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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

Le referendum du l'UE inévitable au Royaume-Uni. http://blogs.telegra…outcome-is-not/

Un reférundum sur l’U.E. est inévitable ; son résultat ne l’est pas

http://blogs.telegraph.co.uk/news/files/2012/03/6a00d83451b31c69e20168e937b97d970c-500wi.jpg

Boris assure par la présente sa ré-élection

Un référendum sur l’appartenance à l’U.E. commence à paraître inévitable. Le soutien (en) de Boris Johnson pour The People’s Pledge (NdT : nom de la campagne politique cherchant à récolter des soutiens pour organiser un référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l’U.E.) est simplement le dernier avatar d’un changement d’atmosphère. Lorsque la question a été soumise la dernière fois à la Chambre des Communes, aucun des principaux partis n’a soutenu que la consultation du peuple était mauvaise sur le principe. Une position qu’ils pouvaient difficilement soutenir, étant donné que les trois ont promis un vote d’une manière ou d’une autre pendant la séance précédente. Le débat se posait plutôt en terme de calendrier et de formulation – un signe certain que la bataille s’était infléchie.

[spoiler2]Nous avons encore du chemin à parcourir bien sûr. Lorsque la Chambre des Communes s’était divisé l’an dernier, 111 députés ont été suffisamment courageux (en) pour voter en faveur d’un référendum. La prochaine fois, leur nombre sera plus grand. Certains députés auront vu la lumière ; d’autres auront senti la chaleur. Le People’s Pledge organise des referundums par circonscription, un siège à la fois. Le premier, à Thurrock, se tiendra jeudi dans une semaine (en).

Vers quelle voie s’orientera le référendum ? C’est impossible à dire. Si un vote ponctuel était tenu demain, les gens opteraient sans aucun doute pour le retrait. Les sondages ont été constants pendant les cinq dernières années : lorsque vous excluez les sans opinions, il y a une solide majorité 60:40 en faveur des souverainistes. Est-ce que ces chiffres se maintiendraient durant une longue campagne, dans laquelle les partisans du « Oui » bénéficieraient d’un avantage financier colossal, est une question très différente. Dans presque tous les référendums, on observe un mouvement vers le statu quo au cours des dernières semaines. Lors du vote de 1975, une majorité anti-CEE à deux contre un a été renversée le jour du scrutin.

Un parallèle peut être fait avec l’autre référendum séparatiste auquel nous faisons face : celui sur l’indépendance écossaise. Selon tous les sondages d’opinion, la plupart des écossais ne sont en faveur ni du statu quo, ni de la sécession pure et simple, mais plutôt quelque chose d’intermédiaire – une amélioration de l’autonomie connu sous le nom de « devo max ». On peut dire quelque chose de semblable à propos de l’attitude envers l’U.E. Lorsqu’ils sont confrontés à une question à trois options, la plupart des électeurs opte pour la voie intermédiaire : une relation plus détendue avec l’UE qui s’arrête avant le retrait. Mon hypothèse est que, lors d’un référendum binaire, la victoire ira au camp qui s’appropriera cette solution intermédiaire.

En écosse, David Cameron a adroitement capté cette option intermédiaire pour la campagne du « Non ». Voter contre la séparation, dit-il, et je proposerai un nouveau contrat de transfert de compétences au sein du Royaume-Uni. Les partisans de l’U.E. essaieront sans doute la même chose, mutatis mutandis.

Il y a, néanmoins, une différence fondamentale. David Cameron est parfaitement dans son droit en promettant un transfert de compétences plus avancé à l’écosse au sein du Royaume-Uni, car, vous savez, il dirige le Royaume-Uni. Il n’est pas en position de faire une promesse équivalente au nom de l’Union Européenne, parce qu’il ne dirige pas l’Union Européenne. En effet, il a déjà essayé, bien que modestement, d’améliorer nos conditions d’adhésion, et a été totalement rabroué (en). Nous savons de solide expérience qu’un rapatriement

à l’intérieur de l’U.E. est impossible.

La voie intermédiaire – qu’on l’appelle membre associé, libre-échange plus ou AELE (Association Européenne de Libre-échange) – est, en vérité, la seule possible après le vote « Non ». Une Grande-Bretagne indépendante pourrait renégocier une nouvelle relation avec l’U.E. à la manière de la Norvège et de la Suisse, mais selon des conditions bien meilleures. Les opposants à l'adhésion se battent, non pas pour l'isolement, mais pour pour une étroite coopération intergouvernementale, un marché commun et la poursuite d’une alliance militaire. Si la Suisse semble un exemple trop exotique, considérons les îles Anglo-Normandes. Elles aussi, prospèrent en tant que membres d'une zone de libre-échange plutôt que de l'U.E.

Est-ce que les électeurs verront les choses de cette façon, ou vont-ils se laisser influencer par les rumeurs alarmistes avec lesquelles le camp du « Oui » va les inonder ? Je ne sais pas. Et, en vérité, ce ne devrait pas être la considération déterminante. Au lieu de deviner l'issue du scrutin et travailler à reculons, nous devrions poser la seule question qui importe vraiment. Est-ce qu’un référendum est juste dans son principe?

http://blogs.telegraph.co.uk/news/files/2012/03/4r3wj-1.jpg

Les partisans de People’ Pledge à Thurock

http://blogs.telegraph.co.uk/news/files/2012/03/lh9ic.jpg

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Court et facile :

Espagne, grève générale et coupes budgétaires. http://openeuropeblo…-for-spain.html

À relire.

Deux jours chargés pour l’Espagne

Une grève générale de 24 heures est en cours en Espagne, pour protester contre la réforme du marché du travail du gouvernement de centre-droit. Les nouvelles des médias espagnols suggèrent (es) que le taux de participation a été plus élevé dans le secteur de l’industrie que dans celui des services. 58 personnes ont été interpellées et neuf sont blessées À la suite de confrontations isolées entre les manifestants et la police.

Pour le moment, le gouvernement espagnol semble camper sur ses positions. Le ministre de l’économie Luis de Guindos a annoncé (es) hier qu’« aucune virgule » de la réforme du marché du travail ne sera modifié après la grève d’aujourd’hui.

Et demain sera une nouvelle journée importante pour l’avenir de l’Espagne, avec l’annonce attendue du budget 2012 du gouvernement et d’un nouvel ensemble de mesures conçues pour ramener le déficit jusqu’au 5,3 % du PIB conformément À l’accord avec la Commission Européenne (en). Pour l’instant, le premier ministre Mariano Rajoy et ses ministres se sont refusés À tout commentaire sur les détails de ces nouvelles mesures d’austérités.

Nous savons (es) des récents commentaires de Rajoy que les ministères espagnols devront réduire leur budget de 10-15 %, tandis que de Guindos a laissé entendre (es) des réhaussements d’impôt limités – mais le plus gros des mesures reste largement inconnu. Des doutes ont également été jetés sur l’importance des coupes budgétaires que le gouvernement espagnol devra réaliser afin d’atteindre ses objectifs en terme de déficit cette année. 15 milliards d’euros de coupes ont déjÀ été prévus À la fin de l’an dernier, mais un nouveau rapport de la Foundation des caisses d’épargnes espagnoles (le FUNCAS) a avancé un montant total nécessaire (es) de 55  milliards d’euros, tandis que l’économiste espagnol Luis Garicano a suggéré entre 53 et 64 milliards d’euros. Ces deux chiffres sont bien au-delÀ des estimations « dominantes » de 34-35 milliards d’euros vantées jusqu’À présent.

Quelle que soit la taille des coupes budgétaires annoncées demain, on sent que la grève d’aujourd’hui n’est pas la dernière grève À laquelle le gouvernement espagnol devra faire face.

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La traduction de l'article sur la Corée est quasiment finie, il me reste quelques points à peaufiner et quelques paragraphes encore non traduits sur lesquels j'ai buté. Je veux bien t'envoyer ma partie dès qu'elle est finie (d'ici ce week-end, tout devrait être fini) pour avoir une deuxième relecture et pour éviter que le décalage de style entre les deux parties soit trop importante … Dis-moi comment tu veux qu'on procéde (si tu souhaites procéder autrement).

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C'est quasiment fini aussi chez moi. Juste la fin par lassitude. Il faut juste que je vérifie la concordance des temps, je me suis un peu balladé entre le passé composé et le passé simple et ça n'est pas très cohérent. Je t'envoie un lien Google Doc avec ma partie.

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Et la traduction novlangue-français, on fait aussi ?

http://www.lefigaro….leur-copain.php">(badurl) http://www.lefigaro….leur-copain.php (badurl)

Quatre voyous avouent avoir abattu leur complice.

Les coupables, âgés de 15 à 17 ans, auraient assassiné leur complice pour éviter d'aller en prison. La mère dudit complice est effondrée.

Ils ont froidement exécuté de deux balles dans la nuque leur complice de 17 ans qu'ils soupçonnaient de vouloir les dénoncer suite à un cambriolage qu'ils avaient accompli ensemble. Mais devant la police, plus personne : ils se sont dégonflés comme des baudruches et ont reconnu le meurtre. Shlomo, Ahmed, Mamadou et Dimitri * - chaque fois deux frères de 15 et 17 ans issus de deux fratries distinctes - ont été mis en examen pour assassinat et écroués.

etc, etc, etc

* dont on a changé les prénoms car ils sont juifs, arabes, noirs ou russes et qu'il faut pas donner les informations qui vont dans le sens de ce que disent les racistes, histoire de bien montrer qu'ils ont raison de hurler au complot

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"Pierre, Louis, Antoine et Jonathan"

"Pierre" s'appelle en réalité Antoine, "Louis" c'est Jonathan, "Antoine", c'est Louis, et "Jonathan", sous son vrai nom, c'est Pierre.

Non ?

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La situation est bien résumée.

Il faut reconnaître que la traduction est quand même très bien avancée (je pense que l'article est traduit à plus de 80%) … quelques points restent encore mal traduits pour ma part (ou non traduits …)

Il faudrait donc harmoniser nos deux traductions, vérifier la concordance des temps qui nous a posé souci et finir les traductions non terminées.

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Un article technique clair et intéressant qui ne va pas dans le sens de l'optimisme le plus débridé sur les réserves d'hydrocarbures.

Pétrole dans le schiste ou schiste oléagineux ?

http://www.consumerenergyreport.com/2012/03/26/setting-the-record-straight-on-u-s-oil-reserves/#more-9459

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Surveillance du web, le rôle de l'UE. http://openeuropeblo…u-shouldnt.html

Traduction jointe.

J'ai modifié les liens vers les textes législatifs pour pointer vers ceux en français (autant profiter du boulot des traducteurs de l'UE). Idem pour le passage cité, j'ai repris le texte des traducteurs de l'UE, nettement meilleur que ce que j'aurais pu écrire.

Remarque sur le fond de l'article : l'auteur semble prendre pour acquis qu'une directive de l'UE doive être appliqué dans chacun des Etats membres alors qu'il donne lui-même l'exemple de l'Allemagne qui ne l'a pas fait sur la directive en question dans l'article. Je ne connais pas suffisamment la législation européenne pour savoir dans quels cas c'est possible toutefois.

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Ma traduction de l'article de Dannian Hannan :

http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100150853/if-nicolas-sarkozy-thinks-the-ft-is-a-free-market-newspaper-hes-even-more-extreme-than-we-realised/

Pour le pseudo sur CP, c'est Jacques Roberts.

Si Nicolas Sarkozy pense que le Financial Times est un journal pour le marché libre, que Dieu aide la France !

« Mon centre, ma droite recule, situation excellente, j’attaque ». Plus il chute dans les sondages, plus Nicolas Sarkozy devient pugnace. Sa cible favorite est le Royaume-Uni, en particulier, le capitalisme libéral comme il imagine qu’il est pratiqué au Royaume-Uni.

Plus tôt dans la journée, il s’en est pris au Financial Times dans un accès soudain et assez étrange. « Le FT, comme on dit dans les milieux informés, a toujours défendu le modèle anglo-saxon, considérant que les Français étaient incorrigibles et que nous ferions bien mieux de nous aligner sur le modèle anglo-saxon », dit-il dans un débat télévisé. « Le FT estime depuis des années que la solution pour le monde, c’est qu’il n’y ait pas de lois […], je pense exactement le contraire. »

Il n’y a pas de mal à utiliser les stéréotypes nationaux, Sarko, mais utilisez les bien, parbleu ! La notion selon laquelle le FT serait un journal doctrinairement capitaliste est tellement à côté de la plaque qu’il est difficile de savoir où commencer à la critiquer. Depuis au moins le début des années 1980, le FT est un journal corporatiste de centre-gauche, occasionnellement pro-entreprises, mais jamais pro-marché. Il s’est opposé aux réformes économiques de Margaret Thatcher, poussant l’hostilité jusqu’à être, dans les faits, le seul journal britannique à regretter ouvertement sa victoire dans la guerre des Malouines. Ne parlons même pas de Tony Blair ; le journal soutint Neil Kinnock (emblématique du « vieux » parti travailliste avant Anthony Blair, ndlr) en 1992. Il fut le soutien le plus fort pour l’adhésion au MCE (mécanisme de change européen). Il applaudît à tout rompre l’orgie monétaire qui suivit le credit crunch.

C’est le plus européiste des quotidiens du pays. On pourrait faire tout un livre de ses déclarations ridicules sur le succès de la monnaie unique. En fait, ils en ont effectivement fait un livre : Guilty Men (traduction : les hommes coupables) de Peter Oborne. Voici l’un de mes préférés : « Maintenant que la Grèce est passée à l’euro, peu de gens pleureront la mort de la drachme. L’adhésion à l’eurozone offre la perspective d’une stabilité économique de long terme. » Le journal chantait encore les louanges de l’euro pendant la seconde moitié de 2008, tout à fait inconscient de la manière dont les choses tournaient. Son hostilité aux eurosceptiques et aux partisans du marché libre a empiré au fur et à mesure que ceux-ci se sont avérés avoir raison (lire par exemple, ces commentaires de Norman Davies). Bien entendu, tous les journaux sont partiaux. Tout le monde a un point de vue. Cependant, le FT est unique en cela qu’il combine un ton d’autorité olympienne avec un parti pris ouvert. Un de mes articles précédents sur ce blog portait sur un exemple particulièrement flagrant de son double standard sur l’UE.

En bref, la position du FT est l’exact opposé de ce que Sarko pense qu’elle est. Loin de faire que le continent ressemble plus au Royaume-Uni, il souhaite que le Royaume-Uni ressemble plus au continent, où évidemment la plupart de ses lecteurs vivent et travaillent.

Que Sarko considère le journal rose (couleur du papier dans le FT, ndlr) comme véhémentement droitiste nous montre clairement à quel point Sarkozy est éloigné du consensus européen. La vérité est que la France se trouve face à un choix entre deux socialistes. Les deux candidats sont pour une économie dirigée, une dose de protectionnisme et des droits sociaux fermement enracinés (les acquis sociaux), une intégration européenne plus en profondeur et un Etat dirigiste. Il n’est pas surprenant qu’ils se disputent si férocement au sujet de l’immigration : c’est probablement le seul point sur lequel ils ne sont pas d’accord. Bonnet blanc et blanc bonnet, comme ils disent en France.

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