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Tu as combien de millions pour abonder ton capital social ? :D

 

A mon avis, si tu poses la question, c'est que c'est déjà compliqué - il faudra au minimum montrer patte blanche sur des compétences juridiques et de gestion des risques auprès de l'ACPR. J'ai l'impression que les associations qui ont besoin d'un mécanisme assurantiel ont plutôt tendance à s'adosser à un assureur ou mutuelle déjà existant.

 

Quoiqu'il me semble que les mecs d'InSpeer sont passés un peu entre les mailles du filet pour leur statut ; je ne crois pas qu'ils relèvent du code des assurances ou de la mutualité.

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Pénuries de médicaments, c'est pas qu'au Venezuela :

Le Monde.fr - Morts suspectes au CHU de Nantes : suspension de la chimiothérapie de remplacement

Une enquête a été confiée à l’Inspection générale des affaires sociales. Ses « investigations sont toujours en cours », parallèlement à l’enquête judiciaire.

http://www.lemonde.fr/sante/article/2016/12/17/morts-suspectes-au-chu-de-nantes-suspension-de-la-chimiotherapie-de-remplacement_5050702_1651302.html

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  • 3 weeks later...

Vraiment trop mauvais le systeme de santé Americain :

Le Monde.fr - Etats-Unis : la mortalité due au cancer en chute depuis vingt-cinq ans

Selon une étude, cette baisse représente 2,1 millions de morts en moins entre 1991 et 2014. Les hommes restent plus vulnérables que les femmes, les Noirs davantage touchés que les Blancs.

http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/01/05/etats-unis-la-mortalite-due-au-cancer-en-chute-depuis-vingt-cinq-ans_5058395_1651302.html

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  • 2 weeks later...

À mon avis, le prix des lunettes ne va pas baisser :

Le Monde.fr - Grand mariage en vue entre Essilor et Luxottica

Le mariage entre le champion tricolore des verres et le leader transalpin des montures crée un groupe d’environ 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/01/16/essilor-et-l-italien-luxottica-annoncent-leur-fusion_5063167_3234.html

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  • 4 weeks later...
il y a 34 minutes, Adrian a dit :

 

Voir aussi la réaction du CHU suite à la condamnation

Le 03/01/2017 à 4:15 PM, FabriceM a dit :

 

Le 03/01/2017 à 2:39 PM, Fenster a dit :

Donc, en France, aujourd'hui, indépendamment de la condamnation :

  • pour un grand hôpital, la procédure normale devant une forte fièvre après une intervention chirurgicale, c'est de te renvoyer chez toi
  • c'est aussi normal d'attendre 5 heures après l’hospitalisation avant d'administrer des antibios à une personne diagnostiquée avec une septicémie

( http://www.europe1.fr/faits-divers/amputee-des-quatre-membres-apres-un-ivg-2269545 )

 

Meilleur système de santé du monde.

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  • 1 month later...

Haha. Les études de satisfaction des salariés en France donnent des cheveux blancs aux maisons mères. Mais pourquoi sont-t-ils toujours malheureux ?

 

Sur les vaccins, la suspension du vaccin contre l'hépatite B par le ministère de la santé a beaucoup joué sur la réputation des vaccins je dirais. Ça doit être le facteur différenciant avec le reste de l'Occident.

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Le QI des enfants exposés au plomb baisse

 

Citation

L’étude débute en 1983 à Dunedin, une ville au sud de la Nouvelle-Zélande. Dans cette région, les teneurs en plomb sont élevées car les voitures roulent encore à l’essence mélangée à cet élément chimique sur des routes qui sont très proches des villes.

559 enfants, alors âgés de 11 ans, sont soumis à des prises de sang. En moyenne, ils avaient 109 microgrammes de plomb par litre de sang (µg/L), soit plus du double du seuil d’alerte français de 2014 fixé à 50 µg/L de sang. Au total, 94% des enfants dépassaient ce niveau d’alerte.

En parallèle, ces mêmes enfants ont passé des tests de QI, accompagnés d’exercices de compréhension orale, de raisonnement, de mémoire et de rapidité. À l’âge de 38 ans, ils ont de nouveau été soumis à des tests cognitifs. Tous ces tests ont été pondérés avec le QI de la mère et les statuts socio-économiques de l’enfant.

4,5 points de QI en moins pour les plus atteints

Les participants qui présentaient plus de 100 µg/L de sang à l’âge de 11 ans, avaient perdu 4,5 points de QI par rapport à d’autres individus moins exposés. À 38 ans, les plus exposés avaient même perdu en quotient intellectuel par rapport à leur propre enfance.[..]

Cette étude nous prouve qu’il faut privilégier la prévention primaire, c’est-à-dire faire en sorte que les enfants ne soient pas exposés. En parallèle, le dépistage qui est déclenché par les communes ou à l’initiative des Agences régionales de santé (ARS) doit continuer», explique le Pr Philippe Glorennec.

C’est la raison pour laquelle, la France a revu ses seuils d’exposition au plomb à la baisse en 2014: à 25 µg/L de sang, le niveau de vigilance est enclenché avec une information des familles et une surveillance biologique.

 

 

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Il y a 8 heures, FabriceM a dit :

Ca fait au moins 50 ans qu'on sait ça, non ?

Oui. 

 

Et il y a de ça deux ou trois ans H16 avait posté un lien très intéressant qui montrait une forte corrélation entre la baisse du taux de plomb atmosphérique (dans les valeurs d'essence notamment) et le taux de criminalité aux USA. Assez impressionnant. Ça fait réfléchir. 

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  • 2 weeks later...

Concernant l'article sur cette femme ayant été amputée à la suite d'une ivg

Les infections nosocomiales peuvent elles être totalement éradiquées ? Si je comprends bien, elles n'existent qu'en milieu hospitalier, du fait de la présence de xxxx patients porteurs de bactéries et autres virus dégueus qu'ils refilent aux personnes subissant des interventions chirurgicales, via des instruments ou des salles mal désinfectés ? 

S'agit-il strictement d'une négligence sur l'aseptie ?

Ce qui me révolte dans cette affaire c'est davantage la légèreté avec laquelle cette femme a été traitée lorsqu'elle est revenue ; et aussi le fait qu'on lui remette un stérilet dans la foulée d'un ivg, sans déconner !

 

Ceci étant dit, je suis régulièrement amenée à fréquenter des services hospitaliers et je suis souvent très en colère lorsque je croise des soignants, ou du personnel administratif en relation avec les patients, qui crachent leurs virus sans problème à la tronche des malades. D'ailleurs, je me prive pas de le signaler

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27 minutes ago, Bisounours said:

Les infections nosocomiales peuvent elles être totalement éradiquées ? Si je comprends bien, elles n'existent qu'en milieu hospitalier, du fait de la présence de xxxx patients porteurs de bactéries et autres virus dégueus qu'ils refilent aux personnes subissant des interventions chirurgicales, via des instruments ou des salles mal désinfectés ? 

S'agit-il strictement d'une négligence sur l'aseptie ?

Je suis pas doc, mais de ce que j'en sais, c'est qu'on peut se contaminer soi-même. Par exemple il est commun de trouver des staphylocoques dorés dans le nez du péquin moyen.

Le problème peut donc survenir pour X raisons. Un patient peut contaminer un autre patient, mais il peut très bien se contaminer lui-même si ses propres germes entre en contact avec une plaie. 

 

  • Yea 1
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il y a 2 minutes, Vincent Andrès a dit :

Les heures confinés nombreux en salle d'attente incroyablement petites

À ce moment là, n'importe quel lieu confiné est une boite de Petri ; bien sûr, a priori, dans la salle d'attente du toubib du quartier, tu prends davantage de risque de choper une merde, mais le souci, c'est le fait que tu aies été "ouvert" qui pose le problème, non ? Pour l'entrée des bactéries susnommées

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Il y a 1 heure, Bisounours a dit :

À ce moment là, n'importe quel lieu confiné est une boite de Petri ; bien sûr, a priori, dans la salle d'attente du toubib du quartier, tu prends davantage de risque de choper une merde, mais le souci, c'est le fait que tu aies été "ouvert" qui pose le problème, non ? Pour l'entrée des bactéries susnommées

 

Pas nécessairement. Un patient peut se contaminer lui-même comme le disait Noob, d'une part, parce que ses défenses immunitaires ont baissé durant l'hospitalisation (de part le fait de l'hospitalisation elle-même, ou bien du fait du traitement mis en place : les traitements aux corticoïdes ou une chimio), et d'autre part, parce qu'il y a eu geste invasif déplaçant les germes d'un endroit relativement protégé, à un autre susceptible de porter plus atteinte. (par exemple, lors d'une intubation trachéale, il n'y a pas de création de plaie à la mise en place de cette dernière, sauf si le mec est charcutier, mais par contre du fait du frottement, contre la paroi trachéale, il y a un processus inflammatoire qui se crée.)

 

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Il y a 3 heures, Bisounours a dit :

Les infections nosocomiales peuvent elles être totalement éradiquées ?

 

Absolument pas, elles peuvent au mieux être limitées. La représentation de ces infections, c'est généralement comme l'exemple de cette femme, venue pour quelque chose de "courant", et qui ressort les quatre membres en moins. Alors qu'en fait, une infection nosocomiale, c'est TOUTE infection n'étant pas présente au départ, et qui survient durant ou après l'hospit. Ca peut être une auto-infection, comme une infection croisée ( exemple histoire de te rendre parano :D, tu es hospitalisée pour un truc à la con, et quelqu'un vient te rendre visite. Cette personne t'offre une revue, au hasard Cosmo. Bon, c'est cool. Sauf qu'elle ne sait pas que le gars qui a déposé ce Cosmo à la librairie, s'est mouchée dans sa main juste avant de déposer le bouquin sur l'étalage. Tu prends le bouquin, tu remercies ton visiteur, et tu le poses (le bouquin). Tiens, ça te gratte sur la jambe, tu as une micro-plaie, donc tu te grattes avec la main avec laquelle tu as pris le cosmo, ce même cosmo déposé le matin même par un gars qui venait de se moucher. Potentiellement, y a risque d'infection.). Heureusement, on a des défenses immunitaires pas trop mal contre Cosmo...

 

A la limite, plutôt que de te faire un cours, tu peux regarder par là par exemple : http://campus.cerimes.fr/maieutique/UE-sante-publique/hygiene_hospitaliere/site/html/1.html#1

Et si t'as des questions, faut pas hésiter.

 

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  • 3 weeks later...

Les assureurs US pourraient réintégrer les antécédents médicaux dans le calcul des primes.

 

http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/05/09/comprendre-les-inquietudes-liees-a-la-fin-de-l-obamacare-en-un-mot-pre-existing-conditions_5125070_4832693.html

 

Citation
  • maladie d’Alzheimer, démence sénile ;
  • addiction (alcool, drogue) ;
  • cancer, au-delà d’une période donnée ;
  • diabète ;
  • grossesse ;
  • épilepsie ;
  • hépatite ;
  • maladies cardiaques ;
  • apnée du sommeil ;
  • paraplégie ;
  • trouble de stress post-traumatique ;
  • troubles mentaux (anorexie, troubles bipolaires) ;
  • maladies du foie ;
  • obésité sévère
  • maladie de Parkinson.

 

J'ai conscience qu'on trouve à tous les échelons du système de production de soins des réglementations qui augmentent considérablement le coût des prestations pour les patients. Mais je me demande si une libéralisation totale suffirait à couvrir les grands malades : maladies chroniques, dégénératives, génétiques, orphelines, lourdes je précise, dont les traitements sont très chers. À savoir, à les couvrir plus efficacement qu'une intervention redistributrice forcée visant spécifiquement ces cas-là (les fameuses "défaillances du marché") et quelle que soit la nature de l'intervention (réglementation des assurances privées, filet de sécurité public).

 

Autant quand la modulation d'une prime est basée sur un comportement passé (mauvais conducteur) ou cherche à contrôler un comportement futur (installation d'une alarme incendie), cela me paraît logique, juste et sain. Autant quand ce sont les gènes qui partent en couilles et que c'est une question de vie et de mort, je n'ai pas du tout le même avis. Pour ne rien arranger, on parle de pathologies qui ont une influence sur la productivité du malade, donc sur son revenu.

 

(dans le même esprit : http://www.liberation.fr/debats/2016/10/10/sante-le-danger-de-la-concurrence_1520969)

 

Si, aveuglé par mon sentimentalisme à deux sous, il y a quelque chose qui m'échappe, dites-le moi. Attention le joker libéral "solidarité privée" ne pourra être utilisé qu'une seule fois.

  • Yea 2
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