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Libéralisation du transport de passagers


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Non, c'est juste que, comme le veut l'adage, "L'endroit le plus dangereux à Washington se situe entre Chuck Schumer et une caméra de télévision". Ce politicien est un troll vivant, prêt à tout pour faire parler de lui. Et il le fait tellement bien que ses administrés l'adorent. Un immense talent, voué à une cause nulle (sa propre carrière).

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Non, 

Ben, un petit quand même. Quoi qu'il en soit, bravo pour le troll. J'espère que cette affaire emmerdera un max la Sncf, Même si, jusqu'à présent, ce genre de démarche n'a jamais abouti à grand chose.

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J'espère que cette affaire emmerdera un max la Sncf

 

ça veut dire quoi "emmerdera la SNCF"? Tu imagines Guillaume pépy aller en prison ou payer ne serait-ce qu'un euro de "dédommagement"?

C'est bien sûr le contribuable qui sera le dindon si une telle procédure arrive à son terme.

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Certes, mais si ça pouvait fermer la gueule des syndicalistes communistes un peu trop imbus de leur position et du glorieux passé de la sncf en matière de résistance (réelle ou fantasmée), ce serait déjà ça de pris.

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ça veut dire quoi "emmerdera la SNCF"? Tu imagines Guillaume pépy aller en prison ou payer ne serait-ce qu'un euro de "dédommagement"?

C'est bien sûr le contribuable qui sera le dindon si une telle procédure arrive à son terme.

 

Ca veut dire être obligé de reconnaître notamment la complicité d'enlèvement, séquestration arbitraire et d'assassinat de plusieurs dizaines de milliers de déportés commis à l'époque par certains personnels de la Sncf à son profit. Quant à un éventuel dédommagement des ayants droits, s'il est légitime (70 ans après les faits on peut se poser la question de la prescription), il viendra s'imputer au très lourd passif de la Sncf, c'est un fait. Sinon pourquoi imaginer que Guillaume Pépy puisse aller en prison, quel rapport avec le sujet?

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Je doute que la sncf reconnaisse quoi que ce soit. On aura droit -au contraire- à de multiples reportages sur les chaines publiques, niant le rôle de collabo et louant les actes de résistance des cheminots.

Quant à Guillaume Pépy, en tant que PDG, il sera désigné responsable. En France, un "patron" est responsable du passé de l'entreprise qu'il dirige même s'il n'était pas en poste au moment des faits.

Comme il s'agit d'une entreprise d'Etat, elle est au dessus des lois et Pépy sera désigné responsable mais pas coupable. Il fera son mea culpa mais dédouanera les cheminots. C'est incohérent mais ça passera comme une lettre à la poste.

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Je doute que la sncf reconnaisse quoi que ce soit. On aura droit -au contraire- à de multiples reportages sur les chaines publiques, niant le rôle de collabo et louant les actes de résistance des cheminots.

Quant à Guillaume Pépy, en tant que PDG, il sera désigné responsable. En France, un "patron" est responsable du passé de l'entreprise qu'il dirige même s'il n'était pas en poste au moment des faits.

Comme il s'agit d'une entreprise d'Etat, elle est au dessus des lois et Pépy sera désigné responsable mais pas coupable. Il fera son mea culpa mais dédouanera les cheminots. C'est incohérent mais ça passera comme une lettre à la poste.

Oui, même si les américains ont une attitude trollesque sur le coup et que cette polémique est débile, comptons sur la collaboration des journalistes français pour vanter le rôle des cheminots en général et le rôle assurément positif de la SNCF sur la société française.
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Certes, mais si ça pouvait fermer la gueule des syndicalistes communistes un peu trop imbus de leur position et du glorieux passé de la sncf en matière de résistance (réelle ou fantasmée), ce serait déjà ça de pris.

 

Réelle. 2000 cheminots fusillés.

 

 

Je doute que la sncf reconnaisse quoi que ce soit. On aura droit -au contraire- à de multiples reportages sur les chaines publiques, niant le rôle de collabo et louant les actes de résistance des cheminots.

Quant à Guillaume Pépy, en tant que PDG, il sera désigné responsable. En France, un "patron" est responsable du passé de l'entreprise qu'il dirige même s'il n'était pas en poste au moment des faits.

Comme il s'agit d'une entreprise d'Etat, elle est au dessus des lois et Pépy sera désigné responsable mais pas coupable. Il fera son mea culpa mais dédouanera les cheminots. C'est incohérent mais ça passera comme une lettre à la poste.

 

Faut se réveiller. Pépy a déjà fait son "mea culpa"... une bonne dizaine de fois à vue de nez.

 

http://www.leparisien.fr/economie/pepy-reconnait-le-role-de-la-sncf-dans-la-deportation-26-01-2011-1243309.php

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Réelle. 2000 cheminots fusillés.

 

 

 

Faut se réveiller. Pépy a déjà fait son "mea culpa"... une bonne dizaine de fois à vue de nez.

 

http://www.leparisien.fr/economie/pepy-reconnait-le-role-de-la-sncf-dans-la-deportation-26-01-2011-1243309.php

 

"2000 cheminots fusillés" : faux. Quelles sont tes sources?

 

"Pépy a déjà fait sont mea culpa" : pourtant l'indique vers lequel tu pointes indique le contraire.

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"2000 cheminots fusillés" : faux. Quelles sont tes sources?

 

« Au-delà des arrestations individuelles de résistants, la corporation est la plus visée par la sanction collective qu’est la prise d’otages, le plus souvent à titre de représailles. D’après le service du personnel de la SNCF, 1106 agents sont morts en déportation, 502 fusillés et 39 morts pour raisons diverses après leur arrestation. » ( http://www.crrl.fr/archives/Cheminots/dossier_cheminots.htm )

« 2 300 cheminots furent en effet exécutés ou déportés pour faits de résistance. » ( http://39-45.sncf.com/content.php?id=1 )

 

Enfin bon, tout n'est pas rose pour autant :

« À la SNCF, la Libération a engendré un mythe de la Résistance alimenté notamment par des films aussi marquant que « La Bataille du rail » ( 1946) ou « Le Train » ( 1964). Le premier de ces deux films a été tourné grâce à des subsides de la SNCF (1945). Montrer aux gens de la base qu’ils n’ont pas été seuls dans leur combat contre la puissance d’occupation allemande est dans l’intérêt partagé des gaullistes et des communistes.

Cet exemple vise à montrer comment un certain film peut transfigurer la réalité et jouer en maître avec la mémoire pendant des décennies. En particulier « La Bataille du rail » a façonné l’image que l’on se faisait de la SNCF présentée comme (principal) acteur de la Résistance en France. À y regarder de plus près, le peuple français apparaît dans ce film comme le fondement de la Résistance, alors que les élites de la SNCF restent invisibles et inexistantes. On nous présente au contraire l’image souhaitée et idéalisée d’une SNCF dans un rôle de victime entre les griffes de l’occupant allemand.

Il faudra attendre les années 1990 pour qu’une nouvelle génération d’historiens s’intéresse au rôle de la SNCF pendant les « années noires ». Jusqu’alors, le documentariste Marcel Ophuls avait vainement tenté dans les années 1970 de montrer la SNCF sous son vrai jour. À partir de 1990, les milieux politiques, la société civile et les diverses associations de résistants français doivent prendre congé de l’image d’une SNCF qu’ils se plaisaient à voir comme un foyer de la Résistance.

[...]

L’éclaircissement du rôle de la SNCF dans la Shoah ne revient pas aux seuls historiens, c’est une affaire politique. Il aura fallu l’intérêt manifesté par les scientifiques et le public pour que la SNCF se sente obligée de s’expliquer sur son attitude vis-à-vis de l’occupant allemand en France. Les motifs d’une participation active au plan national-socialiste visant à éradiquer le judaïsme et le communisme en Europe étaient de tous ordres : égoïsme, conviction, idéologie, antisémitisme, anticommunisme, opportunisme, patriotisme. Une chose est sûre, la SNCF n’était aucunement un pilier de la Résistance. Seuls quelques individus ont résisté activement aux Allemands et l’ont payé de leur vie. » ( http://www.arte.tv/fr/la-sncf-et-les-annees-noires/2207578,CmC=2218486.html )

 

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Donc 502 fusillés. Pour 75.000, cela fait un X149, soit pour une manif CGT/SNCF de 500.000 personnes annoncées, un nombre réel de 3355. Ce qui est logique.

 

Check, donc.

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"2000 cheminots fusillés" : faux. Quelles sont tes sources?

 

 

"L'essentiel de la répression s'est abattu sur les agents d'exécution parmi lesquels, sur un total de 1 647 cheminots tués, on compte 1 458 victimes, et les agents "hors statut". Les agents d'exécution ont donc été particulièrement frappés par les condamnations à mort prononcées par la justice militaire allemande et par les représailles sommaires."  Rapport Bachelier.

 

J'aurais du employé le terme "exécutés" plutôt que "fusillés" (819 d'après encore une fois le rapport Bachelier sur la période 43 - 44 et pas 39 - 45).

 

http://www.ahicf.com/ww2/rapport/partie6.htm

 

 

"Pépy a déjà fait sont mea culpa" : pourtant l'indique vers lequel tu pointes indique le contraire.

 

Mea Culpa : " Expression de reconnaissance de la faute qu’on a commise."

 

" Guillaume Pepy a redit à son tour « la profonde douleur et les regrets de la SNCF devant les victimes, les survivants, les enfants de déportés » "

 

 

Donc 502 fusillés.

 

Après faut pas non plus être trop naif,, on ne peut pas obtenir le nombre de fusillés à l'unité près... Tu penses que des petits gars étaient là pour faire les comptes...?

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Après faut pas non plus être trop naif,, on ne peut pas obtenir le nombre de fusillés à l'unité près... Tu penses que des petits gars étaient là pour faire les comptes...?

 

1/ Les nazis étaient réputés pour une tenue impeccable de leurs comptes et livres administratifs.

2/ Je peux admettre un peu de bavouserie entre 502 et 585 mettons. Mais 502 < --------------------------------------------------------------------------------- > 75.000 . Lol, quoi. Un peu de sérieux. Là, c'est du trolling niveau 0.

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1/ Les nazis étaient réputés pour une tenue impeccable de leurs comptes et livres administratifs.

 

Pourtant lorsque l'on écoute des "experts" au sujet de la Shoah, le nombre de morts dans les camps (et compagnie) est souvent jugé comme sous-évalué... Étrange non? (Je ne cherche pas à troller, c'est simplement ce que l'on entend... souvent).

 

 

Mais 502 < --------------------------------------------------------------------------------- > 75.000 . Lol, quoi. Un peu de sérieux. Là, c'est du trolling niveau 0.

 

Je suis d'accord.

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Pourtant lorsque l'on écoute des "experts" au sujet de la Shoah, le nombre de morts dans les camps (et compagnie) est souvent jugé comme sous-évalué... Étrange non? (Je ne cherche pas à troller, c'est simplement ce que l'on entend... souvent)

 

Même les soviets n'ont pas eu cette efficience et pourtant ce sont eux les champions du monde des camps de la mort. Mais comme l'Occident ne se battait que pour sa liberté et non la liberté (celle des nos ex-alliés russes par exemple) on préfère oublier l'archipel du goulag et se concentrer sur les camps du reich allemand. Plus facile à gérer pour notre devoir de mémoire. ha ha ha

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Même les soviets n'ont pas eu cette efficience et pourtant ce sont eux les champions du monde des camps de la mort. Mais comme l'Occident ne se battait que pour sa liberté et non la liberté (celle des nos ex-alliés russes par exemple) on préfère oublier l'archipel du goulag et se concentrer sur les camps du reich allemand. Plus facile à gérer pour notre devoir de mémoire. ha ha ha

 

 

Le communisme a effectivement fait davantage de victimes que le nazisme. Mais comme on ne parle que des crimes de ce dernier, dans les médias, à l'école, au cinéma, dans l'édition..., la plupart des gens sont convaincus du contraire...

 

Un petit article intéressant sur ce merveilleux qui devait assurer des lendemains qui chantent à l'humanité :jesus: http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=agoravox%20crimes%20du%20communisme&source=web&cd=1&cad=rja&ved=0CC8QFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.agoravox.fr%2Ftribune-libre%2Farticle%2Fcontrairement-a-ceux-du-nazisme-12266&ei=vZQBUvzQMvSp0AXJ9YDgAQ&usg=AFQjCNFdtGYZ5XXX6hka_HHSB4nSi2J-aQ&bvm=bv.50310824,d.d2k

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C'est normal, on va pas nous dire : bon, alors, voilà, les russes sont morts par centaines de milliers pour détruire l'armée allemande qui nous oppressait, et une fois qu'ils ont réussi, et bien on les a abandonné à leurs charniers parce que bon, déjà, un, c'était risqué de s'en prendre à staline, et de deux, on n'est pas si gentils que ça, hein, la liberté des uns s'arrêtent là où le confort des autres commence. C'est plus simple de dire : regardez les méchants nazis ont fait plein de camps horribles, mais heureusement, on était là et on y a mis fin. Qu'est-ce qu'on est cool, ça n'arrivera plus jamais, allez voter merci messieurs... Pendant ce temps là, en URSS....

 

ça nous donne le bon rôle et une bonne conscience, ce qui est fondamentale pour un devoir de mémoire bien utilisé. спасибо Poccии !

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Désolé pour les erreurs de manipulation. En voulant mettre le lien de l'article précité, j'ai envoyé par erreur le message en trois exemplaires et sans le lien indiqué...
Faute d'être parvenu à insérer le lien, voici l'article indiqué:

 

 

Contrairement à ceux du nazisme, les crimes communistes ne sont toujours pas considérés comme des crimes contre l'humanité:

 

"Alors que l’on découvre un charnier d’officiers polonais en Ukraine, assassinés par le régime communiste de l’Union Soviétique en 1943, la qualification des crimes communistes de crimes contre l’humanité semble toujours être un tabou. Pourtant c’est plus de 100 millions de personne qui ont perdu la vie.

 

 

Il y a deux jours en Ukraine un charnier a été mis à jour. Il s’agirait de corps d’officiers polonais exécutés par les Soviétiques lors du massacre de Katyn. Ces corps viennent s’ajouter à ceux déjà découverts auparavant. Le massacre a eu lieu le 12 avril 1943. On parle de plus de 5 000 morts. Le régime communiste de l’URSS a longtemps affirmé que ces crimes étaient l’œuvre des nazis. C’est seulement en 1990 que Mikhaïl Gorbatchev a reconnu la responsabilité des Soviétiques lors d’une visite du chef de l’État polonais d’alors, le général Jaruzelski.

 

 

Environ un million de Polonais ont été victimes du régime stalinien entre 1938 et 1947. La Pologne, depuis plusieurs années, essaye de faire qualifier ces crimes de crimes contre l’humanité, mais la Russie de Poutine s’y refuse.

 

 

Difficile de connaître le nombre global de victimes du communisme dans le monde. En URSS, Alexandre Soljenitsyne parle de 60 millions. Les estimations pour la Chine varient de 40 à 100 millions. Sans oublier, bien sur, les 2 à 2.5 de Cambodgiens exterminés par le régime communiste de Pol Pot.

 

 

Alors que les crimes du nazisme ont très vite été condamnés par la communauté internationale, il aura fallu attendre, en Europe, le 25 janvier 2006, pour que l’Assemblée parlementaire du conseil de l’Europe condamne officiellement "les violations massives des droits de l’homme commises par les régimes communistes totalitaires". Le texte a été adopté à 99 voix pour et 42 contre.

 

 

Mais toujours pas de qualification de crime contre l’humanité. Les partis communistes, socialistes et sympathisants se sont opposés à l’adoption d’un texte qui serait allé plus dans ce sens. Le sujet des crimes du communisme semble encore tabou. "On ne discute pas du communisme parce qu’il y a eu un grand nombre de communistes dans notre entourage. En France, en Italie, en Grèce et en Russie bien sûr. Et beaucoup de politiciens ne veulent pas être dérangeants envers leurs collègues politiques. De plus, les communistes ont toujours une certaine influence bien qu’ils ne soient pas au pouvoir," a déclaré le député suédois Goran Lindblad, auteur de la résolution, dans une interview.

 

 

Alors que les actes criminels des régimes communistes dans le monde sont reconnus par la communauté internationale, nous continuons à avoir dans nos démocraties des partis politiques qui se réclament officiellement de cette doctrine. Et qui, aujourd’hui, continuent toujours à s’opposer à une reconnaissance complète des crimes du communisme.

 

 

N’est-il pas temps, dans nos sociétés démocratiques, de reconnaître les génocides communistes comme des crimes contre l’humanité ? N’est-il pas nécessaire de réparer - déjà au moins moralement - les préjudices subits par des millions de personnes ? Peut-on continuer à avoir des partis politiques qui, tout en se réclamant, mais pas tous, d’un communisme réformé, n’en portent pas moins le nom et n’en rendent pas moins hommage aux tyrans de cette idéologie ? Accepterions un parti nazi français, tout réformé qu’il serait ? Peut-on encore avoir des noms de rue ou de places, qui portent le nom des bourreaux de millions de personne ? Sans comparer le régime nazi et les régimes communistes, peut-on dans l’horreur faire deux poids deux mesures ? Sans oublier que le nazisme ne tue plus mais que le communisme lui tue toujours en Chine, en Corée du Nord, au Vietnam, à Cuba et en Éthiopie. Qu’en dites-vous ?"

 

 

  

 

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En plus avec les soviets, on retrouve les corps. C'est quand même moins pratique qu'avec les nazis qui les faisaient disparaître en cramant leurs dernières gouttes de carburant. Mais bon, comme je disais, on a abandonné les russes à leurs charniers alors qu'ils nous avaient libéré des nôtres, et des gens meurent en exil ou en goulag pendant qu'on se vante d'avoir mis fin aux heures les plus sombres... C'est plus simple de penser à autre chose. 

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Désolé pour les erreurs de manipulation. En voulant mettre le lien de l'article précité, j'ai envoyé par erreur le message en trois exemplaires et sans le lien indiqué...

Faute d'être parvenu à insérer le lien, voici l'article indiqué:

 

 

Contrairement à ceux du nazisme, les crimes communistes ne sont toujours pas considérés comme des crimes contre l'humanité:

 

"Alors que l’on découvre un charnier d’officiers polonais en Ukraine, assassinés par le régime communiste de l’Union Soviétique en 1943, la qualification des crimes communistes de crimes contre l’humanité semble toujours être un tabou. Pourtant c’est plus de 100 millions de personne qui ont perdu la vie.

 

 

Il y a deux jours en Ukraine un charnier a été mis à jour. Il s’agirait de corps d’officiers polonais exécutés par les Soviétiques lors du massacre de Katyn. Ces corps viennent s’ajouter à ceux déjà découverts auparavant. Le massacre a eu lieu le 12 avril 1943. On parle de plus de 5 000 morts. Le régime communiste de l’URSS a longtemps affirmé que ces crimes étaient l’œuvre des nazis. C’est seulement en 1990 que Mikhaïl Gorbatchev a reconnu la responsabilité des Soviétiques lors d’une visite du chef de l’État polonais d’alors, le général Jaruzelski.

 

 

Environ un million de Polonais ont été victimes du régime stalinien entre 1938 et 1947. La Pologne, depuis plusieurs années, essaye de faire qualifier ces crimes de crimes contre l’humanité, mais la Russie de Poutine s’y refuse.

 

 

Difficile de connaître le nombre global de victimes du communisme dans le monde. En URSS, Alexandre Soljenitsyne parle de 60 millions. Les estimations pour la Chine varient de 40 à 100 millions. Sans oublier, bien sur, les 2 à 2.5 de Cambodgiens exterminés par le régime communiste de Pol Pot.

 

 

Alors que les crimes du nazisme ont très vite été condamnés par la communauté internationale, il aura fallu attendre, en Europe, le 25 janvier 2006, pour que l’Assemblée parlementaire du conseil de l’Europe condamne officiellement "les violations massives des droits de l’homme commises par les régimes communistes totalitaires". Le texte a été adopté à 99 voix pour et 42 contre.

 

 

Mais toujours pas de qualification de crime contre l’humanité. Les partis communistes, socialistes et sympathisants se sont opposés à l’adoption d’un texte qui serait allé plus dans ce sens. Le sujet des crimes du communisme semble encore tabou. "On ne discute pas du communisme parce qu’il y a eu un grand nombre de communistes dans notre entourage. En France, en Italie, en Grèce et en Russie bien sûr. Et beaucoup de politiciens ne veulent pas être dérangeants envers leurs collègues politiques. De plus, les communistes ont toujours une certaine influence bien qu’ils ne soient pas au pouvoir," a déclaré le député suédois Goran Lindblad, auteur de la résolution, dans une interview.

 

 

Alors que les actes criminels des régimes communistes dans le monde sont reconnus par la communauté internationale, nous continuons à avoir dans nos démocraties des partis politiques qui se réclament officiellement de cette doctrine. Et qui, aujourd’hui, continuent toujours à s’opposer à une reconnaissance complète des crimes du communisme.

 

 

N’est-il pas temps, dans nos sociétés démocratiques, de reconnaître les génocides communistes comme des crimes contre l’humanité ? N’est-il pas nécessaire de réparer - déjà au moins moralement - les préjudices subits par des millions de personnes ? Peut-on continuer à avoir des partis politiques qui, tout en se réclamant, mais pas tous, d’un communisme réformé, n’en portent pas moins le nom et n’en rendent pas moins hommage aux tyrans de cette idéologie ? Accepterions un parti nazi français, tout réformé qu’il serait ? Peut-on encore avoir des noms de rue ou de places, qui portent le nom des bourreaux de millions de personne ? Sans comparer le régime nazi et les régimes communistes, peut-on dans l’horreur faire deux poids deux mesures ? Sans oublier que le nazisme ne tue plus mais que le communisme lui tue toujours en Chine, en Corée du Nord, au Vietnam, à Cuba et en Éthiopie. Qu’en dites-vous ?"

 

Ce qui est extraordinaire est qu'il a 80% de "oui" (favorable à l'article) sur Vomigorax, cette antre putride de cocos éhontés.

 

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« À la SNCF, la Libération a engendré un mythe de la Résistance alimenté notamment par des films aussi marquant que « La Bataille du rail » ( 1946) ou « Le Train » ( 1964). Le premier de ces deux films a été tourné grâce à des subsides de la SNCF (1945). Montrer aux gens de la base qu’ils n’ont pas été seuls dans leur combat contre la puissance d’occupation allemande est dans l’intérêt partagé des gaullistes et des communistes.

Cet exemple vise à montrer comment un certain film peut transfigurer la réalité et jouer en maître avec la mémoire pendant des décennies. En particulier « La Bataille du rail » a façonné l’image que l’on se faisait de la SNCF présentée comme (principal) acteur de la Résistance en France. À y regarder de plus près, le peuple français apparaît dans ce film comme le fondement de la Résistance, alors que les élites de la SNCF restent invisibles et inexistantes. On nous présente au contraire l’image souhaitée et idéalisée d’une SNCF dans un rôle de victime entre les griffes de l’occupant allemand.

Il faudra attendre les années 1990 pour qu’une nouvelle génération d’historiens s’intéresse au rôle de la SNCF pendant les « années noires ». Jusqu’alors, le documentariste Marcel Ophuls avait vainement tenté dans les années 1970 de montrer la SNCF sous son vrai jour. À partir de 1990, les milieux politiques, la société civile et les diverses associations de résistants français doivent prendre congé de l’image d’une SNCF qu’ils se plaisaient à voir comme un foyer de la Résistance.

[...]

L’éclaircissement du rôle de la SNCF dans la Shoah ne revient pas aux seuls historiens, c’est une affaire politique. Il aura fallu l’intérêt manifesté par les scientifiques et le public pour que la SNCF se sente obligée de s’expliquer sur son attitude vis-à-vis de l’occupant allemand en France. Les motifs d’une participation active au plan national-socialiste visant à éradiquer le judaïsme et le communisme en Europe étaient de tous ordres : égoïsme, conviction, idéologie, antisémitisme, anticommunisme, opportunisme, patriotisme. Une chose est sûre, la SNCF n’était aucunement un pilier de la Résistance. Seuls quelques individus ont résisté activement aux Allemands et l’ont payé de leur vie. » ( http://www.arte.tv/fr/la-sncf-et-les-annees-noires/2207578,CmC=2218486.html )

Je commente l'extrait proposé : ici, on est à un niveau d'abus d'anthropomorphisme absolument ahurissant.

 

Je ne comprends pas comment une personne morale peut être condamnée, et encore moins 70 ans après les faits.

 

Ou alors, et c'est une autre manière de voir : l'Etat français et la SNCF auraient donc dû être sur le banc des accusés à Nuremberg en tant que personne morale.

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  • 10 months later...

 

C'est le premier rapport indépendant sur l'accident. Le plus inquiétant aussi. Nommé dès les premières heures de l'enquête, l'expert judiciaire Robert Hazan a rendu ses premières conclusions sur le déraillement de l'Intercités Paris-Limoges le 12 juillet dernier. Le drame, qui a tué 7 personnes et en a blessé 32 autres, a bien été causé par le basculement d'une éclisse -- la pièce reliant deux rails sur une zone d'aiguillage -- autour de son boulon.

 
Mais l'accidentologue révèle surtout que cette négligence en cachait d'autres, bien plus alarmantes : sur les 154 boulons contrôlés par l'expert sur le secteur, 59, soit plus d'un tiers, étaient desserrés, cassés, ou carrément absents de leur logement !

Présent sur les lieux le lendemain de la tragédie, Robert Hazan a demandé que la jonction en cause soit découpée à la tronçonneuse afin d'examiner l'ensemble de la boulonnerie. Ses conclusions, communiquées aux trois juges d'instruction d'Evry (Essonne) en février dernier, sont édifiantes. Sur la première partie du secteur contrôlé, qui comprend 77 boulons, 18 d'entre eux étaient desserrés, dont 1 complètement, et 3 absents. Ce sont ces trois derniers boulons manquants qui ont entraîné le basculement de l'éclisse à l'origine de l'accident, selon l'expert.Mais ce n'est pas tout. Sur la deuxième partie examinée, qui comprend également 77 boulons au total, 25 étaient desserrés et 13 manquants. Sur les deux secteurs, les attaches de rail, censées maintenir la voie au sol, n'étaient pas épargnées : sur les 92 attaches présentes, une était absente. Les 52 attaches du coeur -- la partie métallique centrale en « X » du système d'aiguillage -- comportaient quant à elles 2 boulons cassés « antérieurement à l'accident », précise l'expert. Fort de ces éléments à charge, le jugement de l'accidentologue est sévère à l'égard de la SNCF, manifestement peu regardante sur la maintenance de ses voies. « Nous rappelons alors que compte tenu des fréquents passages des trains sur les rails, le système boulon-écrou doit être présent et régulièrement resserré », souligne-t-il comme une évidence. Or vu l'état des voies « lors du passage de l'Intercités 3657, l'accident est alors inévitable », conclut-il encore. Pire : les rapports d'inspection réalisés par les techniciens de la SNCF sur cette jonction dans les mois précédant l'accident, et dont l'expert a pu se procurer copie, ne révèlent aucune défaillance majeure. Le spécialiste préconise néanmoins une expertise métallurgique sur les pièces en cause pour déterminer leur état avant l'accident. « On sait que cette voie est en mauvais état, commente un cheminot de l'entreprise publique spécialisé dans la maintenance. Si l'expert était allé sur le site de la gare du Nord ou celui de Saint-Lazare, il aurait constaté la même chose. » Le technicien nuance malgré tout le risque pour les voyageurs. « Ce n'est pas pour ça que la voie est dangereuse. Un boulon manquant ne fait pas dérailler un train. Et puis rien ne dit non plus que ces boulons ne se soient pas détachés suite à l'accident. Après, il ne faut pas se voiler la face. On sait que les moyens donnés à la maintenance ont diminué ces dernières années. »

Contactée, la SNCF, « n'ayant pas accès à ce document, n'est pas en mesure de le commenter », mais explique avoir créé une « commission d'experts sur le boulonnage » en mars dernier. Composée de six spécialistes extérieurs à l'entreprise publique, elle va « analyser le niveau de maîtrise des assemblages boulonnés sur les voies » et remettra une première série de recommandations d'ici à l'été. « L'enquête ne peut se faire sur la foi d'un seul rapport sorti de toutes autres considérations », ajoutait hier la SNCF.

 

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