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Il est bon de défendre le libéralisme. Il est mieux de le défendre avec des arguments précis et vérifiés et sans monter les classes sociales les unes contre les autres. Malheureusement, il semble que certains libéraux se soient laissés faire prendre en plein flagrant délit de manque d'esprit critique en partageant sur les réseaux sociaux ce tableau, réalisé par un certain Reynald Pais :

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Le problème, c'est qu'un quasi débat national s'en est suivi, et les antilibéraux ont eu beau jeu de réfuter ce tableau, qui, de l'aveu même de son créateur "était une connerie destinée a faire sourire quelques amis Facebook! Fait avec des infos brutes trouvées sur le site du gouvernement".

 

Bref, le genre de truc qui dessert notre cause plutôt que de la servir, et qui, en prime, nous enfonce dans l'image surannée de petits bourgeois égoïstes qui veulent pas payer d'impôts pour entretenir les fainéants, alors qu'il y aurait pourtant plein de façons plus sexy de défendre le libéralisme et plein de manières positives de le présenter, y compris en reprenant à notre compte les idées de solidarité, de soutien aux faibles, de travail pour (presque) tous, de critiques des collusions argent-pouvoir, sans oublier toute la palette des libertés sociétales qui sont généralement assez bien acceptées.

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alors qu'il y aurait pourtant plein de façons plus sexy de défendre le socialisme libéralisme et plein de manières positives de le présenter, y compris en reprenant à notre compte les idées de solidarité, de soutien aux faibles, de travail pour (presque) tous, de critiques des collusions argent-pouvoir, sans oublier toute la palette des libertés sociétales qui sont généralement assez bien acceptées.

 

https://www.parti-socialiste.fr/agissons-ensemble/adherez-au-ps

 

ou bien

 

http://www.u-m-p.org/adherer

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Très drôle... Non, sérieux, les gars, le soutien aux faibles est éminemment libéral, j'en suis parfaitement convaincu. L'UMPS n'a pas le monopole du cœur, oh que non. Par exemple, le SMIC, ça défavorise tous ceux qui ne sont pas assez compétents pour le mériter, et qui vont donc se retrouver au chômage.

Quant à être bisounours ou pas, ça serait déjà bien d'être dans l'exactitude. Et là, apparemment, c'est plus que douteux avec ce tableau (ce qui ne veut pas dire que le RSA soit une bonne chose, je suis d'accord, mais il faut présenter les faits comme ils sont, et pas inventer des faits sortis de nulle part juste pour servir notre cause... noble au demeurant).

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Très drôle... Non, sérieux, les gars, le soutien aux faibles est éminemment libéral, j'en suis parfaitement convaincu. 

 

Pas vrai en soi, ça dépend de la méthode.

 

Et au niveau politique, un éventuel politicien libéral (argggghhh) ne peut les aider qu'indirectement et pas instantanément, donc je pense que cette angle passera forcément moins bien que pour les socialauds de tous bords.

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Par exemple, le SMIC, ça défavorise tous ceux qui ne sont pas assez compétents pour le mériter, et qui vont donc se retrouver au chômage.

 

Comment, vous osez prétendre que ceux qui se retrouvent aux chômage ne sont pas compétents ? Vous voulez les "aider" en leur donnant un salaire au rabais ? Ah, il est beau votre soutien aux faibles ! 

 

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Le problème, c'est qu'un quasi débat national s'en est suivi, et les antilibéraux ont eu beau jeu de réfuter ce tableau, qui, de l'aveu même de son créateur "était une connerie destinée a faire sourire quelques amis Facebook! Fait avec des infos brutes trouvées sur le site du gouvernement".

 

C'est quoi qui est faux dans ce tableau ?

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Il est pas faux, ce tableau, un peu "caricatural"

 

+1

 

J'ai trouvé ce tableau très bien car il a incité certains responsable comme Martin Hirsch de calculer et publier des chiffres plus proches de la réalité. Et au final, le tableau "facebook" n'est pas si éloigné de la réalité que ça.

La différence "de taille" est que les rapports sont inversés. Martin Hirsch montre que l'assisté gagne moins que le salarié. Mais de peu.

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A plus ou moins grande échelle, le problème, avec toutes ces allocations sociales diverses et variées, c'est que tout le monde triche et cherche le moyen (légitime et humain, ma foi) d'en tirer le plus grand bénéfice, à commencer par le fonctionnaire écroulé sur sa chaise qui déploiera une énergie folle à trouver une solution pour en faire moins que son collègue, ou mieux, lui faire faire son boulot.

Entre l'assisté qui vient chercher du fric pour payer sa facture edf en racontant des salades sur sa misère affective, et le fonctionnaire qui proteste de sa surcharge de boulot et de son salaire de misère, je vois pas trop la différence

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Sur les "aides" apportées par les politiciens :

Sylvie Andrieux est soupçonnée d'avoir présenté au vote du conseil régional (dont elle fait partie) des dossiers de demandes de subventions d'associations fictives, créées avec l'unique objectif de rétribuer des personnes l'ayant aidée à s'implanter et à se faire élire dans certains quartiers, selon l'Agence France-Presse. En tout, 22 personnes sont suspectées d'être impliquées dans le montage financier. Devant le tribunal, Sylvie Andrieux nie avoir eu connaissance du caractère fictif des associations et se défend d'avoir acheté des relais d'opinion dans les cités.

[..]

Dans un article écrit le 14 mars, Louise Fessard, journaliste à Mediapart, écrit : "Même après le début de l'information judiciaire ouverte en janvier 2008, Sylvie Andrieux a soutenu des demandes de subventions d'associations pourtant signalées comme douteuses par les services de la région. Dans un tableau d'octobre 2008, en face des demandes de subventions d'une association comorienne située dans le 13e arrondissement, qui a reçu un avis défavorable de l'administration, Sylvie Andrieux écrit ainsi : "Très important, 80 % à ce bureau de vote."

 

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Vous pensez vraiment que si l'État est si gros et endetté, c'est à cause des gens qui abusent des aides ? Je ne suis vraiment pas convaincu.

 

Non, bien sûr que non, mais chacun essaie d'en tirer profit au maximum, c'est presque normal

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Evidemment que le modèle de l'assistanat développé depuis 30 ans est ruineux, mais de façon dynamique et dans la durée : il récompense le vice, punit le risque, décourage l'investissement, crée une illusion de croissance par la distribution d'allocations à crédit, incite les jeunes qualifiés à partir, envoie un appel d'air pour une immigration non qualifiée, augmente la délinquance et la criminalité dont le coût est considérable. 

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Vous pensez vraiment que si l'État est si gros et endetté, c'est à cause des gens qui abusent des aides ? Je ne suis vraiment pas convaincu.

Non ce n'est pas à cause des fraudeurs que l'Etat est endetté loin de là, mais le tableau posté, même s'il pourrait avoir quelques petites erreurs est assez véridique. On observe des gens qui ne veulent pas travailler parce qu'ainsi ils vivent mieux grace à notre Etat-providence. Le parasitisme est une réalité, et pas seulement chez les demandeurs d'aides sociales, et il traduit une dérive morale.

 

En revanche, un parti libéral ne peut pas communiquer là-dessus, on peut être certain qu'il se tire une balle dans le pied et se coupe des électeurs. D'autre part, cela peut aussi envoyer un message complètement inverse, comme quoi l'Etat-providence permet aux gens de s'en sortir justement grace aux aides sociales, et que c'est supayr!

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En revanche, un parti libéral ne peut pas communiquer là-dessus, on peut être certain qu'il se tire une balle dans le pied et se coupe des électeurs. D'autre part, cela peut aussi envoyer un message complètement inverse, comme quoi l'Etat-providence permet aux gens de s'en sortir justement grace aux aides sociales, et que c'est supayr!

 

L'électeur lambda demandera pourquoi on augmente pas le smic plutôt que de baisser les allocs.

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13,4 milliards prévus en 2013 pour la solidarité, insertion et égalité des chances en 2013. Soit de la petite monnaie à l'échelle de l'Etat.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Budget_de_l'%C3%89tat_fran%C3%A7ais#Exemple_de_Budget_.282013.29

 

 

Les grosses dépenses sont l'éducation, la recherche, la défense, la dette, et surtout "remboursement et dégrèvement".

 

Certe, mais il me semble que  beaucoup de politiques sociales ont été décentralisées au niveau des régions et des départements.

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