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Gaspard Koenig


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2 minutes ago, NoName said:

La manière dont tu le lis on s'en bat la race. Ce qui est important c'est de lire ça avec les yeux du mec moyen et le mec moyen tolère beaucoup mieux les anti-fasciste que les nazis. C'est triste mais c'est comme ça. Et se montrer côté à côté avec des antifa sera encore longtemps bien mieux vu que de se montrer à côté de supremacistes ou de nazis.

Super alors adoptons n'importe quelle position et accueillons tous les détritus du monde pourvu que ça soit marginalement plus populaire, à la limite le libéralisme on s'en bat la race, c'est pas vendeur. Demain si l'alt-right devient mieux vue on fera des séances photo à côté de Spencer faisant des saluts nazis, ça sera très chic et pas tiède.

3 minutes ago, poney said:

Tucker/SFL/whatever aurait foutu dehors avec des pieds au cul des gars d’extrême gauche qu'on aurait vu les mêmes qui chougnent ici applaudir des deux mains.

Ça reste un pur procès d'intention.

  • Yea 1
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Il y a 2 heures, neuneu2k a dit :

Vous savez, l'intérêt du libéralisme historiquement c'est q'il est sensé être orthogonal à la scission droite /gauche. Si il faut, pour porter l'étiquette, accepter les délires marxistes culturels de tucker, je veux bien que ça soit bon pour la cause.

 

Mais si dans le même mouvement il faut dénoncer Hoppe et faire son autocritique devant les camarades pour manque de progressisme, l'étiquette libérale perds un peu de sa spécificité et passe de "grande tente inclusive mais avec un petit socle commun" a "branche libertaire de la nouvelle gauche".

 

Si c'est dans ces conditions q'il faut choisir son camp, faudra pas vous pleindre des conséquences sur le mouvement.

 

Mais oui, hans Hermann hoppe n'est une référence pour personne aux USA et le mouvement libertarien est largement tourné vers la gauche, comme l'atteste la sociologie et les revendications du tea party... 

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Ah, Tucker fait dans le marxisme culturel maintenant, ce truc que personne ne peut pister chez Marx

Quand on en vient à dire que Tucker est un marxiste culturel en plus, lol
Ca en dit long sur les obsessions et les préférences de celui qui profère une telle ânerie
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il y a 5 minutes, Lancelot a dit :

Super alors adoptons n'importe quelle position et accueillons tous les détritus du monde pourvu que ça soit marginalement plus populaire, à la limite le libéralisme on s'en bat la race, c'est pas vendeur. Demain si l'alt-right devient mieux vue on fera des séances photo à côté de Spencer faisant des saluts nazis, ça sera très chic et pas tiède.

 

Stop. 

 

C'est pas moi qui ait ramené "l'image du libéralisme" sur le terrain. J'ai expliqué et montré par A+B pourquoi c'était full bullshit, si t'as d'autres raisons de pas être content j'ai pas de doute sur le fait que ce soit légitime mais faut arrêter avec l'image du mouvement.

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il y a 3 minutes, NoName a dit :

le mouvement libertarien est largement tourné vers la gauche, comme l'atteste la sociologie et les revendications du tea party... 

Je ne savais pas que le Tea Party était libertarien, ça doit être nouveau. :)

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Eh ben ça révèle pas mal de choses sur eux.

Tu travestis totalement ce qu'il s'est passé, lol.

Et en plus tu es peu réaliste : des fachos s'invitent à ta réunion et foutent le buzz et tu viens donner des leçons de self-control totalement irréalistes, alors même que j'ai trouvé les assistants plutôt patients et corrects.

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5 minutes ago, NoName said:

C'est pas moi qui ait ramené "l'image du libéralisme" sur le terrain. J'ai expliqué et montré par A+B pourquoi c'était full bullshit, si t'as d'autres raisons de pas être content j'ai pas de doute sur le fait que ce soit légitime mais faut arrêter avec l'image du mouvement.

L'image du libéralisme ça concerne aussi l'image renvoyée aux libéraux eux-mêmes. Là on a quoi comme conclusion, les vrais libéraux préfèrent antifa à l'alt-right et si vous avez quelque chose à y redire vous n'êtes que des sales droitards nazis ? Tout ça pour ne pas avoir à admettre qu'ils se sont fait troller et ont géré le truc de manière exécrable ?

À la base je ne trouverais pas cette histoire si grave, si elle ne s'accompagnait pas d'autant d'auto-congratulation.

 

5 minutes ago, Tremendo said:

Tu travestis totalement ce qu'il s'est passé, lol.

Non lol.

  • Yea 2
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il y a une heure, poney a dit :

Au passage, le libéralisme est par définition un mouvement anti fasciste.

Par nature, le libéralisme est évidemment opposé au fascisme. Mais le problème de le qualifier de "anti-fasciste", c'est que cette expression a un sens un peu différent dû à son utilisation politique (de même que "socialiste" désigne aujourd'hui un couillon qui continue à voter PS, et non un partisan de la collectivisation de l'économie).

 

Ennio Flaiano affirme à raison que les fascistes existent en deux variétés, fasciste et anti-fasciste, et je crois que le libéralisme n'a rien à faire avec aucune de ces deux variétés.

  • Yea 2
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il y a 37 minutes, Rincevent a dit :

Par nature, le libéralisme est évidemment opposé au fascisme. Mais le problème de le qualifier de "anti-fasciste", c'est que cette expression a un sens un peu différent dû à son utilisation politique (de même que "socialiste" désigne aujourd'hui un couillon qui continue à voter PS, et non un partisan de la collectivisation de l'économie).

 

Pasolini affirme à raison que les fascistes existent en deux variétés, fasciste et anti-fasciste, et je crois que le libéralisme n'a rien à faire avec aucune de ces deux variétés.

 

Le fait qu'une bande de gogols qui représentent 0.001% de nos sociétés cassent tout en s'auto proclamant "anti fa" m'importe peu.

Le libéralisme s'oppose en tous points au fascisme, il est anti fasciste par essence et par définition.
 

Punt.

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il y a 3 minutes, poney a dit :

Le fait qu'une bande de gogols qui représentent 0.001% de nos sociétés cassent tout en s'auto proclamant "anti fa" m'importe peu.

Le libéralisme s'oppose en tout point au fascisme, il est anti fasciste par essence et par définition.
 

Punt.

Et donc je dois en conclure par la même logique que le parti socialiste n'est pas socialiste. Ça se tient, mais auprès de 99,99% des gens une telle affirmation te fait passer pour un guignol.

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Le PS est un parti social-démocrate, je sais que ça défrise les libéraux mais c'est comme ça.

Ca fait, notamment, perpet' qu'il a abandonné l'idée de propriété collective des moyens de production.

Mais puisqu' on est sur un forum qui aime la nalyse fine et pour qui tout n'est pas libéral est socialiste, disons qu'il est socialiste.

J'en ai pas grand chose à faire et surtout, je ne vois pas ce que ça vient faire dans la choucroute, mais bon.

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il y a 12 minutes, Lancelot a dit :

L'image du libéralisme ça concerne aussi l'image renvoyée aux libéraux eux-mêmes. Là on a quoi comme conclusion, les vrais libéraux préfèrent antifa à l'alt-right et si vous avez quelque chose à y redire vous n'êtes que des sales droitards nazis ? Tout ça pour ne pas avoir à admettre qu'ils se sont fait troller et ont géré le truc de manière exécrable ?

À la base je ne trouverais pas cette histoire si grave, si elle ne s'accompagnait pas d'autant d'auto-congratulation.

 

Et moi je en trouverais pas ça aussi ridicule si ça ne s'accompagnait pas d'autant de surreaction.

 

L'image que ça renvoie au final c'est surtout qu'il faut pas venir faire chier les gens quand on est pas invités. D'ailleurs y'a que toi qui nous bassinne avec la réaction "si t'es pas d'accord tes un nazi". Peut être que c'était le cas aux USA, mais il me semble que chez eux le problème est beaucoup plus réel et concret.

 

Comme J l'ai dit, la réaction de tucker est peut-être un peu plus compréhensible sachant que lui même a vu une part de son entourage et de ses collègues tourner ALT right. 

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Imaginer que des types d'extrême-droite s'invitent à une conférence et font le buzz juste pour le pur débat d'idées, et qu'il faudrait donc s'ouvrir à eux (sachant qu'il y a un ordre du jour à respecter etc..) il ne faut quand même pas être naïf.

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15 minutes ago, NoName said:

Et moi je en trouverais pas ça aussi ridicule si ça ne s'accompagnait pas d'autant de surreaction.

À la base ici je disais que mon opinion d'eux était "quelque peu teintée" par cette histoire, ce qui ne me semble pas une réaction particulièrement extrême. Puis @Tremendo m'a répondu que leur réaction avait été très bien contrairement aux libéraux français qui sont des droitards et des tièdes.

 

Quote

Comme J l'ai dit, la réaction de tucker est peut-être un peu plus compréhensible sachant que lui même a vu une part de son entourage et de ses collègues tourner ALT right. 

Il devrait réaliser que son comportement n'aide pas. Ce qui n'arrivera pas si tout le monde chante ses louanges.

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Il y a 7 heures, poney a dit :

Tucker/SFL/whatever aurait foutu dehors avec des pieds au cul des gars d’extrême gauche qu'on aurait vu les mêmes qui chougnent ici applaudir des deux mains.

 

 Lancelot a raison, pur procès d'intention. Tu avais déjà fait le coup à l'époque. Et on avait répondu qu'on aurait été choqué de la même manière si ça avait été Usul à la place de Spencer. Ce qui est vrai. 

  • Yea 1
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Il y a 7 heures, NoName a dit :

D'ailleurs on le voit bien, le libéralisme déchaîne les foules.

#Pas du tout.

 

 La question n'est pas de surestimé mon communication actuelle, mais de pas sous-estimer un changement de comportement modèle antifa. 

 Et oui, le libéralisme est un anti-fascisme, mais cela ne fait pas de nous des antifa. D'ailleurs c'est pas notre nature. C'est un truc pour nazis et communiste. 

 

Il y a 7 heures, Tremendo a dit :

Et en plus tu es peu réaliste : des fachos s'invitent à ta réunion et foutent le buzz et tu viens donner des leçons de self-control totalement irréalistes, alors même que j'ai trouvé les assistants plutôt patients et corrects.

 

 Il me semble qu'ils étaient en dehors du lieu lors de la dispute. Le service d'ordre les avait déjà virés. Et c'était d'ailleurs l'attitude raisonnable à avoir. 

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19 hours ago, Nick de Cusa said:

tiens. comme je ne l'ai pas lu et que tu as l'esprit de synthèse et pas de déformation, il dit quoi, au juste, en fait, sur l'immigration, HHH ? 

 

Hoppe est un anarcap conséquent, du coup il n'a pas grand chose à dire de formel et de théorique sur les actions étatiques de restriction ou de facilitation des migrations autre que qu'elles sont illégitimes et violentes.

 

Je résumerai sommairement la position de Hoppe en 3 parties, avec mon commentaire en italique.

 

  1. La propriété privée implique la notion de frontière, le "chez moi" et le "pas chez moi", la liberté d'association exige logiquement la liberté de non association ou de discrimination, donc l'imposition de règles arbitraires de qui est autorisé à pénétrer dans sa propriété et qui ne l'est pas.

    Cette position est une conséquence logique directe de toute position propriétariste, elle ne fait globalement pas débat hors situations "de canot de sauvetage" assez artificielles
     
  2. Dans un monde ou la liberté d'association et la propriété sont respectées, l'organisation la plus fréquente/probable sera la communauté de personnes proches partagant une idée de ce que doit etre une bonne vie sociale, ces communautés mènent nécéssairement à l'existance de communs cogerés par la communauté et donc a des règles communes, ces règles communes étant une simple délégation de droits individuels, elles peuvent exclure pour les memes raisons que les individus le peuvent, et avec la meme légitimité.

    Dans ce cas, si les conséquences en terme de légitimité sont théoriquement solides, le modèle de société envisagé est nécessairement spéculatif, il n'a pas plus de validité a-priori que les modèles assurentiels, l'inéxistance totale de communs (toute ressource commune étant fournie par une societé commerciale et non par une mise commun) ou d'autres modèles, par contre, d'un point de vue anthropologique il semble bien plus réaliste.
     
  3. Si l'on doit avoir une action étatique illégitime, il est préférable qu'elle approxime autant que possible ce qui existerait légitimement, par conséquent si les habitants d'une communauté sous le joug d'un état souhaitent restreindre l'accès aux communs, comme dans une société libre ils en auraient le droit et le pouvoir, il est sinon légitime, du moins un moindre mal que l'état approxime cette action.

    Ici on est dans l'opinion, il n'est pas si évident que ça que l'approximation étatique de l'état de nature civilisée soit une bonne chose (mais c'est un postulat partagé par la majorité des libéraux néanmoins), il est évident qu'en l'absence d'état providence les préférences des habitants seraient différentes, et on ne peut que spéculer sur la société qu'ils souhaiteraient et ces spéculations sont un peu faiblardes pour justifier l'usage de la force.

 

Pour ma part, je n'ai aucun doute sur la pertinence du point 2, il est une certitude pour moi que les hommes libres ne souhaitent pas l'absence de frontières, mais au contraire souhaitent des niveaux de frontières plus ou moins étanches pour protéger ce qui leur est cher.

 

Bien évidemment, a partir du moment ou l'on essaye de déterminer le moindre mal dans un monde de domination étatique, il n'y a pas de position ou l'on a les mains propres, toute action de l'état viole la propriété voir la vie d'innocents, je tiens juste a rappeler que l'inaction dans un domaine alors qu'il est massivement présent dans tous les autres n'est pas innocente, la déformation de marché existe aussi d'un point de vue migratoire.

 

A partir du moment ou l'on choisis l'action étatique ou meme son inaction dans un domaine en particulier alors qu'il est massivement actif dans des domaines connexes, on n'est plus dans la pureté théorique mais dans le compromis politique, et il est de mon point de vue assez malhonnête de juger son adversaire idéologique du moment selon les critères de pureté théorique quand les deux protagonistes sont clairement dans le domaine du compromis politique et du flou artistique et un peu dégueulasse qui va avec.

 

 

Tl;Dr: on ne peut pas être anarcap consistant et "no-border", mais on peut tout à fait l’être et être opposé aux frontières étatiques existantes, c'est meme la position par défaut.

 

 

 

 

 

  • Yea 8
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2 hours ago, neuneu2k said:

Je résumerai sommairement la position de Hoppe en 3 parties

 

Si on voit bien la cohérence théorique et la rigueur axiomatique dans les deux premiers points, la 3e étape du raisonnement est un magnifique "saut lacantique". Par on ne sait quelle magie, une décision de l'Etat-nation approximerait les souhaits d'une communauté (laquelle ? la "société" française n'est pas une "communauté"...). Ou comment réintroduire la notion de "volonté générale" que des pans entiers de littérature libérale avaient démonté...

Si c'est là la position de HHH, elle permet de justifier n'importe quelle mesure liberticide.

  • Yea 2
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Il y a 2 heures, neuneu2k a dit :

 

Hoppe est un anarcap conséquent, du coup il n'a pas grand chose à dire de formel et de théorique sur les actions étatiques de restriction ou de facilitation des migrations autre que qu'elles sont illégitimes et violentes.

 

Je résumerai sommairement la position de Hoppe en 3 parties, avec mon commentaire en italique.

 

  1. La propriété privée implique la notion de frontière, le "chez moi" et le "pas chez moi", la liberté d'association exige logiquement la liberté de non association ou de discrimination, donc l'imposition de règles arbitraires de qui est autorisé à pénétrer dans sa propriété et qui ne l'est pas.

    Cette position est une conséquence logique directe de toute position propriétariste, elle ne fait globalement pas débat hors situations "de canot de sauvetage" assez artificielles
     
  2. Dans un monde ou la liberté d'association et la propriété sont respectées, l'organisation la plus fréquente/probable sera la communauté de personnes proches partagant une idée de ce que doit etre une bonne vie sociale, ces communautés mènent nécéssairement à l'existance de communs cogerés par la communauté et donc a des règles communes, ces règles communes étant une simple délégation de droits individuels, elles peuvent exclure pour les memes raisons que les individus le peuvent, et avec la meme légitimité.

    Dans ce cas, si les conséquences en terme de légitimité sont théoriquement solides, le modèle de société envisagé est nécessairement spéculatif, il n'a pas plus de validité a-priori que les modèles assurentiels, l'inéxistance totale de communs (toute ressource commune étant fournie par une societé commerciale et non par une mise commun) ou d'autres modèles, par contre, d'un point de vue anthropologique il semble bien plus réaliste.
     
  3. Si l'on doit avoir une action étatique illégitime, il est préférable qu'elle approxime autant que possible ce qui existerait légitimement, par conséquent si les habitants d'une communauté sous le joug d'un état souhaitent restreindre l'accès aux communs, comme dans une société libre ils en auraient le droit et le pouvoir, il est sinon légitime, du moins un moindre mal que l'état approxime cette action.

    Ici on est dans l'opinion, il n'est pas si évident que ça que l'approximation étatique de l'état de nature civilisée soit une bonne chose (mais c'est un postulat partagé par la majorité des libéraux néanmoins), il est évident qu'en l'absence d'état providence les préférences des habitants seraient différentes, et on ne peut que spéculer sur la société qu'ils souhaiteraient et ces spéculations sont un peu faiblardes pour justifier l'usage de la force.

 

Pour ma part, je n'ai aucun doute sur la pertinence du point 2, il est une certitude pour moi que les hommes libres ne souhaitent pas l'absence de frontières, mais au contraire souhaitent des niveaux de frontières plus ou moins étanches pour protéger ce qui leur est cher.

 

Bien évidemment, a partir du moment ou l'on essaye de déterminer le moindre mal dans un monde de domination étatique, il n'y a pas de position ou l'on a les mains propres, toute action de l'état viole la propriété voir la vie d'innocents, je tiens juste a rappeler que l'inaction dans un domaine alors qu'il est massivement présent dans tous les autres n'est pas innocente, la déformation de marché existe aussi d'un point de vue migratoire.

 

A partir du moment ou l'on choisis l'action étatique ou meme son inaction dans un domaine en particulier alors qu'il est massivement actif dans des domaines connexes, on n'est plus dans la pureté théorique mais dans le compromis politique, et il est de mon point de vue assez malhonnête de juger son adversaire idéologique du moment selon les critères de pureté théorique quand les deux protagonistes sont clairement dans le domaine du compromis politique et du flou artistique et un peu dégueulasse qui va avec.

 

 

Tl;Dr: on ne peut pas être anarcap consistant et "no-border", mais on peut tout à fait l’être et être opposé aux frontières étatiques existantes, c'est meme la position par défaut.

 

 

 

 

 

Le défaut de cette démonstration est de ne pas considérer que les communs préexistent aux associations humaines, par exemple le Rhône est commun qui concerne des personnes n'ayant pas spécialement d'affinités particulières.

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De toute évidence Hoppe ne permet pas de justifier les politiques migratoires à l'échelle d'un état-nation, n'en déplaise aux amateurs d'hélicoptères. Il est intéressant pour d'autres raisons cependant.

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11 minutes ago, Lancelot said:

De toute évidence Hoppe ne permet pas de justifier les politiques migratoires à l'échelle d'un état-nation, n'en déplaise aux amateurs d'hélicoptères. Il est intéressant pour d'autres raisons cependant.

 

D'un point de vue anarcap, c'est évident, empêcher un particulier d'inviter un étranger chez lui est une violation claire de ses droits naturels.

 

Le problème c'est les communs, SI on pouvait séparer le fait d'utiliser les communs et le fait d'aller dans un lieu privé dans lequel on est invité, il n'y aurai pas de conflit de connard.

 

Mais quand les communs incluent l'état providence, restreindre l'immigration est manifestement une violation des droits naturels de ceux qui veulent des immigrants chez eux, mais la faciliter ou simplement ne pas la restreindre participe de fait à la violation des droits naturels de ceux qui ne le souhaitent pas dans les communs (sachant qu'évidemment, qu'ils ne la souhaitent pas chez d'autre particuliers n'a pas la moindre importance, ça ne les regarde pas).

 

Chercher une solution liberhallal est bien entendu intéressant, mais il n'y a pas de solution liberhallal d'un cote comme de l'autre du débat sur l'immigration, comme dans tous les putain de "débats de societé" d'une sociale-démocratie, le libéralisme théorique n'est pas d'une grande utilité et n'a pas de réponse plus pertinente que de traiter tout le monde de socialiste au mieux ou de mélanger ses préférences personnelles (toutes légitimes soient elles) avec la politique publique et de voir plus de socialisme chez ceux qui sont de l'autre coté du débat que chez ceux qui partagent les memes préférences au pire.

 

 

 

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  • Nay 1
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33 minutes ago, Lancelot said:

Il est intéressant pour d'autres raisons cependant.

 

Il est pour moi particulièrement intéressant parce qu'il arrive à une vision de l'émergence des normes sociales par la compétition et la selection qui est en opposition avec la "société ouverte" tout en partant des memes postulats initiaux, et je trouve sa pensée non seulement plus solide théoriquement, mais également plus réaliste et humaniste dans le sens ou il tiens compte de la nature humaine et n'imagine pas un homme nouveau.

 

 

  • Yea 1
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il y a 21 minutes, neuneu2k a dit :

il n'y a pas de solution liberhallal d'un cote comme de l'autre du débat sur l'immigration

 

Si le rôle légitime de l’État n'est que de défendre les droits individuels de ses citoyens, ça élimine l'action de restreindre l'immigration (par quotas ou autrement).

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10 minutes ago, Johnathan R. Razorback said:

 

Si le rôle légitime de l’État n'est que de défendre les droits individuels de ses citoyens, ça élimine l'action de restreindre l'immigration (par quotas ou autrement).

 

On parlait de Hoppe, donc je me positionnais dans une perspective purement anarcap, si on rentre dans le spectre minarchisme/libéralisme « classique », la défense du territoire contre l’invasion est justement un des rares domaines régaliens consensuels, et historiquement le premier domaine régalien tout court (en concurrence proche avec "aller envahir les voisins").

 

Evidemment, toute immigration n’est pas une invasion, capitaine obvious à la rescousse, mais toute invasion est une immigration, il doit bien y avoir une frontière quelque part, et c’est mécaniquement au souverain de la définir parce que c’est sa prérogative (et si ça ne l'est pas, c'est qu'on est un anarcap qui prétends etre minarchiste pour le lulz)

 

De plus, "que ferait une minarchie" n'est pas forcément plus pertinent ou moins spéculatif que "que ferait une communauté de libre association" (si il y a une différence sémantique entre les deux, elle est tirée par les cheveux de toute façon) pour déterminer le moindre mal quand la question est "que doit faire une sociale-démocratie dans un cadre d'état-providence".

 

 

  • Yea 2
  • Nay 1
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il y a 7 minutes, neuneu2k a dit :

toute invasion est une immigration

 

Parfois oui, parfois non.

 



L'immigration désigne aujourd'hui l'entrée, dans un pays ou une aire géographique donnée, de personnes étrangères qui y viennent pour un long séjour ou pour s'y installer.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Immigration

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Il y a 5 heures, neuneu2k a dit :

Je résumerai sommairement la position de Hoppe en 3 parties

 

 C'était un bon résumé. 

 

Il y a 2 heures, Largo Winch a dit :

 

Si on voit bien la cohérence théorique et la rigueur axiomatique dans les deux premiers points, la 3e étape du raisonnement est un magnifique "saut lacantique". Par on ne sait quelle magie, une décision de l'Etat-nation approximerait les souhaits d'une communauté (laquelle ? la "société" française n'est pas une "communauté"...). Ou comment réintroduire la notion de "volonté générale" que des pans entiers de littérature libérale avaient démonté...

Si c'est là la position de HHH, elle permet de justifier n'importe quelle mesure liberticide.

 

 C'est parfaitement vrai. 

 

  Mais au final, la question de l'immigration en France, c'est un peu comme demander à un maire la question de l'accès aux parkings de sa ville. Bien sûr, la position libérale, c'est la privatisation. 

 Mais il n'en a pas forcément le pouvoir - comme en France on peut pas privatiser le territoire national - et donc il faut trouver la meilleure des solutions par défauts. C'est-à-dire généralement le rationnement par les prix et autres abonnements. 

 Je doute que la solution optimale du maire soit de laisser ouvert les parkings en libre accès à durée indéterminé, tout comme je doute qu'il faille les réserver aux résidents de la rue. 

 Si je transpose ça au territoire français, on tomberait sur la solution de Gary Becker. 

 

 M'enfin, ce n'est qu'une possibilité. La situation n'est pas la même, et une solution peut-être sous-optimal dans un cas, et optimal dans l'autre. 

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Il y a 23 heures, Lancelot a dit :

À la base ici je disais que mon opinion d'eux était "quelque peu teintée" par cette histoire, ce qui ne me semble pas une réaction particulièrement extrême. Puis @Tremendo m'a répondu que leur réaction avait été très bien contrairement aux libéraux français qui sont des droitards et des tièdes.

 

Il devrait réaliser que son comportement n'aide pas. Ce qui n'arrivera pas si tout le monde chante ses louanges.

 

Le comportement de personne n'aide à rien parce qu'il ne s'est rien passé du tout. Et quand on est quelque peu teinté, on ne remet pas le sujet sur le tapis des qu'on en parle. 

 

Il y a 17 heures, Nigel a dit :

Lancelot a raison, pur procès d'intention. Tu avais déjà fait le coup à l'époque. Et on avait répondu qu'on aurait été choqué de la même manière si ça avait été Usul à la place de Spencer. Ce qui est vrai. 

On y croit.

 

Liborg penche sérieusement à droite, c'est pas une nouveauté. Et on trouve toujours moyen de justifier toutes ses lubies personnelles. 

  • Yea 2
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il y a 8 minutes, NoName a dit :

On y croit.

 

 :rolleyes:

 

 Listen, si face à Usul, tout ce qu'avait trouvé à faire SfL Fr, c'est de jouer les antifas, j'aurais critiquer de la même manière. Pourquoi ? Car je vois déjà les retombées derrière ce genre d'affaire. "Alors c'est ça les libéraux ? Une bande de gamins décérébrés ?" La guerre idéologique est aussi une guerre d'image. 

 Je suis même persuadé que des libertariens se sont intéressés à Spencer rien que pour ça. Donc non seulement on a rien gagner, mais on y a sans doute perdu. 

 

 Incarner la contre-culture, ça implique d'être "cool". Franchement, je connais pas une situation - réelle ou fictive - où le comportement de SfL est un bon comportement. 

 Ca me fait penser à One Piece, quand Luffy décident de ne pas réagir face aux provocations de Bellamy car ce dernier lui fait plus pitié qu'autre chose. Bah c'est pas Bellamy qui a la classe durant ce moment. 

 Et bien remplace Bellamy par Tucker, et Luffy par Spencer ou Usul, le camp de Tucker a beau être mon camp, ça ne changera rien à mon jugement sur l'acte. 

 

Spoiler

 Pour ceux qui connaissent pas One piece :

 

 

  • Yea 1
  • Nay 1
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