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Archéologie & État nécrophile


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Il a raison. Imagine, tu est dans un fauteuil près de la cheminée, tu slvoure l'un des délicieux ouvrages de Gustave Le Bon en libéral qui se respecte, et alors que tu viens de tomber sur une réflexion que tu sais pas trop si elle est horriblement raciste ou si c'est juste un témoignage de l'air du temps de l'époque...

"T'as un portable et t'es pas chez essefère ? Nan mais Allô quoi !"

See ?

Haaa bon quand tu lis G Le Bon, tu tombes sur une pub.

Je ne sais pas dans quel monde tu vis mais je suis pas entouré de pub.

Bon sur Contrepoints ou h16 quelque pub pour acheter de l'or ou pour un conseiller fistal, mais rien de très méchant :)

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Les bons publicitaires adoptent des pubs en rapport avec leurs clients. Insérer du Nabilla dans un bon bouqiun, c'est comme mettre une pub pour Droit, Legislation et Liberté entre deux épisodes des Anges de la Télé-Réalité.

J'imagine que le retour consommateur doit pas être terrible.

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  • 4 weeks later...

Documentaire sur ARTE : http://www.arte.tv/guide/fr/052685-000/des-tresors-contre-des-armes

 

Des trésors contre des armes

 

Les antiquités des pays en guerre sont des butins prisés par les groupes rebelles ou terroristes, qui les vendent pour financer leurs opérations. Des trésors archéologiques volés qui finissent souvent en Europe, et notamment à Bruxelles, l’une des plaques tournantes du trafic d’antiquités. Une investigation édifiante.

 

Les pays en guerre favorisent le trafic d’antiquités : l’Afghanistan, l’Irak et la Syrie voient ainsi aujourd’hui disparaître une partie de leur précieux patrimoine. Des villageois afghans pauvres vendent pour quelques dollars des sculptures qui en vaudront des milliers, achetées par des collectionneurs peu soucieux de leur origine. Al-Qaïda et les talibans organisent des fouilles sauvages en quête d’objets "impurs" issus de civilisations préislamiques. Lesquels financeront l’achat d’armes ou des opérations terroristes. Dans les souks d’Alep ou de Damas, les pillages profitent aussi à des groupes rebelles. En Irak, des fonctionnaires aux abois se laissent corrompre pour livrer des objets de musées. Des trésors archéologiques volés qui finissent souvent en Europe, et notamment à Bruxelles, l’une des plaques tournantes du trafic d’antiquités. Tourné parfois en caméra cachée, le film révèle l’explosion de ces trafics.

 

 

 

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A mon avis, on parle plus de pièce déjà déterrée et plus ou moins exposées qui sont volées. Mais une pièce volée et revendue sous le manteau est virtuellement perdue pour la recherche. Il devient très dur de retrouver son origine précise, le contexte de sa découverte ... l'essentiel de sa valeur informative est donc perdue. Et le fait que ça permette à des salopards de financer leurs projets de conquete, ce n'est pas négligeable non plus.

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A mon avis, on parle plus de pièce déjà déterrée et plus ou moins exposées qui sont volées. Mais une pièce volée et revendue sous le manteau est virtuellement perdue pour la recherche. Il devient très dur de retrouver son origine précise, le contexte de sa découverte ... l'essentiel de sa valeur informative est donc perdue. Et le fait que ça permette à des salopards de financer leurs projets de conquete, ce n'est pas négligeable non plus.

 

Ben je ne crois pas, ces pièces-là doivent valoir une fortune, un riche collectionneur qui s'approprie une de ces pièces a tout intérêt à faire des recherches ou demander des informations avant de l'obtenir. Histoire de savoir si vraiment il s'agit d'une vieille assiette afghane du 13ème siècle et pas d'un faux par exemple.

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Oui je comprends pas, si c'est revendu c'est que ça ne disparait pas, au contraire c'est mieux conservé que trainant dehors, et mieux vaut cela que ça disparaisse dans des bombardements. Sont cons à Arte.

 

Ben je ne crois pas, ces pièces-là doivent valoir une fortune, un riche collectionneur qui s'approprie une de ces pièces a tout intérêt à faire des recherches ou demander des informations avant de l'obtenir. Histoire de savoir si vraiment il s'agit d'une vieille assiette afghane du 13ème siècle et pas d'un faux par exemple.

Ils y a beaucoup d'information qui sont perdu, comme la structure du site, le type d'architecture, mélange des couches, tout est bouleversé. Par exemple une poterie, apprends beaucoup de chose comme l'époque, les objets associés ...

C'est surtout la perte d'information historique qui est génante

 

 

Seul bémol: les mauvaise condition d'extraction, les destruction des couches historiques a priori moins interessantes, etc, bref on perd de l'info aussi

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A mon avis, on parle plus de pièce déjà déterrée et plus ou moins exposées qui sont volées. Mais une pièce volée et revendue sous le manteau est virtuellement perdue pour la recherche. Il devient très dur de retrouver son origine précise, le contexte de sa découverte ... l'essentiel de sa valeur informative est donc perdue. Et le fait que ça permette à des salopards de financer leurs projets de conquete, ce n'est pas négligeable non plus.

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Les collectionneurs privés vont effectivement s'intéresser à l'objet pour ce qu'il est, mais non ça ne bénéficiera pas à la recherche (qui ne s'arrête pas à l'objet, mais se penche également sur son origine, son contexte de découverte, les objets associés, sa position dans la stratigraphie, etc...). De même qu'il doit exister des artefacts incroyables dans ces galeries personnelles qui ne déploient pas tout le potentiel de connaissances qu'ils pourraient fournir... Mais mieux vaut ça qu'une destruction systématique. Surtout qu'aujourd'hui il est quasiment impossible d'aller travailler là-bas en tant qu'archéologue (même en Égypte apparemment).

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Les collectionneurs privés vont effectivement s'intéresser à l'objet pour ce qu'il est, mais non ça ne bénéficiera pas à la recherche (qui ne s'arrête pas à l'objet, mais se penche également sur son origine, son contexte de découverte, les objets associés, sa position dans la stratigraphie, etc...). De même qu'il doit exister des artefacts incroyables dans ces galeries personnelles qui ne déploient pas tout le potentiel de connaissances qu'ils pourraient fournir... Mais mieux vaut ça qu'une destruction systématique. Surtout qu'aujourd'hui il est quasiment impossible d'aller travailler là-bas en tant qu'archéologue (même en Égypte apparemment).

Je comprends bien mais on n'a pas fini si toutes les reliques du passé doivent faire l'objet de recherche précise avec du carbone 14 et tout ça.
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Je comprends bien mais on n'a pas fini si toutes les reliques du passé doivent faire l'objet de recherche précise avec du carbone 14 et tout ça.

 

En même temps ce n'est pas l'objectif de l'archéologie, sinon on en aurait pas fini ! La méthodologie s'adapte au site, au contexte, aux objets, etc... et surtout à la problématique du chercheur. Imagine une enquête de police, si on apporte à l'inspecteur un objet quelconque, il aura du mal à le considérer comme un indice de quoique ce soit. Un artefact dans une galerie est en quelque sorte déconnecté de l'histoire.

 

Les nazis n'avaient pas de gout de toute manière. La preuve : Hitler peignait comme un pied !

http://www.topito.com/top-peinture-adolf-hitler-peintre-controverse

 

(Et ils se sont sentis forcés d'engager un archéologue français pour trouver rater l'arche perdue...)

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  • 4 weeks later...
  • 1 year later...

 

Ah les cons.

La France devrait au minimum s'inspirer du Royaume Unis.

 

 

 

 

 

Je réécrit un message sur la législation britannique que j'avais posté page 4

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On peut différencier deux choses :

1- Les artéfactes et tout les objets archéologiques transportables.

2- Les sites archéologiques avec les maisons ...

 

1- Avoir une loi interdisant la vente, ou bien obligeant les gens à ceder ces objets aux archéologues/états/musées, et très probablement dommageable, car si des personnes trouvent des objets

- Ils les cachent

- Ils les vendent au marché noires, ce qui les fait disparaitre de la circulation pour un temps assez long

- Si c'est en or, l'objet peut-être fondus

- Pillage

Au final, ça n'apporte rien aux archéologues, à l'histoire, et aucune découverte n'est vraiment faites

Alors que si les fouilles/ventes était autorisé, je suis persuadé que les gens les confieraient un temps aux archéologues pour qu'ils fassent leurs expertises

2- Avoir une loi interdisant la destruction ne me choque pas plus que ça.

Si une fois que les fouilles sont faites, si c'est relativement important les archéologues prennent les pierres, mais sinon le propriétaire peut détruire.

Si c'est un site exceptionnelles (vraiment), l'état, s'il souhaite que ce ne soit pas détruit, doit indemniser.

 

Aujourd'hui, beaucoup de découvertes sont cachées, détruites, fondus, vendu sur le marché noir, non déclaré à cause de la loi.

Sinon, ce qui est terrible, c'est la défiance des archéologues à l'égard des chercheurs amateurs, des personnes avec des détecteurs de métaux. Alors que s'ils travaillaient en collaboration, ça serait surement bénéfique pour tous le monde.

 

Le Treasure Act du Royaume-Uni :

Le Treasure Act est une loi du Royaume-Uni votée en 1996.

Elle concerne les trésors découverts en Angleterre, en Irlande du Nord et au pays de Galles. Selon cette loi, toute personne découvrant un trésor sur un de ces territoires doit le déclarer au coroner le plus proche dans les quatorze jours suivant la découverte.

Une enquête est alors menée pour déterminer si les objets découverts forment bien un trésor (au sens défini par cette même loi). Dans ce cas, le Treasure Valuation Committee, un organisme d'experts indépendants, est chargé de déterminer la valeur marchande du trésor, en vue de son acquisition éventuelle par un musée.

Si aucun musée ne désire acheter le trésor à ce prix, l'inventeur (celui qui a découvert le trésor) peut en disposer.

 

Je trouve cette loi pas mal. En ce sens que même si l'état/musée ne veulent pas acheter la pièce, les archéologues auront pu l'examiner.

Et ça ne dissuade pas les découvreurs d'informer l'état de leur découverte, ça les encourages même.

 

Exemple :

La coupe de Ringlemere est un objet en or datant de l'âge du bronze découvert en 2001 dans le tumulus de Ringlemere, près de Sandwich (Kent), en Angleterre. Elle a été très endommagée lors du labourage du champ où elle a été trouvée.

La coupe a été découverte par Cliff Bradshaw, à l'aide d'un détecteur de métaux. Selon la procédure indiquée par le Treasure Act, il a déclaré sa découverte au coroner local. Le Portable Antiquities Scheme a déclaré cette découverte Treasure Trove en 2002, ce qui signifie qu'il a été caché dans l'intention d'être récupéré plus tard. La coupe a été achetée par le British Museum, pour la somme de 270 000 £, qui a été partagée entre le découvreur de la coupe et les propriétaires du terrain.

 

Le Portable Antiquities Scheme

The Portable Antiquities Scheme (PAS) en français schéma portable d'antiquités est un programme volontaire du gouvernement de Grande-Bretagne pour enregistrer le nombre croissant de petites découvertes archéologiques trouvées par le public. Le programme a débuté en 1997 et couvre désormais la plus grande partie de l'Angleterre et du Pays de Galles.

Le programme est prioritairement dirigé vers les possesseurs de détecteur de métaux qui découvrent des artéfacts archéologiques qui n'auraient pas été enregistré sans ce programme. Le Trésor d'Harrogate y a été répertorié.

En Grande-Bretagne, le gouvernement a promulgué en 1996 le Treasure Act : les musées nationaux rachètent au prix du marché les découvertes de trésor faites par des amateurs. En 1997, il a mis en place le Portable Antiquities Scheme, un programme volontaire pour enregistrer le nombre croissant de petites découvertes archéologiques, qui ne constituent pas un trésor et ne tombent donc pas sous l'application de la loi de 1996, trouvées par le public, particulièrement avec un détecteur. Des utilisateurs de détecteurs se sont également regroupés en association afin de mettre en ligne une base de données sur les trouvailles et les matériels employés à fin de statistique et de mémoire historique avec photos des objets découverts ; il s'agit de la UK Detector Finds Database.

 

 

UK Detector Finds Database

Le projet UK Detector Finds Database (en français: Base de données sur les trouvailles au détecteur en Grande-Bretagne) est une initiative prise par des utilisateurs de détecteur de métaux en Grande-Bretagne réunis en association à but non lucratif, pour promouvoir une pratique appropriée de leur hobby. Il s'agit d'un site internet couplé à une base de données permettant aux prospecteurs d'y enregistrer leur trouvailles afin d'en dégager des statistiques sur les lieux de découverte, la performance du matériel.

 

Ca permet de faire une carte des différentes découvertes, des statistiques de ce que l'on découvre et où.

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... tu nous ferais pas un petit article là-dessus ?

Je ne pense pas être la bonne personne pour demander ça.

Je suis plutôt mauvais en orthographe et comme tu peux le voir dans mon poste précédent, ce que j'écris n'est pas très bien construit et plutôt confus, le reste étant des citations et des morceaux d'article et de wiki.

Je sais trouver de la documentation et des sources, mais j'ai dis mal à faire des argumentaires et de la dissertation ^^

 

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