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Les Pédagogues De L'éducation Nationale


etienne w

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C'est exactement ce ton condescendant qui prouve qu'E.T bleu avait raison quand il parlait du bonapartisme snob de certains libéraux.

Dis-donc mon bonhomme, tu vas d'abord retirer toutes ces insultes envers moi et les miens, et ensuite je verrai si tu mérites qu'on s'adresse à toi d'un ton autre que condescendant. Tu vois, sur ce fil, d'autres personnes ont été critiques envers le système des classes préparatoires (et figure-toi que je leur concède très volontiers que ce système est fort critiquable), mais leur critique était constructive, ciblée, pertinente et polie. Pas la tienne.
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Merci Neuneuk2k pour tes explications.

 

Les prépas sont totalement anti-libérales puisque payées par l'Etat (d'ailleurs un étudiant en prépa coûte plus cher qu'un étudiant à l'université). Et la prépa ne sert à rien puisque les meilleurs universités du monde marchent très bien sans.

 

Comment peut être on défendre la gratuité des classes prépas en tant que libéral???? 15 000 euros par élève! Pour des mecs qui auront les meilleurs jobs (en tout cas en France) à l'issue de leurs études.

Il serait intéressant d'avoir un peu plus d'information sur ce que coute un élève dans le supérieur. Si le calcul se résume à prendre le budget alloué à une typologie d'élève et diviser par le nombre d'élève du groupe ce n'est pas brillant. Il faut intégrer la durée des études, prendre en compte ceux qui abandonnent (Acrithène avait écrit un article là dessus : http://www.contrepoints.org/2012/09/29/98705-universite-ce-que-coute-labsence-de-selection) etc.

 

Concernant l'aspect non libéral des classes prépas, effectivement tu sembles avoir raison mais l'égalité républicaine prônée dans l'article du Monde que tu cites n'est pas terrible non plus : "oui on dépense autant pour un élève de STS mais c'est moins grave car les élèves viennent d'un milieu plus modeste". Pour cette raison, quitte à engager des réformes libérales, il serait dommage de commencer par casser le système des classes prépas.

 

"Les 79 000 élèves de classe préparatoire publique, issus du long écrémage du système éducatif, appartiennent plus que d'autres aux classes sociales aisées: 51 % sont enfants de cadres et professions intellectuelles supérieures (contre 30,6 % à l'université) et 6,3 % seulement d'ouvriers (contre 10,4 %). Un quart d'entre eux seulement sont boursiers de l'enseignement supérieur (contre 35 % à l'université)."

Je me suis souvent cassé les dents sur ce sujet (allant même dans des directions constructivistes il y a de cela quelques années). J'imagine que cela a déjà été traité sur ce forum.

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Un quart d'entre eux seulement sont boursiers de l'enseignement supérieur (contre 35 % à l'université)."

Cette comparaison n'a aucun intérêt. La proportion de boursiers à l'université est gonflée par les étudiants fantômes.

 

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Je n'ai jamais entendu dire qu'Harvard, Princeton ou MIT désirait imiter le mode d'admission et de financement des grandes écoles françaises.

Dis-moi le comique, tu vas reprocher ce genre de choses encore longtemps? Tu as donc des reproches à faire sur beaucoup de secteurs.

 

Par contre, j'ai déjà entendu dire que les grandes écoles étaient meilleures que les universités d'Ivy League. Ok les grandes écoles sont efficaces mais faut pas pousser...

 

Les prépas sont totalement anti-libérales puisque payées par l'Etat (d'ailleurs un étudiant en prépa coûte plus cher qu'un étudiant à l'université). Et la prépa ne sert à rien puisque les meilleurs universités du monde marchent très bien sans.

Tu auras beau le répéter un million de fois, tu n'en feras pas quelque chose de vrai.

 

Je demande officiellement à la modération de bien surveiller notre ami : la prochaine fois qu'il ira à l'hopital, qu'il demandera les services de la police, ou marchera sur le trottoir, je demande à ce qu'il soit expulsé du forum pour incohérence. En effet, il persiste à utiliser des services non liberhallal.

 

Comment peut être on défendre la gratuité des classes prépas en tant que libéral???? 15 000 euros par élève! Pour des mecs qui auront les meilleurs jobs (en tout cas en France) à l'issue de leurs études

De deux choses l'une : soit tu trouves où un libéral a écrit, ici, "je trouve super que les prépas soient financées par l'impôt", soit je te décrète mytho de classe 1 et je te plonke.

 

Ca sent la jalousie refoulée tout ça.

Etant donné que le gouvernement pense à supprimer la gratuité des classes préparatoires, sur ce point, les "libéraux" favorables au système actuel de grandes écoles sont encore plus à gauche qu'Hollande.

 

 

http://www.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2012/09/17/le-gouvernement-envisage-la-fin-de-la-gratuite-des-prepas_1761175_1473692.html

 

Si j'étais socialiste je dirais aux libéraux favorables aux grandes écoles : si vous admettez l'utilité des prépas payées par l'Etat c'est bien que vous reconnaissez que l'Etat a un rôle important à jouer dans l'éducation. Or si l'Etat est efficace dans l'éducation pourquoi ne serait il pas efficace dans la santé, le travail...

N'importe nawak.

 

Je pense que tu trolles ou que tu es bête à manger du foin. Je vais t'apprendre deux choses puisque apparemment tu les ignores : en France, le secteur de la santé est largement trusté par l'Etat, et le travail en France est très très très règlementé.

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"Les 79 000 élèves de classe préparatoire publique, issus du long écrémage du système éducatif, appartiennent plus que d'autres aux classes sociales aisées: 51 % sont enfants de cadres et professions intellectuelles supérieures (contre 30,6 % à l'université) et 6,3 % seulement d'ouvriers (contre 10,4 %). Un quart d'entre eux seulement sont boursiers de l'enseignement supérieur (contre 35 % à l'université)."

Je me suis souvent cassé les dents sur ce sujet (allant même dans des directions constructivistes il y a de cela quelques années). J'imagine que cela a déjà été traité sur ce forum.

 

Une étude qui a été maintes et maintes fois citées sur ce forum : elle s'appelle "Inégalité d'accès aux grandes écoles" http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/es361b.pdf

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Les classes prépas fonctionnent probablement pas trop mal, mais reste que pour un libéral, un système financé par l'impot et contrôlé par l'Etat, c'est quand même pas top, non ? Je ne vois pas en quoi cette critique ne peut être reçevable.

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Tout à fait, les classes prépas sont une extension du lycée et sont criticables dans leur recrutement (des enseignants :P) et leur financement, au meme titre que les lycées, pas plus, pas moins.

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On peut quand même constater qu'en France, les études des riches sont financées par les pauvres.

 

C'est un raccourci un peu trop rapide. Les transferts de richesse en France sont tellements complexes qu'il me semble assez difficile d'établir une équation aussi simple. Cela dit, je pense que la France reste assez favorable aux familles aisées avec enfants avec le quotient familial, les réductions d'impôts sur la garde d'enfant, les prépas "gratuites", certaines grandes écoles d'Etat, et pas mal d'autres avantages. En fait, je ne suis pas certain que la comparaison avec d'autres pays comme le Canada, l'Angleterre, les EU soit défavorable.

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Les classes prépas fonctionnent probablement pas trop mal, mais reste que pour un libéral, un système financé par l'impot et contrôlé par l'Etat, c'est quand même pas top, non ? Je ne vois pas en quoi cette critique ne peut être reçevable.

 

Comme souligné plus haut, cela concerne des pans entiers de l'activité économique et entrepreneuriale en France, 55% du PIB je rappelle. L'Etat a 15% de Renault, les véhicules de cette marque sont à 15% non liberhallal?

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Comme souligné plus haut, cela concerne des pans entiers de l'activité économique et entrepreneuriale en France, 55% du PIB je rappelle. L'Etat a 15% de Renault, les véhicules de cette marque sont à 15% non liberhallal?

 

Bien qu'il y ait une différence de nature, entre une participation au capital de la part de l'Etat, et un secteur entièrement contrôlé par l'Etat, je pense qu'on peut tout de même répondre positivement à ta question. 15% de Renault n'est pas liberhallal, donc 85 % l'est, donc d'un point de vue libéral, Renault est très supérieure à Classe Prépa qui est 100% non liberhallal ou liberharam si tu préfères.

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Et des classes prépas intégrées à des écoles (le plus souvent, des écoles privées).

 

Si les prépas étaient privatisées, probablement que certaines écoles pencheraient pour cette solution. Néammoins je ne sais pas si ce serait la norme car cela impliquerait des coûts supplémentaires que les écoles après concours actuellement n'assument pas, puisque les années de prépa ou d'IUT sont facturés à l'Etat. On verrait probablement des instituts privés de préparation aux concours se développer.

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  • 2 weeks later...

Certaines personnes ici semblent avoir de drôles de fantasme sur les élèves de grandes écoles... Je vous livre mon ressenti de diplômée l'école d'ingénieur de classe A (donc de collectiviste méprisante, si j'ai bien compris)
1. " L'Etat dépense une fortune pour eux".

Déjà, c'est faux pour de très nombreuses écoles, privées. Ensuite, si on compare le ratio nombre d'abandons sur 5 ans d'étude / coût par inscrit ou taux d'emploi / diplôme financé, je trouve l'argent plutôt moins mal employé que pour certaines facs. Ça ne veut pas dire que je ne souhaite pas la fin du financement public, juste que commencer par détruire un des moins mauvais investissements est un peu crétin.

Et je suis sûre que les concours seront encore bondés si l'étudiant doit rembourser la totalité de sa scolarité à la sortie... c'est déjà ce que font les élèves des écoles privés, qui ont de lourds emprunts.


2. "ils sont déconnectés de la réalité et du monde de l'emploi".

Un élève de grande école bosse pendant ses études, le plus souvent dans son futur domaine, par l'alternance, de plus en plus en vogue, et les stages obligatoires et variés (ouvrier, recherche, industrie). Il a souvent pour profs des professionnels, à qui il peut poser des questions sur son futur métier.

Ce qui, a mon sens, est bien plus logique que de devoir bosser chez mcdo pour se nourrir, et se rapproche du financement par la recherche ou d'enseignement dans les facs américaines.

D'ailleurs c'est cela qui fait que les entreprises sont beaucoup plus frileuses pour recruter des gens sortis de fac que des élèves de grande école qu'ils ont pu tester en stage (ça, et le fait que la fac a une sélection moins poussée)

 

3. " ils sont arrogants"

C'est parfois vrai pour certaines écoles. Mais ça vient plus du système éducatif français en général, qui vous convainc que les gros bourrins en Maths sont les seules personnes respectables... ou alors de la personnalité de jeunes qui ont été poussés depuis tout petits par leurs parents qui les voient comme la septième merveille du monde. Rien à voir avec la formation, donc.

Au contraire, tout est fait pour former des gens pluri-disciplinaire et prêts à reconnaître l'apport de chacun à l'entreprise : apprentissage de bases de droit, d'économie, de compatibilité, cours de culture et de langues (je parle de mon école, mais de plein d'autres aussi). Avec pour résultat des gens souvent plus adaptables que des diplômés de master recherche, du propre aveu de chercheurs ou d'industriels recrutants.


4. "ils sont socialistes"

Celle-là, vu la proportion d'ingés, de personnes issues d'écoles de commerce sur le forum et parmi les libéraux en général, j'ai beaucoup de mal à y croire... C'est peut-être plus lié au type de métier qu'au type d'études, mais nos écoles n'ont pas du tant nous bourrer le mou que ça!

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Ah, et j'oublais.

5. " Ces salauds sont bien payés, en plus".

Manquerait plus qu'après 2 ans de préparation de concours (3 dans mon cas) et 5 ans d'étude au total, on ne puisse pas bénéficier de ces 5 ans d'attente.

Je veux bien que l'Etat n'aie pas à supporter le coût d'opportunité dû à notre choix de faire des études longues, et rembourser mes études ou les faire financer par le privé (ce que font tous les normaliens partant dans le privé en se faisant "racheter" leurs études)... par contre je ne vois pas en quoi le fait que le système fonctionne mieux et donc oriente vers de meilleurs jobs justifierait qu'il soit moins financé que des systèmes plus déficients.

C'est avec ce genre de raisonnement - ne faire payer que ceux qui se débrouillent tous seuls, et offrir tout aux autres - qu'on se retrouve à faire des taxes d'habitation basées sur le revenu et à décourager toute ambition dans ce pays.

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Certaines personnes ici semblent avoir de drôles de fantasme sur les élèves de grandes écoles... Je vous livre mon ressenti de diplômée l'école d'ingénieur de classe A (donc de collectiviste méprisante, si j'ai bien compris)

1. " L'Etat dépense une fortune pour eux".

Déjà, c'est faux pour de très nombreuses écoles, privées. Ensuite, si on compare le ratio nombre d'abandons sur 5 ans d'étude / coût par inscrit ou taux d'emploi / diplôme financé, je trouve l'argent plutôt moins mal employé que pour certaines facs. Ça ne veut pas dire que je ne souhaite pas la fin du financement public, juste que commencer par détruire un des moins mauvais investissements est un peu crétin.

Et je suis sûre que les concours seront encore bondés si l'étudiant doit rembourser la totalité de sa scolarité à la sortie... c'est déjà ce que font les élèves des écoles privés, qui ont de lourds emprunts.

2. "ils sont déconnectés de la réalité et du monde de l'emploi".

Un élève de grande école bosse pendant ses études, le plus souvent dans son futur domaine, par l'alternance, de plus en plus en vogue, et les stages obligatoires et variés (ouvrier, recherche, industrie). Il a souvent pour profs des professionnels, à qui il peut poser des questions sur son futur métier.

Ce qui, a mon sens, est bien plus logique que de devoir bosser chez mcdo pour se nourrir, et se rapproche du financement par la recherche ou d'enseignement dans les facs américaines.

D'ailleurs c'est cela qui fait que les entreprises sont beaucoup plus frileuses pour recruter des gens sortis de fac que des élèves de grande école qu'ils ont pu tester en stage (ça, et le fait que la fac a une sélection moins poussée)

 

3. " ils sont arrogants"

C'est parfois vrai pour certaines écoles. Mais ça vient plus du système éducatif français en général, qui vous convainc que les gros bourrins en Maths sont les seules personnes respectables... ou alors de la personnalité de jeunes qui ont été poussés depuis tout petits par leurs parents qui les voient comme la septième merveille du monde. Rien à voir avec la formation, donc.

Au contraire, tout est fait pour former des gens pluri-disciplinaire et prêts à reconnaître l'apport de chacun à l'entreprise : apprentissage de bases de droit, d'économie, de compatibilité, cours de culture et de langues (je parle de mon école, mais de plein d'autres aussi). Avec pour résultat des gens souvent plus adaptables que des diplômés de master recherche, du propre aveu de chercheurs ou d'industriels recrutants.

4. "ils sont socialistes"

Celle-là, vu la proportion d'ingés, de personnes issues d'écoles de commerce sur le forum et parmi les libéraux en général, j'ai beaucoup de mal à y croire... C'est peut-être plus lié au type de métier qu'au type d'études, mais nos écoles n'ont pas du tant nous bourrer le mou que ça!

 

2 et 3 : Au moins en école, les élèves ont la chance d'avoir un système plus flexible. J'ai jamais pu faire une année de césure ou de stage long (sauf en dernière année) car c'était interdit. Il n'y avait pas non plus d'alternance possible. Faut comparer ce qui est comparable. La selection à la fac se fait en 1è année et 4è année. Elle se fait de manière discrète. Grâce aux programme en 1è année et par sélection pour les meilleurs masters à la fin de la 4è année.

 

Je rajoute que le coté pluridsciplinaire existe aussi dans les meilleurs facs donc ton argument n'est pas bon.

 

4 : J'en croise pas mal dans le milieu banque-assurance et désolé mais ils sont collectivistes. Quand je discute avec eux je passe pour un extrémiste.

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Certaines personnes ici semblent avoir de drôles de fantasme sur les élèves de grandes écoles... Je vous livre mon ressenti de diplômée l'école d'ingénieur de classe A (donc de collectiviste méprisante, si j'ai bien compris)

1. " L'Etat dépense une fortune pour eux".

Déjà, c'est faux pour de très nombreuses écoles, privées. Ensuite, si on compare le ratio nombre d'abandons sur 5 ans d'étude / coût par inscrit ou taux d'emploi / diplôme financé, je trouve l'argent plutôt moins mal employé que pour certaines facs. Ça ne veut pas dire que je ne souhaite pas la fin du financement public, juste que commencer par détruire un des moins mauvais investissements est un peu crétin.

Et je suis sûre que les concours seront encore bondés si l'étudiant doit rembourser la totalité de sa scolarité à la sortie... c'est déjà ce que font les élèves des écoles privés, qui ont de lourds emprunts.

2. "ils sont déconnectés de la réalité et du monde de l'emploi".

Un élève de grande école bosse pendant ses études, le plus souvent dans son futur domaine, par l'alternance, de plus en plus en vogue, et les stages obligatoires et variés (ouvrier, recherche, industrie). Il a souvent pour profs des professionnels, à qui il peut poser des questions sur son futur métier.

Ce qui, a mon sens, est bien plus logique que de devoir bosser chez mcdo pour se nourrir, et se rapproche du financement par la recherche ou d'enseignement dans les facs américaines.

D'ailleurs c'est cela qui fait que les entreprises sont beaucoup plus frileuses pour recruter des gens sortis de fac que des élèves de grande école qu'ils ont pu tester en stage (ça, et le fait que la fac a une sélection moins poussée)

 

3. " ils sont arrogants"

C'est parfois vrai pour certaines écoles. Mais ça vient plus du système éducatif français en général, qui vous convainc que les gros bourrins en Maths sont les seules personnes respectables... ou alors de la personnalité de jeunes qui ont été poussés depuis tout petits par leurs parents qui les voient comme la septième merveille du monde. Rien à voir avec la formation, donc.

Au contraire, tout est fait pour former des gens pluri-disciplinaire et prêts à reconnaître l'apport de chacun à l'entreprise : apprentissage de bases de droit, d'économie, de compatibilité, cours de culture et de langues (je parle de mon école, mais de plein d'autres aussi). Avec pour résultat des gens souvent plus adaptables que des diplômés de master recherche, du propre aveu de chercheurs ou d'industriels recrutants.

4. "ils sont socialistes"

Celle-là, vu la proportion d'ingés, de personnes issues d'écoles de commerce sur le forum et parmi les libéraux en général, j'ai beaucoup de mal à y croire... C'est peut-être plus lié au type de métier qu'au type d'études, mais nos écoles n'ont pas du tant nous bourrer le mou que ça!

 

 

Ah, et j'oublais.

5. " Ces salauds sont bien payés, en plus".

Manquerait plus qu'après 2 ans de préparation de concours (3 dans mon cas) et 5 ans d'étude au total, on ne puisse pas bénéficier de ces 5 ans d'attente.

Je veux bien que l'Etat n'aie pas à supporter le coût d'opportunité dû à notre choix de faire des études longues, et rembourser mes études ou les faire financer par le privé (ce que font tous les normaliens partant dans le privé en se faisant "racheter" leurs études)... par contre je ne vois pas en quoi le fait que le système fonctionne mieux et donc oriente vers de meilleurs jobs justifierait qu'il soit moins financé que des systèmes plus déficients.

C'est avec ce genre de raisonnement - ne faire payer que ceux qui se débrouillent tous seuls, et offrir tout aux autres - qu'on se retrouve à faire des taxes d'habitation basées sur le revenu et à décourager toute ambition dans ce pays.

 

Alors certes, c'est une femme qui s'exprime entre deux séances chez sa voyante ou chez son astrologue, mais quelle clairvoyance.

Il n'y a rien à ajouter.

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4 : J'en croise pas mal dans le milieu banque-assurance et désolé mais ils sont collectivistes. Quand je discute avec eux je passe pour un extrémiste.

Tu donnes aux grandes écoles une mission qui n'est pas la leur. Elles ne sont pas politiques pour la plupart. Elles ne peuvent pas revenir sur des années de propagande, ce n'est pas leur rôle. Celui-ci est de former des techniciens, pour oeuvrer à construire des ponts, des routes, des maisons, des réseaux, et les administrer. Et c'est tout.

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Tu donnes aux grandes écoles une mission qui n'est pas la leur. Elles ne sont pas politiques pour la plupart. Elles ne peuvent pas revenir sur des années de propagande, ce n'est pas leur rôle. Celui-ci est de former des techniciens, pour oeuvrer à construire des ponts, des routes, des maisons, des réseaux, et les administrer. Et c'est tout.

 

Je vais te donner un exemple concret qui a eu lieu au travail. Un jour, j'ai voulu discuter de cette approche des faillites bancaires avec mes collègues de grandes écoles.

 

http://www.objectifeco.com/bourse/actions/banque-finance/gerer-la-faillite-de-bankia-sans-argent-public-une-proposition-concrete.html

 

Je suis passé pour le troll de service. L'école ne forme pas pour ce genre de cas mais elle doit te permettre de te forger tes reflexions. Eux défendaient tous la technique du sauvetage public...

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Certaines personnes ici semblent avoir de drôles de fantasmes sur les élèves de grandes écoles... Je vous livre mon ressenti de diplômée l'école d'ingénieur de classe A (donc de collectiviste méprisante, si j'ai bien compris).

C'est marrant cette tendance des élèves des grandes écoles à croire qu'ils suscitent des fantasmes. Surtout quand eux-mêmes ont pas mal de fantasmes concernant la fac, sur laquelle ils ne se privent pourtant pas de taper à n'importe quelle occasion.

 

Un élève de grande école bosse pendant ses études, le plus souvent dans son futur domaine, par l'alternance, de plus en plus en vogue, et les stages obligatoires et variés (ouvrier, recherche, industrie). Il a souvent pour profs des professionnels, à qui il peut poser des questions sur son futur métier.

C'est marrant, c'est exactement comme ça que ça se passe en fac : stages obligatoires professionnalisants si on est dans une filière professionnalisante, stage de recherche obligatoire sinon. Et les profs sont bien entendu des professionnels (de la recherche dans tous les cas, mais en général ils ont aussi d'autres activités).

Ceci en plus de devoir bosser chez McDo pour se nourrir (d'ailleurs ce n'est pas si évident que ça de se faire embaucher là-bas).

 

la fac a une sélection moins poussée

Franchement ? Bof.

La sélection ne se fait pas sur les mêmes critères ni selon la même méthode, mais entre le nombre de gens qui se présente au premier cours de L1 et ceux qui valident un M2 (pour ne parler que des filières longues), ça fait beaucoup de monde qui se fait jeter. L'effectif d'un M2 c'est une trentaine d'étudiants. Et je ne parle pas des doctorats.

 

Avec pour résultat des gens souvent plus adaptables que des diplômés de master recherche, du propre aveu de chercheurs ou d'industriels recrutants.

M2 recherche dans quelle discipline, dans quelle fac, dans quelle spécialité ? Il faut se rendre compte que l'écosystème universitaire est hétéroclyte. Dire "les élèves qui sortent de M2" ça n'a pas de sens.

 

4. "ils sont socialistes"

Celle-là, vu la proportion d'ingés, de personnes issues d'écoles de commerce sur le forum et parmi les libéraux en général, j'ai beaucoup de mal à y croire... C'est peut-être plus lié au type de métier qu'au type d'études, mais nos écoles n'ont pas dû tant nous bourrer le mou que ça !

Oh, il y a pas mal de gens issus de la fac aussi, puis ce qui altère la proportion d'ingés c'est surtout qu'on est sur Internet.

Par ailleurs, ce qui est délicat dans la mentalité de l'ingénieur c'est la tendance au réductionnisme, et une fois qu'on en est là l'ingénierie sociale n'est jamais bien loin. Mais on retrouve des tendances pas terribles de ce genre dans tout plein d'autres disciplines (économie, Droit...) donc passons.

 

Manquerait plus qu'après 2 ans de préparation de concours (3 dans mon cas) et 5 ans d'étude au total, on ne puisse pas bénéficier de ces 5 ans d'attente.

Euh... Manquerait plus qu'après 3 ans à me faire chier en licence avant de faire des trucs intéressants et une sélection à bac+4 je ne puisse pas bénéficier de ces 5 ans d'attente.

Dans les deux cas, ça ne marche pas.

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 (ça, et le fait que la fac a une sélection moins poussée)

Je ne serais pas aussi catégorique. Plus hypocrite par contre : il ne faut pas parler de sélection, tout le monde a droit d'étudier en université....

 

4 : J'en croise pas mal dans le milieu banque-assurance et désolé mais ils sont collectivistes. Quand je discute avec eux je passe pour un extrémiste.

Je bosse aussi dans ce milieu. Tu es sûr que le critère déterminant n'est pas "Français formaté par l'Ed' NAt'" plutôt que "banque assurance" ?

 

Tu donnes aux grandes écoles une mission qui n'est pas la leur. Elles ne sont pas politiques pour la plupart. Elles ne peuvent pas revenir sur des années de propagande, ce n'est pas leur rôle. Celui-ci est de former des techniciens, pour oeuvrer à construire des ponts, des routes, des maisons, des réseaux, et les administrer. Et c'est tout.

+1

 

 

 

C'est marrant, c'est exactement comme ça que ça se passe en fac : stages obligatoires professionnalisants si on est dans une filière professionnalisante, stage de recherche obligatoire sinon. Et les profs sont bien entendu des professionnels (de la recherche dans tous les cas, mais en général ils ont aussi d'autres activités).

[...]

 

M2 recherche dans quelle discipline, dans quelle fac, dans quelle spécialité ? Il faut se rendre compte que l'écosystème universitaire est hétéroclyte. Dire "les élèves qui sortent de M2" ça n'a pas de sens.

 

(citation de Lancelot)

 

Pour le second, entièrement d'accord. Ceci dit, c'est la même chose de l'autre côté : entre Supélec et ENSAE, les points communs sont limités, hein...

 

Pou rle premier point, ça marche si on se destine à la carrière de chercheur.

Ceci dit, avec ma petite expérience, le milieu académique a tout de même une "légère" tendance à mépriser les "praticiens", qui ne font pas de la recherche pour le plaisir de la recherche, les sots. D'où une déconnexion certaine avec la réalité. Ce n'est pas spécifique aux fac. Dans tous les cas, attitude dommageable AMHA.

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