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Presse française 10x plus subventionnée qu'en Europe


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Caroline Fourest agressée, porte plainte.

La journaliste et essayiste Caroline Fourest a déclaré aujourd'hui avoir porté plainte après avoir été agressée hier lors de la manifestation à Paris contre le mariage gay, ainsi que des militantes du mouvement féministe ukrainien Femen.

"J'ai porté plainte", a dit aujourd'hui sur Europe 1 la journaliste, qui était présente pour un documentaire sur le féminisme.

"On m'a mise à terre" et "ma tête a heurté le trottoir", a-t-elle raconté. "On m'a tirée par les cheveux, tabassée, comme on peut imaginer les militants d'extrême droite tabasser des Arabes et des Noirs ou des femmes", a lancé la journaliste.

Les agresseurs l'ont reconnue après lui avoir arraché son bonnet. "C'est Caroline Fourest, cours sale pute, ont-ils scandé", a-t-elle raconté, puis "j'ai pris une deuxième raclée et ils m'ont encore rossée un petit moment dans le dos et à la tête". Elle a précisé qu'"en plus des slogans sexistes et homophobes, il y avait des slogans anti-journalistes".

Les incidents ont eu lieu au début de la manifestation contre le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux homosexuels, organisée à Paris par l'institut Civitas, proche des catholiques intégristes.

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Ah, je vois que le problème est donc un problème en économie de base, comme d'habitude. Faire du corporatisme, ou du favoritisme, ou du protectionnisme, c'est inutile, c'est contre-productif et ça lèse tout le monde à moyen ou long terme. Economie 101.

Bon, je vais faire une réponse groupée et rapide, si cela ne vous embête pas…

C'est bien de pinailler sur le sens des mots mais ceux ci n'ont pas qu'un sens. Par exemple, l'harmonisation ce n'est pas remplacer ce qui existe par quelque chose d'uniforme. Je préfère donc m'en tenir aux idées générales du débat, si c'est possible.

On peut peut être aussi sortir du petit guide du libéralisme pour ados boutonneux. Certes, les entreprises doivent être profitables, mais cela n'empêche pas d'en étudier les conséquences socio-économiques et d'en tirer un certain nombre de remarques sur leur responsabilité sociale ou économique.

On ne vit pas non plus au milieu de nulle part, il y a une vie derrière les marchés, des règles établies, une régulation existante, quoi qu'on en pense et qu'il peut être souhaitable de faire évoluer, mais qu'il faut bien constater (au sens de faire un constat) au départ de la réflexion.

Enfin, vu que nous ne sommes pas manifestement dans un cas de concurrence pure et parfaite, je ne vois pas pourquoi on s'interdirait un débat sur les pratiques commerciales des uns et des autres. En l'espèce ici, l'émergence d'acteurs en position de monopole pose de nombreuses questions de concurrence et d'équité entre les acteurs.

Pour prendre un exemple simple, rien que sur la TVA, Apple récupère 8% sur son CA, soit l’essentiel de sa marge. C'est un avantage compétitif majeur en sa faveur, au détriment de ses concurrents français.

La première question est donc celle de l'égalité du traitement fiscal. Que tous les acteurs puisse payer les mêmes impôts, cela ne me semble pas spécialement être du corporatisme ou du favoritisme. Vu que ça ne gène manifestement personne de ne payer aucun impôt pour des activités commerciales en France, alors il ne devrait y avoir aucune objection à ce que toutes les entreprises françaises (et oui, les entreprises ne sont pas encore apatrides…) puissent faire de même.

C'est donc instantanément -20% sur le budget de l'Etat. Que personne ne paiera à votre avis ?

La seconde question porte sur la conformation à la réglementation d'un pays pour les services extra territoriaux. Je crois comprendre dans vos réponses que vous n'y êtes pas favorables. Mais au delà de l'aspect financier, cela laisse des questions en plan : quid de la maîtrise des données personnelles dont google ne fait pas grand cas, des règles de protection de la jeunesse, de la responsabilité éditoriale, etc.

Plus le temps de répondre aux questions sur la concurrence déloyale ou la position dominante mais il y a là encore bcp d'exemples: ainsi, la mise en avant préférentielle par Google de ses propres produits dans les liens sponsorisés au détriment des annonceurs payeurs, la restriction d'accès à certains en fonction de règles peu claires (cas Navx), etc.

Bref, ce que je voulais dire au départ en répondant à ce post, c'est que ce n'est pas forcemment le gentil Google libéral contre les méchants intérêts corporatistes socialisants et que certaines questions me semblent légitimes, qu'il faut peut être traiter de façon un peu plus nuancée ou moins lapidaires.

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"Concurrence pure et parfaite" : Ding

"Apatrides" : Ding

"Si on uniformise par le bon coté, l'état perds de l'argent !" :Ding

Bingo, tu a gagné ton badge de socialiste de l'Union des Mauvais Perdants

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Bingo, tu a gagné ton badge de socialiste de l'Union des Mauvais Perdants

Ah ? C'est assez révélateur, cette façon de réduire mes propos pour les discréditer. Bon, ben si les points soulevés ne font pas débat, laissons tomber…

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Ben non, les conséquences "socio-économiques" d'une entreprise, c'est la satisfaction de ses clients, si client satisfait, client paye, si client pas satisfait, client paye pas, par conséquent, Goog à démontré sa participation positive, et la démontre tous les jours, et ceux qui ne les aiment pas peuvent trivialement ne pas leur filer un kopek, on ne peut pas dire la meme chose de toutes les institutions dans notre beau pays…

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Aujourd'hui, je vous propose une pignouferie de presse assez … perturbante.

Le 10 janvier novembre dernier a eu lieu une manifestation rassemblant plusieurs centaines de personnes. A voir le titre de la manif et les organisateurs ("contre le fascisme islamique" et Riposte LaÏque notamment), on pouvait être sûr que cette manif allait déclencher un mégatroll dans les médias français. En tout cas, il y avait de quoi. Après tout, quand des salafistes font les cons devant une ambassade américaine, ou quand des intégristes cathos se frittent avec des intégristes homos, on a droit à tout un tas de reportages croustillants, prétexte à montrer des tétons pendants et des actions brouillonnes avec des cris et des morceaux de provoc dedans.

Eh bien là, rien du tout. Queud. Nada.

Rien.

Trouvez-vous ça normal ?

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Le 10 janvier dernier a eu lieu une manifestation rassemblant plusieurs centaines de personnes.

10 novembre plutôt.

Sinon, c'est un peu étonnant mais cela doit s'expliquer par la réticence à faire de la pub à un groupe à fort potentiel de supporters.

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Certes, les entreprises doivent être profitables, mais cela n'empêche pas d'en étudier les conséquences socio-économiques et d'en tirer un certain nombre de remarques sur leur responsabilité sociale ou économique.

Je suis content d'avoir lu la leçon de Barem, ça me permet de comprendre d'où sortent ce genre d'affirmations.

Enfin, vu que nous ne sommes pas manifestement dans un cas de concurrence pure et parfaite, je ne vois pas pourquoi on s'interdirait un débat sur les pratiques commerciales des uns et des autres. En l'espèce ici, l'émergence d'acteurs en position de monopole pose de nombreuses questions de concurrence et d'équité entre les acteurs.

La concurrence pure et parfaite, ce truc qui sert de prétexte aux interventionnistes pour venir foutre le bordel ? Le monopole, cette situation qui ne peut se maintenir que si elle est légale, c'est-à-dire en nationalisant (officiellement ou non) un secteur ?

Pour prendre un exemple simple, rien que sur la TVA, Apple récupère 8% sur son CA, soit l’essentiel de sa marge. C'est un avantage compétitif majeur en sa faveur, au détriment de ses concurrents français.

Eh ben on supprime la TVA et paf, voilà "l'égalité du traitement fiscal".

C'est donc instantanément -20% sur le budget de l'Etat. Que personne ne paiera à votre avis ?

Justement, l'état pèse trop lourd. C'est parfait. Et des solutions pour réduire les coûts, moi, j'en ai plein, Ron Swanson-style.

quid de la maîtrise des données personnelles dont google ne fait pas grand cas, des règles de protection de la jeunesse, de la responsabilité éditoriale, etc.

Si Google n'est pas satisfaisant, il suffit d'utiliser un autre moteur de recherche. Par contre, en gros, l'état a accès via l'édnat aux cerveaux de tous les enfants français, et via les subventions à la presse à ceux de tous les adultes. Choisis ton camp, camarade.

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10 novembre plutôt.

Sinon, c'est un peu étonnant mais cela doit s'expliquer par la réticence à faire de la pub à un groupe à fort potentiel de supporters.

Surprise, on n'en entend pas parler non plus des masses sur FdeSouche (qui recrute dans ce genre de magma là).

J'en déduis qu'il s'agit d'une part d'un black out des médias traditionnels, et d'autre part d'une telle mauvaise publicité par les organisateurs qu'ils ont réussi à se faire oublier de leurs supporters naturels.

Impressionnant.

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On peut peut être aussi sortir du petit guide du libéralisme pour ados boutonneux.

J'ai détesté mon adolescence, et je l'ai pourtant passée sans boutons.

Enfin, vu que nous ne sommes pas manifestement dans un cas de concurrence pure et parfaite,

Et c'est normal, puisque ça n'existe pas. Quand bien même, quel rapport est-ce que ça a avec le libéralisme ?

Bref, ce que je voulais dire au départ en répondant à ce post, c'est que ce n'est pas forcemment le gentil Google libéral contre les méchants intérêts corporatistes socialisants et que certaines questions me semblent légitimes, qu'il faut peut être traiter de façon un peu plus nuancée ou moins lapidaires.

Je ne crois pas que quiconque ait idéalisé Google, qui est une entreprise dont les services sont peut-être idéologiquement biaisés, et en tout cas où travaille une proportion anormalement haute de putain de relativistes gauchards. Nous constatons juste que les types qui s'attaquent à Google sont de vrais salopards, nettement pires que leur cible, et qui ont fait du parasitisme leur raison de vivre.

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Je ne crois pas que quiconque ait idéalisé Google, qui est une entreprise dont les services sont peut-être idéologiquement biaisés, et en tout cas où travaille une proportion anormalement haute de putain de relativistes gauchards. Nous constatons juste que les types qui s'attaquent à Google sont de vrais salopards, nettement pires que leur cible, et qui ont fait du parasitisme leur raison de vivre.

Voilà.

Google est une multinationale et à ce titre doit être pesé dans la même balance que toutes les multinationales (apatrides capitalistes mangeuses d'enfants, etc…)

Mais en face, on a la pire engeance de putains de salopards d'enculeurs d'enfants pauvres, pour lesquels aucune pitié, aucune excuse ne pourra être trouvée.

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Google ne peut me faire du mal qu'en payant des politicards, et je confirme son biais idéologique, mais c'est son droit le plus strict (et ça va se retourner contre eux, la fracture idéologique interne n'est pas négligeable entre les big boss ´liberals' pur jus et une base de plus en plus libertarienne, même si c'est des saletés de modaux en majorité)

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Mais en face, on a la pire engeance de putains de salopards d'enculeurs d'enfants pauvres, pour lesquels aucune pitié, aucune excuse ne pourra être trouvée.

Mais il faut être gentils avec eux car ils ont le pouvoir de nous donner la parole.

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  • 2 years later...

 

Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, se félicite du remarquable succès rencontré par l’appel à projets « Médias de proximité », initié le 14 avril dernier dans le cadre du Comité interministériel à l’égalité et à la citoyenneté du 6 mars.

Signe de la formidable énergie citoyenne qui anime les territoires, 462 projets ont été proposés. Cette profusion de propositions a rendu complexe le choix du comité de sélection* qui s'est réuni le 8 juillet dernier. Au terme d'une appréciation collégiale, 114 projets ont ainsi été sélectionnés dans le cadre de l'appel d'un million d’euros voulu par la Ministre.

Majoritairement portés par des structures associatives, les projets retenus sont extrêmement diversifiés (web tv, web radios, journaux, sites internet d’information...). Ils témoignent tous d’une recherche de qualité et de professionnalisation, en prenant soin d’associer les populations les plus jeunes ou les plus marginalisées à la production de leurs contenus.

Conformément aux enjeux dégagés par l’appel à projets, les initiatives se déroulant sur des territoires ruraux ou relevant de la politique de la ville ont reçu une attention particulière. La production d’information locale ou de proximité a également constitué un élément déterminant d’appréciation du comité.

De nombreux projets relevaient exclusivement de l’éducation aux médias, à l’information et à la liberté d’expression. Certains ont été jugés de très grande qualité. Aussi, les enjeux qu’ils portent pourront conduire le Ministère à élaborer pour eux un accompagnement spécifique.

En réponse au succès de cet appel à projets, Fleur Pellerin a voulu réaffirmer l’annonce de la création d’un fonds pérenne de soutien aux médias de proximité à partir de 2016. Ce fonds encouragera les médias tissant du lien social dans les endroits les plus oubliés de la République, favorisant l’information de proximité et la participation de tous et notamment, des plus jeunes.

 

Pas de liste des sites concernés n'est fourni. Dommage.

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  • 3 months later...

 

Les quotidiens nationaux français ont vu leurs ventes reculer de 1,27% en septembre 2015, avec un bond de 11,5% pour "L'Equipe" mais une chute de 16,3% pour "Libération", un recul qui frappe aussi les magazines, notamment "L'Express".

Les quotidiens sont plombés par leurs ventes en kiosque, en baisse de 9,4% en moyenne, selon une compilation de "La Correspondance de la presse". Ce déclin les touche tous, et surtout "Libération" (-26%), mais il est aussi de 15-16% pour "Le Monde", "Les Echos" et "Le Figaro", et de 7-8% pour "Le Parisien" et "Aujourd'hui en France".

Leurs abonnements ont moins baissé (-3% en moyenne) et à l'inverse leurs ventes numériques ont bondi de 40%, mais les situations varient beaucoup d'un titre à l'autre.

Succès de la rentrée, "L'Equipe", dans son format tabloïd deux fois plus petit qu'avant : depuis le démarrage de cette nouvelle formule le 18 septembre et jusqu'au 26 octobre, le journal sportif a vu ses ventes grimper de 17% en un an, dont +8,5% pour les ventes au numéro, a précisé le groupe.

A l'inverse, "Libération", malgré une nouvelle formule adoptée le 1er juin, demeure en net recul, de 16,3% en septembre. Depuis un an, le journal, racheté par Patrick Drahi, a subi une réduction de ses effectifs journalistes d'une cinquantaine de personnes, réduit un peu sa pagination et augmenté son prix.

Après un rebond de 15% au premier trimestre, (105.000 exemplaires par jour en moyenne), tiré par les ventes exceptionnelles qui ont suivi l'attentat contre Charlie Hebdo, "Libération" est retombé à 86.000 exemplaires au 2e trimestre puis 80.000 au 3ème, handicapé par une chute des ventes en kiosque en septembre à 22.000 exemplaires. Ses ventes numériques plafonnent sous les 9.000 exemplaires, moins qu'il y a un an.

La Croix progresse en septembre (+2,36%), "Les Echos" (+0,1%) et "Le Figaro" (-0,53%) restent stables mais "Aujourd'hui en France" perd 8,72% et "Le Monde" 4,67%.

Le Parisien, que vient de racheter LVMH, affiche une baisse de 6,9%, à 207.000 exemplaires, avec des ventes numériques toujours marginales.

Au cours des 9 premiers mois de l'année, seuls "Les Echos" (+1,51%) et "L'Equipe" (+0,15%) sont en hausse, alors que les autres reculent, surtout ceux qui n'ont pas trouvé de relais dans le numérique comme "Aujourd'hui en France" et "Le Parisien" (-6,7% chacun) et "Libération" (-4,23%).

Les deux leaders français de la presse, "le Monde" et "Le Figaro" sont moins touchés, avec des baisses limitées à respectivement -1,8% et 0,76% en 9 mois. Grâce à ses abonnés très fidèles, "La Croix" résiste à -1%.

La presse magazine subit aussi en recul quasi général, en particulier les news magazine. Sur 34 publications qui ont publié leurs chiffres du 3e trimestre, seule une poignée progresse par rapport au 3e trimestre 2014, dont "Courrier International", "Grazia", "Valeurs Actuelles", "M le Magazine" du Monde et "Marianne".

Chez les généralistes, le recul touche d'abord "L'Express" (-20,3% à 324.500 exemplaires), ainsi que L'Obs (-14,5% à 383.000 ex.) mais aussi "Challenges" (-14%), le "Journal du Dimanche" (-11,6%), "VSD" (-11%), "Paris Match" (-8%, 560.000 ex.) et "Le Point" (-7%).

En hausse en revanche, "Valeurs Actuelles"(+4% à 116.000 ex.) ainsi que "M le Magazine" (+2,7%), "Courrier international" (+1%) et "Marianne" (+1%).

Tous les titres de la presse people ont fortement baissé au 3e trimestre, surtout "Public" (-26,5%), mais aussi "Closer" (-13%) et "Voici" (-10%). La morosité atteint aussi la presse télé, avec des baisses des ventes allant de 3% à 6,6%.

La presse féminine n'est pas préservée, avec des reculs allant de 8,8% pour "Femme Actuelle", n°1 du secteur, à -4% pour "Elle".

http://actu.orange.fr/culture/baisse-des-ventes-des-quotidiens-en-septembre-liberation-chute-de-16-afp_CNT000000ffFUI.html

 

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