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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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The Economist a publié un papier très intéressant sur la troisième révolution industrielle et ses conséquences ici : http://www.economist.com/node/21553017

J'ai pris la liberté de le traduire, désolé si la mise en page n'est pas top mais soit je suis une triple buse ou soit l'éditeur de texte est ignoblement ignoble.

La troisième Révolution Industrielle

La première Révolution Industrielle commença en Grande-Bretagne vers la fin du XVIIIème siècle avec la mécanisation de l'industrie du textile. Des tâches qui étaient effectuées de manière laborieuse, à la main, dans des centaines de maisons de tisserands furent regroupées dans une seule filature de coton. Et ainsi est née l'usine. La deuxième Révolution Industrielle est arrivée au début du XXème siècle, lorsqu’Henry Ford maîtrisa le concept de chaîne de montage et introduisit ainsi l'ère de la production de masse. Les deux premières Révolutions Industrielles eurent pour effet d'enrichir et d'urbaniser davantage les populations. Maintenant, une troisième révolution est en cours. L'industrie se digitalise. Notre rapport spécial (lien vers http://www.economist.com/node/21552901) de cette semaine tente de montrer que cela pourrait affecter bien plus que le monde des affaires.

Plusieurs technologies remarquables sont en train de converger : des logiciels intelligents, des matériaux nouveaux, des robots plus habiles, de nouveaux procédés (en particulier l'impression 3D) et toute une gamme de services en ligne. L'usine de jadis était basée sur la production de masse d'un nombre incalculable de produits identiques. Ford avait fait la remarque célèbre que "les acheteurs d'automobiles pouvait avoir la couleur qu'ils souhaitaient, à condition que celle-ci soit noire". Mais le coût de production de plus petits lots de produits plus variés, chaque produit étant calibré exactement selon les désirs du client, est en train de s'effondrer. L'usine du futur se concentrera sur la personnalisation de masse, et pourrait avoir plus en commun avec les tisserands à domicile qu'avec la chaîne d'assemblage fordiste.

Vers une troisième dimension

Jadis, fabriquer un produit impliquait de prendre tout un tas de pièces et de les visser ou de les souder ensemble. Désormais, un produit peut être conçu sur un ordinateur et "imprimé" avec une imprimante 3D, qui créé un objet solide en accumulant des couches successives de matériaux. Le modèle digital peut être modifié en quelques clics de souris. L'imprimante 3D peut fonctionner sans supervision humaine et concevoir de nombreux objets dont la production est trop complexe pour une usine traditionnelle. Un jour, ces machines formidables pourraient bien fabriquer pratiquement n'importe quoi, n'importe où : de votre garage jusqu'à un village en Afrique.

Les applications de l'impression en 3D sont particulièrement bluffantes. Des appareils auditifs et des pièces de technologie de pointe pour avions de chasse sont déjà imprimés dans des formes personnalisées. Les considérations géographiques liées à la chaîne d'approvisionnement évolueront. Un ingénieur travaillant au beau milieu du désert, découvrant qu'il lui manque un outil spécifique, n'aura plus à se le faire livrer depuis la ville la plus proche. Il pourra simplement télécharger le plan et l'imprimer. L'époque où des projets pouvaient s'immobiliser à cause d'une pièce manquante et où des consommateurs se plaignaient de ne plus pouvoir trouver des pièces de remplacement pour leurs produits nous semblera un jour ringarde.

D'autres changements sont pratiquement aussi importants. Les matériaux nouveaux sont plus légers, plus forts et plus durables que leurs prédécesseurs. La fibre de carbone est en train de remplacer l'acier et l'aluminium pour toute une gamme de produits allant de l'avion au VTT. De nouvelles techniques permettent aux ingénieurs de façonner des objets à une échelle minuscule. La nanotechnologie perfectionne des produits, tels que des pansements qui aident à cicatriser une coupure, des moteurs qui tournent plus efficacement ou encore de la vaisselle qui se nettoie plus facilement. Des virus modifiés génétiquement sont en voie de développement pour faire des objets tels que des piles ou des batteries. Et puisqu'Internet n'a jamais permis à autant de créateurs de collaborer sur de nouveaux produits, les barrières à l'entrée sont en train de tomber. Henry Ford avait eu besoin de tonnes de capitaux pour mettre en place l'usine colossale de River Rouge. Son homologue contemporain peut débuter avec pour ainsi dire rien d'autre qu'un ordinateur portable et une soif d'invention.

Comme toutes les révolutions, celle-ci ne manquera pas de déranger. Les technologies digitales ont déjà ébranlé les secteurs des médias et de la vente au détail, de la même façon que les filatures de coton avaient mis à mal le métier à tisser ou que le Model T de Ford avait mis les maréchaux-ferrants au chômage. Bien des personnes frémiront lorsqu'ils jetteront un coup d’œil aux usines du futur. Celles-ci ne seront pas bourrées de machines sinistres et d'ouvriers en bleus de travail sales. Nombre d'entre elles seront impeccablement propres et quasiment désertes. Certains producteurs automobiles fabriquent déjà deux fois plus de véhicules par employé qu'il y'a une dizaine d'années de cela. La plupart des emplois seront non pas dans l'usine de production mais dans les bureaux avoisinant. Ces bureaux seront remplis de modélistes, d'ingénieurs, d'informaticiens spécialistes, d'experts en logistique, de personnel du marketing et autres professionnels. A l'avenir, les emplois dans la production exigeront davantage de compétences. De nombreuses tâches ennuyeuses et répétitives seront devenues obsolètes : il n'y a nul besoin de poseurs de rivets si le produit n'en a pas.

La Révolution n'affectera pas seulement la manière dont les objets sont produits, mais aussi l'endroit où ils sont produits. Les usines délocalisaient vers des pays à bas salaire pour réduire le coût de la main d’œuvre. Mais ces derniers sont de moins en moins importants : sur un iPad de première génération vendu à 499$ (377€), la main d’œuvre ne représentait que 33$ (25€) et l'assemblage final en Chine ne comptait pour 8$ (6€). Si la production est de plus en plus relocalisée vers les pays riches, ce n'est pas parce que les salaires chinois augmentent mais parce que les entreprises veulent désormais être plus proches de leurs clients. Elles peuvent ainsi être plus réactives face aux changements de demande. De plus, certains produits sont si sophistiqués qu'il est utile d'avoir leurs créateurs et leurs producteurs au même endroit. Le Boston Consulting Group estime que dans des domaines tels que les transports, les ordinateurs, la transformation de métaux et la machinerie, 10 à 30% des biens que l'Amérique importe actuellement depuis la Chine pourrait être produits dans le pays d'ici 2020. Cela stimulerait de 20 à 55 milliards de dollars (de 15 à 41 milliards d'euro) supplémentaires la croissance annuelle américaine.

Le choc de la nouveauté

Les consommateurs n'éprouveront que peu de difficulté à s'adapter à cette nouvelle ère de meilleurs produits qui sont livrés rapidement. Cependant, les états pourrait trouver ce processus plus difficile. Leur instinct est de protéger les secteurs et les entreprises qui existent déjà, pas de protéger les petits nouveaux qui veulent les détruire. Ils arrosent les vieilles usines avec des subventions et des patrons voyous qui souhaitent délocaliser la production. Ils dépensent des milliards pour soutenir des nouvelles technologies dont ils estiment, avec toute leur sagesse, qu'elles l'emporteront. Les états s'accrochent à la croyance romantique que l'industrie est supérieure aux services, sans même parler de la finance.

Tout cela n'a aucun sens. La frontière entre l'industrie et les services s'estompe. Rolls-Royce ne vend plus de réacteurs d'avion, l'entreprise vend le temps que chaque réacteur permet de propulser un avion dans le ciel. Les états ont toujours été nuls quand il a s'agit de sélectionner les gagnants. Il est probable qu'ils empireront encore dans ce domaine lorsque des armées d'entrepreneurs et de bricoleurs s'échangeront des modèles en ligne, les transformeront en produits depuis leur maison et les commercialiseront depuis leur garage. Lorsque la Révolution fera rage, les états feront mieux de s'en tenir aux fondamentaux : de meilleures écoles pour une main d’œuvre qualifiée, des lois plus claires et un cadre favorisant une concurrence équitable pour toutes sortes d'entreprises. Il faudra laisser tout le reste aux révolutionnaires.

Article paru dans l'édition papier de The Economist, daté du 21 avril 2012. Traduit de l'anglais par Steven S.

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I love you :) J'allais faire un renvoi vers le site mais c'est encore mieux si c'est traduit.

Suggestion d'article à traduire, buzz assuré! http://danieljmitche…ll-endorsement/ Dan Mitchel du Cato Institute appelle à voter Hollande

On a son accord, il faut bien garder les liens originels et le lien vers l'article sur son blog.

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Voilà.

Je reçois régulièrement des emails me demandant quel candidat à la présidentielle je supporte. La plupart se plaignent que je critique Romney, Santorum, Gingrich, etc, et se demandent si j'aime quelqu'un.

En règle générale, je ne réponds pas parce que je travaille dans un think-tank et que nous ne sommes pas supposés nous impliquer en politique, en vertu des règlements du fisc. Mais j'ai trouvé une échappatoire et le temps est venu pour moi d'annoncer mon candidat préféré pour les élections présidentielles 2012. Et je fais cette annonce tant attendue alors même que je ne voterai pas.

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Je veux que le peuple choisisse François Hollande.

Qui est Mister Hollande, me demanderez-vous ? Eh bien, en fait, il s'agit de Monsieur Hollande (en français dans le texte, NdT), car je soutiens ici un candidat à l'élection présidentielle française.

Pour ceux d'entre vous qui suivent cette histoire, vous pouvez vous demander pourquoi je préfère Monsieur Hollande. Après tout, c'est le candidat du Parti Socialiste Français.

Lisez ces extraits de la page éditoriale du Wall Street Journal et vous commencerez à comprendre pourquoi. Commençons par un rapide coup d'oeil à la situation française :

Les Français vont voter dimanche pour le premier tour des Présidentielles, mais vous ne savez sans doute pas que les candidats sont en lice pour l'élection la plus importante en Europe depuis le début de la crise économique. … les postulants à l'Elysée — incluant M. Sarkozy — se racontent d'une façon ou l'autre des contes de fées. …L'économie française est dans une crise grave sinon aigüe. …La croissance française stagne depuis cinq ans. Les coûts du travail ont constamment grimpé depuis plus de dix ans, et les taux de chômage forts sont devenus chroniques. Un quart des jeunes français sont sans emploi.

Et voici ce que nous savons du président sortant, supposément centre-droit, Nicolas Sarkozy :

Nicolas Sarkozy, le président sortant de centre droit, propose de réduire de déficit budgétaire en augmentant les taxes et impôts au nom de la “solidarité.” En plus des augmentations de taxes sur les impôts des sociétés et sur le revenu, déjà passées, et de la surcharge de 4% sur les hauts revenus, M. Sarkozy a aussi promis une “exit tax” sur les citoyens français qui s'expatrient, censément pour compenser la perte de taxes lorsque ces hauts revenus quittent le pays. …M. Sarkozy propose de réduire les charges patronales mais compenserait en augmentant la TVA et les impôts sur les investissements. Ceci en supposant qu'il reste des investissements en France après la taxe sur les transactions que M. Sarkozy’s compte mettre en place en Août.

En d'autres mots, Sarkozy est un étatiste. Mais vous le saviez déjà si vous avez lu ceci, ceci, ceci,ceci, ou cela.

Bien. Quelle est l'alternative ? Eh bien il n'y en a pas :

Le rival socialiste du président est une autre sorte de retour en arrière. La campagne que François Hollande a adoptée illustre un vieux style de gauche que la plupart aurait déclaré mort après la défaite des Socialistes en 2007. Tout, dans la politique économique de M. Hollande, prend racine dans un populisme punitif qui ferait rougir les tenants de la lutte des classes au Congrès américain. …M. Hollande explique aux riches qu'il n'est "pas dangereux" — il veut simplement confisquer 75% de leur revenu au delà d'1 million d'euros, et 45% au delà de 150,000€. Cependant, il est, de son propre aveu l' “enemi” de l'industrie financière, et il projète des sanctions supplémentaires sur les compagnies pétrolières et les sociétés financières. Il veut aussi augmenter les impôts sur les dividendes et imposer un nouveau taux de TVA sur les biens de luxe.

Le pauvre peuple de France, pour être franc, est baisé peu importe le candidat choisi. Le gouvernement va encore grossir, les impôts vont grimper, le chômage va augmenter et le niveau de vie va continuer à stagner.

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Compte-tenu de cette triste perspective, je préfèrerai malgré tout que le parti de gauche remporte les élections.

Mon raisonnement est simple et j'ai même décidé de créer une nouvelle règle pour commémorer cette analyse : la “Règle 'Richard Nixon' de Désinfection” qui veut qu'il est préférable de laisser le parti de gauche gagner lorsque le parti supposément de droite n'a qu'un candidat étatiste.

J'ai nommé cette règle d'après Nixon pour la raison évidente que c'était l'un des pires présidents dans l'histoire de l'Amérique. Et je ne compte même pas le scandale du Watergate et sa démission ultérieure. Je fais référence aux dépenses, aux impôts, régulations, et interventionnisme. Il n'y a pas besoin d'expliquer en quoi Sarkozy est une version française de Nixon. Ou de Bush.

En conséquence, si les Français doivent être dirigés par un étatiste, autant que ce soit Hollande. De cette façon, il y a au moins une petite chance que le parti qui se prétend de centre-droit revienne sur Terre et offre une vraie alternative à la prochaine élection.

D'ailleurs, c'était mon état d'esprit lorsque, plus jeune, je voulus que Jimmy Carter batte Gerald Ford. J'avais imaginé que c'était le meilleur moyen d'avoir ensuite Ronald Reagan.

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Boom des centrales charbon et gaz en Allemagne. http://wattsupwithth…ing-of-germany/

L'Allemagne construit 17 nouvelles centrales électriques à charbon et 29 au gaz

Du Dr. Benny Peiser pour The GWPF

Selon les déclarations de l'association BDEW des Industries de l'Energie et l'Eau, lundi dernier, les services publics et les investisseurs privés allemands forment actuellement des projets pour construire et moderniser quelques 84 stations électriques. Sur ce total, 29 seront alimentées par du gaz et 17 par du charbon. Ces projets reflètes plus d'une année de débats sur comment l'Allemagne doit remplacer au mieux ses centrales nucléaires, qui doivent être démantelées plus vite que prévu depuis la catastrophe de Fukushima en Mars 2011 – Reuters, 23 Avril 2012

C'est un vrai paradoxe : à la suite de la transition écologique de l'Allemagne, l'énergie nucléaire s'en va, mais le charbon, l'énergie la plus sale d'Allemagne, va redevenir la plus importante source d'énergie. La lignite connaît un regain d'intéret en Allemagne. L'année dernière, environ un quart de l'électricité produite l'a été par cette ressource particulièrement nocive pour l'environnement. Sa consommation a ainsi grimpé de 3.3%, ce qui a propulsé la lignite en numéro un des sources d'énergies. La transition énergétique envisagée par le gouvernement était supposée, entre autres choses, produire de l'électricité environnementalement propre. Il s'avère qu'en pratique, la demande énergétique, provoquée par l'arrêt de 8 centrales nucléaires, sera largement remplie par la lignite.

Le premier ministre croit en outre qu'ouvrir à l'exploitation les réserves de gaz de schiste du pays sera une “révolution” créatrice de milliers d'emplois dans le pays. M. Cameron a déclaré: “Nous pouvons terminer les enquêtes et regarder si nous pouvons extraire ce gaz sans danger. Aux Etats-Unis, clairement, cela a été comme une révolution. Je suis parfaitement conscient du potentiel et je garde donc à l'esprit cette industrie pour notre indépendance énergétique, d'une importance vitale pour notre pays.” –Lancashire Evening Post, 20 April 2012

Jusqu'à récemment, nous pensions que les réserves de gaz conventiel allaient s'assécher et que les plus grosses réserves étaient en Russie ou dans le Golfe. Nous réalisons à présent que le sol sous nos pieds pourrait contenir des réserves qui pourraient durer des générations, le monde a changé et les écolos ne se sont pas mis à la page. Je détecte quelque chose d'autre derrière la “colère contre le gaz de schiste” des écolos européens. Ils se sont placés trop près des industries durables et ont laissé les gouvernements distribuer les subventions sans suffisamment de concurrence sur les prix. Ils pensaient que le gaz deviendrait si cher que les énergies renouvelables auraient l'air bon marché en comparaison. Ils se sont plantés. Au lieu de se mettre en colère contre les exploitants de gaz de schiste, ils devraient adapter leurs discours à un monde où le prix du gaz pourrait s'effondrer, et persuader les gouvernements de dépenser l'argent que nous épargnerons avec ce gaz sur des générations d'énergies renouvelables qui pourront vraiment résoudre nos problèmes. –Charles Clover, The Sunday Times, 22 April 2012

Les ministres des Etats membres de l'Union Européenne restent opposés à des objectifs d'efficacité énergétique contraignants et des blocages des droits d'émission de CO2. Le débat à un Conseil informel de l'Energie, le 19 Avril à Horsens, au Danemark, leur a donné l'opportunité de confirmer leurs positions sur ce problème. Sans revenir sur l'ensemble des différents points de la directive, les ministres ont réitéré leur opposition totale à l'inclusion dans le texte d'objectifs contraignants, comme demandés par le Parlement. Ils pourraient en revanche se mettre d'accord sur des objectifs d'économie d'énergie de 1.5%, à atteindre progressivement d'ici 2020. –Anne Eckstein, Europolitics, 20 April 2012

Les réserves de gaz de schiste en Argentine seraient apparemment les troisièmes plus importantes au monde après celles aux Etats-Unis et en Chine. Tout comme l'énergie atomique fut l'espoir des scientifiques du nucléaire pour les besoins énergétiques du monde dans les années 50, les producteurs de pétrole et de gaz pensent à présent que ces nouvelles ressources pourraient apporter une abondante énergie à bon marché. Le gaz de schiste pourrait aussi apporter l'indépendance énergétique à plusieurs nations, les dispensant d'importations. Le gaz de schiste est en train de modifier la géopolitique et d'influencer les décisions d'investissement de beaucoup de sociétés. Les compagnies pétrolières nationales et les groupes internationaux ont dépensé des dizaines de milliards de dollars pour acquérir les réserves de gaz de schiste en Amérique du Nord. –Sylvia Pfeifer, Financial Times, 22 Avril 2012

La seule entreprise britannique courante qui construit une nouvelle génération de centrales nucléaires a menacé de laisser tomber en raison de l'incertitude régnant sur la politique énergétique du gouvernement – une attitude qui pourrait mettre en péril la renaissance nucléaire du pays. Les dirigeants de Centrica, qui a prévu de construire une nouvelle centrale nucléaire à Hinkley Point dans le Somerset, dans une joint-venture avec EDF Energy, ont en effet mis en garde le gouvernement que leur projet ne tient plus que par un fil et pourrait être abandonné si la société ne reçoit pas d'assurance sur les futurs prix de l'électricité nucléaire. –Guy Chazan et Jim Pickard, Financial Times, 22 Avril 2012

Le soleil pourrait rentrer dans une période d'activité réduite qui pourrait résulter dans une baisse des températures sur Terre, selon des chercheurs Japonais. Des déclarations officielles de l'Observatoire National Astronomique du Japon et de la Fondation de Recherche Riken, le 19 Avril dernier, expliquait que l'activité des taches solaires semblait se rapprocher d'une précédente période de 70 ans du le 17ème siècle pendant laquelle la Tamise à Londres avait gelé et les cerisiers fleurissaient plus tard qu'habituellement à Kyoto. –The Asahi Shimbun, 20 April 2012

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Cher amis,

Je rappelle que j'ai produit 2 ou 3 traductions de la série "cliché du socialisme" de la FEE et qui ont été publié sur l'interface publi de Contrepoints. On avait décider avec Arnaud de se faire une petite série qui pourrait paraître tout les lundis (á titre d'exemple). Et puis … plus rien. Est-ce qu'un éditeur de Contrepoints peut aller y voir?

Faite moi savoir ce qui se passe. J'ai des deadlines au boulot, donc je suis pris pour les traductions. J'espere participer quand je peux (comme vous le savez).

bien cordialement á tous!

/phil

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Cher amis,

Je rappelle que j'ai produit 2 ou 3 traductions de la série "cliché du socialisme" de la FEE et qui ont été publié sur l'interface publi de Contrepoints. On avait décider avec Arnaud de se faire une petite série qui pourrait paraître tout les lundis (á titre d'exemple). Et puis … plus rien. Est-ce qu'un éditeur de Contrepoints peut aller y voir?

Faite moi savoir ce qui se passe. J'ai des deadlines au boulot, donc je suis pris pour les traductions. J'espere participer quand je peux (comme vous le savez).

bien cordialement á tous!

/phil

Ok, je le note et le rappelle aux Rédacs chefs :)

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C'est déjà une traduction d'un article en français, ça serait pas super malin :-)

http://www.atlantico…eur-348398.html

URGENT : il s'agit de traduire les meilleurs passages de cet article : http://www.nytimes.c…?_r=2&ref=world

On peut en faire un article bref pour CP pour "le point de vue américain sur Hollande : un enfant mal élevé".

Je le prends.

Edit : J'ai traduit les principaux passages. Je ne sais pas si le titre proposé est parfait, mais bon.

Le point de vue américain sur Hollande : un enfant mal élevé.

The New York Times, Steven Erlanger

2 mai 2012

Traduit de l’anglais

Le Président Nicolas Sarkozy et son challenger socialiste, François Hollande, se sont farouchement affrontés mercredi soir pendant leur seul débat télévisé avant l’élection de dimanche ; les accusations de mensonge, calomnie et d’arrogance ont marqué ce débat de politique économique et sociale.

M. Sarkozy, en retard dans les sondages, n’a pas réussi à remporter la victoire nette dont, selon de nombreux analystes, il avait besoin pour gagner l’élection. M. Hollande, essayant d’amoindrir sa réputation de mollesse et de charmeur, fut un débatteur agressif, interrompant souvent M. Sarkozy sans égards et parfois même avec du mépris.

M. Hollande a accusé M. Sarkozy de favoriser les riches, de faire de l’autosatisfaction et de rendre responsable des problèmes de la France, en particulier la faible croissance et le chômage élevé, tout le monde sauf lui-même.

[..]

M. Hollande a dit : « je protège les enfants de la République, vous, vous protégez les plus privilégiés ». M. Sarkozy répondit que M. Hollande n’aimait pas les riches. « Il y a une différence entre nous. Vous voulez moins de riches, moi je veux moins de pauvres. », a-t-il dit.

M. Sarkozy a attaqué M. Hollande sur son programme économique flou, décrivant ses « folies dépensières » et mentionnant que les Socialistes ne parlent que de nouvelles taxes et dépenses mais jamais de coupes budgétaires.

[…]

Le débat a été disputé farouchement pendant presque trois heures, et les deux journalistes qui devaient l’arbitrer semblaient paralysés alors que les insultes et interruptions volaient entre les deux hommes. [..] Le décor, négocié avec soin, était une monstruosité en plexiglas, avec une image du Palais de élysée dans le fond et deux grandes horloges digitales.

Il n’est pas certain que le débat fera changer d’opinion d’un grand nombre d’électeurs.

[…]

Le débat a porté sur des données économiques, les deux hommes s’étant disputé sur l’affirmation de M. Hollande que la dette publique aurait augmenté de 600 milliards d’euros en cinq ans. M. Sarkozy a alors bondi, insistant que M. Hollande se trompait : la dette publique « a augmenté non pas de 600 milliards, mais de 500 milliards ». « C'est une erreur monsieur Hollande et une erreur de 100 milliards, ça pose question. ». Le débat s’est poursuivi, mais M. Sarkozy avait raison.

[…]

L’avance de M. Hollande dans les sondages d’opinion le place dans une situation similaire à celle de M. Sarkozy durant le débat qu’il avait eu avec Mme Royal en 2007. Elle s’en était mal sorti, s’égarant de sujet en sujet, et M. Sarkozy dut se départir de son style normalement agressif pour ne pas paraître arrogant ou cruel. Il y avait alors globalement réussi et conforté son avance. Cette fois-ci, M. Sarkozy ne se réfréna pas. Mais M. Hollande non plus.

Modifié par Filibert
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