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Et Les Comités Théodule?


Messages recommandés

...qui nous pourrissent la vie et nous spolient.

 


Qui sont les planqués de la République?

 

Créé le 14-02-2013

Par Ghislaine Ottenheimer


Les caisses de l'Etat sont vides, pourtant notre république monarchique continue d'accorder des rentes à ses serviteurs. François Hollande a promis de remettre de l'ordre. Mais les pratiques perdurent.

 

A quelques jours du second tour de la présidentielle, le 25 avril 2012, le conseiller sondages de Nicolas Sarkozy, Jean-Baptiste de Froment, 34 ans, normalien, était nommé maître des requêtes au Conseil d'Etat. Au tour extérieur. Quelques jours plus tard, Camille Pascal, agrégé d'histoire et plume de l'ancien chef de l'Etat, était nommé à un grade plus élevé, celui de conseiller d'Etat. Le Conseil, installé au Palais-Royal, est un corps administratif prestigieux qui attire les meilleurs de l'ENA. Et comme d'autres grands corps, il sert à consoler ou à caser les amis du pouvoir, généralement ceux du président de la République.
 
Sous François Mitterrand, la nomination de Paule Dayan, fille de son ami Georges, avait provoqué des hoquets, bien qu'elle fût magistrate. La liste est longue de ceux dont les nominations au Conseil ont fait jaser: Erik Orsenna, Régis Debray, Michel Barnier, Christine Albanel, Jean-Jacques de Peretti, Arno Klarsfeld, Hugues Gall, les journalistes Philippe Boucher et Guy Thomas... En France, un président de la République peut récompenser, promouvoir comme bon lui semble. Cela fait partie des usages de notre république monarchique. Planques, sinécures, prébendes, placards dorés, fromages, le pouvoir nomme, comme autrefois le roi distribuait les charges. François Hollande n'est pas insensible à cette prérogative. "Il y attache un soin particulier", avoue un proche. Olivier Schrameck, Jack Lang mais aussi nombre d'anonymes en ont bénéficié.
 
Les ministres ne sont pas en reste. Christine Lagarde a fait nommer au poste de contrôleur général économique et financier son ex-conseillère parlementaire, dotée du seul diplôme d'infirmière. Laurent Wauquiez a recasé au même poste son ex-chef de cabinet. Jean-Louis Borloo et Brice Hortefeux ont placé des proches à l'inspection générale de l'Administration du développement durable. Manuel Valls a promu des préfets...
 
Certes, privatisations obligent, le périmètre de l'Etat s'est réduit, et les planques sont moins prestigieuses. Mais elles subsistent. La plus connue est le Conseil économique, social et environnemental. Très prisés également, les postes d'ambassadeur auprès de l'OCDE ou de l'Unesco. Certaines affectations tiennent du burlesque. L'ancien ministre Gilles de Robien a le titre d'ambassadeur "chargé de promouvoir la cohésion sociale". L'ancien sénateur Louis de Broissia, celui d'ambassadeur "pour l'audiovisuel extérieur", ce qui leur permet de voyager dans le monde entier aux frais de l'Etat.
 
La République est exsangue, surendettée, mais il existe encore quelques hochets, des bribes de pouvoir qui permettent d'améliorer l'ordinaire: carte de visite, bureau, secrétaire, indemnité. Depuis des années, les députés René Dosière (PS), Jean-Luc Warsmann (UMP) et Lionel Tardy (UMP) font la chasse aux comités Théodule et aux autorités administratives indépendantes qui, bout à bout, finissent par coûter quelques dizaines de millions d'euros. Un travail de Sisyphe. Entre 2009 et 2010, 50 comités ont été supprimés, mais 30 autres ont été créés! Le 8 janvier, le président de la République a critiqué la multiplication des autorités administratives indépendantes (les AAI) et annoncé la chasse aux comités Théodule. Par nécessité économique, mais également éthique. Aura-t-il autant d'audace que le Premier ministre britannique, David Cameron, qui a supprimé 900 zinzins de ce type d'un trait de plume?
 
La démarche est difficile et impopulaire, car les bénéficiaires s'accrochent à leurs petits privilèges. Et la République a pris l'habitude d'accorder des rentes à ses serviteurs. A commencer par les anciens présidents de la République, qui jouissent d'un statut unique au monde.

 

http://www.challenges.fr/economie/20130214.CHA6207/les-planques-de-la-republique.html

 

 

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Qu'on ne vienne pas nous dire que l'Etat appliquerait une politique d'austérité et que les caisses sont vides, car elles ne le sont pas pour ces messieurs. Autre exemple accablant.

 

Polémique sur la vraie-fausse augmentation du Président du CSA

 

Créé le 04-02-2013

Par Challenges.fr

 

Matignon a validé une augmentation de 82% de l'indemnité de fonction dont bénéficie Olivier Schrameck. Mais le CSA souligne que son nouveau président ne gagnera pas plus que son prédécesseur.
 

La première épreuve du feu pour Olivier Schrameck a eu lieu mercredi 23 janvier à l’assemblée nationale, un endroit qu’il connait bien : Olivier Schrameck était là pour séduire les députés. Ils devaient confirmer que sa nomination par François Hollande au poste du président de CSA, l’organisme qui régule l’audiovisuel et désigne les présidents de France télé et Radio France, ne leur posait pas de problèmes. (CHESNOT/SIPA)

 

Les revenus du nouveau président du CSA, Olivier Schrameck, ont enflammé la toile ce lundi 4 février. A l'origine de cette polémique entre internautes, l'arrêté validé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault vendredi 1er février et publié le lendemain par le Journal Officiel. On peut y lire que "le montant annuel de l’indemnité de fonction (...) allouée au président du Conseil supérieur de l’audiovisuel est fixé à 100.500 euros."
 
Le document ne mentionne pas le niveau antérieur de cette indemnité. Mais sur les réseaux sociaux, les internautes se sont empressés de signaler que Michel Boyon ne bénéficiait, lui, que de 55.307 euros. Une hausse de 82% dont s'offusque notamment sur son compte twitter le vice-Président du Front national, Florian Philippot.
 
Un revenu total de 183.500 euros équivalent à celui de Michel Boyon
 
Interrogé sur les raisons de cette augmentation, le CSA a précisé ce lundi 4 février que cette indemnité de fonction n'était qu'une des composantes de la rémunération du président, qui comprend aussi un "traitement de base".
 
Ainsi, toujours selon le CSA, les émoluments du nouveau président atteindront au total 183.500 euros bruts par an, soit autant que son prédécesseur Michel Boyon, ou que Jean-Ludovic Silicani, le président du gendarme des télécoms (ARCEP).

 

 

 

 

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Très bien ça, après avoir soufflé sur les braises de la haines des riches les premiers à s'en prendre plein la gueule sont les fonctionnaires. 

Bien fait, mais alors là bien fait fait.

 

Ca vient de Challenges.fr. Le Fig a mis aussi un peu de son grain de sel.

Les quelques journaux de droite tapent sur les fonctionnaires quand la gauche est au pouvoir. Je suppose que c'est de bonne guerre. Et puis, raler sur les privilèges des fonctionnaires, je remarque quand même que la plupart des Français font ça. Même à gauche, ceux que je connais ne sont pas avares en vannes sur le temps de travail effectué et le salaire reçu. Il n'empêche que le nombre augmente et que les privilèges mettent du temps à être supprimé. Quand Sarko a voulu faire correspondre les régimes spéciaux avec le régime de retraite commun en 2007 ou 2008, il ne l'a fait que pour les nouveaux entrants. En gros, ceux qui étaient déjà là gardent leurs privilèges. Y en a encore pour 30 ans donc...

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LE MONDE | 20.02.2013 Par Alain Genestar, directeur de "Polka Magazine"

 

De quoi se mêle le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) ? Depuis des semaines, les photographes et cameramen se démènent pour tenter de rapporter des images de cette guerre du Mali où les autorités françaises et maliennes contrôlent abusivement l'information, reléguant les journalistes loin des zones de combat, encadrant étroitement leur travail, faisant tout pour transformer les reportages en opérations de communication.

 

De cela, de cette absence, de cette pauvreté d'images, le CSA aurait pu justement s'émouvoir au prétexte que la légitime information du public était entravée.

 

Or, c'est à propos d'un reportage authentique que le gendarme de l'audiovisuel a brandi sa menace, mettant "fermement en garde" France 2 après la diffusion, dans "Envoyé spécial", le 7 février, d'une enquête d'Etienne Huver et de Pierre Creisson sur les exactions commises par l'armée malienne.

 

Des images très dures, précédées d'un avertissement aux parents pour les enfants âgés de moins de 10 ans, mais des images vraies.

 

Etrange réaction du CSA qui, dans sa mise en garde, demande de "limiter aux exigences de l'information la diffusion d'images montrant les victimes des affrontements".

 

Mais de quelles limites s'agit-il ? De quelles exigences ? Au nom de quelle conception de l'information ? Et de quel droit un organisme de régulation s'érige-t-il en gardien du bien-informer, en censeur ?

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/20/le-csa-n-est-pas-fonde-a-s-eriger-en-censeur-d-images_1835463_3232.html

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Je m'étonne de voir quelqu'un comme toi, plutôt conservateur, s'offusquer que l'état censure l'information en temps de guerre.

 

Je ne m'offusque pas, j'ai déjà mentionné ailleurs la phrase de Kipling reprise par Churchill : "la première victime de la guerre, c'est la vérité."

Toutefois, on constate que cet organisme de censure, le CSA, fonctionne de façon permanente en France, et avec une censure plus mesquine et tatillonne que celle d'ancien régime. En tant que conservateur culturel je te le dis, la première chose que je supprimerai en arrivant au pouvoir sera tous ces comités de contrôle social, qui servent à promouvoir les serviteurs de la République, ainsi que le ministère de la Culture et toutes les subventions aux associations de parasites.  

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Je ne m'offusque pas, j'ai déjà mentionné ailleurs la phrase de Kipling reprise par Churchill : "la première victime de la guerre, c'est la vérité."

Toutefois, on constate que cet organisme de censure, le CSA, fonctionne de façon permanente en France, et avec une censure plus mesquine et tatillonne que celle d'ancien régime. En tant que conservateur culturel je te le dis, la première chose que je supprimerai en arrivant au pouvoir sera tous ces comités de contrôle social, qui servent à promouvoir les serviteurs de la République, ainsi que le ministère de la Culture et toutes les subventions aux associations de parasites.  

 

Assez d'accord sur le diagnostic et les mesures à prendre, même si je serais encore plus radical.

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Quelques chiffres présentés par l'Institut des Libertés.

 

 

La France des enfants gâtés

André Moguérou

 

Alors que les français et les entreprises sont assommés d’impôts, il y a dans notre société des petits et grands privilèges qui  n’étonneront presque plus personne et  qui pourtant continuent de prospérer comme les régimes spéciaux, comités Théodule, EDF, etc…
 
La crise financière en 2008 a permis de mettre en perspective une crise sous jacente bien plus importante, qui elle dure depuis 30 ans. L’absence totale de gestion de la France et la dérive des finances de l’Etat toutes deux dues aux hommes politiques élu ou non, or,malgré  ce constat aucune sanction n’a été prise. Nous continuons de voter, de payer, docilement.
 (...)
II/Le scandale des 700 comités Théodule
 
L’état déborde d’imagination pour inventer des comités qui coûtent une fortune à la France.Ceci démontre que les ministères concernés sont incapables de diagnostiquer les évolutions économiques et sociales de leur environnement et d’en définir des objectifs de solution. La vrai question étant:A quoi servent ces machins et pourquoi ne sont-ils pas réintégrés soit à l’assemblée nationale ou aux différents ministères ?
 
Quelques exemples  pratiques:
 ■ Conseil d’analyse de la société
 
-       Mission : « Eclairer les choix politiques du gouvernement par l’analyse et la confrontation des points de vues ».
 
-       Composition : 32 personnes
 
-       Production : Difficile à évaluer.
 
-       Budget : 280.000 euros/an
 ■Conseil d’orientation pour l’emploi
 
-       Mission : « Formuler un diagnostic sur les causes du chômage, émettre des propositions pour lever les obstacles à la création d’emplois, etc.. » ».
 
-       Composition : plusieurs représentants de la société civile.
 
-       Production : 2 rapports par an.
 
-       Budget : 275.000 euros/an
 ■Centre d’analyse stratégique
 
-       Mission : « Eclairer le gouvernement dans la définition et la mise en œuvre de ses orientations stratégiques en matière économique, sociale, environnementale ou technologique. »
 
-       Composition : Un directeur général, un secrétaire général et environ 200 salariés.
 
-       Production : 2 réunions par an et une dizaine de rapports.
 
-       Budget : 28 millions d’euros.
 ■Haut conseil à l’intégration
 
-       Mission : « Donner son avis et faire toute proposition utile à la demande du premier ministre sur les questions relatives à l’intégration. »
 
-       Composition : 20 membres.
 
-       Production : Aucun rapport en 2010, 2 en 2011 et 3 avis en 2012.
 
-       Budget : 95.000 euros pour le président par an, plusieurs salariés à plein temps.
 ■Conseil d’analyse économique
 
-       Mission : « Eclairer le gouvernement sur les problèmes et les choix économiques du pays. »
 
-       Composition : 28 économistes et un secrétariat.
 
-       Production : treize réunions en 2012 et un rapport.
 
-       Budget : 860.000 d’euros/an
 
 Soit Une économie totale d’environ 3 milliards d’euros
 
III/ Les régimes spéciaux
 
Une autre source de questionnement demeure les régimes spéciaux  d’EDF,  de la SNCF et de la RATP qui restent bien plus avantageux que ceux du privé ou même des fonctionnaires du reste du public.Pour vaincre l’opposition des syndicats, CGT en tête, des avantages ont été consentis (augmentation de salaire, échelons supplémentaires…), si bien que même après la réforme de 2007, les régimes de la SNCF et de la RATP coûtent pratiquement plus cher qu’auparavant.
 
Chaque année, les contribuables versent quelque 6 milliards d’euros pour équilibrer les régimes spéciaux de retraite.
 
De plus, le gouvernement actuel, au lieu de supprimer ces avantages honteux vis-à-vis des autres travailleurs, a augmenté la contribution tarifaire d’acheminement sur les factures de gaz et d’électricité.
 
IV Les autres secteurs qui plombent les finances de l’état :
 
-       Les intermittents du spectacle coûtent à l’UNEDIC 1 milliards d’euros en net, ce régime est nettement plus favorable que celui des intérimaires.
 
-       Fonctionnaires : toujours ces privilèges (coût 1,5 milliards d’euros pour le supplément familial).
 
-       Formation professionnelle : 6,3 milliards d’euros profitent plus aux organisateurs.
 
 
 
V/Le budget des agences publiques
 
L’inspection des finances dénonce le coût et les effectifs pléthoriques d’une myriade d’agences de l’état à l’efficacité douteuse.
 
-       1244 agences aux statuts et des missions très diverses, la plupart sont des établissements publics administratifs.
 
-       442.830 employés ayant un statut d’opérateur de l’état, depuis 2007 les effectifs ont cru de 6 %.
 
-       50 Mds € le montant des ressources allouées par l’état aux agences en 2012, en 5 ans ces moyens financiers ont progressé de 15 %.
 
-       1500 agents de l’état assurent la tutelle de ces agences.
 
Etablissements publics, administratifs groupement d’intérêt public, autorités administratives indépendantes…. L’administration est passée maître dans l’art d’inventer des structures opaques et incompréhensibles. Les inspecteurs des finances ont découvert un maquis d’un millier d’agences et d’opérateurs, financés par les deniers publics, dont ils ne soupçonnaient même pas l’existence.
 
Exemple la santé, le royaume des doublons :
 
-       L’ANAP : agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux.
 
-       HAS : Haute autorité de santé.
 
-       ANESM : agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux.
 
Il faut supprimer les agences publiques et intégrer celles, dont le rôle est constaté efficace et viable à long terme, dans les structures et services des ministères concernés d’un état restructuré. Cela représenterait une économie de 20 Mds € par an
 
VI Les privilèges des fonctionnaires
 
La fondation iFrap a passé en revue les grandes différences entre la fonction publique et le secteur privé.En France plus d’un actif sur cinq travaille dans la fonction publique, soit au total, plus de 5,3 millions de personnes. La grande majorité de ces agents bénéficie d’un statut hors norme par apport au secteur privé.
 
La France devra, comme elle aurait dû le faire depuis des années, réduire le nombre de fonctionnaires, mais aussi réformé leur statut.
 
En sept points, détaillés par la fondation iFrap, voici pourquoi une telle révision est nécessaire :
 
-       Statut : c’est la protection maximale. Quelque 80 % des agents des trois grandes fonctions publiques ont le statut de fonctionnaire à vie.
 
-       Rémunérations : contrairement à certaines idées reçues, les salaires sont globalement plus élevés dans le public que dans le privé.
 
-       Temps de travail : on travaille moins dans le public que dans le privé.
 
-       Absentéisme : les arrêts de maladie est de 2 à 4 jours plus élevé dans la fonction publique que dans le privé.
 
-       Aides familiales : en France, toutes les familles reçoivent, quels que soient leurs revenus et statut, des allocations familiales en fonction du nombre d’enfants du foyer à partir du 2ème enfant. En plus de ces allocations, les agents payés par l’état, fonctionnaires et non-titulaires, perçoivent un « supplément familial de traitement » en fonction du nombre d’enfants à charge, et ce, dès le premier enfant, et en partie proportionnel au traitement qui favorise indubitablement les hautes rémunérations de la fonction publique. (coût du dispositif 1,3 Mds €).
 
-       Logement : l’état loge une partie de ses agents dont la présence est indispensable  sur le lieu du travail (127.400 logements gratuits) ou utile (9000 loyers modeste). Là où le bât blesse, c’est que l’état défiscalise largement cet avantage en nature lorsqu’il est réintroduit dans le revenu imposable des agents.
 
-       Retraite: le régime des fonctionnaires est plus avantageux que celui du privé dans ce mode de calcul : 6 derniers mois pris en compte, par opposition aux 25 meilleures années dans le privé.
 
Mettre le public au même niveau que le privé.
 
Même et surtout si toutes ces vérités semblent aujourd’hui passées en force de chose jugée, il n’est jamais trop tard pour réagir. Au pied du mur, il est certain que l’on voit bien le mur..

 

http://institutdeslibertes.org/la-france-des-enfants-gates/

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Info leCri.fr : Les députés Marc Le Fur et Franck Gilard demandent la suppression du Conseil économique, social et environnemental

 

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Les députés UMP des Côtes d’Armor, Marc Le Fur et de l’Eure, Franck Gilard demandent la suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Les 2 députés vont déposer une proposition de loi constitutionnelle « visant à supprimer le Conseil économique, social et environnemental ».

Selon les derniers projets de loi de finances, « le CESE n’a été saisi par le gouvernement qu’à deux reprise en 2009″ relèvent les députés.

Et pour les années 2010, 2011 et 2012, aucun chiffre n’est disponible dans les documents budgétaires au titre des indicateurs de performance.

Le Fur et Gilard estiment « logique de supprimer une instance consultative onéreuse (…) au moment où l’Etat s’est engagé [à supprimer] les instances consultatives inutiles ».

Le CESE est doté d’un budget de 40 millions d’euros par an, comporte 233 membres (parmi lesquels le nouveau patron de la CGT, Thierry Le Paon) dont la rémunération brute mensuelle s’élève à 3 700 euros.

La suppression du CESE doublée de celle de ses épigones en Région (les 26 Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux) ferait économiser quelque 100 millions d’euros à la collectivité.

Saisi par le collectif « La Manif’ Pour Tous », le bureau du CESE présidé par l’ancien ministre Jean-Paul Delevoye avait jugé irrecevable, le 26 février dernier, la pétition des opposants aux mariage homosexuel.

La pétition déposée le 15 février au CESE avait été signée par 700 000 personnes.

de la proposition de loi constitutionnelle de Marc Le Fur et Franck Gilard.

(2008) de Contribuables Associés sur le conseil économique et social.

 

http://www.lecri.fr/2013/02/28/deputes-marc-le-fur-franck-gilarddemande-la-suppression-du-conseil-economique-social-et-environnemental/39117

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  • 1 month later...

"réfléchir à la manière dont la France doit se préparer, sur le plan technologique et industriel, à répondre aux nouveaux besoins qui naîtront dans les 20 prochaines années, des évolutions de nos modes de vie et de consommation, mais aussi des impératifs technologiques".

 

Une liste de toutes les innovations subventionnées (et foirées) par le gouvernement ces 20 dernières années serait intéressant. Les trucs du genre le google français etc...

 

Ce genre de comité tombe d'ailleurs très bien avec le projet de loi écolo qui propose d'interdire l'obsolescence et de conserver les pièces détachées pendant 10 ans. On sent qu'il y a de la cohérence au sein de la majorité.

 

Et sans vouloir faire mon keynésien, il serait bien que le gouvernement s'occupe du présent avant de fourrer leur gros doigts dans le futur qui peut être encore sauvé.

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Putain mais ils n'en ont pas marre ?

 

1) Recaser les potes

2) Nostalgie des trente glorieuses : TGV, Nucléaire...

 

On va encore cramer du fric dans le vent, au niveau où on en est autant en rire...

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  • 2 weeks later...

 

Super, les deux entrepreneurs de ce comité sont Didier Lombard, ancien PDG de Orange, dont la principale innovation, l'achat de droits TV de foot, a été un échec, et François Bourdoncle, le fondateur de Exalead, un moteur de recherche lancé la même année que Google et qui a été ramassé dans le caniveau par le ramasseur national de start-up foireuses racheté par Dassault Systèmes.

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  • 2 weeks later...
  • 4 years later...

C'est bizarre que ce sujet n'aie pas plus de succès, tiens.
Sinon, on a un super comité Théodule qui fait sa crise d'ado et qui s'est auto-dissout : http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/12/19/marie-ekeland-demissionne-du-conseil-national-du-numerique_5231925_4408996.html

 

C'est trop drôle, mais le gouvernement veut quand même "renommer un nouveau collège et un nouveau président, capable d’être opérationnel début 2018. Il souhaite un conseil « encore plus orienté sur les quartiers populaires et la ruralité »." :( (il dit qu'il voit pas le rapport avec le numérique).

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