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Syriza au dépouvoir en Grèce


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La dette grecque est désormais largement détenue par les institutions publiques comme la BCE, le FMI ou d'autres États européens. Il n'y a pas de séisme autre que le mauvais exemple et les retombées politiques dans les autres pays de voir la dette faire défaut sur la dette que les autres contribuables européens - Allemands en première ligne - lui ont prêté à des taux défiants toute concurrence.

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La dette grecque est désormais largement détenue par les institutions publiques comme la BCE, le FMI ou d'autres États européens. Il n'y a pas de séisme autre que le mauvais exemple et les retombées politiques dans les autres pays de voir la dette faire défaut sur la dette que les autres contribuables européens - Allemands en première ligne - lui ont prêté à des taux défiants toute concurrence.

Pour pouvoir affirmer ca, il faudrait savoir a quel point les banques commerciales allemandes comptent sur la kfw en terme de liquidite.

http://www.reuters.com/article/2015/01/05/us-eurozone-greece-banking-exposure-idUSKBN0KE16H20150105

The lion's share of German exposure is held by the state-owned development bank KfW, with lending totalling 15 billion euros to the Greek state, the banking industry group BdB said.

 

Un defaut meme partiel de la kfw stoperait quasi-immediatement les flux inter-bancaires en Allemagne, a moins bien sur d'une intervention massive de la BCE.

L'exposition des banques com allemandes n'est donc pas necessairement un soucis en terme de bilan mais l'impact sur leur source de credit est inconnu et est, a mon avis, absolument pas un scenario qui a ete pris en compte par les assureurs de ces banques.

 

Apres j'espere sincerement que tu as raison et que ca ne fera pas trop de degats collateraux parceque une crise de confiance bancaire, c'est vraiment pas ce dont a besoin l'europe maintenant.

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J'arrive toujours pas à comprendre pourquoi le fait qu'ils ne remboursent pas une partie de la dette entrainerait un séisme en Europe.

 

Ils emprunte à des taux plutôt élevé, les emprunteurs savent bien qu'ils payent ainsi un risque. Les emprunteurs ont donc déjà calculé ce que cela leur couterait au cas où.

Ensuite, il y a des assurances qui existent justement contre ça?

 

Franchement, si c'est un vrai séisme, vu qu'on l'annonce depuis plusieurs années, j'avoue que je ne comprendrais jamais comment cela fonctionne tout ça.

 

Je suis d'accord, il vaudrait presque mieux (modulo les conséquences dont a parlé Alex6 dans le cas où les acteurs ne se sont pas assurés, ce qui après tout est possible dans un contexte ou le défaut paraît improbable), pour la clarté économique de la situation, que la Grèce fasse défaut, qu'on laisse parler les taux d'intérêts, qu'on cesse de verser toute aide au pays. Les gouvernements seraient mis devant la responsabilité de s'endetter à gros taux, et arrêteraient de promettre la lune.

 

Malheureusement on dirait que ce n'est pas ce qui va arriver.

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Aucune chance que les assureurs soient suffisamment capitalises pour faire face.

Il y a quand même un problème de fond si un risque que tout le monde connait comme pas négligeable donne lieu à des primes d'assurance de la part d'assurance qui n'auront pas les moyens de payer.

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Il y a quand même un problème de fond si un risque que tout le monde connait comme pas négligeable donne lieu à des primes d'assurance de la part d'assurance qui n'auront pas les moyens de payer.

 

Je ne suis pas spécialiste mais il me semble que la situation dans laquelle on est est justement celle où tout le monde sait que dans un monde parfait le risque n'est pas négligeable, mais sait à la fois que certains mécanismes magiques sont à l'oeuvre pour l'atténuer.

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Il y a quand même un problème de fond si un risque que tout le monde connait comme pas négligeable donne lieu à des primes d'assurance de la part d'assurance qui n'auront pas les moyens de payer.

Meme configuration que pour les subprimes, les assureurs etaient positionnes en fonction des donnees historiques sur l'immobilier US qui n'avait jamais baisse de maniere significative sur le long terme.

Le defaut d'un pays sur sa dette, c'est un risque qui n'est pas assurable, sauf a imaginer des primes d'assurance qui feraient exploser les taux d'emprunts jusqu'a probablement rendre impossible l'existence meme de ces prets (une configuration tres probable si l'on etait dans un systeme liberal et non magouille par les BC)

La gestion du risque repose donc integralement sur la capacite de la BCE a assurer que les taux ne s'envolent pas et que bien sur, la grece continue de rembourser les interets. Les assureurs doivent etre la pour couvrir la part purement commerciale, c'est a dire les montants engages directement par les banques.

Pour etre honnete, je ne pense meme pas qu'ils puissent sortir ces liquidites si necessaire. Il me semble de memoire que pour les subprimes, il a fallu un tres faible taux de non-remboursement pour faire tomber le chateau de carte. Apres, aucune idee si les assureurs ont joue a revendre leurs assurances pour se couvrir eux-memes et propager le risque ail;leurs dans l'economie.

Mais potentiellement, ca a les moyens de partir serieusement en vrille, justement parceque l'on ne sait pas comment la dette greque va impacter le systeme financier.

 

Et c'est tres exactement ce que le FMI a essaye d'eviter avec ses tranches d'aides, afin  que la grece continue a payer les interets. Mais s'ils decident politiquement de ne plus payer, je ne vois pas ce que personne pourra y faire.

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Le defaut d'un pays sur sa dette, c'est un risque qui n'est pas assurable, sauf a imaginer des primes d'assurance qui feraient exploser les taux d'emprunts jusqu'a probablement rendre impossible l'existence meme de ces prets (une configuration tres probable si l'on etait dans un systeme liberal et non magouille par les BC)

Disons que c'est assurable si la dette représente quelques pourcents du PIB. Ce qui est le cas dans un système à taux d'intérêt non faussés, et c'est là où je te rejoins.
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J'imagine qu'en 5 ans, les banques se sont mises à l'abri et on refilé le risque aux contribuables.

C'est même pas sûr. Il faut bien que les fonds d'assurances-vie en Euros affichent une rentabilité non-nulle...
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J'imagine qu'en 5 ans, les banques se sont mises à l'abri et on refilé le risque aux contribuables. Quel investisseur sérieux peut avoir cru que la Grèce rembourserait jamais ?

De toutes facons c'est le contribuable qui reglera la note, soit directement par un bailout soit par une forte devaluation de l'euro (ou par une combinaison des deux)

Sur le remboursement de la dette, ca n'est pas une question de savoir si elle sera remboursee ou pas mais quel rendement peut-on sortir en tradant cette dette en supportant un minimum de risque. Et la traduction de ce risque, c'est la valeur du taux d'interet.

 

Et meme a 4% grace a la garantie de la BCE, le spread reste tres interessant si tu empruntes a la BCE a 1%. Le remboursement du capital n'a aucune importance dans l'absolu sauf si bien entendu le pays fait faillite. Et c'est pour ca que les banques ne sont pas assurees contre ce risque, il y a clairement un decouplage en la prise de risque et ceux qui vont en payer les consequences.

Tout cela etant bien sur la faute au liberalisme.

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Pour pouvoir affirmer ca, il faudrait savoir a quel point les banques commerciales allemandes comptent sur la kfw en terme de liquidite.

http://www.reuters.com/article/2015/01/05/us-eurozone-greece-banking-exposure-idUSKBN0KE16H20150105

Un defaut meme partiel de la kfw stoperait quasi-immediatement les flux inter-bancaires en Allemagne, a moins bien sur d'une intervention massive de la BCE.

L'exposition des banques com allemandes n'est donc pas necessairement un soucis en terme de bilan mais l'impact sur leur source de credit est inconnu et est, a mon avis, absolument pas un scenario qui a ete pris en compte par les assureurs de ces banques.

 

Apres j'espere sincerement que tu as raison et que ca ne fera pas trop de degats collateraux parceque une crise de confiance bancaire, c'est vraiment pas ce dont a besoin l'europe maintenant.

 

Mais il y a la garantie de l'État allemand derrière il me semble.

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La question, c'est, est-ce que l'eglise va s'en prendre plein la gueule en taxes...

 

D'un coté Syriza à un fond anti-cléricale, et il a besoin d'argent, donc ce ne serait pas impossible que les choses bougent la dessus.

Mais d'un autre coté, depuis deux ans, Syriza bouffe a tout les ratelier et on les vois plus souvent avec des popes qu'avec des ouvriers. Ce serait pas impossible qu'il ait négocier un arrangement du genre on ne vous touchera pas trop si vous n'appelez pas à voter contre nous.

 

Je pense qu'ils ont peut être simplement trouvé un grec qui a assez de lucioles pour dire όχι à Merkel.

 

Le problème c'est que ce n'est pas Merkel qui est demandeuse et c'est les grecs qui vont lui demander de l'argent pour boucler les fins de mois.

 

Bon on sait toujours pas s'ils font 151 sièges.

Douche Aube Dorée arriverait à 6-7%. Devant les centristes.

Shitstorm.

 

Ils sont au coude a coude avec les centristes, mais globalement l'aube dorée est stationnaire, ce serait mauvais pour l'image de l'avoir comme troisième parti mais à 6,5 % ça ne représente pas grand chose.

 

La droit anti-austérité, les Grecs indépendants (AN.EL.) qu'on aurait cru laminée s'est maintenue. C'est vraiment des bouffons, j'avais espéré que il y aurait un report des voix de droite de la nouvelle démocratie pour plus les voir.

Je suis par contre contant que le parti crée par Papandréou dissident du Pasok se soit lamentablement craché, et que cet abrutis va quémander un mandat au parti qu'il vient de trahir voici un mois. Il a fait un parti pour blanchir son nom, comme si on avait que ça a faire.

Les communistes sont et seront toujours a 5%, jusqu'a la fin des temps.

Le Pasok a 5%, il est bien mal récompensé de son courage politique d'avoir fait une coalition avec la droit pour maintenir le pays vivant.

 

 

 

Autopub 2

 

Élections en Grèce, le temps de l’incertitude

 

 

Sur mon mur facebook c'est le gros n'importe quoi,  Syriza a soulevé de grands espoirs pour pas mal de gens, et ça va être triste de les voir d'écraser.

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VU que les partis précédents ont commencé à améliorer les choses, il y a aussi la possibilité que Syriza fasse dans le mou, ne remette pas trop en cause les précédentes réformes, et profite tranquillement des lauriers des actions des gouvs précédents...

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En effet mais il y a clairement la possibilité qu'ils foutent tout en l'air. Une connaissance mieux disposée face à Syriza m'envoie cet article très mesuré et assez intéressant, qui pointe surtout les problèmes de rule of law et de gestion.

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2015/01/gr%C3%A8ce-syriza-est-peut-%C3%AAtre-la-solution.html

Mais qui place un espoir démesuré dans ce parti qui annonce d'emblée la santé gratos.

Il montre en effet que la Grèce est mine de rien sur la bonne voie et il me donne l'impression que les taux d'intérêt pratiqués envers l'état grec ne sont pas du tout si usuriers que nombre de gauchiste le disent. Autrement dit si la question de rembourser ou non la dette est celle de savoir si on choisit la stabilité bancaire européenne ou une rehausse précoce des dépenses publiques en Grèce... La responsabilité en cas d'echec de cette politique de relance serait probablement très très très lourde. Elle engagerait notamment la cordialité des rapports germano grecs.

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Oui dans la mesure où le nouveau gouvernement ne pourra pas faire ce qu'il veut, son meilleur atout c'est sans doute de renvoyer dans leur pénates les dirigeants des deux partis qui ont amenés la Grèce la où elle en est. 

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sinon, à propos de l'austérité en Grèce

(à ne pas confondre avec la crise éco)

qqun aurait une idée de combien de fonctionnaires ont été remerciés ?

15 000 l'an dernier.

Et avec les non remplacements pour la retraite, c'est 25% de fonc en moins depuis 2009:

 

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150124tribfcb6b5f0c/grece-la-fonction-publique-premiere-victime-de-l-austerite.html

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15 000 l'an dernier.

Et avec les non remplacements pour la retraite, c'est 25% de fonc en moins depuis 2009:

 

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150124tribfcb6b5f0c/grece-la-fonction-publique-premiere-victime-de-l-austerite.html

 

 

 

 

Les effectifs, qui s'élevaient à 825.000 personnes en 2009, ont été réduits de 25 %. A la fin de l'an dernier, 15.000 fonctionnaires ont ainsi été licenciés, les salaires ont été coupés. 

Je comprends ça comme le licenciement en 5 ans de 15.000 fonctionnaires. Ce qui laisse 190.000 qui serait parti "de façon naturelle" dont probablement beaucoup de pensions. La pension ne fait que transférer le coût de ces fonctionnaires d'un service sur un autre. Il n'y a pas une grosse économie nette de ce coté-là.

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Ce qui laisse 190.000 qui serait parti "de façon naturelle" dont probablement beaucoup de pensions. La pension ne fait que transférer le coût de ces fonctionnaires d'un service sur un autre. Il n'y a pas une grosse économie nette de ce coté-là.

Le non remplacement de départ en retraite fait quand même pas mal d'économies au final sur ce qui était prévu comme dépense.

Mais sinon, même les licenciements, à partir du moment où tu payes leur chômage ne fait pas de grandes économies l'année en question.

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Sont-ils si horribles que ça Syriza ?

 

Apparemment ils veulent aussi et avant tout réformer l'État, ce qui n'a pas été fait jusqu'à présent (coupes budgétaires visant telle ou telle catégorie de la population, sans réforme de structure) : http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2015/01/gr%C3%A8ce-syriza-est-peut-%C3%AAtre-la-solution.html

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Bilan, alliance avec les Grecs Indépendants qui croient à la théorie des chemtrails. Qui ont deux sièges de moins que les communistes avec lesquels il est impossible de s'allier parce qu'ils diront non à tout, même si ils gagnaient 51% des sièges.

Le noyau de base de Syriza sont des gens qui se sont fait virer du KKE pour déviance idéologique. Ça doit laisser des traces.

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C'est même pas sûr. Il faut bien que les fonds d'assurances-vie en Euros affichent une rentabilité non-nulle...

 

Les banques se sont mises à l'abri, les assurences par contre...

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