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Le fil des questions alakons


Fadior

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Je ne connais pas vraiment la théorie de Keynes.
Mais est-ce que j'ai raison en disant que c'est uniquement lors des crises qu'il disait qu'il fallait injecter de l'argent, faire des grands projets, s'endetter etc...., et qu'en période de croissance il fallait rembourser la dette contracter, il était en soi plus ou moins libéral lors de la croissance. Non ?

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Grosso modo c'est ça dans la théorie. Ses disciples parlent même d'un effet multiplicateur de la dépense publique (pour eux1€ de dépense publique= au moins 1.5€ de PIB) L'argument est donc qu'en augmentant les dépenses publiques l'état crée du pib qui tuera la méchante crise tel un chevalier contre le dragon des comptes de fées.

 

 

Dans la pratique, c'est plutôt impossible.de réduire car d'une part si en augmentant la dépense de 1€ le pib augmenterait de 1.5€, alors en réduisant la dépense publique ils engendreraient une récession (j'exagère mais l'idée est là) car en réduisant de 1€ ils réduiraient de 1.5€ le PIB et ça c'est pô quelque chose que les keynésiens veulent.

 

Il y à un autre problème pratique: une fois que tu as fait un déficit public (mettons 5%) au moment de la reprise, comment tu réduits le déficit? soit en coupant dans les dépenses soit en augmentant les impôts. La première je ne vais pas y revenir, la deuxième est très impopulaire électoralement parlant. Du coup le déficit reste en temps de reprise et à la crise suivante, paf! on le fait monter.

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Je ne connais pas vraiment la théorie de Keynes.

Mais est-ce que j'ai raison en disant que c'est uniquement lors des crises qu'il disait qu'il fallait injecter de l'argent, faire des grands projets, s'endetter etc...., et qu'en période de croissance il fallait rembourser la dette contracter, il était en soi plus ou moins libéral lors de la croissance. Non ?

 

oui.

Si tu cherches sur internet, tu trouveras peut êtr eun article d'acrithène sur le sujet où il cite à plusieurs reprises Keynes qui disait cela

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Si Tapie a réalisé des plus-values boursières en investissant les 404 millions d'euros, indument touchés (que la justice lui demande de rembourser).

Doit-il reverser, logiquement,ces plus-values ou lui sont-elles acquises ?

http://www.latribune.fr/economie/france/credit-lyonnais-les-epoux-tapie-condamnes-a-restituer-404-millions-d-euros-532919.html

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La justice est lente de son propre fait. Donc entre le moment où ces 404M€ lui ont été accordés et le moment où il a été condamné à les rendre, les fruits de leur placement lui appartiennent. Par contre s'il traîne à les rendre, il devra rendre les intérêts sur la période de retard.

 

Ça c'est la position logique mais vue que tout est illogique dans cette affaire, que l'on se torche avec le respect des contrats, du consentement mutuel et de la présomption d'innocence ça sera probablement différent.

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  • 2 weeks later...

Je suis tombé sur cette citation de Flaubert qui m'a étonnée (de la part d'un libéral autoproclamé) :

 

à Madame Roger des Genettes, le 1er mars 1878
(...) depuis la guerre d' Orient, je suis indigné contre l' Angleterre, indigné à en devenir prussien ! Car enfin, que veut-elle ? Qui l' attaque ? Cette prétention de défendre l' islamisme (qui est en soi une monstruosité) m' exaspère. Je demande, au nom de l' humanité, à ce qu'on broie la pierre-noire, pour en jeter les cendres au vent, à ce qu' on détruise la Mecque, et que l' on souille la tombe de Mahomet. Ce serait le moyen de démoraliser le fanatisme.

Lui qui adorait Voltaire, grand admirateur de l'islam, j'ai du mal à comprendre. C'est apocryphe ou il entretenait vraiment une haine à l'égard de cette religion ?

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Voltaire n'admirait pas l'Islam plus que ça il me semble. Enfin, pas beaucoup plus que la Chrétienté.

 

Sur Flaubert, je pense qu'il faut mettre en contexte ce qu'il écrit. On est au moment du traité de San Stefano : https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_San_Stefano. La Guerre d'Orient dont il parle correspond à ce qu'on appelle la Guerre russo-turque de 1877-1878.

Globalement, suite à une révolte en Syr... Bulgares, les chrétiens sont massacrés par l'Etat Is... les bachi-bouzouks turcs. Pouti... L'Empereur de Russie rentre donc dans le lard des turcs et assure sa prééminence sur les Balkans. Les Eta...Royaume-Uni est pas très content et s'oppose au traité de paix entre Russes et Ottomans. Toute ressemblance avec des faits actuels serait absolument fortuite.

 

De manière générale, les massacres de chrétiens qui ont lieu en Orient pendant la seconde partie du XIXème a du beaucoup jouer dans la vision de l'Islam qu'avaient les contemporains de l'époque.

 

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Voltaire n'était pas spécialement tendre avec l'Islam dans mon souvenir avec sa pièce sur Mahomet.

Voltaire n'admirait pas l'Islam plus que ça il me semble. Enfin, pas beaucoup plus que la Chrétienté.

Merci pour la lecture au sujet de la guerre russo-turque, mais le contexte excuse difficilement sa phrase. Pour Voltaire je l'avais trouvé très "bon" envers Mahomet par exemple (dans Essai sur les moeurs et l'esprit des nations, tome 2 page 76 :

Ce (Mahomet) n'était pas sans doute un ignorant, comme quelques uns l'ont prétendu. Il fallait bien même qu'il fût très savant pour sa nation et pou rson temps, puisqu'on a de lui quelques aphorismes de médecine, et qu'il réforma le calendrier des Arabes, comme César celui des Romains. Il se donne, à la vérité, le titre de prohète non lettré ; mais on peut savoir écrire, et ne pas s'arroger le nom de savant. Il était poëte : la plupart des derniers versets de ses chapitres sont rimés ; le reste est en prose cadencée.

Mais après je n'ai pas lu tout Voltaire (loin de là).
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Bonjour ! Je voulais savoir s'il existait des sociologues libéraux ! Ma question risque de faire hurler mais je la pose quand même !

Je réponds un peu tard, mais tu as :

 

  • Montesquieu
  • Alexis de Tocqueville

 

(Qui ne sont pas des sociologues stricto-sensus mais des précurseurs dont les sociologues contemporains vont se servir)

 

Puis :

 

  • Max Weber
  • Herbert Spencer
  • Vilfredo Pareto
  • Franz Oppenheimer
  • Joseph Schumpeter
  • Raymond Aron
  • Michel Crozier
  • François Bourricaud
  • Jean Bæchler
  • Raymond Boudon
  • Marc Lazar
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Tfacon sociologue et libéral dans la même phrase c'est louche.

D'après Raymond Boudon, c'est aux penseurs libéraux que l'on doit la sociologie.

Auguste Comte et Émile Durkheim ont repris des jalons qui avaient déjà été posés par Montesquieu, Smith, Tocqueville...

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  • Montesquieu
  • Alexis de Tocqueville
(Qui ne sont pas des sociologues stricto-sensus mais des précurseurs dont les sociologues contemporains vont se servir)
Raymond Aron les considère comme sociologues, au point d'offrir à chacun d'eux un chapitre dans ses "Etapes de la pensée sociologique".
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  • 4 weeks later...

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