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Après la Grèce, l'Espagne et l'Irlande inquiètent l'Europe


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FINANCES - Le spectre de la crise grecque ressurgit…

Le scénario grec peut-il se répéter? La zone euro s'est inquiétée, hier, de deux mauvaises nouvelles venues d'Irlande et d'Espagne. L'Irlande, en pleine tourmente, vient d'annoncer un déficit public exorbitant de 32% pour 2010. En clair, ses dépenses seront supérieures de près d'un tiers à ses recettes.

L'Espagne, elle, a vu baisser la note de fiabilité financière que lui attribue Moody's, une agence de notation américaine. Le pays sera donc jugé moins sûr par les investisseurs, qui lui prêteront de l'argent avec un taux d'intérêt plus élevé.

Austérité renforcée

Dans les deux pays, les plans d'austérité déjà en vigueur devraient donc se poursuivre, voire se renforcer. En Irlande, «les impôts risquent d'augmenter fortement, et pour plusieurs années», prédit l'économiste Benjamin Carton.

Le gouvernement espagnol, lui, devra faire des choix budgétaires difficiles, car il ne peut pas compter sur davantage de recettes fiscales. Le pays reste plombé par une croissance faible et un fort taux de chômage.

En Europe, «le plus dur de la crise n'est pas encore passé», estime Benjamin Carton. Certains pays, comme la France, ont retrouvé un niveau de croissance acceptable, grâce à des plans de relance coûteux. Mais ceux-ci s'arrêtent à la fin de l'année. En 2011, l'inquiétude pourrait donc revenir sur les marchés.

Gilles Wallon

http://www.20minutes.fr/article/603688/eco…quietent-europe

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Le scénario grec peut-il se répéter? La zone euro s'est inquiétée, hier, de deux mauvaises nouvelles venues d'Irlande et d'Espagne. L'Irlande, en pleine tourmente, vient d'annoncer un déficit public exorbitant de 32% pour 2010. En clair, ses dépenses seront supérieures de près d'un tiers à ses recettes.

L'Espagne, elle, a vu baisser la note de fiabilité financière que lui attribue Moody's, une agence de notation américaine. Le pays sera donc jugé moins sûr par les investisseurs, qui lui prêteront de l'argent avec un taux d'intérêt plus élevé.

Le gouvernement espagnol, lui, devra faire des choix budgétaires difficiles, car il ne peut pas compter sur davantage de recettes fiscales. Le pays reste plombé par une croissance faible et un fort taux de chômage.

Je vais finir par coire que ces agences de notation oligopolistiques ont une vision alternative de l'économie et se paient notre tronche. L'Espagne -qui aurait dû ête déclassée depuis longtemps encore plus bas- fait des efforts budgétaires -certe pas suffisants-, réalisent des réformes du travail insuffisantes mais qui vont dans le bon sens (réduire les indemnités de licenciement, augmenter les motifs de licenciement…), tout ça reste une goute d'eau par rapport à ce qui devrait être fait.

Mais que dire de la France à côté dont les finances sont largement pires (et en plus trifouillées)? dont les mêmes réformes que le gouvernement espagnol tente de faire passer auraient provoqué un mai 68. Les agences de notation refusent de la déclasser et ont le toupet d'annoncer que la croissance revient et que tout va bien! Il devient urgent de desserrer la régulation sur les agences de notation, elles sont un frein au bon investissement.

Certains pays, comme la France, ont retrouvé un niveau de croissance acceptable, grâce à des plans de relance coûteux. Mais ceux-ci s'arrêtent à la fin de l'année. En 2011, l'inquiétude pourrait donc revenir sur les marchés.

Gilles Wallon

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Et pendant ce temps, le décidément très bon chroniqueur éco du Monde, PA Delhommais, flingue les Etats comme responsable de la crise des subprimes.

Chronique

Locataires de tous les pays, unissez-vous !, par Pierre-Antoine Delhommais

| 02.10.10 | 13h30 • Mis à jour le 02.10.10 | 13h30

A Paris, il y a depuis quelque temps un motif supplémentaire de fuir absolument les dîners en ville. C'est la probabilité très élevée que, au cours du repas, la conversation aborde les prix de l'immobilier dans la capitale. La perspective d'avoir à comparer, au moment de la charlotte aux fraises, la valeur du mètre carré dans chacun des arrondissements qu'habitent les convives est, en elle-même, dans sa bourgeoise vulgarité, déprimante.

Mais elle l'est encore plus pour l'invité qui n'est que simple locataire. Qui éprouve chaque mois un haut-le-coeur à payer son terme et à jeter son argent par les fenêtres. Qui enrage tous les jours de n'avoir pas acheté un appartement il y a dix ans, ce qui est maintenant, sauf Loto miraculeux ou culbute salariale improbable, devenu presque impossible.

De fait, Paris, et son maire Bertrand Delanoë ne s'en soucie pas assez, est au bord de la guerre civile. Avec d'un côté des propriétaires béats, aux anges, de l'autre des locataires que la flambée des prix désespère et révolte, au point de s'exiler en banlieue ou d'acheter les oeuvres complètes de Marx.

Les Parisiens n'ont en tout cas plus grand-chose à envier aux Anglo-Saxons, pour qui l'immobilier est depuis longtemps une passion. "Leur jeu économique préféré", selon l'historien de l'économie Niall Ferguson, auteur de L'Irrésistible Ascension de l'argent (éditions Saint-Simon, 2009), qui souligne le rôle éducatif essentiel tenu à ce titre depuis des générations par… le Monopoly !

Le Monopoly a une histoire plutôt rigolote et intéressante. Il est inventé en 1903 par une Américaine, Elizabeth Phillips, une idéaliste de gauche qui prétend stigmatiser, avec son jeu, la petite minorité de propriétaires qui vit de la sueur des locataires. Une trentaine d'années plus tard, il est perfectionné par Charles Darrow, chômeur, qui colorie le plateau, y dessine les rues d'Atlantic City et sculpte lui-même les maisons miniatures en bois. Pour les fêtes de Noël 1934, il réussit à vendre son jeu au marchand de jouets FAO Schwartz.

Succès immédiat, fulgurant, mondial. Notamment au Royaume-Uni, au point que, pendant la seconde guerre mondiale, les services secrets britanniques utiliseront les exemplaires de Monopoly distribués aux prisonniers par la Croix-Rouge pour communiquer des plans d'évasion, de faux papiers mais de vrais billets ! "Que nous dit le Monopoly ?, s'interroge Ferguson. Que, contrairement aux intentions de son inventeur, il est malin d'être propriétaire. Plus on possède, plus on gagne d'argent."

Ça commence par une partie de Monopoly au coin du feu, ça finit avec la crise des subprimes, qui marque à sa manière, explosive, l'aboutissement de la philosophie commune à tous les gouvernements américains depuis soixante-dix ans : celle de faire de l'Amérique une démocratie de propriétaires et de l'immobilier l'actif patrimonial par excellence.

Dans les années 1930, Roosevelt standardise les prêts immobiliers à long terme et crée Fannie Mae, qui apporte la garantie fédérale aux emprunts hypothécaires. Dans les années 1990, Bill Clinton promulgue des lois pour faciliter l'accès à la propriété des minorités discriminées. Lois renforcées par George Bush, qui déclare en 2003 qu'"il est dans l'intérêt national d'augmenter le nombre de propriétaires". Au pays du free market, le marché de l'immobilier est, de fait, largement manipulé et subventionné, depuis des lustres, par les pouvoirs publics. Et l'est encore avec Barack Obama.

Ce qui fait hurler, bien sûr, les économistes libéraux mais aussi le Prix Nobel Joseph Stiglitz, peu suspect d'ultralibéralisme. "Les deux partis politiques américains ont soutenu des politiques qui ont encouragé des investissements excessifs dans le marché immobilier. Curieusement, il existe un consensus croissant à droite comme à gauche sur le fait que le gouvernement devra continuer de le soutenir. Cette position est étonnante et potentiellement dangereuse."

Mais l'Amérique n'a pas le monopole de l'interventionnisme d'Etat en matière immobilière. Nicolas Sarkozy s'emploie aussi à "faire de la France un pays de propriétaires", hier à coups de déduction fiscale sur les intérêts d'emprunts, aujourd'hui avec les PTZ+, les "prêts à taux zéro plus".

On peut voir dans cette sollicitude le signe que nos gouvernants sont à l'écoute de citoyens angoissés à l'idée d'être privés de toit (50 % des Français ont peur de devenir SDF). Une sollicitude très intéressée toutefois. Car des ménages qui réalisent leur rêve d'acquisition, ou d'heureux propriétaires qui voient la valeur de leur patrimoine monter, ce sont autant d'électeurs reconnaissants. Ministres, agents immobiliers, même combat. Il faut que ça monte, il faut que ça achète. Et qu'importe le sort des locataires, puisqu'ils sont de toute façon minoritaires : 40 % en France.

Il n'y a guère que des associations comme Jeudi noir, "le collectif des galériens du logement", pour s'en soucier. Dommage qu'on sente leurs jeunes et brillants porte-parole bien plus préoccupés par leurs propres apparitions médiatiques que par la défense de leur cause.

Toujours est-il qu'on observe, comme par hasard, que les pays où la crise immobilière a été la plus violente sont aussi ceux où le taux de propriétaires est le plus élevé : Etats-Unis (67 %), Royaume-Uni (71 %), Espagne (84 %), Irlande (77 %), contre 45 % seulement en Allemagne ou 37 % en Suisse, deux pays à l'abri de la tempête.

Une démocratie de propriétaires, c'est une idée merveilleuse, mais c'est aussi une usine à bulles spéculatives. Bulle de crédit, bulle immobilière, gonflées aux aides directes ou indirectes d'Etat et nourries de l'illusion que l'investissement dans la pierre est un pari à sens unique. Toujours gagnant, plus rentable et sûr que la Bourse. Ce qui, historiquement, est loin de se vérifier. Mais il est vrai qu'on dort plus confortablement dans un appartement que dans un indice boursier. Surtout dans un douillet 3 pièces de la rue Lecourbe, d'une jolie couleur violette au Monopoly, et pas cher du tout, en plus : 50 euros l'immeuble tout entier. Une affaire à saisir !

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En Irlande, «les impôts risquent d'augmenter fortement, et pour plusieurs années», prédit l'économiste Benjamin Carton.

S'ils le font, je me barre et vite. ET mon petit doigt me dit que certaines multinationales vont faire pareil.

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Invité rogermila
Je me suis mal exprimé, je voulais dire "faciliter les procédures de licenciement".

Je croyais que tu allais nous énumérer de nouvelles causes de licenciement bien originales et croustillantes..

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Je croyais que tu allais nous énumérer de nouvelles causes de licenciement bien originales et croustillantes..

Pouvoir licencier quelqu'un pour "réception d'une indemnité de licenciement" serait un bon début

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Je voulais dire que j'étais partisan d'un licenciement indemnisé (mieux que maintenant, pouquoi pas une somme fixe de 3 mois de salire en plus) mais non motivé.

Actuellement les contrats de travail contiennent des motivations de licenciement en accord avec la loi donc elles doivent être respectées.

Ceci étant je préfère largement le cadre plus flexible d'un marché de l'emploi libre, certains contrats sans motivations se développeraient, mais à mon avis pour les emplois mieux rémunérés avec des responsabilités il y a fort à parier que les employés n'accepteraient pas l'absence de clauses spécifiant les motivations de licenciement.

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Invité rogermila
Actuellement les contrats de travail contiennent des motivations de licenciement en accord avec la loi donc elles doivent être respectées.

Les contrats de travail ne contiennent rien du tout en rapport avec les licenciements.

Le licenciement n'est qu'une procédure pour casser le contrat de travail et non pas la résultante d'une clause pré-inscrite dans le contrat de travail.

Comme toute procédure elle doit être motivée.

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Actuellement les contrats de travail contiennent des motivations de licenciement en accord avec la loi donc elles doivent être respectées.

Ceci étant je préfère largement le cadre plus flexible d'un marché de l'emploi libre, certains contrats sans motivations se développeraient, mais à mon avis pour les emplois mieux rémunérés avec des responsabilités il y a fort à parier que les employés n'accepteraient pas l'absence de clauses spécifiant les motivations de licenciement.

Sans parler des métiers à culture très spécifique : par exemple, on ne peut comparer l'état d'esprit d'un commercial et d'un comptable. Le premier sera vraisemblablement plus souvent un mercenaire que le second, qui lui cherchera un poste sur la durée. Encore que.

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Je voulais dire que j'étais partisan d'un licenciement indemnisé (mieux que maintenant, pouquoi pas une somme fixe de 3 mois de salire en plus) mais non motivé.

Ca existe, c’est nouveau, ça viens de sortir et c’est un vrai progrès, ça s'appelle la rupture conventionnelle.

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http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRWEA116620101006

L'agence de notation financière Fitch Ratings a annoncé mercredi avoir abaissé la note de l'Irlande, la ramenant de AA- à A+, et l'avoir assortie d'une perspective négative.

Fitch explique que cet abaissement reflète le coût exceptionnel, et supérieur aux attentes, de la recapitalisation des banques pour le budget de l'Etat.

Quant à la perspective négative, qui signifie que la note pourrait être à nouveau abaissée, elle est le reflet des incertitudes entourant la conjoncture en Irlande, notamment sur le moment prévisible de la reprise économique, précise l'agence.

Après cette décision, l'euro EUR= est tombé à son point bas du jour face au dollar et au yen. L'euro a inscrit 1,38 dollar avant de se reprendre pour se négocier à 1,3811 dollar. La devise européenne est tombée à 114,73 yens EURJPY=.

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Sans parler des métiers à culture très spécifique : par exemple, on ne peut comparer l'état d'esprit d'un commercial et d'un comptable. Le premier sera vraisemblablement plus souvent un mercenaire que le second, qui lui cherchera un poste sur la durée. Encore que.

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  • 1 month later...

Irlande: L'aide de l'UE comprise entre 45 et 90 milliards d'euros

L'aide financière européenne à l'Irlande qui ferait l'objet de discussions porterait sur un montant compris entre 45 et 90 milliards d'euros, selon que Dublin aura besoin ou non de soutenir son secteur bancaire, a-t-on déclaré samedi à Bruxelles de source proche de la zone euro. L'Irlande n'a pas officiellement demandé une aide de l'UE, mais des sources proches de la zone euro indiquaient vendredi que des discussions sur une telle éventualité étaient d'ores et déjà en cours.

Avec Reuters

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Irlande: L'aide de l'UE comprise entre 45 et 90 milliards d'euros

L'aide financière européenne à l'Irlande qui ferait l'objet de discussions porterait sur un montant compris entre 45 et 90 milliards d'euros, selon que Dublin aura besoin ou non de soutenir son secteur bancaire, a-t-on déclaré samedi à Bruxelles de source proche de la zone euro. L'Irlande n'a pas officiellement demandé une aide de l'UE, mais des sources proches de la zone euro indiquaient vendredi que des discussions sur une telle éventualité étaient d'ores et déjà en cours.

Avec Reuters

En annonçant ça, tu parles que l'Irlande va en avoir besoin !

Lundi, les marchés vont crier youpi.

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J'aime bien la largeur de la fourchette. C'est précis comme une prévision de technocrate.

A part ça, DSK nous annonçait ce matin que l'Irlande pouvait se débrouiller toute seule :

http://fr.news.yahoo.com/82/20101113/tbs-l…is-2c03cd1.html

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J'aime bien la largeur de la fourchette. C'est précis comme une prévision de technocrate.

A part ça, DSK nous annonçait ce matin que l'Irlande pouvait se débrouiller toute seule :

http://fr.news.yahoo.com/82/20101113/tbs-l…is-2c03cd1.html

DSK est keynésien, c'est-à-dire qu'il sait ce à quoi ressemble une économie, mais qu'il est malhonnête. Cela dit, il ne faut pas cracher dessus: les autres aussi sont malhonnêtes, mais ils ne savent pas à quoi ressemble une économie, même de loin, et dans toutes les acceptions du mot.

Il n'y a guère que des associations comme Jeudi noir, "le collectif des galériens du logement", pour s'en soucier. Dommage qu'on sente leurs jeunes et brillants porte-parole bien plus préoccupés par leurs propres apparitions médiatiques que par la défense de leur cause.

savoureux. J'ai entendu un syndicaliste CGT en dire autant de Bernard Thibault, au fait.

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On a déjà discuté des contrats de travail sur le marché libre. Je maintiens ce que j'avais dit : s'il est facile de trouver du boulot ça n'intéressera personne d'avoir une clause restrictive de rupture, et s'il est difficile de trouver du boulot les candidats prendront ce qu'on leur donnera. Dans les deux cas, ces clauses disparaîtront. Elles n'ont aucune raison d'être, la seule chose qui a un sens c'est de toucher du pognon en cas de licenciement sans faute. Contester un licenciement, ça ne veut rien dire sur un marché libre : on ne peut pas forcer quelqu'un à rester en relation avec soi. Si rupture de contrat, alors indemnités de rupture prévues au contrat, c'est tout. Bien sûr, l'employeur qui signerait un contrat ne prévoyant pas ces indemnités s'exposerait au risque qu'elles soient fixées judicairement, sauf si le contrat précise que la rupture peut être faite à tout moment sans motif ni indemnité — mais là pour le coup, ce serait réservé à des "mercenaires", comme dit Chitah.

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Invité rogermila

Effondrement de l'Irlande.

Le ministre irlandais des Finances Brian Lenihan a confirmé dimanche 21/11 que Dublin allait demander l'aide de créanciers internationaux et qu'il allait présenter un programme d'austérité sur quatre ans à ses collègues.

Il a également expliqué que le montant que l'Irlande allait demander ne sera pas "une somme à trois chiffres". Des sources ont dit à Reuters que le pays pourrait avoir besoin de 45 à 90 milliards d'euros.

"Je vais recommander au gouvernement de demander la mise en place d'un programme et d'ouvrir officiellement des négociations", a-t-il dit, avant de préciser qu'il n'était pas question de toucher à l'assiette de l'impôt sur les sociétés que de nombreux autres capitales européennes souhaitent voir relevée.

Selon Brian Lenihan, un tel relèvement mettrait en péril les capacités de croissance de l'Irlande.

http://www.latribune.fr/depeches/reuters/l…r-une-aide.html

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Invité rogermila

Le gouvernement portugais ne pourra plus mentir pendant encore longtemps.

Plombé par une croissance atone depuis de nombreuses années, le Portugal accuse une dette publique de 161 milliards d'euros, soit plus de 82 % de son PIB, qu'il s'est montré jusqu'ici incapable de réduire.

Le Portugal, désormais dans la ligne de mire des marchés, pourrait être contraint lui aussi de solliciter une aide extérieure, estiment les analystes, même si les autorités veulent encore convaincre que les situations sont "très différentes".

Le Portugal "n'a besoin d'aucune aide" pour surmonter ses difficultés financières, a déclaré lundi avec force le premier ministre, José Socrates, affirmant qu'"il n'y a aucun rapport entre le Portugal et l'Irlande". "Le Portugal n'a aucun problème avec son système financier. Le Portugal n'a jamais eu de bulle immobilière et nous avons une situation budgétaire sans comparaison", a ajouté M. Socrates,

Une nouvelle fois, il avait tenté de décoller le Portugal des problèmes irlandais, soulignant que le pays dispose d'un système bancaire "résistant" et d'une "stratégie claire" pour réduire ses déficits conformément à ses engagements.

Toutefois, pour la majorité des analystes, ces arguments pourraient s'avérer insuffisants pour rassurer les marchés. Lundi à 14 h 45 GMT, les taux de rendement des obligations portugaises à dix ans restaient en hausse à 6,560 %.

"Si cette pression ne se relâche pas, le Portugal sera contraint de demander une aide d'urgence", prévoit l'économiste Tullia Bucco, d'Unicrédit.

"L'endettement portugais a davantage progressé sur les neuf premiers mois de l'année que sur la même période de l'année dernière", faisait remarquer l'économiste Ralph Solveen, de la Commerzbank, au Financial Times.

"Les besoins de financement du Portugal sont supérieurs à ceux de l'Irlande", soulignait pour sa part Nick Firoozye, de la banque Nomura.

http://www.lemonde.fr/economie/article/201…#ens_id=1437169

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Tout va très bien, madame la marquise.

EUROPE - Plusieurs pays européens font pression dans ce sens, selon le Financial Times Deutschland…

Après la Grèce et l’Irlande, le Portugal ? Une majorité de pays de la zone euro et la Banque centrale européenne (BCE) font pression sur le Portugal pour qu’il sollicite à son tour une aide financière européenne, rapporte ce vendredi le Financial Times Deutschland.

«Cet article de presse est complètement faux, il n'est fondé sur rien», a cependant démenti vendredi un porte-parole du gouvernement. Le Premier ministre José Socrates a affirmé à plusieurs reprises ces derniers jours que son pays n’avait pas l’intention de demander une aide financière.

Sauver l’Espagne

L’objectif, selon le Financial Times Deutschland qui ne cite pas ses sources, est toutefois d’éviter que l’Espagne, cinquième économie d'Europe, ne soit obligée de faire de même.

«Si le Portugal sollicite le fonds, ce sera bénéfique pour l'Espagne, car le pays est lourdement engagé au Portugal», explique au quotidien un responsable du ministère allemand des Finances. Ce dernier n’a pu être joint dans l’immédiat.

http://www.20minutes.fr/article/629487/eco…il-appeler-aide

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En fait maintenant, les paris sont ouverts, non pas pour savoir si le Portugal ou l'Espagne seront les prochains, mais quand vont-ils faire défaut ou demander l'aide internationale.

En Irlande, le taux des obligations d'Etat à dix ans atteint 9% contre 7,90% vendredi soir, avant l'annonce du plan de sauvetage. Ainsi, pour emprunter sur les marchés, l'Irlande doit payer plus de 6 points de plus que l'Allemagne. Le rendement des obligations portugaises s'élève quant à lui à plus de 7%, un niveau que Lisbonne ne juge pas tenable. Les taux longs espagnols dépassent 5%. Quant à l'euro, il enregistre un quatrième jour de repli consécutif et se traite à moins de 1,33 dollar .

site

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Tout va très bien, madame la marquise.

http://www.20minutes.fr/article/629487/eco…il-appeler-aide

Les commentaires du site sont hillarants:

"Dans le secteur privé, ça s’appelle la faillite."

sauf que précisément nous ne sommes pas dans le secteur privé et qu'un Etat ne peux pas faire faillite, donc la comparaison n'a pas de sens.

( http://www.monde-diplomatique.fr/2010/03/CORDONNIER/18883 )

Le gars qui site s'appelle … H95… Y'a des boulets quand même.

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Ne vous inquiétez pas : les caisses sont pleines de thunes.

Pour Barroso, l'Europe est prête à répondre à d'autres crises

le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso affirme que l’Europe n’est pas affaiblie. Selon lui, elle est dispose même des instruments nécessaires pour faire face à d'autres crises éventuelles.

(…)

Si un autre pays avait des problèmes, l'Union, a-t-il rappelé, dispose d'un fonds d'aide financière. Il souligne aussi que la quasi-totalité des pays de la zone euro ont mis en place des politiques de rigueur pour tenter de rassurer sur l'état de leurs finances.

http://www.20minutes.fr/article/630085/eco…e-autres-crises

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