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Contraception D'etat Et Scandale Sanitaire


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C'était la mesure phare du ministère de la santé lors de la rentrée : le remboursement à 100% de la pilule et de l'IVG pour les mineures, vanté en fanfare par Marisol Touraine comme un progrès pour l'émancipation de la femme.

 

IVG et contraception : la ministre vante sa loi

 

Plus serein car, en la matière, le gouvernement a tenu les promesses électorales du candidat Hollande : remboursement à 100% de l’IVG pour toutes les femmes et pilule gratuite pour les filles de 15 à 18 ans. Il y a quelques jours, lors du débat sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), l’Assemblée nationale a voté ces deux mesures fortement symboliques. Toutes les interruptions volontaires de grossesse (IVG) à partir de 2013 seront ainsi intégralement prises en charge.

«Avantage». L’Assemblée avait aussi voté la gratuité des pilules pour les filles de 15 à 18 ans, jusqu’alors remboursée à 65%. Durant sa campagne présidentielle, François Hollande avait annoncé, en plus, qu’il souhaitait mettre en place un «forfait contraception» pour les mineures, leur garantissant «la gratuité, l’accès à un médecin dans l’anonymat et à une contraception de haut niveau». A Bourges, à l’hôpital comme au centre de planning familial, le système marche plutôt bien. «On n’a pas de centre d’orthogénie isolé, explique un médecin du département mère-enfant. Tout est dans le même service, il n’y a donc pas de problèmes de personnel. Les femmes souhaitant faire un IVG sont reçues sans rendez-vous : elles choisissent la méthode médicamenteuse ou chirurgicale. Et il n’y a pas d’attente.» En 2011, le service a fait 542 IVG et plus de 1 600 naissances. «Le gros avantage de la prise en charge à 100%, c’est que cela va éviter que certaines femmes arrivent tardivement», remarque un médecin. «En direction des femmes, nous entendons mener une politique volontariste et résolue, a conclu la ministre. Et l’on voit, comme ici à Bourges, que les prises en charges peuvent très bien fonctionner.»

(source Laberration)

 

http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=325091contraception.jpg'>325091contraception.jpg

 

SANTÉ - Avec le remboursement à 100% de l'IVG et la pilule gratuite pour les mineures, 2013 devait être une année de progrès pour l'accès des femmes à la contraception. Ces avancées seront pourtant très vite oubliées au profit d'une seule question: faut-il interdire les pilules de troisième et quatrième génération? (...)

 

Interdire les pilules de troisième et quatrième génération, c'est bien ce que préconise la Haute autorité de santé (HAS) lorsqu'elle recommande de ne prescrire que des pilules de première et deuxième génération.

Rappelons-le, la HAS estime que les pilules de troisième et quatrième génération ne présentent aucun intérêt clinique. C'est aussi l'avis de certains médecins, et notamment des professeurs Philippe Even et Bernard Debré, auteurs du Guide des 4.000 médicaments inutiles et dangereux.

Pourtant, c'est bien la piste de l'encadrement que semble suivre une ANSM manifestement sur le pied de guerre, maintenant que l'incendie est allumé. Le 1er janvier, quelques heures après l'annonce de nouvelles plaintes, l'agence du médicament annonçait que la délivrance de la pilule de troisième génération, qu'elle juge "excessive", pourrait être limitée. Sa prescription serait dès lors réservée à des spécialistes afin d'en limiter l'utilisation.

Dès le lendemain janvier des consultations étaient prévues en vue d'une réunion formelle entre ANSM et syndicats de généralistes, de gynécologues et de sages-femmes mais aussi le planning familial, bref tous les acteurs habilités à prescrire des pilules. En attendant, l'agence a lancé une mise en garde auprès de 80.000 professionnels de santé afin qu'ils révisent à la baisse leurs prescriptions.

 

http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/02/risques-dangers-interdiction-pilule-de-troisieme-et-quatrieme-3eme-4eme-generation_n_2394931.html?utm_hp_ref=france

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Ce qui me dérange c'est que l'on croit que tout doit être gratuit, et lorsque ça l'est, de croire que pour cela on n'a pas payé de cotisations sociales ou d'impôt pour rembourser la dette et les intérêts. Après que ce soit l'avortement, la pilule ou autre chose, je m'en fiche.

Me dérangent aussi les politiques sanitaires dont l'avortement et la pilule d'Etat n'en sont qu'une composante parmi d'autres comme le mangi-bougisme, ils forcent à adopter un comportement parfois voulus mais souvent non-voulus.

Quant au "scandale sanitaire", faut peut-être pas exagérer, ou alors je n'ai rien compris.

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On a bien deux sujets distincts à ne pas mélanger : d'un côté la contraception promue par l'Etat (ma liberté, toussa toussa), et de l'autre un scandale sanitaire concernant certains produits pharmaceutiques.

 

C'est le même sujet dès lors que le gouvernement distribue avec l'argent des impôts cette pilule toxique à des mineures via son officine de propagande, le Planning Familial, et en fait un instrument idéologique pour embrigader les jeunes femmes.

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C'est vrai que c'est intéressant de mettre d'un côté, la politique volontariste de l'Etat en matière de sexualité et de contraception des jeunes filles, et de l'autre, les risques encourus par une banalisation de la contraception et de la sexualité.

Concernant le risque embolique de la contraception oestroprogestative, en réalité, il concerne surtout les femmes qui ont des anomalies de la coagulation initiale, anomalies très rarement dépistées en pratique courante surtout pour des raisons de coût.

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Concernant le risque embolique de la contraception oestroprogestative, en réalité, il concerne surtout les femmes qui ont des anomalies de la coagulation initiale, anomalies très rarement dépistées en pratique courante surtout pour des raisons de coût.

 

Du même article:

 

"C'est aussi à cette période qu'une étude de la FDA (l'ANSM américaine) ainsi qu'une autre parue dans le British Medical Journal avaient prouvé la dangerosité de ces pilules. Selon leurs résultats, prendre la pilule de troisième génération multiplierait entre 1,5 et 2 fois le risque de former des caillots sanguins, à l'origine des AVC. En cause, toujours les mêmes molécules: le désogestrel, le gestodène, le norgestimate et la drospirénone."

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On a bien deux sujets distincts à ne pas mélanger : d'un côté la contraception promue par l'Etat (ma liberté, toussa toussa), et de l'autre un scandale sanitaire concernant certains produits pharmaceutiques.

 

Tu oublie un point non négligable, la contraception est le seul domaine ou l'autorité parentale est totalement niée, autrement dit, tu a des personnes considerées comme non responsables légalement à qui l'état file des drogues sans l'accord de leur tuteur.

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Ce qui me gêne le plus ce sont les faits suivants:

 

- l'utilité manifeste de rembourser à 100% alors que la dette continue de s'agrandir

 

- la persistance d'une politique qui vise à remplacer les parents par l'État dans l'éducation sexuelle des enfants 

 

- la persistance d'une politique qui vise à dire aux gosses "baise, voici une pilule/capote" en oubliant toute la dimension affective et sentimentale de l'amour, bref un amour de jeunesse c'es du cul et rien d'autre, c'est pas un peu déprimant? 

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C'est le même sujet dès lors que le gouvernement distribue avec l'argent des impôts cette pilule toxique à des mineures via son officine de propagande, le Planning Familial, et en fait un instrument idéologique pour embrigader les jeunes femmes.

T'inquiète, le Planning Familial n'a pas du tout besoin d'instructions de l'Etat, cela fait une quarantaine d'années qu'il s'est radicalisé et a porté sur le terrain des luttes sociales la mission qu'il s'est lui-même donné, en s'alliant aux diverses usual suspects habituels (Ligue de l'Enseignement, syndicats, etc.).

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Tu oublie un point non négligable, la contraception est le seul domaine ou l'autorité parentale est totalement niée, autrement dit, tu a des personnes considerées comme non responsables légalement à qui l'état file des drogues sans l'accord de leur tuteur.

Anafé.

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Tu oublie un point non négligable, la contraception est le seul domaine ou l'autorité parentale est totalement niée, autrement dit, tu a des personnes considerées comme non responsables légalement à qui l'état file des drogues sans l'accord de leur tuteur.

 

C'est en effet le second point le plus choquant de cette loi socialiste récente : l'Etat garantit l'anonymat et le secret pour les jeunes filles à qui il prodigue les "bienfaits" de l'IVG et la pilule, dans le but explicite de les soustraire à l'autorité parentale et d'éliminer tout obstacle entre les individus et la politique sexuelle du gouvernement.

Welcome in the brave new world.

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T'inquiète, le Planning Familial n'a pas du tout besoin d'instructions de l'Etat, cela fait une quarantaine d'années qu'il s'est radicalisé et a porté sur le terrain des luttes sociales la mission qu'il s'est lui-même donné, en s'alliant aux diverses usual suspects habituels (Ligue de l'Enseignement, syndicats, etc.).

 

+1, en l'occurence, l'état est plutot un suiveur opportuniste, mais la volonté de désintégration de la famille ne viens pas directement de lui, meme si le crime lui profite.

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+1, en l'occurence, l'état est plutot un suiveur opportuniste, mais la volonté de désintégration de la famille ne viens pas directement de lui, meme si le crime lui profite.

 

Pas d'Etat-providence sans biopolitique et thanatopolitique : c'est une constante qu'on observe partout où il s'est développé.

La convergence avec diverses officines clientélistes vient plutôt renforcer ce système.

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+1, en l'occurence, l'état est plutot un suiveur opportuniste, mais la volonté de désintégration de la famille ne viens pas directement de lui, meme si le crime lui profite.

A la base l'idée de créer cette association était pas mal, wikipedia rappelle l'historique de ce mouvement de manière assez objective je trouve. http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_fran%C3%A7ais_pour_le_planning_familial#Histoire_du_Planning_familial_de_sa_cr.C3.A9ation_.C3.A0_1967

 

Ce n'est qu'après 1967 semble-t-il que tout est partie en luciole.

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A la base l'idée de créer cette association était pas mal, wikipedia rappelle l'historique de ce mouvement de manière assez objective je trouve. http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_fran%C3%A7ais_pour_le_planning_familial#Histoire_du_Planning_familial_de_sa_cr.C3.A9ation_.C3.A0_1967

 

Ce n'est qu'après 1967 semble-t-il que tout est partie en luciole.

 

Je dirait que c'était des salopards des le départ, mais qu'il se trouve qu'ils se battaient contre des lois àlacon, ce qui était également le cas de pas mal de communistes il y a 100 ans si on va par la.

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En fait je crois plutôt que l'Etat est une coquille vide qui peut se faire coloniser par celui qui crie le plus fort et qui est le mieux organisé.

 

Oui, c'est pourquoi je distingue toujours Etat (processus, institution) du gouvernement (appareil, pouvoir). En tant que gouvernement des conduites, il faut analyser la politique sexuelle comme une somme de micro-pouvoirs disciplinaires et comportementaux.

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En fait je crois plutôt que l'Etat est une coquille vide qui peut se faire coloniser par celui qui crie le plus fort et qui est le mieux organisé.

 

L'image est excellente ! C'est exactement cela, une grosse coquille d'escargot qui ne peut croître que dans un sens, des strates d'étatisme baveux qui s'additionnent avec le temps et se solidifient.

Un jour cependant, l'être vivant à l'intérieur (l'économie réelle), se retrouve à traîner une coquille qui mesure deux fois son poids et sa taille, alors soit il se muscle, et survit, soit il meurt.

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Oui, c'est pourquoi je distingue toujours Etat (processus, institution) du gouvernement (appareil, pouvoir). 

 

En l'occurence, ce n'est ni l'un, ni l'autre, meme si c'est un mouvement indéniablement politique, il s'agit d'une minorité active qui à cru toucher le pouvoir en 1981 (mais en fait non, merci tonton), et qui commence à avoir du pouvoir réel maintenant, mais qui à fait la majorité de ses dégats loin du pouvoir, qu'il soit gouvernemental ou institutionnel.

 

En tant que gouvernement des conduites, il faut analyser la politique sexuelle comme une somme de micro-pouvoirs disciplinaires et comportementaux.

 

Oui, mais ça c'est le résultat, la méthode d'application par des gouvernements qui ne s'interessent pas au sujet qu'ils considerent comme futile mais se donnent une caution àmorale en y touchant par petits bouts (assez petits pour que ça ne déclanche pas de réaction immunitaire de la societé civile).

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Tu oublie un point non négligable, la contraception est le seul domaine ou l'autorité parentale est totalement niée, autrement dit, tu a des personnes considerées comme non responsables légalement à qui l'état file des drogues sans l'accord de leur tuteur.

Les mineurs ne sont pas responsables ? Première nouvelle...

 

Ça fait tout de même 1000 ans, sous l'influence des canonistes d'ailleurs, que la famille n'est plus un ensemble monolithique représenté par le paterfamilias qui a autorité chacun des membres mais un ensemble d'individus liés par des obligations. 

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L'image est excellente ! C'est exactement cela, une grosse coquille d'escargot qui ne peut croître que dans un sens, des strates d'étatisme baveux qui s'additionnent avec le temps et se solidifient.

Un jour cependant, l'être vivant à l'intérieur (l'économie réelle), se retrouve à traîner une coquille qui mesure deux fois son poids et sa taille, alors soit il se muscle, et survit, soit il meurt.

Attention, j'ai failli avoir une attaque en lisant l'expression "économie réelle" ;) Ça fait très soc-dem comme façon de parler... L'opposition "économie réelle" vs "économie financiarisée" (à prononcer avec un rictus de dégoût), comme si cette dernière n'était pas réelle également (que je sache, il ne s'agit pas d'échanger des licornes roses invisibles contre des cercles carrés...), c'est un cheval de bataille de la soc-démie en voie de libéralisation, qui a déjà compris que l'économie de marché était bonne et juste, mais qui n'a pas encore intégré le fait que la monnaie elle-même peut être un produit qui s'échange... et que cela est tout aussi juste et bon.

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Concernant le risque embolique de la contraception oestroprogestative, en réalité, il concerne surtout les femmes qui ont des anomalies de la coagulation initiale, anomalies très rarement dépistées en pratique courante surtout pour des raisons de coût.

 

C'est assez grave ce qui se passe.

 

On tente de discréditer une pilule pour des raisons qui ne sont pas clairement énoncées:

 

Le risque thrombo-embolique d'une pilule de 3ième génération est de 4/10 000, certes double par rapport à une pilule de 2ième génération mais mineur tout de même. (tous les accidents ne sont pas des thromboses des sinus veineux cérébraux entrainant un AVC et toutes les phlébites n'embolisent pas pour donner une mort subite au levé).

Ce risque survient lors des premiers mois de prise et baisse si la patiente est traitée depuis longtemps. Or ces pilules existent depuis maintenant plusieurs décennies. On comprend mal pourquoi et comment ce "scandale sanitaire" sort du chapeau seulement maintenant (alors que ces produits sont anciens et que les risques sont connus)

Le risque de thrombose est augmenté par le tabagisme, les troubles de la coagulation et l'âge. On comprend mal pourquoi on souhaite dérembourser ces produits plutôt que d'en contre-indiquer l'usage chez les fumeuses, chez les femmes de plus de 35 ans et en absence de tout bilan de coagulation avant la prescription.

 

Il faut rappeler aussi que ce type de pilule de troisième génération a moins d'effets secondaires que ceux autrefois redoutés par les femmes avec les pilules de génération précédente (prise en poids non négligeable en premier lieu, migraines, mal aux seins, acné, problèmes de règles).

Cette campagne dont on peut penser qu'elle est orchestrée en sous-mains par l'HAS (haute autorité de santé) pour des raisons de coût risque d'entrainer une peur de prendre la pilule ou de leurs effets secondaires gênants comme une prise de poids importante et une recrudescence importante des grossesses non désirées.

 

C'est crétin,à peu près autant que l'interdiction du diantalvic.

 

La gestion étatique du risque sanitaire à coup de décisions brutales et univoques et applicables à tous sans distinction est une catastrophe. Ca manque drôlement de finesse.

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On comprend mal pourquoi et comment ce "scandale sanitaire" sort du chapeau seulement maintenant (alors que ces produits sont anciens et que les risques sont connus)

Un peu comme la cabale récente cotre l'aspartame.

Sinon, je constate que tu as la matière à faire un bon article pour Contrepoints ; remplume un peu le texte, et il sera bon pour publication !

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Ok , j'essaie de pondre un truc.

 

En faisant gaffe à bien dire que tu ne parles pas des industriels pharmas, que ce n'est pas le sujet, etc. Juste de la molécule. Je suis peut-être trop sensible, on nous reproche trop d'être pro-business, tu vois ce que je veux dire, faut juste trouver les mots.

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C'est assez grave ce qui se passe.

 

On tente de discréditer une pilule pour des raisons qui ne sont pas clairement énoncées:

 

Oui, c'est assez grave, je ne me suis meme pas rendu compte qu'on (c'est qui d'ailleurs  dans ce cas le "on" ?) essayait de discréditer les micro-pilules, con que je suis, pour moi c'était juste du fait divers alacon, c'est pas comme si c'était pas marqué en gros dans la notice qu'il y avait un risque...

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C'est assez grave ce qui se passe.

 

On tente de discréditer une pilule pour des raisons qui ne sont pas clairement énoncées:

 

Le risque thrombo-embolique d'une pilule de 3ième génération est de 4/10 000, certes double par rapport à une pilule de 2ième génération mais mineur tout de même. (tous les accidents ne sont pas des thromboses des sinus veineux cérébraux entrainant un AVC et toutes les phlébites n'embolisent pas pour donner une mort subite au levé).

Ce risque survient lors des premiers mois de prise et baisse si la patiente est traitée depuis longtemps. Or ces pilules existent depuis maintenant plusieurs décennies. On comprend mal pourquoi et comment ce "scandale sanitaire" sort du chapeau seulement maintenant (alors que ces produits sont anciens et que les risques sont connus)

Le risque de thrombose est augmenté par le tabagisme, les troubles de la coagulation et l'âge. On comprend mal pourquoi on souhaite dérembourser ces produits plutôt que d'en contre-indiquer l'usage chez les fumeuses, chez les femmes de plus de 35 ans et en absence de tout bilan de coagulation avant la prescription.

 

Il faut rappeler aussi que ce type de pilule de troisième génération a moins d'effets secondaires que ceux autrefois redoutés par les femmes avec les pilules de génération précédente (prise en poids non négligeable en premier lieu, migraines, mal aux seins, acné, problèmes de règles).

Cette campagne dont on peut penser qu'elle est orchestrée en sous-mains par l'HAS (haute autorité de santé) pour des raisons de coût risque d'entrainer une peur de prendre la pilule ou de leurs effets secondaires gênants comme une prise de poids importante et une recrudescence importante des grossesses non désirées.

 

C'est crétin,à peu près autant que l'interdiction du diantalvic.

 

La gestion étatique du risque sanitaire à coup de décisions brutales et univoques et applicables à tous sans distinction est une catastrophe. Ca manque drôlement de finesse.

+1

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Le risque de thrombose est augmenté par le tabagisme, les troubles de la coagulation et l'âge. On comprend mal pourquoi on souhaite dérembourser ces produits plutôt que d'en contre-indiquer l'usage chez les fumeuses, chez les femmes de plus de 35 ans et en absence de tout bilan de coagulation avant la prescription.

 

 

Plus de 10 000 plaintes ont été déposées aux Etats-Unis en 2011, il ne s'agit donc pas d'une conséquence spécifique de la gestion étatique française.

 

http://www.nytimes.com/2011/12/09/health/policy/stronger-label-urged-for-yaz-and-yasmin-contraceptives.html?_r=1&

 

En admettant que les études mentionnées, dont celle du British Medical Journal, relèvent d'un excès de précaution alarmiste, en quoi le déremboursement de cette pilule par la sécurité sociale serait nuisible ou déresponsabilisant?

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En admettant que les études mentionnées, dont celle du British Medical Journal, relèvent d'un excès de précaution alarmiste, en quoi le déremboursement de cette pilule par la sécurité sociale serait nuisible ou déresponsabilisant?

+1 Ce serait même l'inverse: le remboursement est déresponsabilisant.

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En admettant que les études mentionnées, dont celle du British Medical Journal, relèvent d'un excès de précaution alarmiste, en quoi le déremboursement de cette pilule par la sécurité sociale serait nuisible ou déresponsabilisant?

Parce que changer les règles du jeu en cours de route est malsain et illégitime? Et que cela participe une nouvelle fois de ce cancer de la société française, l'insécurité juridique permanente sur tous les sujets?

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