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L'identité sexuelle des enfants


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Parents keep child’s gender under wraps

By Zachary Roth

storm_rightsize.jpg

When many couples have a baby, they send out an email to family and friends that fills them in on the key details: name, gender, birth weight, that sort of thing. (You know the drill: "Both Mom and little Ethan are doing great!")

But the email sent recently by Kathy Witterick and David Stocker of Toronto, Canada to announce the birth of their baby, Storm, was missing one important piece of information. "We've decided not to share Storm's sex for now--a tribute to freedom and choice in place of limitation, a stand up to what the world could become in Storm's lifetime (a more progressive place? …)," it said.

That's right. They're not saying whether Storm is a boy or a girl.

There's nothing ambiguous about the baby's genitals. But as Stocker puts it: "If you really want to get to know someone, you don't ask what's between their legs." So only the parents, their two other children (both boys), a close friend, and the two midwives who helped deliver the now 4-month-old baby know its gender. Even the grandparents have been left in the dark.

Stocker and Witterick say the decision gives Storm the freedom to choose who he or she wants to be. "What we noticed is that parents make so many choices for their children. It's obnoxious," adds Stocker, a teacher at an alternative school.

They say that kids receive messages from society that encourage them to fit into existing boxes, including with regard to gender. "We thought that if we delayed sharing that information, in this case hopefully, we might knock off a couple million of those messages by the time that Storm decides Storm would like to share," says Witterick.

"In fact, in not telling the gender of my precious baby, I am saying to the world, 'Please can you just let Storm discover for him/herself what s(he) wants to be?!." she wrote in an email.

How did Stocker and Witterick decide to keep Storm's gender under wraps? During Witterick's pregnancy, her son Jazz was having "intense" experiences with his own gender. "I was feeling like I needed some good parenting skills to support him through that," Witterick said.

Stocker came across a book from 1978, titled X: A Fabulous Child's Story by Lois Gould. X is raised as neither a boy or girl, and grows up to be a happy and well-adjusted child.

"It became so compelling it was almost like, How could we not?" Witterick said.

The couple's other two children, Jazz and Kio, haven't escaped their parents' unconventional approach to parenting. Though they're only 5 and 2, they're allowed to pick out their own clothes in the boys and girls sections of stores and decide whether to cut their hair or let it grow.

Both boys are "unschooled," a version of homeschooling, which promotes putting a child's curiosity at the center of his or her education. As Witterick puts it, it's "not something that happens by rote from 9 a.m. to 3 p.m. weekdays in a building with a group of same-age people, planned, implemented and assessed by someone else."

Because Jazz and Kio wear pink and have long hair, they're frequently assumed to be girls, according to Stocker. He said he and Witterick don't correct people--they leave it to the kids to do it if they want to.

But Stocker and Witterick's choices haven't always made life easy for their kids. Though Jazz likes dressing as a girl, he doesn't seem to want to be mistaken for one. He recently asked his mother to let the leaders of a nature center know that he's a boy. And he chose not to attend a conventional school because of the questions about his gender. Asked whether that upsets him, Jazz nodded.

As for his mother, she's not giving up the crusade against the tyranny of assigned gender roles. "Everyone keeps asking us, 'When will this end?'" she said. "And we always turn the question back. Yeah, when will this end? When will we live in a world where people can make choices to be whoever they are?"

http://news.yahoo.com/s/yblog_thelookout/20110524/ts_yblog_thelookout/parents-keep-childs-gender-under-wraps

Comment des parents peuvent en arriver là ? On marche sur la tête…

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Comment des parents peuvent en arriver là ? On marche sur la tête…

Bof c'est pas tres grave, et quand ils verront leur petit garçon se comporter comme un petit garçon malgré tout ils auront peut être appris quelque chose.

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Cela me rappelle une expérience menée par un couple d'anthropologues, venant d'avoir un petit bébé : ils ont simultanément adopté un petit singe (un cousin à moi), et ont élevé les deux nouveaux-nés exactement de la même manière. Evidemment, au bout de quelques mois, l'expérience était sans appel, on avait d'un côté un petit homme et de l'autre… ben un petit singe. :calimero:

J'ai entendu récemment la président de "Osez le féminisme" expliquer que le sexisme commençait dans les magasins de jouets, et patati et patata. Quand on se place sur un champ de bataille (la domination des femmes par l'homme) où il n'y a plus personne et où tous les problèmes ou presque ont été résolus, forcément, cela pousse à en inventer de nouveaux.

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Chacun fait ce qu'il veut mais au fond… :facepalm:

Généralement la nature reprend ses droits ou le petit garçon voudra faire comme les autres, parfois non -j'ai bien dit parfois et pas toujours- à cause de l'éducation des parents justement, un gamin n'est parfois pas capable de se construire lui-même son identité sexuelle. On a vu des gamins trop couvés par leur mère devenir homosexuels.

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Cool, encore des libertaires tendance "je combat l'influence tyrannique arbitraire de la société en lui substituant ma propre influence tyrannique arbitraire, et ensuite je viens me plaindre parce que les deux ne sont pas compatibles et que ça a rendu mes gamins un peu tarés".

Alors oui, les parents sont par principe les mieux placés pour décider de l'éducation des enfants blablabla… n'empêche que je n'en pense pas moins.

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Quand on se place sur un champ de bataille (la domination des femmes par l'homme) où il n'y a plus personne et où tous les problèmes ou presque ont été résolus,

C'est clair.

Heureusement en france on peut encore trousser de la domestique sans s'en prendre plein la figure;

C'est à cause des ces sal… de féministes américaines qu'un pauvre homme qui a daigné honorer une sous femme de ses attentions se trouve en prison.

Sans rire, dire qu'il n'y a quasiment plus de problèmes, c'est se voiler les yeux. C'est croire que des lois en trompe l'oeil changent la société.

Maintenant, tu peut aussi croire comme quelqu'un que je connais qui raille les femmes battues, en disant que c'est leur liberté de se faire battre par leur mari.

Ce n'est pas mon avis.

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Cool, encore des libertaires tendance "je combat l'influence tyrannique arbitraire de la société en lui substituant ma propre influence tyrannique arbitraire, et ensuite je viens me plaindre parce que les deux ne sont pas compatibles et que ça a rendu mes gamins un peu tarés".

Bien résumé.

Par contre certains gosses s'en sortent vraiment, la plasticité de la vie est incroyable. :mrgreen:

Le plus souvent les parents renoncent vite à leur idéalisme crétin face aux réalités de l'éducation.

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Par contre certains gosses s'en sortent vraiment, la plasticité de la vie est incroyable. :mrgreen:

Le plus souvent les parents renoncent vite à leur idéalisme crétin face aux réalités de l'éducation.

En fait, l'innovation éducative individuelle est peu nocive, l'enfant apprends de tout ce qu'il observe, et si il n'est pas bon en soi pour lui d'être confronté a une rupture entre ses parents et le reste de l'humanité, ça lui permet quand même de prendre du recul.

Le plus nocif, c'est d'isoler totalement les enfants de la diversité du monde, et contrairement a ce que racontent les pourfendeurs de l'éducation 'alternative' ce qui isole le plus efficacement, c'est le regroupement par classe d'âge homogène, ce qui provoque une saturation sociale et évite bien plus efficacement la confrontation avec les points de vue d'autres générations, d'autres cultures, que tout homescooling aussi sectaire soit il.

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Par contre certains gosses s'en sortent vraiment, la plasticité de la vie est incroyable. :mrgreen:

En effet, et c'est heureux parce que dans le cas contraire (si on pouvait entièrement modeler les gens selon des règles arbitraires) les doctrines de "l'homme nouveau" fonctionneraient.

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Le plus nocif, c'est d'isoler totalement les enfants de la diversité du monde, et contrairement a ce que racontent les pourfendeurs de l'éducation 'alternative' ce qui isole le plus efficacement, c'est le regroupement par classe d'âge homogène, ce qui provoque une saturation sociale et évite bien plus efficacement la confrontation avec les points de vue d'autres générations, d'autres cultures, que tout homescooling aussi sectaire soit il.

Les Jésuites ont donc fait le lit du progressisme, et préparé la mort du conservatisme ! :mrgreen:

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Tu as des sources là dessus ? J'ai des souvenirs de famille avec pour la génération de ceux nés aux alentours de WW2 des classes scolaires rrrrrépublicaines primaires peuplées chacune de multiples ages. Le prof enseignait plus directement aux doués ou aux anciens et ceux-ci aidaient les autres, en cascade. Un système d'entreaide pédagogique sur ce qui permet à une société d'être fertile, et à chacun de réussir au mieux de ses possibilités, plutôt que de recevoir les subventions et d'être passif face à l'instituteur encarté au PCF qui va avec.

Ceci dit pour aller dans ton sens ou une de ses variantes, je me souviens fort bien de la lourdeur avec laquelle mon école catholique parmi les plus en vue avait cassé les pieds à ma famille pour m'empêcher (sans succès) de sauter une classe. Le nivellement par le bas avait déjà fait des ravages dans la pédagogie de l'enseignement catholique, ce qui était choquant dans cette école par ailleurs élitiste.

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J'ai entendu récemment la président de "Osez le féminisme" expliquer que le sexisme commençait dans les magasins de jouets, et patati et patata. Quand on se place sur un champ de bataille (la domination des femmes par l'homme) où il n'y a plus personne et où tous les problèmes ou presque ont été résolus, forcément, cela pousse à en inventer de nouveaux.

En France, ouais. Pas partout. Les vrais problèmes, ils existent encore.

En fait c'est un peu comme avec l'économie : on invente de nouveaux "droits" car le libéralisme a déjà réglé les questions du passé. Et on oublie au passage que ces nouveaux "droits" tuent les anciens. Pendant qu'on déblatérait sur les horaires de travail, on avait rétabli l'esclavage à l'Est.

Et pendant qu'ici on pleurniche sur les catalogues de jouets (qu'il suffit de jeter à la poubelle), on trouve dans certains coins riants d'Asie une élimination physique des femmes à un rythme industriel.

Et oui. Je pense que le féminisme, par son caractère relativement récent, est très intéressant en ce qu'il illustre la façon dont un combat libéral a tendance à se transformer de lui-même en combat socialiste dès lors qu'il est gagné.

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Et oui. Je pense que le féminisme, par son caractère relativement récent, est très intéressant en ce qu'il illustre la façon dont un combat libéral a tendance à se transformer de lui-même en combat socialiste dès lors qu'il est gagné.

Précisément, et on peut généralement déceler le ver dans le fruit bien avant, le fond du problème n'est pas simplement politique, il est moral.

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Et oui. Je pense que le féminisme, par son caractère relativement récent, est très intéressant en ce qu'il illustre la façon dont un combat libéral a tendance à se transformer de lui-même en combat socialiste dès lors qu'il est gagné.

Oui, très juste.

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J'avoue que cela me surprend que sur un forum libéral, on considère qu'un combat est gagné car des lois ont été voté.

Personellement, tant que l'on considèrera en France que ce qu'à fait DSK est un petit délit à peine répréhensible, je considèrerais que ce combat n'est pas gagné.

Et c'est n'est pas parce que des gauchos ont repris ce combat pour y mettre tout et n'importe quoi que le combat n'est plus utile.

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Personellement, tant que l'on considèrera en France que ce qu'à fait DSK est un petit délit à peine répréhensible, je considèrerais que ce combat n'est pas gagné.

Et c'est n'est pas parce que des gauchos ont repris ce combat pour y mettre tout et n'importe quoi que le combat n'est plus utile.

Tu n'a pas tort, mais dans ce cas, pourquoi donc les féministes perdent elles du temps a se poser des questions sur les poupées barbie plutot que de lutter contre le viol, parce que justement, ce qui les interesse c'est les lois, et non leurs effets peut etre.

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En fait, l'innovation éducative individuelle est peu nocive, l'enfant apprends de tout ce qu'il observe, et si il n'est pas bon en soi pour lui d'être confronté a une rupture entre ses parents et le reste de l'humanité, ça lui permet quand même de prendre du recul.

Le plus nocif, c'est d'isoler totalement les enfants de la diversité du monde, et contrairement a ce que racontent les pourfendeurs de l'éducation 'alternative' ce qui isole le plus efficacement, c'est le regroupement par classe d'âge homogène, ce qui provoque une saturation sociale et évite bien plus efficacement la confrontation avec les points de vue d'autres générations, d'autres cultures, que tout homescooling aussi sectaire soit il.

C'est pas bête. Quoiqu'il n'y a pas que l'école dans la vie de l'enfant. Ce serait peut-être un argument contre les internats.

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  • 5 weeks later...

"Sweden is the Saudi Arabia of feminism" (Julian Assange)

STOCKHOLM – At the "Egalia" preschool, staff avoid using words like "him" or "her" and address the 33 kids as "friends" rather than girls and boys.

From the color and placement of toys to the choice of books, every detail has been carefully planned to make sure the children don't fall into gender stereotypes.

"Society expects girls to be girlie, nice and pretty and boys to be manly, rough and outgoing," says Jenny Johnsson, a 31-year-old teacher. "Egalia gives them a fantastic opportunity to be whoever they want to be."

The taxpayer-funded preschool which opened last year in the liberal Sodermalm district of Stockholm for kids aged 1 to 6 is among the most radical examples of Sweden's efforts to engineer equality between the sexes from childhood onward.

Breaking down gender roles is a core mission in the national curriculum for preschools, underpinned by the theory that even in highly egalitarian-minded Sweden, society gives boys an unfair edge.

To even things out, many preschools have hired "gender pedagogues" to help staff identify language and behavior that risk reinforcing stereotypes.

Some parents worry things have gone too far. An obsession with obliterating gender roles, they say, could make the children confused and ill-prepared to face the world outside kindergarten.

"Different gender roles aren't problematic as long as they are equally valued," says Tanja Bergkvist, a 37-year-old blogger and a leading voice against what she calls "gender madness" in Sweden.

Those bent on shattering gender roles "say there's a hierarchy where everything that boys do is given higher value, but I wonder who decides that it has higher value," she says. "Why is there higher value in playing with cars?"

At Egalia — the title connotes "equality" — boys and girls play together with a toy kitchen, waving plastic utensils and pretending to cook. One boy hides inside the toy stove, his head popping out through a hole.

Lego bricks and other building blocks are intentionally placed next to the kitchen, to make sure the children draw no mental barriers between cooking and construction.

Director Lotta Rajalin notes that Egalia places a special emphasis on fostering an environment tolerant of gay, lesbian, bisexual and transgender people. From a bookcase, she pulls out a story about two male giraffes who are sad to be childless — until they come across an abandoned crocodile egg.

Nearly all the children's books deal with homosexual couples, single parents or adopted children. There are no "Snow White," "Cinderella" or other classic fairy tales seen as cementing stereotypes.

Rajalin, 52, says the staff also try to help the children discover new ideas when they play.

"A concrete example could be when they're playing 'house' and the role of the mom already is taken and they start to squabble," she says. "Then we suggest two moms or three moms and so on."

Egalia's methods are controversial; some say they amount to mind control. Rajalin says the staff have received threats from racists apparently upset about the preschool's use of black dolls.

But she says that there's a long waiting list for admission to Egalia, and that only one couple has pulled a child out of the school.

Jukka Korpi, 44, says he and his wife chose Egalia "to give our children all the possibilities based on who they are and not on their gender."

Sweden has promoted women's rights for decades, and more recently was a pioneer among European countries in allowing gay and lesbian couples to legalize their partnerships and adopt children.

Gender studies permeate academic life in Sweden. Bergkvist noted on her blog that the state-funded Swedish Science Council had granted $80,000 for a postdoctoral fellowship aimed at analyzing "the trumpet as a symbol of gender."

Jay Belsky, a child psychologist at the University of California, Davis, said he's not aware of any other school like Egalia, and he questioned whether it was the right way to go.

"The kind of things that boys like to do — run around and turn sticks into swords — will soon be disapproved of," he said. "So gender neutrality at its worst is emasculating maleness."

Egalia is unusual even for Sweden. Staff try to shed masculine and feminine references from their speech, including the pronouns him or her — "han" or "hon" in Swedish. Instead, they've have adopted the genderless "hen," a word that doesn't exist in Swedish but is used in some feminist and gay circles.

"We use the word "Hen" for example when a doctor, police, electrician or plumber or such is coming to the kindergarten," Rajalin says. "We don't know if it's a he or a she so we just say 'Hen is coming around 2 p.m.' Then the children can imagine both a man or a woman. This widens their view."

Egalia doesn't deny the biological differences between boys and girls — the dolls the children play with are anatomically correct.

What matters is that children understand that their biological differences "don't mean boys and girls have different interests and abilities," Rajalin says. "This is about democracy. About human equality."

http://news.yahoo.com/s/ap/20110626/ap_on_re_eu/eu_fea_sweden_gender_neutral_tots

Les conneries des adultes en mal de révolution sociale, franchement… :facepalm:

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J'avoue que cela me surprend que sur un forum libéral, on considère qu'un combat est gagné car des lois ont été voté.

Personellement, tant que l'on considèrera en France que ce qu'à fait DSK est un petit délit à peine répréhensible, je considèrerais que ce combat n'est pas gagné.

Et c'est n'est pas parce que des gauchos ont repris ce combat pour y mettre tout et n'importe quoi que le combat n'est plus utile.

100% d'accord avec l'idée mise en gras. Là où je ne suis pas d'accord, c'est le présupposé selon laquelle il s'agit d'un problème lié au féminisme. C'est une lecture communautariste du crime, tout comme certains se félicitent que les crimes homophobes soient désormais punis plus sévèrement. Personnellement, je me félicite simplement que les actes violents contre un être humain soient punis plus sévèrement ; les identités et mobiles de chacun ne devraient guère intéresser que les policiers en charge de trouver les coupables, c'est tout.

Pour moi, le problème que vous présentez dans la partie en gras est tout simplement le mépris de certains face à la violation (pas de jeu de mot) du droit naturel d'un individu. Que ce soit une femme, une noire, une immigrée, ou encore que l'accusé soit blanc et puissant sont autant de facteurs qui ne devraient même pas rentrer dans une lecture libérale de ce type de situation.

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Pour moi, le problème que vous présentez dans la partie en gras est tout simplement le mépris de certains face à la violation (pas de jeu de mot) du droit naturel d'un individu. Que ce soit une femme, une noire, une immigrée, ou encore que l'accusé soit blanc et puissant sont autant de facteurs qui ne devraient même pas rentrer dans une lecture libérale de ce type de situation.

On ne peut pas ignorer que ça rentre dans la grille de lecture des criminels, et de leurs soutiens, ça n’est pas la même chose de prôner l’égalité devant la loi et de prétendre qu’il y a égalité de conditions, si une population est particulièrement victime d’un type de crimes, ce n’est pas une raison pour punir plus ce crime quand il touche un membre de cette population, mais c’est une raison pour focaliser la prévention dans cette direction.

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On ne peut pas ignorer que ça rentre dans la grille de lecture des criminels, et de leurs soutiens, ça n’est pas la même chose de prôner l’égalité devant la loi et de prétendre qu’il y a égalité de conditions, si une population est particulièrement victime d’un type de crimes, ce n’est pas une raison pour punir plus ce crime quand il touche un membre de cette population, mais c’est une raison pour focaliser la prévention dans cette direction.

C'est exact (j'ai d'ailleurs évoqué l'idée que les policiers puissent être confrontés à ce genre de nécessités pratiques). Mais focaliser la prévention de délits et de crimes sur X catégorie de personnes n'est pas la même chose que de se lancer dans un combat aussi fumeux que vague "pour le féminisme". Cela n'empêche en rien des individus de lancer une association si ça les amuse, mais nul besoin de recours à l'Etat ni aucune autre forme de coercition.

A titre personnel, j'estime qu'il n'y a pas besoin de faire la morale à une majorité de la population, qui de toute façon ne tabasse pas les femmes, pas plus que les homos, les Juifs ou les Islandais-d'origine-Sri-lankaise-unijambistes-et-trapézistes-le-samedi-après-midi. S'assurer que la police et la justice font leur travail en sanctionnant toutes les violences, et non pas seulement celles qui sont condamnées par telle communauté ou groupe d'intérêts particuliers est la seule réponse appropriée.

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En fait c'est un peu comme avec l'économie : on invente de nouveaux "droits" car le libéralisme a déjà réglé les questions du passé. Et on oublie au passage que ces nouveaux "droits" tuent les anciens. Pendant qu'on déblatérait sur les horaires de travail, on avait rétabli l'esclavage à l'Est.

Et oui. Je pense que le féminisme, par son caractère relativement récent, est très intéressant en ce qu'il illustre la façon dont un combat libéral a tendance à se transformer de lui-même en combat socialiste dès lors qu'il est gagné.

C'est une des questions les plus intéressantes de l'évolution récente de ce qu'on appelle le progrès social : pourquoi les institutions libérales cessent d'être favorables à la liberté - voire deviennent doucement liberticides - une fois qu'elles sont acquises?

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C'est une des questions les plus intéressantes de l'évolution récente de ce qu'on appelle le progrès social : pourquoi les institutions libérales cessent d'être favorables à la liberté - voire deviennent doucement liberticides - une fois qu'elles sont acquises?

Peut être parce qu'en ne les protégeant pas, ne criminalisant pas, et en ne condamnant pas ce qui va a leur encontre nous laissons la place au relativisme.

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Peut être parce qu'en ne les protégeant pas, ne criminalisant pas, et en ne condamnant pas ce qui va a leur encontre nous laissons la place au relativisme.

En mettant au même niveau la condamnation et la criminalisation, on cède déjà au relativisme, le fond du problème c’est la notion farfelue mais commune selon laquelle un acte doit être soit interdit, soit anodin et qui transforme toute victoire libérale en normalisation de la marginalité.

Tiens, par exemple, pour faire plaisir à Chitah (et pourrir ce fil qui y a encore échappé, désolé… ) le racisme, toute la rupture et le conflit entre les libéraux sur ce sujet est du a cette erreur, ce n’est pas parce qu’on refuse qu’un homme aille en prison pour racisme qu’il faut accepter la normalisation du discours raciste or la confusion générale entre non-interdiction et neutralité morale crée une fausse dichotomie et exclus le tiers qui devrait pourtant être l’évidence.

En même temps, les libéraux sont par nature marginaux, donc la volonté de normaliser la marginalité est une réaction psychologique normale, ce mouvement est foutu…

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La question posée par free jazz est intéressante mais la réponse est triviale : quand on gagne au loto, on fait l'expérience d'un pic de bonheur pendant quelques mois, puis celui-ci revient à une hauteur à peu près similaire à celle qui a précédé le gain de fortune.

Avec les libertés c'est pareil : on a une exaltation passagère, puis on s'habitue. Comme la majorité des gens sont des loosers insatisfaits éternellement, la machine à réclamation se remet alors en route.

En mettant au même niveau la condamnation et la criminalisation, on cède déjà au relativisme, le fond du problème c’est la notion farfelue mais commune selon laquelle un acte doit être soit interdit, soit anodin et qui transforme toute victoire libérale en normalisation de la marginalité.

Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi tu pensais cela.

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En fait, l'innovation éducative individuelle est peu nocive, l'enfant apprends de tout ce qu'il observe, et si il n'est pas bon en soi pour lui d'être confronté a une rupture entre ses parents et le reste de l'humanité, ça lui permet quand même de prendre du recul.

Le plus nocif, c'est d'isoler totalement les enfants de la diversité du monde, et contrairement a ce que racontent les pourfendeurs de l'éducation 'alternative' ce qui isole le plus efficacement, c'est le regroupement par classe d'âge homogène, ce qui provoque une saturation sociale et évite bien plus efficacement la confrontation avec les points de vue d'autres générations, d'autres cultures, que tout homescooling aussi sectaire soit il.

Je suis assez dubitatif. Autant on ne peut que difficilement ne pas approuver l'idée de confronter un enfant à la "diversité" d'âges ou de cultures, autant il me semble nécessaire de l'aider dans la construction d'amitiés, de liens forts, et non lui présenter le monde extérieur comme un ensemble de personnes interéchangeables. Cette construction va se développer hors du cadre familial, et c'est délicat à concevoir si les personnes côtoyées sont trop différentes en âge. On peut aussi remarquer que l'Ednat prend pour habitude de mélanger systématiquement les classes d'une année à l'autre, ce qui bride le développement d'amitiés durables, on prend et on jette les amis tous les ans. Est-ce bien?

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