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Suite des discussions sur l'amour libre


Métazét

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Bonjour, je ne comprends pas exactement les divergences exprimées sur ce fil. Perso, je suis autosexuel et pour moi Métazet et neuneu 2k sont deux propagandistes de l'amour à plusieurs. Tout ça me semble un peu dégoutant, mais il ne faut pas mourrir idiot, je vais peut-être essayer.

Je ne sais pas trop par où commencer, j'hésite entre une inscription sur meetic ou au Parti communiste, dont le manifeste à l'air assez prometteur sur le sujet :

Le manifeste du Parti communiste (1848) K. Marx - F. Engels II. Prolétaires et communistes

hi hi hi

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Ça m'est venu à l'esprit, mais le fait que les monogames exclusifs exigent généralement, non seulement d'être eux-même exclusifs, mais aussi que leur conjoint y soit, me fait douter de la chose. Par ailleurs, un certain nombre d'anecdotes me confortent dans mon opinion. Par exemple, lorsque je passais le BAFA, nous avons, lors d'un stage pratique, joué au jeu du bisou avec les gamins. Il s'agit de se mettre en cercle, avec une personne au milieu. Tous les gens du cercle chantent, et la personne du milieu danse. Lorsque la chanson arrive à un certain endroit, la personne du milieu se choisit un ou une partenaire dans le cercle, lui fait la bise, et danse avec, jusqu'à ce que la chanson arrive au même endroit que précédemment. Alors, la première personne retourne dans le cercle, la seconde danse toute seule pendant un temps, et lorsque la chanson a refait un tour complet, elle se choisit un nouveau partenaire à son tour, lui fait la bise, et danse avec un moment, jusqu'à ce que la chanson arrive à l'endroit prévu, et ainsi de suite.

Si tu t'approches de mes gosses un jour

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Neuneu, il faut que tu lises La femme et le socialisme de Bebel, ça va te plaire. Et Métazet aussi par la même occasion.

Il n'est pas douteux que la non-satisfaction de l'instinct sexuel a sur l'état physique et moral de l'homme et de la femme l'influence la plus pernicieuse et qu'il n'est pas possible de considérer comme saines des institutions sociales qui mettent obstacle à la satisfaction de l'instinct naturel par excellence.

Ici se pose maintenant cette question : La société actuelle a-t-elle fait le nécessaire pour assurer à l'être humain en général, et au sexe féminin en particulier un mode d'existence raisonnable ? Peut-elle le faire ? Et si : non ! comment ce nécessaire peut-il se réaliser ?

« Le mariage est la base de la famille, et la famille est la base de l'État. Quiconque s'attaque au mariage s'attaque à la société et à l'État et les détruit tous deux ». Voilà ce que disent les défenseurs de l' « ordre » actuel. Le mariage est assurément la base du développement social. Il s'agit seulement de savoir quel mariage est le plus moral, c'est-à-dire quel est celui qui répond le mieux aux fins du développement et de l'exis­tence de l'humanité ; est-ce, avec ses nombreuses ramifications, le mariage forcé, basé sur la propriété bourgeoise et qui manque son but le plus souvent, c'est-à-dire une institution sociale qui reste lettre morte pour des millions d'êtres ; est-ce, au contraire, le mariage libre et sans obstacles, ayant pour base le choix de l'amour, tel que la société socialisée peut seule le rendre entièrement possible ?

A aucune époque, il n'a été plus difficile qu'aujourd'hui à la grande majorité de l'humanité d'atteindre au bien-être tel qu'on le conçoit en général ; mais à aucune époque non plus on n'a mené aussi universellement la lutte - d'ailleurs juste en elle-même - pour arriver à une existence digne de l'être humain et à toutes les jouissances de la vie. Il n'y a pas, à proprement parler, de différences entre les positions et les classes. L'idée démocratique de l'égalité de tous dans le droit à la jouissance a réveillé dans tous les esprits le désir de transporter aussi ce droit dans la réalité. (…)

Dans un autre ordre d'idées, l'État aussi bien que l'Église ne jouent pas un rôle bien brillant dans les mariages de ce genre, si « sacrés » soient-ils. Le fonctionnaire de l'État à qui revient la mission de conclure le mariage, a beau être fermement convaincu que le couple qui est devant lui a été réuni au moyen des pratiques les plus viles ; il a beau être de notoriété publique que les fiancés ne sont pas le moins du monde assortis ni par leur âge ni par leurs qualités physiques ou morales ; la femme a beau avoir vingt ans et l'homme soixante-dix, ou réciproquement ; la fiancée a beau être jeune, jolie, heureuse de vivre, et le futur vieux, rhumatisant et grognon : tout cela ne regarde ni le représentant de l'État ni celui de l'Église ; ils n'ont rien à demander à ce sujet. L'union est « consacrée », et consacrée par l'Église avec d'autant plus de solennité que la rétribution de ce « commerce sacré » a été plus abondante.

Voilà comment on enchaîne l'un à l'autre des êtres humains ; l'une des parties devient l'esclave de l'autre et est contrainte, par « devoir conjugal », de se soumettre à ses baisers, à ses caresses les plus intimes, qu'elle a peut-être plus en horreur que ses injures et ses mauvais traitements.

Et maintenant je pose cette question : un pareil mariage - et il y en a beaucoup de ce genre - n'est-il pas pire que la prostitution ? La prostituée est encore jusqu'à un certain point libre de se soustraire à son honteux métier et, si elle ne vit pas dans une maison publique, elle a le droit de se refuser à vendre ses caresses à un homme qui, pour une raison ou pour une autre, ne lui plaît pas. Mais une femme vendue par le mariage est tenue de subir les caresses de son mari, quand bien même elle a cent raisons de le haïr et de le mépriser.

August Bebel - II La femme dans le présent

1891

L'une des premières études marxistes sur la question, par le "pape" de la social-démocratie allemande.

http://www.marxists....l/bebel_fs7.htm">(badurl) http://www.marxists....l/bebel_fs7.htm (badurl)

Le Christianisme vint. Il prêcha, dans ses doctrines misanthropiques, la continence, l'anéantissement de la chair. Avec son langage à double sens, s'appliquant à un royaume tantôt céleste tantôt terrestre, il trouva dans le marais de l'empire romain un sous-sol fertile. La femme ayant, comme tous les malheureux, l'espoir de l'affranchissement et de la délivrance s'attacha à lui avec empressement et de tout coeur. Il ne s'est en effet jusqu'aujourd'hui produit aucune agitation importante dans laquelle les femmes n'aient eu, elles aussi, une action considérable comme combattantes ou comme martyres. Ceux qui tiennent le christianisme pour une grande conquête de la civilisation ne devraient pas oublier que c'est précisément à la femme qu'il doit le plus clair de son succès.

Mais le christianisme l'en récompensa mal. Il conserva dans ses doctrines le même mépris de la femme que les antiques religions de l'Orient ; il la ravala au rang, de servante obéissante de l'homme, et aujourd'hui encore il l'oblige à promettre solennellement cette obéissance devant l'autel. (…)

Il n'est pas douteux que le fait de tenir publiquement compte des plaisirs sensuels tels qu'on les entendait au moyen âge, impliquait pour l'instinct naturel inné à tout être sain et mûr la reconnaissance du droit de se satisfaire, et cela constituait une victoire de la saine nature sur l'ascétisme chrétien. D'autre part, il faut toujours constater à nouveau que cette reconnaissance d'un droit et la faveur d'en user ne profitaient qu'à un seul sexe, que par contre ou traitait l'autre comme s'il ne pouvait et ne devait pas avoir les mêmes penchants, et que la moindre transgression des lois morales établies par le sexe masculin était punie de la façon la plus sévère. Le sexe féminin, constamment opprimé par l'autre et élevé par lui d'après un système spécial, s'est, par suite, si bien assimilé les idées de son maître, qu'il trouve cette situation parfaitement naturelle et dans l'ordre.

N'y a-t-il pas eu aussi des millions d'esclaves qui trouvaient l'esclavage une chose naturelle et ne se fussent jamais affranchis si des libérateurs n'avaient surgi de la classe même de leurs propriétaires ? Des paysans prussiens, affranchis du servage en exécution de la loi de Stein, après 1807, n'ont-ils pas pétitionné pour demander qu'on les y laissât, car, disaient-ils, « qui prendrait soin d'eux lorsqu'ils tomberaient malades ou seraient devenus vieux » ?

Et n'est-ce pas la même chose dans le mouvement ouvrier actuel ? Combien n'y a-t-il pas encore de travailleurs qui se laissent mener par le bout du nez par leurs patrons ?

L'opprimé a besoin d'incitations et d'encouragements, parce que la force d'une part, l'aptitude à l'initiative de l'autre, lui font défaut. Il en a été ainsi dans l'esclavage, le servage et la vassalité. Il en a été, il en est encore ainsi dans le mouvement prolétarien moderne ; il en est encore de même pour l'affranchissement et l'émancipation de la femme. Dans sa lutte pour son émancipation, la bourgeoisie était relativement bien placée pour réussir, et cependant ce furent des orateurs de la noblesse et du clergé qui lui frayèrent la route. (…)

Chacun sait que les saturnales romaines et le carnaval du moyen âge qui leur a succédé avaient le même but. Durant les saturnales, le seigneur romain permettait à ses esclaves de se croire libres et de vivre à leur guise pendant quelques jours, après lesquels l'ancien joug leur était imposé à nouveau. La papauté romaine, qui avait l'oeil toujours ouvert sur les coutumes du peuple et savait les faire servir à son intérêt, continua les saturnales sous le nom de carnaval. L'esclave, le serf était son propre maître pendant les trois jours de carnaval, c'est-à-dire avant le commencement des longs jeûnes qui vont jusqu'à la semaine de la Passion. Il était permis au peuple de jouir jusqu'à la licence de tous les plaisirs qu'il avait à sa disposition, de persifler et de railler le plus grossièrement les ordonnances et les cérémonies civiles et religieuses. Le clergé lui-même se laissait aller à prendre part à ces mauvaises farces et à tolérer, à encourager même des profanations qui, en tout autre temps, eussent entraîné les expiations temporelles et spirituelles les plus sévères. Et pourquoi pas, du reste ? Le peuple qui, pendant un si court espace de temps, se sentait maître et s'en donnait à coeur-joie, était reconnaissant de la liberté qu'on lui avait accordée, ne s'en montrait que plus maniable et se réjouissait d'avance à l'idée de recommencer la fête l'année suivante.

Il en fut de même de ces fêtes de femmes, sur l'origine desquelles on ne sait rien de plus, mais où il a dû souvent se commettre des folies et des actes licencieux. L'esprit prosaïquement ascétique et puritain du temps qui a suivi la Réforme les a réprimées autant qu'il fut en son pouvoir. D'ailleurs la transformation des mœurs les fit graduellement disparaître.

Le développement de la grande industrie, l'introduction du machinisme, l'application de la technologie et des sciences naturelles aux questions de production, de commerce et d'échange, ont fait sauter tout ce qui survivait des vieilles institutions sociales. Le renversement d'une organisation vieillie et intenable pouvait compter comme accompli pour l'Allemagne, au moment où celle-ci arrivait à son unité politique et où la liberté du mariage faisait son entrée dans la loi avec la liberté industrielle et la liberté d'établissement [1].

August Bebel , La femme dans le passé, le présent et l'avenir Editions Slatkine (1879)

http://lcr94.free.fr...utres/Bebel.htm">(badurl) http://lcr94.free.fr...utres/Bebel.htm (badurl)

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Ça m'est venu à l'esprit, mais le fait que les monogames exclusifs exigent généralement, non seulement d'être eux-même exclusifs, mais aussi que leur conjoint y soit, me fait douter de la chose.

C'est simplement naturel. Attention, je suis assez ouvert pour ne pas considérer la monogamie comme étant la seule norme acceptable, mais toi tu es dans la totale négation de l'altérité.

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T'as de ces fréquentations toi.

Ce qui me fascine c'est qu'il n'y a absolument rien de neuf dans le programme socialiste depuis le XIXè et Bebel, alors qu'on présente l'abolition de la prostitution, l'amour libre, l'éducation à l'égalité sexuelle et autres fariboles sociétales comme des choses nouvelles. C'est tout au contraire une régression vers le passé et un programme réactionnaire.

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Ce qui me fascine c'est qu'il n'y a absolument rien de neuf dans le programme socialiste depuis le XIXè et Bebel, alors qu'on présente l'abolition de la prostitution, l'amour libre, l'éducation à l'égalité sexuelle et autres fariboles sociétales comme des choses nouvelles. C'est tout au contraire une régression vers le passé et un programme réactionnaire.

C'est absolument fascinant en effet, comme les gens peuvent se montrer si fier de leurs idées novatrices alors qu'elles puent le rance.

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Une petite voix dans ma tête me dit que c'est une conclusion qu'on peut faire pour à peu près tout ce qui touche à a la politique.

Qu'est ce qu'on fait de différent, nous, à force de citer Bastiat, Montesquieu ou Tocqueville ?

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A la réflexion, il y a quand-même la théorie du genre qui apporte un truc nouveau, le coup du parent 1 et parent 2, ça ils n'y avaient pas pensé à l'époque, sinon ils auraient peut-être hésité à deux fois avant de pondre leur théorie de l'émancipation sexuelle.

Pour les libéraux pas grand chose non plus, ils me semblent aussi en phase de régression. :dents:

La nécrozoophilie libre?

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Arf, c'était une vanne nécromancienne sur un vieux fil de zoophilie qui a disparu.

Cf la théorie antispéciste de Peter Singer dans son fameux texte Amour bestial :

« le cheval est la consolation idéale face à la grande injustice que commet la nature envers les filles en les éveillant à la sexualité des années avant les garçons de leur classe, qui eux continuent à jouer avec leurs trains électriques… »

http://www.cahiers-a....php?article199

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les différentes civilisations ont trouvé des moyens mythologiques et pratiques pour permettre une certaine souplesse tout en maintenant l'ordre social, sauf l'islam bien entendu, qui n'a pas dépassé le stade de la contrainte brutale.

:facepalm:

Messages aux geeks de ce forum : ce que je ressens quand je lis free jazz sur l'islam, c'est ce que vous ressentez à peu près quand vous entendez Jean-Pierre Pernaut ou Jacques Chirac parler Web2.0 ou nouvelle norme IPv6. Imaginez un peu la barre de rire.

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Quand le communisme sera instauré il n'y aura pas de nouveau carcan, car le communisme est objectivement la meilleure organisation possible et tout homme de bonne foi sera amené à l'admettre.

Oh, il restera sans doute une poignée d'opposants maladifs à la tête pourrie par l'idéologie, mais dans leur cas il faudrait plutôt parler de pathologie mentale, et des camps de rééducation seront prévu pour s'occuper d'eux humainement :icon_ange:

Le problème posé par le communisme est double : d'une part, il implique la coercition ; d'autre part, il implique la mise en commun (il n'est donc pas sans incidence potentiellement préjudiciable sur les gens et leurs biens ; même si, par hypothèse, cela venait à être avec leur consentement).

De même, les gens qui se balladent dans les cimetières la nuit et déterrent des cadavres pour leur usage sexuel personnel ne forcent pas leur conjoint à faire de même (de leur côté, chacun ses corps et les moutons seront bien gardés) sous peine de les quitter.

Pourtant, il y a une pression sociale énorme sur les nécrophiles et la plupart des gens ne sont pas prêts à partager leur vie avec un adepte de cette pratique. Quelle asymétrie odieuse, quelle injustice ! Vivement l'émancipation.

Cela dépend. Pour bien évaluer cette pratique de la nécrophilie, il faut l'évaluer selon différents niveaux d'analyse :

- libéralisme juridique : les personnes dont les nécrophiles déterrent les cadavres pour leur usage sexuel, avaient-elles, de leur vivant, donné leur accord pour un tel usage de leur dépouille ? si oui, alors il n'y a pas de problème du point de vue du droit.

- libéralisme moral : la pratique de la nécrophilie est-elle sans danger notable pour la santé de celui qui la pratique et de son conjoint ? n'est-elle pas le symptôme d'un trouble mental (volonté de choquer pour choquer, recherche d'un objet facile de satisfaction de pulsions purement sexuelles, besoin de domination/chosification, besoin de s'auto-dégrader, etc.) ? Si on peut répondre "non" aux deux questions, et si, a fortiori, cette pratique de la nécrophilie peut même être reliée à une sorte de dévotion/amour pour les disparus, alors on peut accepter cette pratique.

Marrant, j'y vois exactement l'inverse : un garçon pour qui la fidélité est naturelle, et pour qui un comportement partouzard est une atteinte à ce qu'il est profondément. Comment peux-tu voir un problème du à la fidélité alors que tu as voulu forcer ce gamin à jouer à un jeu que certains considéreraient comme profondément pervers, puisqu'il banalise les démonstrations d'affection.

Le sens d'une bise ne lui est pas intrinsèque, mais est lié à un contexte social et culturel. D'ailleurs c'est un truisme de le rappeler, puisque le contexte social et culturel en question donne déjà plusieurs significations possibles à la bise : ça peut être, certes, une démonstration d'affection ; mais ça peut être, aussi, une manière de dire bonjour.

Ensuite, ce n'est pas moi qui ait proposé ce jeu mais ma directrice de l'époque, et je ne l'ai pas forcé à jouer, je l'ai juste interrogé sur une conduite que je ne comprenais pas.

Note pour moi-même : ne jamais, jamais envoyer mes gamins dans une troupe dirigée par un type comme toi. Jamais.

Voir plus haut.

Snow :

C'est simplement naturel. Attention, je suis assez ouvert pour ne pas considérer la monogamie comme étant la seule norme acceptable, mais toi tu es dans la totale négation de l'altérité.

Ben non, justement, je ne nie pas l'altérité, puisque je ne veux pas imposer à autrui mon style de vie (même pas par la pression sociale). C'est si j'exigeais qu'il se conforme à mon mode de vie pour l'accepter, le considérant ainsi comme un prolongement de moi-même, que je nierais son altérité.

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Le sens d'une bise ne lui est pas intrinsèque, mais est lié à un contexte social et culturel. D'ailleurs c'est un truisme de le rappeler, puisque le contexte social et culturel en question donne déjà plusieurs significations possibles à la bise : ça peut être, certes, une démonstration d'affection ; mais ça peut être, aussi, une manière de dire bonjour.

Ensuite, ce n'est pas moi qui ait proposé ce jeu mais ma directrice de l'époque, et je ne l'ai pas forcé à jouer, je l'ai juste interrogé sur une conduite que je ne comprenais pas.

Ouais, tout est construit socialement et rien n'existe en tant que tel, c'est celàààà.

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Ouais, tout est construit socialement et rien n'existe en tant que tel, c'est celàààà.

"You didn't build that."

I am Barack Obama, future ex POTUS and WTF Peace Prize Nobel award, and I approve this message.

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Ouais, tout est construit socialement et rien n'existe en tant que tel, c'est celàààà.

J'ai déjà dit que je conchiais le constructivisme. Ça ne veut pas dire qu'absolument rien n'est une construction sociale, à plus ou moins haute dose. La bise est un exemple typique. On pourrait citer d'autres exemples, comme les jeux. Que tel jeu existe et ait telle ou telle règle n'est aucunement lié à un déterminisme naturel nécessaire. Il ne faut pas sombrer dans un platonisme caricatural pour lequel les règles du poker existent réellement de toute éternité. La vérité, à mon sens, est quelque part entre le constructivisme radical pour lequel même les objets concrets qu'on trouve dans la nature sont des constructions sociales… et un réalisme tout aussi radical pour lequel n'importe quel produit de l'imaginaire humain possède une essence éternelle immuable.

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La conversation commence à tourner en rond, donc je ne vais pas commenter l’ensemble des interventions mais essayer de donner des indices a Metazet.

Il y a deux facteurs que tu ignores depuis le début, qui sont deux facteurs liés d'ailleurs, qui sont la pureté et le sacrifice.

Je vais faire un petit aparté sur le sacrifice, parce que nos evo-psy locaux qui cherchent a expliquer le mariage en terme évolutionniste en ont quand même oublié un gros bout (Rincevent s'en est approché en parlant de maturité économique :P)

L’homme, quand il est entier, n’est pas un bonobo, ni un bisounours, l’homme est le super prédateur social par excellence, sa pulsion à effet social majeure n’est en aucun cas la pulsion de reproduction, mais bien les pulsions de dévotion et de domination.

Le mariage, dans sa forme ancienne, canalise les deux pulsion de domination/dévotion dans une relation en effet asymétrique, la canalise et transforme un danger social majeur et aléatoire en système codifié et sur lequel il est ensuite possible d’ajouter des règles, de la ‘vertu’ pour limiter ses effets néfastes pour l’individu qui est dans la situation de dévotion.

Dans sa forme plus moderne et romantique (et encore, le coté moderne est très discutable, parce que du romantisme dans la littérature antique, il y en a), il y a relation de domination/dévotion croisée entre l’homme et la femme, relation de domination/dévotion qui participe à la fusion des individualités, et qui impose une maturité sociale plus élevée aux deux membres par l’influence de l’autre.

Je n’ai pas encore ouvertement parlé du sacrifice, mais en fait, c’est le sous-jacent de tout ça, à côté de la pulsion de domination, l’homme, animal social, a une pulsion de dévotion à un chef, (de chasse et/ou de guerre), comme toute pulsion, elle se contrôle par le symbolisme, le symbole en l’occurrence est le sacrifice, externe quand la civilisation est dysfonctionnelle, interne quand elle est fonctionnelle.

Ce sacrifice, sceau de la dévotion, peut être physique dans les sociétés primitives (circoncision, scarifications, tatouages), ou symbolique dans des sociétés plus évoluées, mais il reste un sacrifice, le mariage est un sacrifice mutuel, le sacrifice de l’adolescence et de sa fascination (naturelle et saine tant qu’elle est temporaire…) pour l’autonomie en échange de l’entrée dans l’âge adulte, âge adulte qui est guidé par le devoir et non par les envies et pulsions.

Ce n’est pas la seule option sacrificielle, et ce n’est pas le seul mécanisme de régulation, parce que l’homme est multiple et diverse, la dévotion spirituelle (aussi connue sous le nom de religion) est un autre mécanisme socialement régulateur, enfin la dévotion militaire reste socialement utile tant qu’elle est restreinte a une petite partie de la société. (monasteres, casernes, …)

Ah tiens, je n’ai pas parlé de la pureté, ça sera pour une autre fois.

Ça ne veut pas dire qu'absolument rien n'est une construction sociale, à plus ou moins haute dose. La bise est un exemple typique. On pourrait citer d'autres exemples, comme les jeux.

Tout a fait, et le "jeu de la bise" est une saloperie constructiviste héritée de l'influence majeure et néfaste des gauchistes destructeurs d'institutions naturelles dans le corps éducatif au sens large.

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Ah tiens, je n’ai pas parlé de la pureté, ça sera pour une autre fois.

Bien, alors je vais attendre que tu parles de la pureté avant de commenter l'ensemble.

Tout a fait, et le "jeu de la bise" est une saloperie constructiviste héritée de l'influence majeure et néfaste des gauchistes destructeurs d'institutions naturelles dans le corps éducatif au sens large.

Alors la danse de société aussi, si on suit ton raisonnement ?

Et la bise pour dire bonjour, autre saloperie constructivo-gauchiste ?

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Ben non, justement, je ne nie pas l'altérité, puisque je ne veux pas imposer à autrui mon style de vie (même pas par la pression sociale). C'est si j'exigeais qu'il se conforme à mon mode de vie pour l'accepter, le considérant ainsi comme un prolongement de moi-même, que je nierais son altérité.

Tu la nie puisque tu considère que seul ton style de vie est le meilleur pour tout le monde, et convient à tout le monde.

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Alors la danse de société aussi, si on suit ton raisonnement ?

Et la bise pour dire bonjour, autre saloperie constructivo-gauchiste ?

Non, visiblement, il y a quelque-chose que tu ne perçoit pas, une zone aveugle dans ta perception.

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Tu la nie puisque tu considère que seul ton style de vie est le meilleur pour tout le monde, et convient à tout le monde.

Eh bien non. Si, dans un couple, l'un est monogame exclusif et l'autre pluriamoureux, et que chacun accepte l'autre tel qu'il est, cela implique qu'aucun ne considère que seul son style de vie est le meilleur pour tout le monde et convient à tout le monde. En revanche, si l'un des deux n'accepte pas l'autre comme conjoint parce que ce dernier ne veut pas se conformer au style de vie du premier, cela implique bien que le premier pense que son style de vie est le meilleur pour son conjoint et lui convient.

Non, visiblement, il y a quelque-chose que tu ne perçoit pas, une zone aveugle dans ta perception.

Eh bien alors je t'écoute : qu'est-ce que je ne perçois pas ? quelle est la différence morale entre d'une part, le jeu de la bise, et d'autre part, la danse de société et la bise pour dire bonjour (je rappelle que la bise pour dire bonjour est tellement codifiée et banalisée qu'elle n'exprime pas nécessairement de l'affection).

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Eh bien non. Si, dans un couple, l'un est monogame exclusif et l'autre pluriamoureux, et que chacun accepte l'autre tel qu'il est, cela implique qu'aucun ne considère que seul son style de vie est le meilleur pour tout le monde et convient à tout le monde. En revanche, si l'un des deux n'accepte pas l'autre comme conjoint parce que ce dernier ne veut pas se conformer au style de vie du premier, cela implique bien que le premier pense que son style de vie est le meilleur pour son conjoint et lui convient.

Non, ça implique simplement que les gens se marient en fonction de leur compatibilité, et que le style de vie rentre évidemment en compte.

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Le problème posé par le communisme est double : d'une part, il implique la coercition ; d'autre part, il implique la mise en commun (il n'est donc pas sans incidence potentiellement préjudiciable sur les gens et leurs biens ; même si, par hypothèse, cela venait à être avec leur consentement).

Exceptionnelle analyse du doigt, maintenant ce serait pas mal de se concentrer un peu sur la lune : comment la métazétie s'imposerait-elle et se maintiendrait-elle dans un monde essentiellement monogame si ce n'est d'une manière politique et en exerçant une répression sur les récalcitrants ? Ce point a d'ailleurs été tout à fait explicité plus haut puisqu'on a parlé de thérapies pour les intolérants et du fait que les opinions déviantes devront à terme disparaître.

Bref, la métazétie est un puritanisme comme un autre. Plus néfaste qu'un autre, même, puisqu'il se propose de bouleverser l'ordre établi, ce qui ne peut se faire réalistiquement que dans le sang et les larmes.

Cela dépend. Pour bien évaluer cette pratique de la nécrophilie, il faut l'évaluer selon différents niveaux d'analyse :

- libéralisme juridique : les personnes dont les nécrophiles déterrent les cadavres pour leur usage sexuel, avaient-elles, de leur vivant, donné leur accord pour un tel usage de leur dépouille ? si oui, alors il n'y a pas de problème du point de vue du droit.

- libéralisme moral : la pratique de la nécrophilie est-elle sans danger notable pour la santé de celui qui la pratique et de son conjoint ? n'est-elle pas le symptôme d'un trouble mental (volonté de choquer pour choquer, recherche d'un objet facile de satisfaction de pulsions purement sexuelles, besoin de domination/chosification, besoin de s'auto-dégrader, etc.) ? Si on peut répondre "non" aux deux questions, et si, a fortiori, cette pratique de la nécrophilie peut même être reliée à une sorte de dévotion/amour pour les disparus, alors on peut accepter cette pratique.

Donc en métazétie si je découvre que ma femme est nécrophile (à cause d'un squelette dans le placard) je n'ai pas le droit d'avoir envie qu'elle cesse ni de la quitter ? Je n'ai pas le droit de refuser d'avoir une compagne nécrophile ?

Comment ça se passe, concrètement, il y a des associations de défense des droits des nécrophiles qui font des testings et traînent en justice les nécrophilophobes ?

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Il y a deux facteurs que tu ignores depuis le début, qui sont deux facteurs liés d'ailleurs, qui sont la pureté et le sacrifice.

On va revenir aux cinq piliers évolutionnistes de la morale selon Haidt : Ne pas faire de mal ; Faire du bien ; Être loyal au groupe ; Obéir à l'autorité ; Rester pur. Et au fait qu'aujourd'hui, l'appréciation de ces cinq piliers est très variable selon les familles politiques.

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