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Presse française 10x plus subventionnée qu'en Europe


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http://www.lefigaro....e-francaise.php

Donc les journaleux français ont écrit un texte de loi qu'ils ont envoyé à la ministre. Dans ce texte, les journaleux ont quand même l'audace de menacer des gens de 3 ans de prison s'ils ne se soumettent pas à leur racket.

Google contre-attaque : si c'est comme ça, on ne référencera plus la presse qui pourra s’asseoir sur une part importante de sa pub.

Du coup, à quand le texte de loi qui force Google à référencer les sites de presse ? Parce que dans le cas contraire, cela met en danger leur santé financière.

Et puis bien sur Pellerin qui en rajoute sur le fait "qu'on ne menace pas un gouvernement démocratique."

S'attaquer à une grosse boîte américaine c'est pas l'idée du siècle. Attention au retour de flamme.

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S'attaquer à une grosse boîte américaine c'est pas l'idée du siècle. Attention au retour de flamme.

Oui mais en fRance on ose tout, rien ni personnes ne fait peur à nos polipathétiques. Les patrons même pas peur. Le chômage, on s'en occupe, double ration pour tous. La crise européenne, on a placé "croissance" dans le traité, le reste suivra. Augmenter les impôts des riches personnes n'y avait pensé avant nous. Enseignement, éducation, finance prenez garde à vous, on va tous remettre à plat à grand coup de cure-dents… Y a ceux qui changent tout ce qu'ils touchent en or et y a les autres……. les socialistes!

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Prions pour qu'ils mettent vraiment en place cette taxe.

Oui, comme ça Google supprime le référencement vers la presse et c'est la mort assuré des médias français, ça nous fera des neurones en plus.

Google amène quand même 4 milliards de click par an vers les journaux français en ligne qui vivent de la publicité.

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C'était les journaux belges qui avaient déjà tenté le coup, et Google les avait déréférencés. La disparition brutale de presque la totalité du lectorat les avait fait revenir la queue entre les jambes…

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Oui, comme ça Google supprime le référencement vers la presse et c'est la mort assuré des médias français, ça nous fera des neurones en plus.

Google amène quand même 4 milliards de click par an vers les journaux français en ligne qui vivent de la publicité.

4 milliards par mois.

Les patrons de journeaux sont des abrutis. Google leur rend un service gratuitement, en réaction ils décident de le raquetter, puis se plaignent quand Google refuse de se laisser faire…

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Le dernier édito de Joffrin résume à lui seul ce qui est dit dans ce fil :

http://tempsreel.nouvelobs.com/laurent-joffrin/20121018.OBS6291/le-chantage-de-google.html

Google jette le masque. La multinationale américaine, qui se targue de remplir une tâche d’intérêt général grâce à son moteur de recherche, vient de démontrer qu’elle se soucie comme d’une guigne du droit à l’information.

Mécontente d’un projet qui pourrait amputer (un peu) ses bénéfices, elle menace tout bonnement de "déréférencer" - c’est-à-dire de censurer - l’ensemble de la presse française en ligne si le gouvernement persiste dans son intention de créer un droit voisin au profit des producteurs de contenus informatifs.

Sur dix ans, Google a vu son chiffre d’affaires publicitaire augmenter d’un milliard d’euro environ tandis que les producteurs de contenu voyaient le leur diminuer d’autant. Pour remédier à ce déséquilibre né de la position dominante de Google, les éditeurs de presse ont proposé que la multinationale soit conviée par la loi à accepter un partage – raisonnable – de la manne publicitaire amassée, de manière à aider au financement des organes d’information présents sur le Net.

Une féodalité multinationale

L’indexation des contenus d’information permet à Google de rafraîchir sans cesse ses référencements, d’améliorer en permanence la pertinence de ses algorithmes et surtout de capter à son bénéfice une grande partie de la valeur née de la diffusion de l’information.

Cette captation est d’autant plus spectaculaire que Google a monté un système de déclaration de son chiffre d’affaires qui lui permet d’échapper totalement à l’impôt français sur les bénéfices. Le cynisme de la multinationale en matière fiscale se double maintenant d’arrogance politique.

Assise sur sa puissance et sur ses certitudes, Google se lance dans un chantage pur et simple sur le gouvernement élu et sur la représentation nationale si celle-ci persiste dans son intention de porter un tant soit peu atteinte à ses intérêts financiers. La morale (provisoire) de l’affaire est que Google veut bien profiter de son activité en France mais refuse catégoriquement d’apporter la moindre contribution à la vie collective française. Il appartient maintenant au gouvernement et aux élus français de dire si la confection des lois reste l’apanage de la République ou bien si elle est abandonnée au pouvoir de fait d’une féodalité multinationale.

Une entreprise privée décide de ne plus se soumettre aux diktats du gouvernement, c'est évidemment inadmissible pour un éditorialiste subsidié.

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Il appartient maintenant au gouvernement et aux élus français de dire si la confection des lois reste l’apanage de la République ou bien si elle est abandonnée au pouvoir de fait d’une féodalité multinationale.

Il manque pas d'aplomb ce Joffrin : la "proposition" de loi qui a provoqué l'ire de Google a été rédigée par le syndicat de la presse!

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L'article du crétin Joffrin est admirable.

Vite une loi pour obliger tout moteur de recherche à sortir en priorité un lien vers le Nouvel Obs ( sinon, c'est de la censure ) et à reverser ses bénéfices à la même gazette.

Les sujets français sont déjà punis quand ils n'achétent pas les journaux en devant s'acquitter d'impôts pour les subventionner , mais on doit pouvoir faire mieux : ils devront maintenant payer des flics pour s'assurer que tous les sites internet font de la pub' pour le Nouvel Obs…

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Il va m'être difficile de trouver les mots justes pour cet abruti de Joffrin.

la presse française subventionnée mérite de crever la bouche ouverte, qu'on en finisse avec ce repaire de trous du cul fumants.

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Il va m'être difficile de trouver les mots justes pour cet abruti de Joffrin.

la presse française subventionnée mérite de crever la bouche ouverte, qu'on en finisse avec ce repaire de trous du cul fumants.

Tu peux rappeler que le même Joffrin appelait il y a peu à la création d'un comité de censure d'internet pour contrôler les "rumeurs" et les diffamations.

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On pourrait m'expliquer un truc : la presse française réclame des ronds à Google parce que cette boîte se ferait des couilles en or grâce à la pub que verraient les gens attirés par les news référencées par le moteur. Moi, je vais sur Google Actualités et je ne vois pas de pub. Nulle part. Alors quoi ?

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http://www.lefigaro....e-recherche.php

LE FIGARO. - Les éditeurs de presse présentent un projet de loi visant à faire payer les moteurs de recherche pour l'utilisation de leurs contenus. Pourquoi?

Nathalie COLLIN. - Nous travaillons sur ce projet depuis le printemps, après avoir constaté l'échec des discussions entamées depuis trois ans avec Google. Aujourd'hui, tous les éditeurs de presse quotidienne, magazine ou purement Internet sont rassemblés derrière ce projet qui a été soumis à la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, la ministre déléguée au Numérique, Fleur Pellerin, et au premier ministre, Jean-Marc Ayrault.

Alors déjà on parle d'un lobby qui amène directement un projet de loi.

Ce projet de loi est simple à mettre en œuvre et il est équilibré. D'un côté, les éditeurs s'engagent à renoncer à leur droit d'interdire l'indexation de leurs contenus par les moteurs de recherche. La presse ne veut pas entraver l'accès des internautes à l'information. Au contraire, elle a besoin de promouvoir ses contenus. En contrepartie, nous demandons la création d'un droit voisin qui permettrait de faire payer par les moteurs de recherche une juste rémunération, chaque fois qu'un de nos contenus est indexé. Pour fixer le ­niveau de cette rémunération équitable, il suffit de créer, comme cela existe déjà pour la musique et les paris sportifs, une commission paritaire réunissant la presse et les moteurs de recherche et qui sera dirigée par un président nommé par le gouvernement. Une société de gestion collective répartira les sommes perçues entre les journaux.

1 - Google est un kiosque à journaux. Les kiosques à journaux physiques eux aussi bénéficient et profitent de l'extraordinaire qualité des journaux français. En effet, plus un journal est populaire, meilleur il est, et plus il draine des clients dans un kiosque. Ainsi, de même que Google, les kiosquiers devraient rémunérer les éditeurs de presse pour avoir le droit de mettre leurs journaux sur ses étals. Dans la réalité, c'est le contraire qui se passe : les kiosquiers sont rémunérés par les éditeurs de presse.

2 - Invention d'un ahurissant "droit d'interdire l'indexation de leurs contenus par les moteurs de recherche". Hé bien qu'ils l'exercent ce droit. Ce serait l'équivalent numérique d'une grève de la faim, les conséquences physiques terribles en moins quand même. Mais c'est le même genre de chantage. Il serait compréhensible si Google piquait les contenus des éditeurs et les prive de revenus, sauf que ce n'est pas le cas, Google donne un lien qui pointe vers les contenus et donc contribue à la rémunération des éditeurs!

Autres infos sur le cas allemand : http://www.lefigaro....e-allemands.php

On remarque qu'en Allemagne, les verts et sociaux démocrates sont contre ce projet. Qu'en pense la majorité française de gauche?

On pourrait m'expliquer un truc : la presse française réclame des ronds à Google parce que cette boîte se ferait des couilles en or grâce à la pub que verraient les gens attirés par les news référencées par le moteur. Moi, je vais sur Google Actualités et je ne vois pas de pub. Nulle part. Alors quoi ?

Ceci est tout à fait juste.

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Ca touche au génie, quand-meme, cette manipulation.

Avant, quand quelqu'un faisait le rabatteur pour toi, tu le rémunerais. Maintenant, sous le pretexte fallacieux de "donner du contenu", il faudrait obliger Google a payer pour fournir le service de redirection.

En toute logique, Google devrait faire payer pour pouvoir référencer sur ses serveurs. C'est que ca en fait, du stockage inutile de données de qualité excessivement médiocres.

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On pourrait m'expliquer un truc : la presse française réclame des ronds à Google parce que cette boîte se ferait des couilles en or grâce à la pub que verraient les gens attirés par les news référencées par le moteur. Moi, je vais sur Google Actualités et je ne vois pas de pub. Nulle part. Alors quoi ?

En fait, c'est la même revendication qu'avec les journaux belges à l'époque. Sur la page "news" (Google Actu), n'apparaissent que le titre, le chapeau, et parfois une ou deux ligne du début d'article, et lorsqu'on clique dessus, on arrive sur la page du journal. Cette page là, en fait, les journaux s'en foutent. C'est lorsqu'ils apparaissent dans les recherches génériques, à côté des pubs sur la droite de la page Google, qu'ils considèrent avoir un droit à taper dans la caisse.

A l'époque, avec le problème de lalibre.be , Google avait viré lalibre de la page news, mais aussi des recherches générales. Et c'est à ce moment là que CopiePresse a couiné. ("Ben oui, virez nous de la page news, masi pas des pages génériques, on veut des sous de vos pubs !"). Google ne s'était pas emmerdé, et avait suivi à la lettre l'injonction de justice. Sur l'intégralité de la racine google.be, les canards de CopiePresse avaient disparus.

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Oui, comme ça Google supprime le référencement vers la presse et c'est la mort assuré des médias français, ça nous fera des neurones en plus.

Voilà.

Ne resterait alors plus qu'à convaincre Google de continuer à référencer Contrepoints (qui n'est pas subventionné et ne souhaite pas faire ses poches).

Ce serait un énoooooorme moyen de pression qu'aurait Google. Le seul site d'info français référencé dans Google actu serait libéral !

Imaginez la panique parmi tous ces clowns !!! :icon_diablotin:

Mon dieu, qu'est-ce que ce serait rigolo ! :lol:

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2 - Invention d'un ahurissant "droit d'interdire l'indexation de leurs contenus par les moteurs de recherche".

Ce « droit » est déjà une coutume d'internet, incarnée par robots.txt. https://en.wikipedia.org/wiki/Robots.txt

Il a toujours été possible d'interdire à un robot d'indexer son site, ce truc pré-date Google, et avoir un robot qui ne respecte pas le robots.txt, c'est très mal vu.

Son utilisation est à la base pensée pour interdire certaines parties, par exemple pour éviter à un robot d'indexer à l'infini un site dynamique, ou une partie qui ne sert à rien, mais il est tout à fait possible d'interdire complètement un site.

Bref, c'est complètement hypocrite cette histoire.

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Joffrin devrait militer pour que chaque français soit obliger de s'abonner à deux "grands" quotidiens français. Tout ça pour que les citoyens soient mieux informés et que la démocratie fonctionne mieux. Deux et pas un pour la pluralité de l'information et puis, sinon des gens ne seraient abonnés qu'au Figolu et ça, ça risquerait de nous faire replonger dans les heures les plus sombres de l'histoire.

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Bon, voyons si les journaux sont au courant :

http://www.lemonde.fr/robots.txt

Oui, ils ont un robots.txt, plutôt bien configuré, donc ils savent qu'ils peuvent empêcher Google de les indexer.

http://www.liberation.fr/robots.txt

:o :o Ils ont une entrée Sitemap, qui aide Google et autres à les indexer plus rapidement et plus facilement.

http://www.lefigaro.fr/robots.txt

Oui, ils ont un robots.txt, donc ils savent qu'ils peuvent empêcher Google de les indexer.

http://www.lhumanite.fr/robots.txt

Pareil, donc ils savent qu'ils peuvent empêcher Google de les indexer.

http://www.leparisien.fr/robots.txt

Pareil, donc ils savent qu'ils peuvent empêcher Google de les indexer.

http://www.lepoint.fr/robots.txt

Certains articles sont interdits, dont un « droit de réponse ». Ha ha ha.

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