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Jazz et variations


h16

Messages recommandés

  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...

C'était un super musicien, son "problème" est d'etre devenu le meilleur harmoniciste du monde, un instrument pas facile à l'oreille dans le jazz. C'était aussi un excellent guitariste.

S'il avait été saxophoniste ou pianiste, il aurait eu un tout autre public.

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  • 2 weeks later...
  • 4 weeks later...
  • 4 weeks later...

J'ai ressorti ce bon vieil album de Joe Farrell, que je réécoute en boucle. Avec de très bons musiciens à ses côtés : Chick Corea au piano, Buster Williams à la contrebasse, Elvin Jones à la batterie et Airto Moreira aux percussions.

 

 

 

Ca j'y arrive vraiment pas, ça me stresse... :-S

 

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Après cet intermède de variété proposé par Séverine, revenons au jazz ! :mrgreen:

 

 

 

«Masqualero», Miles davis - 17 mai 1967 : chef-d’œuvre absolu

Une mélodie fantastique signée Wayne Shorter. De bout en bout, chaque musicien, à tour de rôle ou en parfaite osmose, nous tient en haleine.

Introduction toute en fragilité du pianiste, puis l’attaque à l’unisson place d’entrée la barre haute. Le solo qui suit, celui de Miles deux minutes durant, est vertigineux. Son jeu halluciné donne l’impression d’assister à un combat de boxe, haletant, le souffle court, les changements de rythme trépidants, les jambes flageolantes, le gong de Tony Williams retentissant et marquant chaque round musical, le piano d’Herbie Hanckock encourageant la performance du boxeur dans un grand jour. Que vont faire les autres solistes après une telle prestation ?

En quelques notes, Wayne Shorter trouve la solution. Le lyrisme tout en tension, ce n’est pas pour lui, son style c’est plutôt le funambule haut perché sur sa corde, sans filet puisque Miles l’a sectionné. Quelle richesse dans son jeu, qui plus est le balancier rythmique — la contrebasse syncopée de Ron Carter à gauche, la batterie débridée de Tony Williams à droite — lui permet de réaliser des prouesses musicales. Durant deux bonnes minutes 30, Wayne Shorter ferait presque oublier son leader.

Herbie Hanckock tente, vaille que vaille, de s’immiscer dans le solo du saxophoniste, il aimerait réaliser le sien. «Que suis-je venu faire dans cette galère de cuivres?», semble-t-il se dire. Il décide de ralentir la mélodie, de freiner le tempo de la galère. À quoi bon se précipiter, le temps de la récolte fructueuse se fait désirer mais les fruits n’en seront que meilleurs. «On y est, Ron, c’est le moment, accélérons ! Les cerises, les framboises sont bien rouges, je cueille illico presto, tu éloignes ces vautours de merles moqueurs.» Les cuivres tentent de se frayer un chemin sonore mais Herbie Hanckock ne leur en laisse pas l’opportunité. Ces cuivres persifleurs devront patienter le prochain morceau pour déguster les quelques perles noires du «Sorcier».

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  • 3 weeks later...

Pour qui veut passer 40 minutes merveilleuses :

 

 

Ah, tiens, coïncidence : j'ai justement remis la main sur cet album et l'ai joué en boucle ce matin sur ma platine...

En effet, album magnifique de Wayne Shorter, accompagné de cadors : Lee Morgan à la trompette, McCoy Tyner au piano, Reggie Workman à la contrebasse et Elvin Jones à la batterie.

 

J'aime beaucoup aussi l'album enregistré quelques mois plus tard par Wayne Shorter, avec les mêmes musiciens sauf Lee Morgan :

 

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