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Presse française 10x plus subventionnée qu'en Europe


Messages recommandés

  • 6 months later...
8 hours ago, Hugh said:

Ah, merci.

 

J'avais pensé à Karl Marx.

 

Je ne le (Thierry) connaissais pas. Leur nourritoure/restaurant est bonne?

Il est réputé pour ça, après je n'ai personnellement pas les moyens pour y manger :lol:

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  • 1 month later...

Ce passage :

 

Citation

On se plaint parfois de nos médias nationaux mais on ne devrait pas au vu de la manière dont les autres médias - plus spécifiquement français - travaillent. Il n'y a pas de scrupule, pas de code, pas de lien de confiance possible ! Un journaliste avec qui j'avais eu une discussion informelle m'a même enregistré à mon insu. Je regrette d'avoir été naïf.

 

http://www.lalibre.be/actu/belgique/sven-mary-je-regrette-d-avoir-ete-naif-dans-la-defense-de-salah-abdeslam-599de9e0cd70d65d258ec5de

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Ces échanges sont un peu rafraîchissants :

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/09/04/25001-20170904ARTFIG00203-la-critique-des-medias-seul-terrain-d-entente-entre-macron-et-melenchon.php

Mais ce ne sont que des échanges. Que le président mette fin aux subventions et les journalistes auront enfin une raison, une vrai de parler d'eux... mais entre eux pour trouver des lecteurs. Se remettre en cause en somme. 

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  • 1 month later...
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A compter du 5 octobre, la quasi-totalité des détenteurs d'un abonnement Internet ou mobile Orange pourront ainsi profiter, sans surcoût, d’un kiosque virtuel et d’un service permettant de déguster des BD sur ordinateur, smartphones et tablettes. A l’issue des six mois de découverte, ces contenus deviendront payants si l’on souhaite y souscrire (9,99€/mois chacun).

 

Premier extra : le service ePresse, grâce auquel les clients Orange pourront consulter en illimité « plus de 300 journaux et magazines ». Une sélection qui inclura L’Equipe, Libération, Le Parisien, Le Figaro, Public, Ouest France, L’Express, Paris Match, Challenges, Le Point, mais aussi « une centaine de titres régionaux », précise l’opérateur. Le tout disponible sur smartphones et tablettes via l'application ePresse, ou sur ordinateur, en passant par le site epresse.fr, muni de ses identifiants orange (adresse mail en "@orange.fr").

 

Autre volet de cette offre découverte : l’accès gratuit et illimité à un catalogue de plus de 3 000 BDs. Offert lui aussi pendant six mois, le service Izneo by Fnac permettra de lire ou relire les grands classiques (Blake et Mortimer, Lucky Luke, Thorgal, Gaston, Spirou, Boule et Bill, Les Schtroumpfs, Yakari, Michel Vaillant, Valérian) ou d'aborder des genres « plus pointus » (Saga, Aldébaran, L’Incal, Le Chat du Rabbin, Wakfu), indique Orange.

 

Au bout de six mois, soit le 5 avril 2018, ces services seront automatiquement supprimés. Il faudra, pour continuer à en profiter, souscrire à ces options moyennant une mensualité de 9,99€ chacune. Le tout, comme à l’accoutumée, sans engagement.

http://www.ariase.com/fr/news/clients-internet-forfait-mobile-orange-presse-bd-offertes-six-mois-article-5075.html

 


Pour ceux que cela intéresse ...

 

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  • 2 months later...
  • 4 weeks later...

Juliette Méadel propose la création d'un "impôt Charlie Hebdo"

 

Citation

L'ancienne secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes propose l'instauration d'un "impôt Charlie Hebdo" pour soutenir la presse indépendante.

 

L'ancienne secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes Juliette Méadel propose dans une tribune la création d'un "impôt Charlie Hebdo" qui permettrait de soutenir la "liberté d'expression". "La liberté d'expression est la mère de la République. La République doit donc la financer comme elle finance le fonctionnement de notre vie démocratique (...) La liberté d'expression mérite donc bien un impôt supplémentaire : l'impôt Charlie Hebdo", défend Juliette Méadel.

 

Un impôt sur les bénéfices des grandes plate-formes ? "Il pourrait s'agir d'un impôt sur les bénéfices de la publicité diffusée sur Internet ou d'un impôt sur les bénéfices des grandes plate-formes. En effet les réseaux sociaux contribuent largement à la diffusion des idéologies délétères et anti-démocratiques", poursuit-elle.

 

Toujours aussi nul au PS ...

 

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Elle c'est une idiote mais alors vraiment stupide. Pour l'avoir subi plus d'une fois aux Experts sur BFM, elle a rien dans la tronche.

 

Je pense que son QI est en dessous de la moyenne. Elle arrive à écrire qu'il faut un impôt pour soutenir la liberté d'expression et pour sanctionner les plateformes parce qu'elles permettent à des gens d'exercer leur liberté d'expression.

  • Haha 1
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Que ce soit Wauquiez qui a fait interdire des reportages honnêtes ou le directeur qui l'a fait de reportages malhonnêtes, dans un cas comme dans l'autre, cela en dit long sur la neutralité du service publique.

 

Le Monde - Une motion de défiance adoptée chez France 3 Auvergne-Rhône-Alpes

Face au tollé des journalistes, la direction a rétabli la diffusion d’une série sur Laurent Wauquiez, président du conseil régional.

http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2018/01/13/une-motion-de-defiance-adoptee-chez-france-3-auvergne-rhone-alpes_5241132_3236.html

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Distribution des journaux: le sauvetage de Presstalis se précise

 

Citation

Le sauvetage du distributeur de journaux Presstalis se précise: une augmentation exceptionnelle de "quelques centimes" du prix de vente des quotidiens et périodiques est à l'étude pour financer la restructuration du groupe confronté à la baisse structurelle des ventes en kiosques et en très mauvaise passe.

 

Méconnu du grand public, Presstalis (les ex-Nouvelles messageries de la presse parisienne ou NMPP) est le premier distributeur de la presse au numéro en France, et achemine 4.000 titres jusqu'à 25.000 points de vente sur tout le territoire.

 

Sauvé in extremis de la faillite fin 2012 par ses actionnaires éditeurs et l'Etat, moyennant plusieurs dizaines de millions d'euros d'argent public, et malgré une énième restructuration engagée en 2013, le groupe se retrouve de nouveau en situation périlleuse, du fait de la baisse continuelle des ventes de la presse papier, et de fragilités internes.

 

Si le groupe a divisé par deux ses effectifs en cinq ans, en les ramenant à 1.200 personnes, cette restructuration a dû être négociée au prix fort, ce qui, ajouté à des investissements industriels, a creusé sa dette. 

En outre, les départs de certains titres, qui ont signé des contrats avec son grand concurrent, les Messageries lyonnaises de presse (MLP), et une modification de système tarifaire n'ont rien arrangé à sa situation.

Résultat, selon un document du Sénat publié en novembre, les fonds propres de Presstalis étaient négatifs à hauteur de 306 millions d'euros fin 2016.

 

[..]

Si ses contours sont encore flous (il pourrait inclure une modification de la distribution de certains titres, un éventuel nouveau plan social, voire une réforme de la gouvernance de la filière et de son modèle coopératif -qui nécessiterait probablement une révision de la loi Bichet de 1947-, une source proche du dossier a indiqué à l'AFP qu'une piste était déjà à l'étude pour le financer.

 

"L'idée serait de mettre les éditeurs de presse à contribution, en augmentant temporairement le prix de vente de leurs titres de quelques centimes, pour alimenter un fonds", a indiqué à l'AFP cette source qui a requis l'anonymat, confirmant une information de la Correspondance de la presse.

Bien que certains quotidiens aient déjà augmenté leurs prix à la rentrée, les éditeurs n'ont guère le choix car une faillite de Presstalis aurait des effets en cascade sur leurs propres comptes.

 

Il s'agit de trouver au bas mot plusieurs dizaines de millions d'euros, certains médias évoquant même un coût de 200 millions.

Le gouvernement pourrait soutenir indirectement ce fonds en lui apportant une garantie, a affirmé en outre cette source.

Les pouvoirs publics suivent en effet l'affaire de près. Bercy et le ministère de la Culture ont confié en septembre une mission sur la distribution de la presse à l'ancien président de l'Autorité des marchés financiers, Gérard Rameix.

https://actu.orange.fr/societe/culture/distribution-des-journaux-le-sauvetage-de-presstalis-se-precise-CNT000000VmiR5.html

 

Et probablement un nouveau "plan de sauvetage" à coup d'argent public dans 1 à 2 ans ...

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L'Etat stratège à l'œuvre. Les journaux qui sont en train de crever vont devoir sauver Presstalis qui est un acteur non-négligeable de cette situation.

 

Et bien sûr, pas un mot sur le verrouillage syndical largement à l'origine de la situation. 

  • Yea 1
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il y a 24 minutes, Tramp a dit :

L'Etat stratège à l'œuvre. Les journaux qui sont en train de crever vont devoir sauver Presstalis qui est un acteur non-négligeable de cette situation.

 

Et bien sûr, pas un mot sur le verrouillage syndical largement à l'origine de la situation. 

 

Quoi? Les NMPP seraient un bastion du syndicalisme le plus rétrograde, et cela pourrait jouer un rôle dans leur situation actuelle?
Impossible. Inimaginable. Grotesque. Qui pourrait penser une telle chose?

  • Yea 1
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il y a 10 minutes, Sanson a dit :

Presstalis a un monopole ?

 

Pire : ils utilisent des comportements mafieux pour conserver leurs clients avec l'aval de l'Etat depuis des années.

 

Les gars ont volé des milliers d'armes dans les annees 80 en but d'une insurrection armée et personne n'a été inquiété lorsque le pot aux roses a été découvert (entre autres affaires, il y a aussi eu du traffic de papier au profit de Cuba).

 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Syndicat_général_du_livre_et_de_la_communication_écrite_CGT

 

Le fait que la CGT et Presstalis existent encore après ca est un véritable scandal. Cela en dit long sur l'état de droit en France.

 

Cela en dit long aussi sur l'état du journalisme. Si on peut comprendre que les journaux pris en otage ne disent rien, le silence de la TV et des radios est assourdissant.

  • Yea 3
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"Grâce aux différentes primes et avantages, les salaires des ouvriers de l'entreprise se situent entre 4200 à 5000 euros. Presstalis est également grevée d'un taux d'encadrement particulièrement élevé, encadrement qui est payé entre 5700 à 7100 euros en moyenne. Ces coûts salariaux ont pour conséquence que « le coût d'un employé de Presstalis équivaut à nettement plus du double de celui des employés d'un autre logisticien, et son temps de travail est nettement inférieur de moitié. »[6].

 

Toute la page wiki est magnifique.

  • Yea 1
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il y a une heure, Fagotto a dit :

"Grâce aux différentes primes et avantages, les salaires des ouvriers de l'entreprise se situent entre 4200 à 5000 euros. Presstalis est également grevée d'un taux d'encadrement particulièrement élevé, encadrement qui est payé entre 5700 à 7100 euros en moyenne. Ces coûts salariaux ont pour conséquence que « le coût d'un employé de Presstalis équivaut à nettement plus du double de celui des employés d'un autre logisticien, et son temps de travail est nettement inférieur de moitié. »[6].

 

Toute la page wiki est magnifique.

 

Rien à voir avec la situation économique de Presstalis.
Je pense que c'est de la faute des robots. Faudrait une taxe.

  • Yea 1
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https://www.canardpc.com/373/la-distribution-de-la-presse-papier-au-bord-du-naufrage

 

Le point de vue d'une des petites entreprises mises en danger par les agissements de Presstalis. On apprend entre autre que Presstalis se facture 40% de leurs revenus en temps normal (plus 25% en décembre et janvier donc, en tout 65% du prix de vente sert à livrer des journaux à des buralistes !). 

 

On est vraiment dans le n'importe quoi français de compétition avec cette histoire et c'est étrange que ça ne fasse pas plus de vagues que ça. Peut-être une opportunité pour Contrepoints de dénoncer le capitalisme de connivence ?

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