question politique se forme au sein des institutions, appartient exclusivement aux représentants élus et non aux citoyens. Cette souveraineté s'exerce au sein de parlements et de gouvernements perméables aux intérêts organisés, au niveau national et au niveau européen, par des hommes et des femmes mus par leurs propres agendas et leurs propres plans de carrière. Quand ils ne sont pas dès l'origine co-construits, les choix publics sont in fine mis en oeuvre par des administrations qui disposent des informations, des compétences et du temps qui manquent aux élus.  Leurs agents ont leurs préférences propres, elles aussi autonomes par rapport aux préférences des électeurs.

 

  1. La démocratie n’a jamais été le gouvernement du peuple par le peuple.

Définir traditionnellement la démocratie comme un système politique dans lequel la souveraineté émane du peuple ne signifie donc pas que le peuple se gouverne lui-même. Le vote répond de ce point de vue à une fonction symbolique de légitimation du gouvernement représentatif. Il s’agit de jouer en vrai la comédie du corps électoral se donnant en commun un nouveau gouvernement ou un nouveau parlement, c'est-à-dire exerçant sa souveraineté en s’en dessaisissant pour la remettre à ses représentants. Or « le peuple » est une fiction juridique dès lors qu’il est impossible, on l’a vu, d’en agréger une quelconque volonté générale.

 

L’intérêt du processus démocratique stricto sensu - la sélection des dirigeants politiques par l’organisation programmée d’élections libres - n’est cependant pas négligeable: s’il n’est pas un filtre efficace à l’incompétence, à la concussion ou au clientélisme, il permet l’éviction régulière des sortants. Au delà de la consolation morale, il y a là une incitation minimale à limiter le mécontentement populaire, à la modération et à la culture du compromis. Un tel processus de transition permet l’accession pacifique au pouvoir des nouvelles coalitions quand le coup d’Etat violent reste la seule option des systèmes autoritaires. Il évite enfin l’enkystement au pouvoir d’une classe parasitaire. 

 

Cet intérêt est évidemment diminué par l’avènement d’un parti unique de fait… Pour rappel on vote dans les dictature, Corée du Nord comprise, et en général assez souvent, l’étendue du choix y est simplement très restreinte. La continuité en France de l’action publique malgré les alternances formelles, avec pour résultat principal la persistance d’un chômage de masse, ainsi que l’étroitesse du vivier politique ont rendu très populaire la thématique du renouvellement, si bien que tous les principaux candidats prétendent aujourd’hui à leurs façons l’incarner: Le Pen, Fillon, Macron et Mélenchon. Dans chacun des cas il est demandé à l’électeur un certain effort d’imagination pour penser avoir affaire au perdreau de l’année ou au véritable candidat anti système. 

 

  1. Le système n’est pas réformable.

Cette lassitude envers la classe politique actuelle, voire son rejet franc, ainsi que les failles conceptuelles et opérationnelles de la démocratie représentative ont fait de la campagne présidentielle l’occasion de propositions de réformes constitutionnelles par les candidats eux-mêmes, Jean-Luc Mélenchon en tête dans ce domaine.

 

Aucune de ces propositions ne s’interroge sur le domaine légitime de l’intervention publique, sur la notion d’Etat de droit qui renvoie à la question « Quel devrait être le rôle du gouvernement?». Elles sont donc ontologiquement incapables d’appréhender la solution simple de la liberté : le gouvernement limité qui rendrait aux citoyens une réelle amplitude de choix par la restriction du domaine de l’intervention publique et de l’incidence des décisions politiques dans nos vies. En particulier l’allégement des prélèvements obligatoires, la fin du capitalisme de connivence, de la biopolitique et du micro-management de la population. 

 

Les propositions de réforme de la cinquième République, ou d’avènement de la sixième, visant à atteindre à la « vraie » démocratie ne s’articulent que sur des variations marginales autour du thème ancien : « Qui doit gouverner? ». En réponse le mandat impératif, la révocation de l’élu, les référendums d’initiative citoyenne, la généralisation de la représentation proportionnelle, l’instauration d’une « assemblée de l’intervention populaire » témoignent du rejet du système actuel de monarchie présidentielle mais n’offrent aucune garantie contre l’arbitraire ni l’extension continue du domaine du contrôle et de l’intervention publique, bien au contraire.

 

Les partis non-gouvernementaux sont donc extrêmement critiques, à raison souvent, envers la conduite dirigiste de l’Etat mais n’ont aucune objection au gouvernement autoritaire, au pouvoir étendu, fort, intrusif,  pour peu que les bonnes personnes - à savoir eux-mêmes - accèdent enfin à l’exercice de ce pouvoir.

 

 

NOTES:

 

 (1) Pour des raisons épistémologiques, les économistes s’interdisent l’hypothèse ad hoc que les individus puissent être tout simplement inintelligents. Oui, même les électeurs habituels de N. Arthaud ou de F. Bayrou ; on touche là évidemment aux limites de l’axiomatique.

 

(2)  L’homme est un animal grégaire qui a vécu l’essentiel de son évolution, quelques centaines de milliers de générations, dans de petites tribus, ne devant pas excéder 100 à 200 individus d’une grande proximité génétique, dans lesquelles son cerveau a été façonné. En cas de rencontre, ces groupes humains isolés étaient portés au conflit pour l’appropriation de ressources dont la rareté relative a induit une forte pression comportementale. De ce passé a émergé un élément du psychisme humain qui nous intéresse ici : l’hostilité à l’étranger et la tendance innée de l’humanité à développer des stratégies plutôt égalitaires et altruistes au sein du groupe mais conflictuelles vis-à-vis de l’extérieur. 

 

 

(3)  De manière formelle, si A est préféré à B et B est préféré à C alors A est préféré à C où A,B et C désignent des situations, des biens ou des paniers de biens complexes (de type « un séjour à L’île Maurice » ou « un séjour à Lille chez Maurice »).

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Jerome Morvan.

 

Tu veux ma photo? (comme disent les jeunes)

 

 

Jerome_Morvan.jpg

 

 

 

Edit : en relisant le patchwork d'où j'ai tiré l'article, la phrase sur le référendum du 5eme paragraphe est de F. Mas je l'en crédite moralement.

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Je plussoie, excellent article @Drake

+1 Pour le paradoxe de Condorcet.

+2*10 pour le rappel du vote du traité de Lisbonne par un Parlement n’ayant pas mandat pour le faire. Ou comment le gouvernement représentatif s’avère être un gouvernement de représentants non représentatifs. Ce que les Grecs appelaient une oligarchie.

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Il y a 21 heures, Largo Winch a dit :

@Drake Très bon ton article ! :icon_bravo:

Tu devrais en écrire plus souvent pour Contrepoints !

Merci. Mais pourquoi avoir cavardié la deuxième partie du titre? "7 choses à soir avant de voter. La cinquième est hallucinante" c'est une allusion, que tout lecteur peut comprendre aux pubs attrape-clics du même genre, c'était marrant et permettait de donner une coloration ironique pour éviter que l'article se prenne trop au sérieux, déjà qu'il est trop long...

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D'expérience, l'ironie passe assez mal sur le net :/ Et ça s'est encore vérifié ici : j'avais laissé le titre que je trouvais très drôle, mais les retours assez négatifs des lecteurs nous ont obligé à faire plus classique. C'est casse pieds.

  • Yea 2
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il y a une heure, Drake a dit :

Merci. Mais pourquoi avoir cavardié la deuxième partie du titre? "7 choses à soir avant de voter. La cinquième est hallucinante" c'est une allusion, que tout lecteur peut comprendre aux pubs attrape-clics du même genre, c'était marrant et permettait de donner une coloration ironique pour éviter que l'article se prenne trop au sérieux, déjà qu'il est trop long...

 euh, excuse moi @Drake, mais je vois pas à quoi tu fais allusion ; et partant du principe que je suis loin d'être exceptionnelle (à moins au contraire d'être la seule andouille à pas avoir compris) il y a fort à penser que d'autres que moi aient pas pigé :( la référence ; donc, de quoi s'agite-t-il ?

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il y a 29 minutes, F. mas a dit :

D'expérience, l'ironie passe assez mal sur le net :/ Et ça s'est encore vérifié ici : j'avais laissé le titre que je trouvais très drôle, mais les retours assez négatifs des lecteurs nous ont obligé à faire plus classique. C'est casse pieds.

Ok pas de problèmes.

 

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  • 1 month later...

 

On pourrait écrire un article réponse à http://www.monde-diplomatique.fr/publications/manuel_d_economie_critique/a57222

Citation

Et voilà le roi nu : le souverain créateur d’emplois ne crée rien du tout. Il n’ouvre de nouveaux postes à pourvoir que s’il fait face à un volume présent ou futur de commandes qui le justifie. Mais jusqu’à plus ample informé, les entreprises ne font pas elles-mêmes leurs perspectives de chiffre d’affaires — sinon ça se saurait, et la vie d’entrepreneur serait particulièrement simple.

Intitulé "Oui Mr Lordon, ce sont les consommateurs qui créent des emplois !" et bien sûr défoncer ses arguments d'économie à somme nulle

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  • 4 weeks later...

Je viens de lire ceci sur la hausse du salaire minimum à Seattle (FEE) : https://fee.org/articles/seattles-minimum-wage-has-been-a-disaster-as-the-citys-own-study-confirms/

L'article donne les points principaux d'une étude (en lien) qui vient de sortir et qui n'est guère positive sur les effets de la hausse de 11 à 13 dollars.

L'étude explique de plus que si des études antérieures menées dans l'industrie de la restauration avaient donné des résultats positifs, la raison première en est que les données étudiées étaient trop limitées :

 

"Economic theory suggests that binding price floor policies, including minimum wages, should lead to a disequilibrium marked by excess supply and diminished demand. Previous empirical studies have questioned the extent to which this prediction holds in the labor market, with many estimates suggesting a negligible impact of higher minimum wages on employment. This paper, using rich administrative data on employment, earnings and hours in Washington State, re-examines this prediction in the context of Seattle’s minimum wage increases from $9.47 to $11/hour in April 2015 and to $13/hour in January 2016. It reaches a markedly different conclusion: employment losses associated with Seattle’s mandated wage increases are in fact large enough to have resulted in net reductions in payroll expenses – and total employee earnings – in the low-wage job market. The contrast between this conclusion and previous literature can be explained largely if not entirely by data limitations that we are able to circumvent in our analysis."

 

J'hésite à proposer la traduction de l'article de la FEE car je trouve que ça manque peut-être un peu de contextualisation pour le lecteur français.

Par contre, j'en ferais volontiers un article en repartant (rapidement) de l'étude elle-même (réalisée pour le compte de la ville de Seattle par 6 chercheurs de l'Université de Washington.

 

Qu'en pensez-vous ? La trad est-elle suffisante, ou un article plus compréhensif serait-il utile ? 
D'autre part, y a-t-il déjà eu des articles sur la hausse du salaire mini à Seattle dans CP ?

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il y a une heure, Nathalie MP a dit :

D'autre part, y a-t-il déjà eu des articles sur la hausse du salaire mini à Seattle dans CP ?

C'est pas impossible.

J'ai une compil, pleine de trous, ici : https://uplib.fr/wiki/SMIC

 

recherche CP seattle

https://www.contrepoints.org/2017/01/16/277952-idee-recue-augmenter-le-smic-ameliorera-plus-pauvres

et plusieurs autres articles

 

 

  • Yea 1
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il y a une heure, Vincent Andrès a dit :

C'est pas impossible.

J'ai une compil, pleine de trous, ici : https://uplib.fr/wiki/SMIC

 

recherche CP seattle

https://www.contrepoints.org/2017/01/16/277952-idee-recue-augmenter-le-smic-ameliorera-plus-pauvres

et plusieurs autres articles

 

 

Merci beaucoup. Je vais faire mes petites recherches et écrire un petit article de mon cru :)

Dans le Seattle Times, je lis que le maire a écrit aux chercheurs pour leur faire part de ses "préoccupations" concernant cette étude ; et j'ai lu ailleurs qu'il avait demandé une autre étude à des chercheurs de Berkeley.

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  • 3 months later...

Tiens, question, vous avez déjà songé aux goodies ?

 

Je discutais l'autre jour avec un pote qui bosse dans le web-marketing, qui me conseillait chaudement de faire de la vente avec mon site et que je pouvais me faire pas mal de fric (~2000 users actifs). Il insistait bien sur le fait que c'était ça et non la pub qui faisait la richesse des sites...

Contrepoints a une grosse audience, et représente une philosophie suffisamment identifiée pour pouvoir jouer la dessus. Peut-être pas que des t-shirts "je suis libéral", mais aussi des goodies basées sur l'humour, la thématique de la liberté dans son ensemble. Ca pourrait faire une source d'argent supplémentaire à la pub, au pire... et il y aurait bien de bonnes âmes sur ce forum pour faire quelques designs.

En plus c'est facile aujourd'hui de faire un store avec Invision ou Wordpress (enfin pour ce dernier je suppose juste)

  • Yea 2
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  • 4 weeks later...

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