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Bitcoin et autres cryptomonnaies


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Il est facile de faire un frère jumeau à bitcoin et en utilisant exactement la même technologie. Une monnaie qui s’appellerait "redcoin", par exemple. J'ignore si ce nom de monnaie est déjà pris. L'algorithme sera identique à celui de bitcoin, à l'exception d'une seule constante fixe. Par exemple au lieu de choisir 210000(pour bitcoin), on choisira 220000 pour redcoin. Il n'y aura alors pas de risque de mélange entre les deux "monnaies". Les logiciels utilisant bitcoin sauront aussitôt utiliser les "redcoins" grâce à une infime modification de leur logiciel.

 

​Cela ne m'étonnerait pas du tout que de tels frères jumeaux de bitcoin existent déjà. Qui aurait des informations sur d'éventuels frères jumeaux de bitcoin?

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Merci de ces références. Ces quatre "monnaies" fonctionnent-elles selon le même algorithme que bitcoin? ou bien avec un tout autre algorithme?

C'est la même base de code, les changements m'ont l'air mineurs.

Si c'est algorithme dans le sens "le problème mathématique à résoudre pour un bloc" il me semble qu'ils utilisent tous SHA256, ce qui a l'avantage de permettre le https://dot-bit.org/Merged_Mining

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Un bitcoin est obtenu par un algorithme mathématique. J'ignore cet algorithme et suppose qu'il est un peu compliqué. Pour produire un bitcoin, un ordinateur calcule pendant un certain nombre de jours en utilisant cet algorithme. La durée du calcul mesure le temps de "production" d'un bitcoin. Ensuite, on vérifie sur Internet si ce bitcoin a déjà été découvert ou bien s'il est nouveau. Si ce bitcoin est nouveau, le découvreur de ce bitcoin dispose d'un moyen de prouver qu'il en est le propriétaire en le publiant sur Internet d'une certaine manière.

 

L'avantage de bitcoin est double. D'une part, chacun est certain que le nombre de bitcoin est limité. D'autre part, il existe un moyen technique pour désigner le propriétaire d'un bitcoin. Je ne vois pas d'autres avantages dans bitcoin.

 

Il est facile de fabriquer une collection de nombres qui aient ces deux propriétés. Ainsi, les nombres de 1 à 1 milliard. Que le nombre limite soit fixé au sein de l'algorithme ou par un procédé plus complexe ne change pas, amha, l'existence pratique de cette limite. Il est simple d'inventer un algorithme sur Internet qui désigne sans ambiguïté le propriétaire d'un de ces nombres. Nous aurons ainsi 1 milliard de "bluecoin". Je donne ce nom de "bluecoin" au hasard et pour le besoin du discours. Le nombre de bluecoins est limité à un milliard. Chacun pourra savoir si son "bluecoin" est valide ou non. Les "bluecoin" ont donc les deux seules propriétés de bitcoin. Ni plus, ni moins. Si un "bluecoin" est entre 1 et 1 milliard, et qu'Internet lui dit qu'il en est le propriétaire, alors son "bluecoin" est valide. Et ce propriétaire peut céder son bluecoin à qq'un d'autre, lequel en deviendra le nouveau propriétaire.

 

On peut produire une autre collection de nombres ayant ces deux propriétés, telles bitcoin et le "bluecoin" de mon exemple. Les deux collections sont construites pour avoir un nombre limité d'éléments. On peut même produire une telle collection par minute. Dès lors, je ne comprend pas l'engouement de certains pour les bitcoins. J'aimerai comprendre ce qui se passe dans le cerveau d'un amateur de bitcoin pour être attiré par ces collections aussi banales à produire.

 

Serait-ce une fascination pour des mathématiques qu'on ne comprendrait pas? Serait-ce la possibilité de ressentir la joie enfantine du découvreur de trésor qui découvrirait un nouveau bitcoin? Le profil-type d'un amateur de bitcoin me semble être celle d'un joueur. 

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Il y a certainement un côté joueur puisque la procédure de résolution du problème est en fait le calcul de hashs au hasard jusqu'à avoir réussi.

Mais le "marché" a déjà répondu à ça puisqu'on peut mettre en commun sa capacité à hasher pour obtenir un revenu moins aléatoire.

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Dès lors, je ne comprend pas l'engouement de certains pour les bitcoins. J'aimerai comprendre ce qui se passe dans le cerveau d'un amateur de bitcoin pour être attiré par ces collections aussi banales à produire.

 

Ben c'est le cas de toutes les monnaies, peu ou prou, non ?

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Ben c'est le cas de toutes les monnaies, peu ou prou, non ?

Pascal Salin traduit par "monétarité" le mot anglais "moneyness". La monétarité est la qualité d'une monnaie, voire la qualité d'un bien susceptible de devenir une monnaie. A priori, n'importe quel bien peut être utilisé comme monnaie. On le sait depuis le 18e siècle. C'est la "doctrine des effets réels". Dès l'instant où trois personnes utilisent des boutons de culotte pour échanger d'autres biens, on peut dire que ces boutons de culotte constituent une nouvelle monnaie. Mais il y a bonne monnaie et monnaie de pacotille. 

 

Le plus souvent, l'utilisateur d'une monnaie aime que cette monnaie a trois qualités classiques: qu'elle soit pratique à échanger, que sa valeur reste stable, que sa valeur dépende de sa quantité. Un kilo de plume serait donc, a priori, une mauvaise monnaie. Aucune monnaie ne possède parfaitement ces trois qualités monétaires. La qualité la plus subjective est la stabilité de la valeur de cette monnaie. 

 

Revenons à Bitcoin. On me dit que bitcoin est une monnaie. Peut-être pour certains. Mais ces utilisateurs, qu'attendent-ils de bitcoin? Une provocation inédite pour payer avec autre chose que la monnaie de l'Etat? Une chasse au trésor pour trouver de nouveaux bitcoins? L'émerveillement de la nouveauté? La mystification des procédés mathématiques dans son aura de magie blanche? 

 

Très concrètement, il est facile de démystifier bitcoin. Un bitcoin se caractérise par ses deux qualités, deux particularités d'une affreuse banalité. Un moyen de prouver qu'on est propriétaire d'un objet virtuel sur Internet. Et d'autre part, posséder qq chose dont la quantité est limitée avec certitude.

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Je ne voudrais pas faire le rabat-joie, mais j'ai l'impression que l'utilisation de bitcoins pourrait être sanctionnée pénalement, en application de l'article 442-4 du Code pénal. 

 

La mise en circulation de tout signe monétaire non autorisé ayant pour objet de remplacer les pièces de monnaie ou les billets de banque ayant cours légal en France est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.

 

Bon, évidemment, l'article en cause semble être bien poussiéreux (une seule application ces 40 dernières années semble-t-il -- pour des rondelles métalliques utilisées frauduleusement dans des parcmètres !), et je doute que beaucoup de personnes connaissent son existence (personnellement je l'ai découvert par hasard, en ouvrant un mauvais code).

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Je ne voudrais pas faire le rabat-joie, mais j'ai l'impression que l'utilisation de bitcoins pourrait être sanctionnée pénalement, en application de l'article 442-4 du Code pénal. 

 

 

Bon, évidemment, l'article en cause semble être bien poussiéreux (une seule application ces 40 dernières années semble-t-il -- pour des rondelles métalliques utilisées frauduleusement dans des parcmètres !), et je doute que beaucoup de personnes connaissent son existence (personnellement je l'ai découvert par hasard, en ouvrant un mauvais code).

C'est pour ça que les monnaies privées se nomment officiellement "monnaies complémentaires".
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C'est pour ça que les monnaies privées se nomment officiellement "monnaies complémentaires".

 

De même que les mafieux corses nomment officiellement leurs extorsions "prestations de gardiennage" : comme ça, ils n'ont plus rien à craindre.

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  • 2 weeks later...
Is the US government trying to regulate Bitcoin?

Bitcoin Foundation: new US rules targeting the virtual currency are 'infeasible' for users

The community around Bitcoin, the fast-growing virtual currency that sustains an economy worth more than $650 million, has been shaken by what seems to be the first government response to its phenomenal rise. Yesterday the Financial Crimes Enforcement Network (FinCEN), a bureau of the US Treasury Department, published some guidelines for how virtual currencies should be regulated — and it says many Bitcoin businesses need to register with the US government.

After mulling over its response for a day, the Bitcoin Foundation — the closest thing the decentralized currency has to a spokesperson — has released a statement condemning the rules. "I’m a little disheartened that FinCEN appears to be creating an entirely new regulatory scheme under the guise of 'guidance,'" wrote Patrick Murk, adding that compliance would be "infeasible for many, if not most members of the Bitcoin community."

"FinCEN appears to be creating an entirely new regulatory scheme."

FinCEN's guidance, "Application of FinCEN's Regulations to Persons Administering, Exchanging, or Using Virtual Currencies," was in the works for a few months. It was prompted by inquiries from other regulators and law enforcement agencies, said Steve Hudak, the head of public relations for FinCEN, and not by Bitcoin's recent market activity.

The guidance is FinCEN's opinion on how the federal Bank Secrecy Act applies to three categories: ecurrencies and "e-precious metals," centralized virtual currencies, and decentralized virtual currencies. The last category is aimed at Bitcoin, which does not have a central regulating authority, unlike other popular virtual currencies such as the Linden Dollar.

In its guidance, FinCEN clarifies which virtual currency users must register as "money service businesses," or MSBs, under the anti-money laundering rules of the Bank Secrecy Act. According to FinCEN, people who use Bitcoins to purchase goods and services have nothing to worry about. However, any user or business that exchanges Bitcoin for another currency qualifies as a "money transmitter," a type of MSB, and must register with FinCEN.

That means that many players that are essential to the Bitcoin economy are technically supposed to register with FinCEN. Those include exchanges where Bitcoin is bought and sold, popular services such as BitInstant that facilitate trading of Bitcoin, and "miners" who generate new Bitcoins in exchange for cash.

Not everyone considers this bad news for Bitcoin

Registration is free, but it does entail turning information over to the government, something many in the Libertarian-leaning Bitcoin community are loathe to do. FinCEN wants money transmitters to submit tax information, contact information, bank information, and details of the types of transactions it conducts. According to FinCEN, registration must be renewed every two years, and registrants are required to keep extra information as "supporting documentation" in case FinCEN asks for it.

 

FinCEN says its guidance "should not be considered determinative" in any investigation or trial. However, its guidance represents the Treasury Department's first official opinion on the subject.

 

Not everyone considers this bad news for Bitcoin. "FinCEN’s guidance is probably the best Bitcoin fans could have hoped for: it sends a clear sign that America’s anti-money laundering regulators do not consider the currency a threat and [aren't] going to try to force it to change or shut down," writes Timothy B. Lee at Forbes.

The Bitcoin exchange Mt. Gox, which lets people buy the virtual currency in exchange for an impressive 17 real-world currencies, was already prepared to handle the announcement. The exchange recently announced a partnership with another Bitcoin company, CoinLab, which now handles all of its US and Canada transactions.

"All in all this is a good step forward for Bitcoin."

"This partnership was in anticipation of such moment... Coinlab is registered at FinCen as well as working on the licensing aspect of the business for us," Mt. Gox chief marketing officer Gonzague Gay-Bouchery said in an email. "All in all this is a good step forward for Bitcoin and us, and we are glad to have made this deal possible with Coinlab to secure our business in the US."

Regulatory compliance may seem counter to the spirit of Bitcoin, which was developed in order to circumvent the obstacles and costs of doing business in a world of governments and behemoth payments processors. However, it could also give some businesses credibility; Bitcoin has been beset by thieves and hackers who stole money and got off scot-free because of their anonymity. Either way, Bitcoin is now undeniably on the government's radar.

http://www.theverge.com/2013/3/20/4127506/bitcoin-foundation-new-us-rules-targeting-virtual-currencies-are

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Une idée plateforme tranquille pour chopper des bitcoins?? Parce que j'ai essayé de voir MtGox et ses andouilles demandent rien de moins que l'ID card et une preuve de résidence. Donc j'envoie bouler cette bande de "ficheurs" attardés.

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Joli ;) .

 

Je pense surtout qu'on peut s'attendre à une correction dans les prochains mois qui fera redescendre pas mal les btc. Mais je parie aussi que ça va continuer à grimper malgré tout sur le long terme. Les monnaies papier sont décidément pleines de défauts.

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Joli ;) .

 

Je pense surtout qu'on peut s'attendre à une correction dans les prochains mois qui fera redescendre pas mal les btc. Mais je parie aussi que ça va continuer à grimper malgré tout sur le long terme. Les monnaies papier sont décidément pleines de défauts.

 

Surtout que juste depuis le début de l'imbroglio chypriote (18 mars) le BTC est passé de ~22 € à ~50€, la correction risque de ne pas attendre plusieurs mois avant de sévir.

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Surtout que juste depuis le début de l'imbroglio chypriote (18 mars) le BTC est passé de ~22 € à ~50€, la correction risque de ne pas attendre plusieurs mois avant de sévir.

 

Pas si sûr quand tu vois le nombre de nouveaux investisseurs (Kim.com, etc) qui peuvent facilement maintenir un cours à eu seul, et qui peuvent se permettre d'attendre les milliards de dollar de PV avant de vendre. 

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http://www.contrepoints.org/2013/03/26/119580-jeff-berwick-annonce-limplantation-dun-distributeur-automatique-de-bitcoin-a-chypre

"Jeff Berwick, le fondateur de StockHouse.com et PDG de TDV Media a annoncé ce lundi son objectif de déployer le premier distributeur automatique de Bitcoin à Chypre - en rappelant l'actuel bail-out, les fermetures bancaires et le contrôle des capitaux actuellement mis en place dans ce pays."

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