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Je viens de réaliser qu'il n'y a pas de moyen de sortir de la sécu sans casse. Les vieux devront morfler ou nous taxer jusqu'à la fin ou vendre leur immobilier. L'assurance maladie est bien trop redistributrice et n'assure rien du tout, c'est une énorme prestation sociale.

 

 

 

Selon la CNAM, 73 % des dépenses de soins de ville (1 000 euros par an et par assuré) étaient, en 2005, concentrées sur 20 % des assurés sociaux, soit 7,4 millions de patients atteints d'une des maladies reconnues en ALD couverte à 100 % pour la partie spécifique de leur traitement23.

 

 


 

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Pour en finir avec la SECU il faudra soit sacrifier les jeunes, soit les vieux. Personnellement je pense contre les vieux, ceux qui ont profité du système toutes leur vie et nous ont refilé la dette. 

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Ça me fait penser que j'entends de plus en plus "solidarité générationnelle" pour justifier la dette. 

C'est beau comme du Zola.


"Quant à la dépense, déclara gravement le député Haffner, qui n'ouvrait la bouche que dans les grandes occasions, nos enfants le payeront, et rien ne sera plus juste."

Zola, la Curée.

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Je viens de réaliser qu'il n'y a pas de moyen de sortir de la sécu sans casse. Les vieux devront morfler ou nous taxer jusqu'à la fin ou vendre leur immobilier. L'assurance maladie est bien trop redistributrice et n'assure rien du tout, c'est une énorme prestation sociale.

 

 

 

 

73% des dépenses représentent 1.000 € par assuré??? C'est une plaisanterie tellement la somme me parait basse.Après sur les ALD, lesquels seraient effectivement soignables via des changements de mode de vie (et donc en réduction voir suppression des médicaments)?

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73% des dépenses représentent 1.000 € par assuré??? C'est une plaisanterie tellement la somme me parait basse.Après sur les ALD, lesquels seraient effectivement soignables via des changements de mode de vie (et donc en réduction voir suppression des médicaments)?

Je penche plutôt sur les dépenses totales sont = 1000€ X le nombre d'assurés total.

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73% des dépenses représentent 1.000 € par assuré??? C'est une plaisanterie tellement la somme me parait basse.Après sur les ALD, lesquels seraient effectivement soignables via des changements de mode de vie (et donc en réduction voir suppression des médicaments)?

 

Tu peux étudier les chiffres ici : http://www.ameli.fr/l-assurance-maladie/statistiques-et-publications/donnees-statistiques/affection-de-longue-duree-ald/prevalence/frequence-des-ald-au-31-12-2012.php.

 

Mais globalement, dans les grosses prévalences :

- pas mal de maladies de fin de vie - l'assurance maladie est aussi une assurance vieillesse et il faut bien mourir de quelque chose ;

- pas mal de cancers, qui nécessitent des traitements lourds de toute façon ;

- quelques pathologies mentales - la prévalence est plus ou moins incompressible.

 

La solution magique au coûts de santé, elle existe pas vraiment.

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Mais globalement, dans les grosses prévalences :

- pas mal de maladies de fin de vie - l'assurance maladie est aussi une assurance vieillesse et il faut bien mourir de quelque chose ;

D'où la grosse, grosse pression de certains milieux péri-Sécu en faveur de l'euthanasie médico-administrative (ce que Desproges appelait "Interruption Involontaire de Vieillesse"). Autant je suis un farouche partisan du respect de ce que j'appelle "les avant-dernières volontés", autant je me méfie infiniment de la différence de compréhension du mot "euthanasie" entre les différentes parties prenantes.
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Tu peux étudier les chiffres ici : http://www.ameli.fr/l-assurance-maladie/statistiques-et-publications/donnees-statistiques/affection-de-longue-duree-ald/prevalence/frequence-des-ald-au-31-12-2012.php.

 

Mais globalement, dans les grosses prévalences :

- pas mal de maladies de fin de vie - l'assurance maladie est aussi une assurance vieillesse et il faut bien mourir de quelque chose ;

- pas mal de cancers, qui nécessitent des traitements lourds de toute façon ;

- quelques pathologies mentales - la prévalence est plus ou moins incompressible.

 

La solution magique au coûts de santé, elle existe pas vraiment.

Pas d'accord sur les 8.228.278.081,42 € dépensées pour les diabètes Type 1 et 2, le passage en low carb doit bien diminuer fortement cette somme... 

 

Pareil sur les 4.183.306.259,36 € de maladies coronariennes... mais ajd le réflexe de la majorité des médecins, c'est quoi? Les médicaments... Peu ou pas de conseil sur l'hygiène de vie (et pas le programme PNNS, un vrai truc qui marche).

Et le cout par personne en ALD en 2009 était d'environ 6.682 €. Et c'est bien que les personnes en ALD... Je ne parle pas des autres personnes (dont normalement les dépenses doivent être plus faibles).

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J'avais pourtant cru comprendre que ce qui coutait vraiment al peau du cul aux assurances, c'était le remboursement des médocs pour les trucs pas grave et que sur les interventions lourdes justement, c'était pas tant que ça question pognon.

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Le réflexe du médecin, c'est plutôt : "Bon, M'sieur Dupont, vous allez essayer de boire un peu moins de pinard et faire un peu d'activité physique, hein ? Et on va ajouter quelques médicaments pour éviter que ça s'encrasse plus".

 

Ensuite, je n'ai pas d'avis sur le régime low carb. Cependant, les états de diabète type II médicalisés sont, il me semble, difficilement réversibles (les coronariennes, c'est plus large, donc plus difficile à analyser). Passer 100% de la population au low carb en un an, ça ferait peut-être un frein à l'augmentation des dépenses, mais il faudra bien une dizaine d'année, à la louche, pour que ça commence sensiblement à baisser. Grosso modo, selon moi, la sécu aura fait faillite avant que les politiques publiques de santé aient fait leur effet.

 

@Rincevent : et oui, mettre dans les mains de comptables centralisateurs la vie des gens, c'est sûrement pas la meilleure solution...

 

@NoName : aux assurances/mutuelles, c'est bien possible, elle ne s'occupent pas du gros oeuvre ; pour l'assurance maladie (la sécu quoi), la grosse masse de dépense est en fin de vie.

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Justement leur site est mal foutue la dessus : c'est combien la somme totale des dépenses pour la santé en France à l'année? Il y a mois par mois et du coup, je ne peux pas faire le calcul au boulot. Justement pour le lowcarb, le diabiète type II réagit très bien à ce régime et le taux de sucre dans le sang revient dans des limites acceptables sans médicaments (plein d'exemples sur ce site : http://www.dietdoctor.com/ ). Et je pense dans le cas du diabète, le Type II est plus répandu donc les diminutions de dépense pourrait se faire bien plus vite que ça. Et si je l'écris, ce n'est pas tellement pour faire des économies que de sortir des gens de la maladie.

 

Quand au conseil de moins boire, ce n'est pas le problème principal, c'est justement quel médecin osera dire arrêtez le pain, les pâtes et les patates, mangez gras et tout ira mieux...

 

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Après sur les 8 milliards, combien sont des médicaments uniquement sur le diabète et combien sont les choses annexes? Mais ça veut dire que la consommation de médocs sur ce sujet précis pourrait-être baisser de 95%? Je comprends donc que le lowcarb ne soit pas vraiment promu par les autorités (lobby pharmaceutique et tout ça).

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Oui, type 2, et ça fait bien 95% de patients qui prennent moins de médocs (typiquement metformin et insuline). L'hémoglobine glyquée redescend vers 6, donc exit aussi les coûts des soins annexes pour les cécités, neuropathies et néphropathies potentielles futures (et là c'est des frais lourds).

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La solution magique au coûts de santé, elle existe pas vraiment.

 

Ça aurait été pour les vieux de mettre de l'argent de côté, ce qu'ils auraient dû faire aussi pour leur retraite plutôt que de nous taxer. Évidemment que maintenant ils ne sont plus assurables.

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73% des dépenses représentent 1.000 € par assuré??? C'est une plaisanterie tellement la somme me parait basse.Après sur les ALD, lesquels seraient effectivement soignables via des changements de mode de vie (et donc en réduction voir suppression des médicaments)?

 

Les dépenses de soin de ville (donc hors hôpital et possiblement les examens médicaux). Bien sur que je dépense largement moins de 1000 euros par an en médicament et en médecin.

 

Les soins de ville représentent quasiment la moitié des dépenses de l'Assurance maladie (l'hôpital l'autre moitié).

 

Le principal problème des ALD c'est qu'être vieux, ce n'est pas un risque, ni même vraiment une maladie. On paie l'irresponsabilité totale des générations précédentes. Je mets de côté les handicapés pas de chance (même si ça aussi ça s'assure).

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http://www.contrepoints.org/2015/03/20/201732-loi-touraine-impactent-envoie-ses-propositions-a-lassemblee

 

 

 

 Mais le système de santé français est de plus en plus inefficace et inégalitaire. Inefficace faute de concurrence au niveau des payeurs notamment des mutuelles, et inégalitaire car elles peuvent sélectionneur leurs clients.

 

Et bam, le ver est dans le fruit, les libéraux appellent à transformer les mutuelles en sécu et à les étatiser au nom de la concurrence.

 

 

 

Obligation pour toute mutuelle d’accepter toute inscription et donc mise en concurrence des mutuelles sans discrimination ni d’âge, ni de sexe ni d’état de santé (péréquation des risques par une caisse d’État), alors qu’à l’heure actuelle elles choisissent leurs clients

 

0 responsabilisation des clients, 0 concurrence entre les payeurs finaux et ceux qui n'ont pas épargnés ou vivent dangereusement se font subventionner par la sécu et les mutuelles. C'est assez aberrant de proposer ça.

 
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Assassiné par la Sécu :

 

 

En théorie, l’inscription à la sécurité sociale étudiante est annuelle, et court du 1er octobre au 30 septembre. Une extension automatique de trois mois est prévue, pour «laisser le temps à chaque étudiant d’effectuer les démarches nécessaires», explique Annie Coutarel, directrice générale de la SMEREP. Mais une fois leurs études terminées, les étudiants doivent constituer un dossier pour être rattachés au régime général, qui les couvre alors, sans cotisations, pendant neuf mois. Pour que tout s’articule bien et continuer à bénéficier du tiers payant, les étudiants doivent faire leur demande à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) avant même leur sortie du régime étudiant. C’est là le hic, car peu sont au courant. Et c’est alors que débute la galère.

Des démarches peu connues

C’est ainsi qu’après avoir arrêté ses études à l’été 2012, Mathias découvre en se rendant à la pharmacie en janvier 2013 que ses droits ont été gelés. Sa mère expliquait ce mercredi sur Europe 1: «J’ai appelé la sécurité sociale étudiante, où on m’a dit que comme il avait arrêté ses études, il était radié d’office». Le jeune homme entame alors les démarches pour être rattaché au régime général, mais doit avancer les frais pour ses traitements en attendant que celui-ci soit effectif. Le délai moyen annoncé par la sécurité sociale, «6 à 8 semaines», n’est pas respecté, et les factures s’accumulent. Jusqu’à ce que, faute de suivi approprié, il fasse un malaise, fatal. Sa carte vitale arrivera deux semaines après son décès. Un cas dramatique qui relance le débat sur la complexité du système.

 

 

http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/la-grande-galere-des-etudiants-pour-rejoindre-le-regime-de-la-securite-sociale-6204/

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  • 3 weeks later...

Dans les tests du low carb sur les diabétiques, 55% des patients réduisent et 40% suppriment la médication au bout de quelques mois.

 

Quels tests ?

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  • 4 weeks later...

L'autre dingue de Touraine veut (encore) alourdir l'usine à gaz de la sécurité sociale. 

 

 

 

 

Pour les 70 ans de la Sécurité sociale, la ministre veut sécuriser les parcours des assurés lorsque leur situation change.     

Pour ses 70 ans, la Sécurité sociale pourrait s’offrir un lifting. Le 6 octobre, on fêtera l’anniversaire des ordonnances de 1945. La ministre de la Santé et des Affaires sociales, Marisol Touraine, compte marquer le coup en sécurisant l’assurance-maladie universelle tout au long de la vie, même pendant les changements de situation qui provoquent des ruptures temporaires d’accès aux droits. « J’ai décidé d’engager une réflexion qui pourrait déboucher, à terme, sur un régime maladie universel », a-t-elle annoncé mardi.                                                                                                                                                                                     

Eviter des trous dans la couverture maladie

Quinze ans après la création de la couverture maladie universelle (CMU), tout le monde a droit en théorie au même niveau de protection de base en cas de maladie, à l’exception des indemnités journalières pour un arrêt de travail ou une maladie, qui varient suivant les régimes professionnels. Dans la réalité, tout changement de situation provoque des difficultés, passagères mais parfois graves. Les étudiants ont souvent du mal à obtenir leur carte Vitale ou à être remboursés. La LMDE, l’un des organismes qui gèrent leur assurance-maladie, va d’ailleurs être adossée à la Caisse nationale d’assurance-maladie après des années de gestion malheureuse.

Quand les jeunes ont fini les études et avant qu’ils trouvent un emploi, ils doivent s’affilier à la CMU. Si les salariés cotisant au régime général décident de créer leur propre entreprise, il leur faut passer au Régime social des indépendants (RSI) - avec le risque d’une erreur informatique ou d’un retard d’ouverture des droits. De même, une phase de chômage, un déménagement, tout cela crée des trous dans la couverture maladie.

Pour sortir de cette impasse, la ministre a évoqué la possibilité de s’affilier à une caisse, et de la conserver tout au long de sa vie même si l’on change de situation. « Il ne s’agit pas de créer de nouveaux droits, mais de garantir l’effectivité des droits », a expliqué Marisol Touraine, en citant l’exemple des détenus, qui ont droit au tiers-payant en sortant de prison, mais qui ne reçoivent leur attestation qu’après l’expiration de sa validité...                                                                    

La création d’un compte unique

Cette réforme pourrait aussi passer par la création d’un compte unique pour les dépenses et les recettes de la branche maladie, sur le modèle de la centralisation de la branche famille autour de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf). Seules les indemnités journalières seraient gérées séparément par chaque régime - salariés, agriculteurs, fonctionnaires, etc. Cette intégration financière ne créerait pas de caisse unique. Elle n’empêcherait pas par exemple la Mutualité sociale agricole (MSA) de continuer à verser les prestations maladie aux agriculteurs. Le Haut Conseil pour le financement de la protection sociale travaille déjà sur ce scénario. D’autres réformes pourraient être envisagées, telles que l’individualisation des droits : dès 16 ans, l’assuré bénéficierait de droits directs, au lieu de dépendre d’un parent. Enfin, les assurés pourraient être libres de s’affilier au régime de leur choix

 

 

Je ne comprends pas sa proposition : par exemple, une personne affilié au RSI à un instant T se retrouve affilié à vie à ce dernier, sans possiblité d'en sortir ?!! 

 

 

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L'autre dingue de Touraine veut (encore) alourdir l'usine à gaz de la sécurité sociale. 

 

 

 

 

Je ne comprends pas sa proposition : par exemple, une personne affilié au RSI à un instant T se retrouve affilié à vie à ce dernier, sans possiblité d'en sortir ?!! 

 

N'empêche qu'ils prennent enfin en compte "les trous dans la couverture maladie" qui concerne au moins 700 000 personnes directement (sans compter les "ayants-droit").

J'ai été ainsi que mon épouse et mes enfants, non assuré pendant 7 mois. Un truc insoluble et j'ai dû finalement faire appel à un cabinet d'avocat pour le résoudre (ie forcer la main à des connards du RSI). Jusqu'à présent, ils niaient ces "trous" prétendant que "personne n'était laissé de côté et tout français était assuré".

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  • 4 weeks later...

N'empêche qu'ils prennent enfin en compte "les trous dans la couverture maladie" qui concerne au moins 700 000 personnes directement (sans compter les "ayants-droit").

J'ai été ainsi que mon épouse et mes enfants, non assuré pendant 7 mois. Un truc insoluble et j'ai dû finalement faire appel à un cabinet d'avocat pour le résoudre (ie forcer la main à des connards du RSI). Jusqu'à présent, ils niaient ces "trous" prétendant que "personne n'était laissé de côté et tout français était assuré".

 

Le RSI est connu pour sa capacité à rendre les caisses de sécu efficaces et avec un bon ROI en comparaison et pour faire briller la SNCF de milles feux pour sa bonne gestion et sa ponctualité, rien de tel que de payer des "charges sociales" et de n'avoir ni la sécu, ni le chomage malgré ses cotisations, il ne faut jamais etre au RSI, tout autre statut juridique est préférable en france, à part peut etre immigré clandestin.

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