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L'obsolescence programmée


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La plupart des gens croient a l' obsolescence programmé alors quand seb mise sur le reparable et le changement de pièces... Ou alors comme ecrit dans un commentaire sous l'article c est de l'obsolescence programmé réparable !

 

Ok.

 

Sur le deuxième point, ça pourrait arriver, mais il  faut avoir un peu de décence et attendre de voir avant de commencer à râler.

 

Mais vu ce qu'on peut voir dans les articles sur le sujet, il y a des engagements de tous les côtés pour plafonner le prix final et donc ça m'étonnerait que quiconque ait l'intérêt, pour l'instant, de faire ce genre de chose. Le but c'est de vendre des appareils et de remettre dans les têtes l'idée qu'on peut aller chez un réparateur, pas de vendre des pièces détachées.

 

Mais en tout cas cette affaire, notamment la stratégie du groupe, me conforte dans les analyses précédentes. Seb fait un gros effort pour sortir du trou de la conception "fermée", mais on voit que c'est loin d'être évident.

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  • 5 months later...

Le Parlement européen demande à la Commission de légiférer contre l’obsolescence programmée

Citation

En adoptant un rapport d’initiative visant à l’allongement de la durée de vie des produits, le Parlement européen a demandé, mardi 4 juillet, à la Commission de légiférer contre l’obsolescence programmée. Cette pratique des grands groupes industriels qui consiste à commercialiser des appareils à faible durée de vie et non réparables pour en accélérer leur remplacement devrait contribuer à générer 47,8 millions de tonnes de déchets électriques et électroniques en 2017, un record.

Ce vote des eurodéputés intervient une semaine après la publication par Green­peace de son premier classement des appareils électroniques de grande consommation (smartphones, tablettes et ordinateurs portables) en fonction de leur capacité à pouvoir être réparés, donc de leur obsolescence.

 

On a donc enfin une explication logique. Le complot se situe au niveau même de l'invention de l'ampoule, qui ne peut pas être réparée.

On a aussi une raison valable de rejeter le nucléaire. Bien que conçues pour durée des décennies, les cuves des réacteurs ne sont pas réparables, donc c'est un complot de l'industrie nucléaire pour nous forcer à acheter toujours plus de cuves réacteurs. Donc il faut l'interdire.

 

=> Vite, signez la pétition pour une législation obligeant les fabricants à ne vendre que des ampoules réparables !


edit : extraits du rapport d'initiative voté par le parlement

Spoiler
Citation

Le Parlement européen,

[..]

1.  invite la Commission à encourager, dès que possible, l’adoption de critères de résistance minimum couvrant entre autres la robustesse, la réparabilité et l’évolutivité pour chaque catégorie de produits dès leur conception, en s’inspirant des normes élaborées par les trois organisations européennes de normalisation (OEN) (CEN, CENELEC et ETSI);

2.  souligne qu’il convient de trouver un équilibre entre l’allongement de la durée de vie des produits, la transformation des déchets en ressources (matières premières secondaires), la symbiose industrielle, l’innovation, la demande des consommateurs, la protection de l’environnement et la politique de croissance, et cela à tous les stades du cycle du produit, et estime que le développement de produits de plus en plus économes en ressources ne doit pas encourager la réduction de la durée de vie des produits ni leur élimination prématurée;

3.  rappelle que les questions telles que la résistance du produit, l’extension de la durée de garantie, la disponibilité de pièces de rechange, la facilité de réparation et l’interchangeabilité des composants devraient constituer des éléments de l’offre commerciale du fabricant et répondre aux besoins, attentes et préférences divers des consommateurs et qu’elles représentent un important élément de la concurrence sur un marché libre;

 

6.  demande à la Commission et aux États membres de soutenir les fabricants de design modulaire facilement démontable et interchangeable;

7.  affirme que la poursuite de la résistance des produits et de leur réparabilité devrait aller main dans la main avec l’objectif de durabilité au moyen, par exemple, d’un recours à des matériaux écologiques;

 

9.  invite la Commission à promouvoir la réparabilité des produits:

 

-  en incitant à l’utilisation de techniques de construction et de matériaux qui rendent plus facile et moins onéreuse la réparation du bien ou le remplacement de ses composants; les consommateurs ne devraient pas se retrouver dans un cycle sans fin de réparation et d’entretien de produits défectueux,

 

-   en insistant sur la possibilité de remplacer et de réparer les pièces essentielles au bon fonctionnement du produit, en faisant figurer le caractère réparable du produit parmi ses caractéristiques essentielles lorsque cela est avantageux, et en décourageant, sauf pour des raisons de sécurité, l’inamovibilité de composants essentiels tels que les batteries et LED,

 

-  en garantissant la possibilité d’avoir recours à des pièces de substitution de qualité et performance égales en remplacement des pièces d’origine, afin de pouvoir réparer tous les produits dans le respect du droit applicable,

-  en engageant, si possible, une démarche de standardisation des pièces détachées et des outils nécessaires à la réparation pour améliorer le rendement des services de réparation,

 

-  en encourageant les fabricants à développer la technologie des batteries, pour veiller à ce que la durée de vie des batteries ou accumulateurs corresponde mieux à la durée de vie estimée du produit, ou bien à rendre le remplacement de la batterie plus accessible et à un prix proportionné au prix du produit;

 

10.  estime qu’il est avantageux de garantir la disponibilité des pièces détachées essentielles au bon fonctionnement et à la sûreté des biens, et ce:

-  en encourageant la disponibilité des pièces détachées ainsi que des assemblages de produits,

-  en encourageant les opérateurs économiques à assurer un service technique approprié pour les biens de consommation qu’ils fabriquent ou importent et à fournir les pièces essentielles au bon fonctionnement et à la sûreté des biens à un prix proportionné à la nature et à la durée de vie du produit, et

-  en spécifiant clairement les informations relatives à la disponibilité des pièces détachées des biens, ainsi que les conditions et la durée applicables à cette disponibilité, éventuellement par la mise en place d’une plateforme numérique;

11.  encourage les États membres à envisager des incitations appropriées en faveur de produits durables de qualité qui soient réparables, à promouvoir la réparation et la vente de seconde main et à mettre en place des formations à la réparation;

12.  souligne qu’il importe de préserver la possibilité de recourir à un réparateur indépendant, notamment en interdisant les solutions techniques, logicielles ou de sécurité empêchant la réparation en dehors des circuits agréés;

13.  préconise que des efforts soient déployés pour encourager la réutilisation des pièces détachées pour le marché de seconde main;

14.  fait valoir la possibilité d’avoir recours à l’impression 3D pour fournir certaines pièces aux professionnels et aux consommateurs; fait remarquer cependant qu’il est impératif à cet égard de garantir la sécurité des produits ainsi que la protection des droits d’auteur et de lutter contre la contrefaçon;

15.  rappelle qu’aux fins de la réussite de l’économie circulaire, la disponibilité de composants standardisés et modulaires, la prévision du démontage, la conception de produits durables et l’efficacité des processus de production jouent un rôle important;

 

16.  rappelle que l’évolution vers des modèles commerciaux tels que ceux qui consistent à traiter les produits comme des services est susceptible d’améliorer la durabilité des modes de production et de consommation, à condition que les systèmes produit-service n’entraînent pas de réduction de la durée de vie des produits, et souligne que ces modèles ne doivent pas ouvrir la porte à l’évasion fiscale;

 

18.  invite les États membres:

-  à s’efforcer davantage d’adopter des mesures visant à encourager le développement de l’économie de la fonctionnalité ainsi que la location, l’échange et l’emprunt d’objets,

-  à encourager les autorités locales et régionales à promouvoir activement le développement de modèles économiques tels que l’économie collaborative et l’économie circulaire, qui favorisent une utilisation plus efficace des ressources et la durabilité des biens et renforcent les secteurs de la réparation, du réemploi et du recyclage;

19.  encourage les États membres à s’assurer de la prise en compte de la disposition de la directive 2014/24/UE relative au calcul du coût du cycle de vie dans les marchés publics et à augmenter le taux de réemploi des équipements de l’administration;

 

24.  invite la Commission à examiner les manières d’encourager et d’augmenter l’interchangeabilité des ampoules LED et, par conséquent, à envisager, outre les mesures d’écoconception, des moyens moins contraignants, tels que les marquages, des mesures d’incitation, des marchés publics ou une garantie plus longue pour les cas dans lesquels l’ampoule est montée en un seul bloc;

 

25.  demande instamment aux États membres d’assurer une surveillance efficace du marché afin de faire en sorte que les produits, qu’ils soient européens ou importés, soient conformes aux exigences en matière de politique des produits et d’écoconception;

 

27.  invite la Commission à améliorer l’information sur la durabilité des produits par:

-  l’examen d’un éventuel label européen volontaire comprenant notamment la durabilité, l’écoconception et les capacités de modulation des composants pour accompagner le progrès du bien et la réparabilité,

-  des expérimentations volontaires avec des entreprises et d’autres acteurs au niveau européen dans l’optique d’élaborer une désignation de la durée de vie utile escomptée d’un produit en fonction de critères normalisés, pouvant être utilisée par tous les États membres,

-  la création d’un compteur d’usage sur les produits de consommation les plus pertinents, notamment le gros électroménager,

-  une étude de l’impact de l’alignement de l’affichage de la durée de vie sur la durée de garantie légale,

 

-  l’uniformisation des informations dans les manuels sur la durabilité, l’évolutivité et la réparabilité d’un produit de sorte qu’elles soient claires, accessibles et faciles à comprendre,

 des informations reposant sur des critères normalisés, dans le cas où la durée de vie prévue d’un produit est indiquée;

 

28.  invite instamment les États membres et la Commission à:

-  aider les collectivités territoriales, les entreprises et les associations pour la sensibilisation des consommateurs à l’allongement de la durée de vie des produits, en fournissant des conseils sur l’entretien, la réparation, le réemploi, etc.,

 

30.  demande à la Commission de proposer, en consultant les organisations de consommateurs, les producteurs et autres parties intéressées, une définition au niveau européen de l’obsolescence programmée pour les biens physiques et les logiciels; lui demande en outre d’examiner, en coopération avec les autorités de surveillance du marché, la possibilité de mettre en place un système indépendant capable de vérifier et de détecter l’obsolescence programmée dans les produits; plaide, en ce sens, pour une meilleure protection des «lanceurs d’alerte» et des mesures dissuasives appropriées pour les producteurs;

 

33.  estime qu’il est primordial que les consommateurs soient mieux informés du fonctionnement de la garantie légale de conformité; demande que la mention de cette garantie figure en toutes lettres sur la facture d’achat du produit;

34.  incite la Commission à prendre des initiatives et des mesures destinées à améliorer la confiance des consommateurs:

-  en renforçant la protection des consommateurs, en particulier pour les produits dont la période d’utilisation qu’il est raisonnable d’attendre est plus longue, et en tenant compte des mesures de protection des consommateurs exigeantes déjà en vigueur dans certains États membres,

-  en tenant compte des effets à la fois de la législation sur l’écoconception et du droit contractuel sur les produits liés à l’énergie dans le but de définir une approche globale de la réglementation des produits,

-  en garantissant l’information formelle du consommateur, sur le contrat de vente, de son droit à la garantie légale, et en promouvant des programmes d’information sur ce droit,

-  en simplifiant la preuve de l’acte d’achat pour le consommateur en liant la garantie à l’objet et non à l’acheteur, et en encourageant en outre la généralisation des reçus électroniques et des systèmes de garantie numériques;

 

36.  souligne que le renforcement du principe de responsabilité élargie du producteur et la mise en place d’exigences minimales inciteraient à une conception plus durable des produits;

 

38.  encourage la transparence de la part des fournisseurs et des fabricants, par des précisions figurant dans les contrats de vente, en ce qui concerne la période minimum durant laquelle les mises à jour de sécurité pour les systèmes d’exploitation sont disponibles; propose que soit définie la durée d’utilisation raisonnable; souligne en outre la nécessité pour le fournisseur du produit, dans le cas de systèmes d’exploitation embarqués, de garantir la fourniture de ces mises à jour de sécurité; demande aux fournisseurs d’apporter des informations claires sur la compatibilité des mises à jour et mises à niveau des logiciels avec les systèmes d’exploitation embarqués fournis aux consommateurs;

39.  demande que les mises à jour logicielles essentielles soient réversibles et accompagnées d’informations sur leurs conséquences sur le fonctionnement de l’appareil, et que les nouveaux logiciels essentiels soient compatibles avec les logiciels de génération antérieure;

40.  encourage la modularité des pièces, y compris du processeur, par une démarche de standardisation, permettant d’assurer le maintien à niveau du bien;

[..]

Citation

arrow_title_doc.gifEXPOSÉ DES MOTIFS

[..]

L’avis de la Commission consultative des mutations industrielles du Comité économique et social européen du 17 octobre 2013 a posé les premiers jalons d’un constat partagé et proposé une série de recommandations qui ont fait consensus. Il détermine ainsi les différences entre l’obsolescence programmée «technique» stricto sensu, l’obsolescence indirecte, l’obsolescence d’incompatibilité et enfin l’obsolescence psychologique tenant aux campagnes marketing.

[..]

 

 

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Du coup, je vous mets les définitions issus de l’avis de la Commission consultative des mutations industrielles du Comité économique et social européen du 17 octobre 2013 suscité.

Citation

Plusieurs formes d’obsolescence peuvent être distinguées:

 

- L’obsolescence programmée stricto sensu consistant à prévoir une durée de vie réduite du produit, au besoin par l’introduction d’un dispositif interne visant la fin de vie de l’appareil après un certain nombre d’usages.

 

- L’obsolescence indirecte, tenant généralement de l’impossibilité de réparer un produit faute de pièces détachées adéquates ou parce que la réparation s’avère impossible (cas de batteries soudées à l’appareil électronique).

 

- L’obsolescence d’incompatibilité, par exemple cas du logiciel informatique qui ne fonctionne plus lors de l’actualisation du système d’exploitation; cette obsolescence est liée à l’obsolescence de service après-vente, qui suggère que le consommateur sera plus enclin à racheter un produit plutôt que de le réparer, en partie à cause des délais de réparation et des prix.

 

- L’obsolescence psychologique tenant aux campagnes marketing des entreprises et visant à rendre obsolètes dans l’esprit des consommateurs les produits existants. Il ne servirait à rien d’obliger un fabricant de tablettes numériques de produire des objets ayant une durée de vie de 10 ans si nos modes de consommation font que nous souhaitons en changer tous les deux ans. À titre d’exemple, la périodicité serait de 20 mois en moyenne pour le renouvellement d’un portable (Ce renouvellement est ainsi de 10 mois pour les 12-17 ans). En dépit de son importance, l’avis ne porte que sur les 3 premiers points, le 4e apparaît mériter une approche spécifique relative aux modes de consommation.

 

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Quote

L’obsolescence psychologique tenant aux campagnes marketing des entreprises et visant à rendre obsolètes dans l’esprit des consommateurs les produits existants. Il ne servirait à rien d’obliger un fabricant de tablettes numériques de produire des objets ayant une durée de vie 

 

Ah, un peu de bon sens !

 

Pour les 3 premiers types d'obsolescence, c'est juste du calcul coût-bénéfice...Mais bon, la commission sait ce qui est bon pour nous.

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Après faut pas faire genre que ça n'existe pas des petites magouilles pour pousser à en acheter plus. 

 

Je prends l'exemple tout bête d'un soufflant dont le pied de secu est cassé. En le démontant, je me suis rendu compte que trois vis placées stratégiquement avaient des têtes que je n'ai jamais vu, ni mon père qui est pourtant un gros gros bricoleur. Je soupçonne que la tête est en fait native et à été désignée précisément pour empêcher de démonter et réparer le matériel. 

 

 

Et c'est la que c'est malheureux parce que l'argumentaire de l'obsolescence programmée empêche de diagnostiquer correctement le problème des méthodes légales mais intellectuellement malhonnêtes comme celles ci. 

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Citation

L’obsolescence programmée stricto sensu consistant à prévoir une durée de vie réduite du produit, au besoin par l’introduction d’un dispositif interne visant la fin de vie de l’appareil après un certain nombre d’usages.

 

Si les CGU ne le précisent pas, c'est un vice caché. Quel intérêt de légiférer à nouveau ?

 

Citation

L’obsolescence indirecte, tenant généralement de l’impossibilité de réparer un produit faute de pièces détachées adéquates ou parce que la réparation s’avère impossible (cas de batteries soudées à l’appareil électronique)

 

Donc une entreprise devrait continuer de fabriquer toutes les pièces détachées de tous ses produits pendant des années et consacrer des ressources dans un service chargé de les vendre sur commande ?

 

Citation

L’obsolescence d’incompatibilité, par exemple cas du logiciel informatique qui ne fonctionne plus lors de l’actualisation du système d’exploitation; cette obsolescence est liée à l’obsolescence de service après-vente, qui suggère que le consommateur sera plus enclin à racheter un produit plutôt que de le réparer, en partie à cause des délais de réparation et des prix.

 

Une entreprise qui produit des logiciels qui plantent après une mise à jour Windows et ne fait rien pour résoudre le problème, je ne donne pas cher de sa peau.

 

Citation

L’obsolescence psychologique tenant aux campagnes marketing des entreprises et visant à rendre obsolètes dans l’esprit des consommateurs les produits existants. Il ne servirait à rien d’obliger un fabricant de tablettes numériques de produire des objets ayant une durée de vie de 10 ans si nos modes de consommation font que nous souhaitons en changer tous les deux ans. À titre d’exemple, la périodicité serait de 20 mois en moyenne pour le renouvellement d’un portable (Ce renouvellement est ainsi de 10 mois pour les 12-17 ans). En dépit de son importance, l’avis ne porte que sur les 3 premiers points, le 4e apparaît mériter une approche spécifique relative aux modes de consommation.

 

Vous êtes manipulés, vous ne savez pas ce qui est bon pour vous, moi si (grand classique).

  • Yea 2
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Le 05/07/2017 à 12:00, NoName a dit :

Après faut pas faire genre que ça n'existe pas des petites magouilles pour pousser à en acheter plus. 

 

Je prends l'exemple tout bête d'un soufflant dont le pied de secu est cassé. En le démontant, je me suis rendu compte que trois vis placées stratégiquement avaient des têtes que je n'ai jamais vu, ni mon père qui est pourtant un gros gros bricoleur. Je soupçonne que la tête est en fait native et à été désignée précisément pour empêcher de démonter et réparer le matériel. 

Si tu rachètes la même marque, c'est que ce n'est pas si grave. Si tu vas voir ailleurs, je vois mal comment on peut parler de "petites magouilles pour pousser à en acheter plus".

  • Yea 2
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il y a 18 minutes, Nihiliste frustré a dit :

Si tu rachètes la même marque, c'est que ce n'est pas si grave. Si tu vas voir ailleurs, je vois mal comment on peut parler de "petites magouilles pour pousser à en acheter plus".

 

Il n'existe aucun procédé intellectuellement malhonnête en industrie, j'ai compris.

 

 

Et la marmotte elle me fait des bisous. 

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Pour ton soufflant NoName, c'est peut-être pour éviter que les gens bidouillent n'importe comment et déclenchent un incendie qui coûterait cher à l'entreprise.

 

Ca me fait penser que mon ventilateur colonne ne tourne plus, même en l'ouvrant je ne vois pas comment je pourrais le réparer si une pièce est pétée. L'impression 3d quand elle se démocratisera a un énorme potentiel là-dessus.

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Il y a 2 heures, Tramp a dit :

Ou alors la tête fonctionne mieux avec les machines qui les vissent.

Toutes les autres vis sont identiques et standard. J'ai acheté un autre soufflant et regarde sur celui de mon frere: toutes les vis sont standard et démontables. Même gamme de prix pourtant (10-12€), celui de mon frangin est même de qualité supérieure.

 

Il y a 1 heure, Nihiliste frustré a dit :

Soit il est suffisamment insignifiant pour que le client revienne, soit c'est juste un bon moyen d'envoyer ce dernier chez le concurrent.

Les industriels sont des agneaux de vertue par la magie du marché. Rions un brin.

Il y a des industriels pas très honnêtes, et même si c'est généralement pas un souci parce que ça backlashe au niveau du marché ça me paraît pas mal que les consommateurs gardent un œil sur les pratiques des industriels.

 

 

Il y a 2 heures, Corned beef a dit :

Pour ton soufflant NoName, c'est peut-être pour éviter que les gens bidouillent n'importe comment et déclenchent un incendie qui coûterait cher à l'entreprise.

 

Ca me fait penser que mon ventilateur colonne ne tourne plus, même en l'ouvrant je ne vois pas comment je pourrais le réparer si une pièce est pétée. L'impression 3d quand elle se démocratisera a un énorme potentiel là-dessus.

 

Jy ai pensé mais du coup pourquoi est ce le seul ? 

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Le 05/07/2017 à 12:00, NoName a dit :

Après faut pas faire genre que ça n'existe pas des petites magouilles pour pousser à en acheter plus. 

 

Je prends l'exemple tout bête d'un soufflant dont le pied de secu est cassé. En le démontant, je me suis rendu compte que trois vis placées stratégiquement avaient des têtes que je n'ai jamais vu, ni mon père qui est pourtant un gros gros bricoleur. Je soupçonne que la tête est en fait native et à été désignée précisément pour empêcher de démonter et réparer le matériel. 

 

Et c'est la que c'est malheureux parce que l'argumentaire de l'obsolescence programmée empêche de diagnostiquer correctement le problème des méthodes légales mais intellectuellement malhonnêtes comme celles ci. 

Il y a 2 heures, Nihiliste frustré a dit :

Si tu rachètes la même marque, c'est que ce n'est pas si grave. Si tu vas voir ailleurs, je vois mal comment on peut parler de "petites magouilles pour pousser à en acheter plus".

Il y a 1 heure, NoName a dit :

Il n'existe aucun procédé intellectuellement malhonnête en industrie, j'ai compris.

Et la marmotte elle me fait des bisous. 

Il y a 1 heure, Nihiliste frustré a dit :

Soit il est suffisamment insignifiant pour que le client revienne, soit c'est juste un bon moyen d'envoyer ce dernier chez le concurrent.

 

Vous avez tous les deux raison. Oui, ces têtes de vis non standard desservent Noname en tant que consommateur, sans qu'elles apportent d'autres bénéfices apparents. Non, ça ne sert pas forcément au producteur puisque tu ne vas pas racheter un truc que tu considères comme un attrape couillon du fait de son manque de maintenabilité même pour une utilisateur sans compétences techniques particulières. Ou alors, si rachètes un appareil de la marque, ça signifie effectivement que, finalement, tu considère que ce défaut ne modifie que marginalement la valeur du produit.

 

 

 

Il y a 1 heure, Corned beef a dit :

Pour ton soufflant NoName, c'est peut-être pour éviter que les gens bidouillent n'importe comment et déclenchent un incendie qui coûterait cher à l'entreprise.Ca me fait penser que mon ventilateur colonne ne tourne plus, même en l'ouvrant je ne vois pas comment je pourrais le réparer si une pièce est pétée.

 

Il faut bien avouer que cette explication ne convainc pas vraiment.

 

Il y a 1 heure, Corned beef a dit :

L'impression 3d quand elle se démocratisera a un énorme potentiel là-dessus.

 

Même si imprimer une pièce ne coute presque rien, développer les plans coute pas mal de temps et demande des compétences spécialisées. Si je voulais faire le dessin même d'une pièce basique genre un cylindre vaguement calibré, ça me prendrait surement 3 ou 4 heures le temps de maitriser le ou les logiciels. Si je ne suis même pas sur que ça va marcher à la fin, clairement, je ne ferai pas cet investissement.

 

Soit on verra des ateliers spécialisées avec des techniciens disposant de matos pour raccourcir au max le temps de conception des pièces à réparer, genre en s'aidant de scanner 3D, apparaitre. Soit les fabricants mettront sur le marché des appareils en fournissant aussi des plans tout faits pour reproduire les pièces principales et en utilisant ça comme un outil marketing. Soit .. ben .. l'impression 3d risque de ne pas vraiment révolutionner le secteur de la réparation, surtout dans un monde où il y a une telle rotation dans les gammes de produits.

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  • 4 weeks later...

"Seulement" quelques années.

 

En fait, un jour ils diront : "marre de remplacer vos élus apres seulement quelques annees, le parlement a pris des mesures."

  • Haha 1
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il y a 21 minutes, Adrian a dit :

 

 

En fait c'est juste de la com' autours du rapport d'initiative qui a été voté il y a peu (voir au dessus).

 

Le plus drôle c'est qu'il font la pub pour le fairphone .. qui viennent d'abandonner le support de leur premier modèle.

http://www.lesnumeriques.com/telephone-portable/fairphone-fairphone-p16466/fairphone-cesse-support-son-premier-smartphone-n65179.html

 

Et de manière générale, c'est de la très mauvaise com, trop longue, trop vague, qui va toucher très peu de gens. Entre le parlement et la commission, ce sont des centaines de millions d'euros qui partent en fumée.

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  • 1 month later...

Première plainte contre des cas d'obsolescence programmée

 

Citation

Plusieurs fabricants d'imprimantes, dont notamment le japonais Epson, sont visées par une plainte pour "obsolescence programmée" lancée et annoncée aujourd'hui par une association spécialisée qui présente ces poursuites comme les premières en France depuis l'adoption d'une loi sur le sujet en 2015. "L'association Halte à l'Obsolescence Programmée (HOP) a déposé ce jour une plainte en obsolescence programmée et tromperie auprès du Procureur de la République de Nanterre", annonce-t-elle dans un communiqué, précisant viser l'américain HP Inc. ainsi que les japonais Canon, Brother et "en particulier" Epson.

 

"Il s'agit de la première action judiciaire française sur le fondement du délit d'obsolescence programmée", dit HOP, accusant les fabricants concernés de raccourcir "délibérément" la durée de vie des imprimantes et des cartouches. La loi française sanctionne théoriquement depuis 2015 "l'obsolescence programmée", qui désigne la volonté supposée de certains industriels de fabriquer des produits à la durée de vie limitée dans le temps.

Mais, dès l'adoption de cette loi, les juristes soulignaient la difficulté à prouver une telle volonté, d'autant que la réalité de l'obsolescence programmée est loin de faire l'objet d'un consensus scientifique. Malgré cela, le Parlement européen a demandé cet été à la Commission de légiférer sur le sujet, celle-ci restant évasive sur ses intentions.

 

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Je ne connais pas les marges respectives sur l'imprimante et les cartouches mais je doute que les constructeurs cherchent à pousser au renouvellement du matériel. Le client qui change de matériel risque d'aller à la concurrence et donc de prendre ses cartouches ailleurs. La logique serait donc de l'aider à garder le même matériel. 

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Il y a 2 heures, Sekonda a dit :

Je ne connais pas les marges respectives sur l'imprimante et les cartouches mais je doute que les constructeurs cherchent à pousser au renouvellement du matériel. Le client qui change de matériel risque d'aller à la concurrence et donc de prendre ses cartouches ailleurs. La logique serait donc de l'aider à garder le même matériel. 

Oui d'autant plus qu'il me semble que les marchands d'imprimantes gagnent peu de pognon sur le matériel et margent essentiellement sur les cartouches 

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il y a 23 minutes, Mathieu_D a dit :

Si la limite physique "après x impressions on arrête" existe vraiment pour les cartouches l'histoire de tromperie sur la marchandise me praît recevable.

Pas vraiment. Les cartouches sont données pour un certain nombre de pages (190 pages en noir pour la mienne), donc le client sait ce qu'il achète. Et je n'ai pas vraiment envie que l'imprimante pousse la cartouche plus loin au risque de mal imprimer le document avec une encre pâle, décolorée ou rose.

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il y a 11 minutes, Neomatix a dit :

Et je n'ai pas vraiment envie que l'imprimante pousse la cartouche plus loin au risque de mal imprimer le document avec une encre pâle, décolorée ou rose.

 

Aucune raison que ce soit la cartouche qui décide de bloquer l'impression en cas de risque de défaut qualité. La cartouche son rôle c'est de stocker l'encre, communiquer les infos sur son statut si possible, et voilà. Pour tout le reste, c'est au logiciel de contrôle de l'imprimante de faire le boulot et éventuellement interdire les impressions moches si tel est le désir du client.

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il y a 2 minutes, Tramp a dit :

C'est clair, apres il faudrait réimprimer une nouvelle fois. Trop horrible ;)

La quasi totalité de mes impressions consistent en des rapports, des dossiers de dizaines de pages à rendre 4mn après. Je n'ai pas envie de refaire une impression dans ces circonstances :D

à l’instant, FabriceM a dit :

Aucune raison que ce soit la cartouche qui décide de bloquer l'impression en cas de risque de défaut qualité. La cartouche son rôle c'est de stocker l'encre, communiquer les infos sur son statut si possible, et voilà. Pour tout le reste, c'est au logiciel de contrôle de l'imprimante de faire le boulot et éventuellement interdire les impressions moches si tel est le désir du client.

Il me semble que la limitation du nombre de pages par cartouche est gérée par l'imprimante.

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Il y a 19 heures, Neomatix a dit :

La quasi totalité de mes impressions consistent en des rapports, des dossiers de dizaines de pages à rendre 4mn après. Je n'ai pas envie de refaire une impression dans ces circonstances :D

 

Tu as intérêt à avoir des cartouches de rechange dans ce cas, sinon, aucun rapport à rendre, même un peu moche.

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Le 23/09/2017 à 19:20, Neomatix a dit :

Pas vraiment. Les cartouches sont données pour un certain nombre de pages (190 pages en noir pour la mienne), donc le client sait ce qu'il achète. Et je n'ai pas vraiment envie que l'imprimante pousse la cartouche plus loin au risque de mal imprimer le document avec une encre pâle, décolorée ou rose.

Ce n'est pas ça la raison. C'est parce que, sur certains modèles (low-cost), il y a toujours un peu d'encre qui coule dans l'imprimante après une impression : il y a donc un bout de mousse dans un bac qui peut stocker de quoi tenir plusieurs milliers d'impressions et le compteur qui bloque l'imprimante sert à éviter que le bac ne déborde. Au final, le bac, la mousse et le compteur reviennent moins cher que d'éviter la coulure d'encre, ce qui se ressent dans le prix de l'imprimante.

 

Les gens achètent des trucs pas chers et sont scandalisés que ça dure moins longtemps que les trucs chers ; c'est toujours cette histoire de vouloir le beurre et l'argent du beurre sur fond de complot des capitalistes.

  • Yea 2
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