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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron


Messages recommandés

il y a 33 minutes, Wheat a dit :

 

Sur le fond je suis d'accord. C'est la forme qui me gêne. Macron fonctionne trop en mode binaire : soit ça se passe bien et il dit rien, soit ça gueule et il passe tout de suite à la solution la plus extrême (càd ici un recadrage en public), au risque de diluer son autorité.

 

Le simple fait que De Villiers ait été se plaindre à la commission de défense prouve que Macron ne sait toujours pas désamorcer les conflits et/ou s'imposer en interne.

 

Les militaires se font toujours recadrer violemment. En France, le pouvoir est totalement aux mains des civils et l'armée n'a pas à participer au débat public.

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Il va falloir donner des cours de gestion d'équipe élémentaires ici-même. En entreprise comme ailleurs un manager félicite ou reproche (avec les formes) quelque chose à ses employés individuellement et la porte refermée. Au risque sinon de créer des ressentiments.

Tu m'étonnes après qu'en France il y ait autant de gauchistes qui n'aiment pas les patrons si ces choses-là ne se savent même pas.

 

 

Quand au fond de l'histoire, l'objectif de 2% de PIB est tout à fait ridicule sauf à vouloir effectivement régenter le monde

 

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Il y a 4 heures, Largo Winch a dit :

 

C'est donc ça l'anarcho-capitalisme : souhaiter davantage d'autoritarisme étatique ?

L'autorité n'est pas le pouvoir. Arendt a écrit des choses intéressantes là-dessus.

 

La réduction de l'influence de l'Etat et peut-être un jour sa disparition (!) ne va pas se faire avec des incantations saupaudrées d'une poignée tact et d'une pincée d'élégance.

 

L'exercice du pouvoir étatique dans le but de réduire le périmètre de l'Etat demanderait énormement d'autorité pour être en capacité de gérer et désarmocer toutes les résistances humaines, idéologiques et administratives. L'autorité n'est pas la seule méthode pour arriver à ses buts, c'en est une parmi d'autres. La rejeter c'est, je pense, très handicapant et assez peu réaliste.

 

En l'occurrence, si Macron s'était mis à demander pardon aux militaires pour une réduction temporaire de quelques % de leur budget, je pense que cela aurait préfiguré rien de bon quant à la manière dont il réagira face aux grèves dans les transports suite à ses vélléités de réformes des régimes spéciaux de retraite, par exemple.

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Au lieu de faire une crise de jupitérisme et de dire "c'est moi le chef", il aurait pu dire : "je comprends vos difficultés à remplir les missions assignées avec un budget en baisse et je mets donc fin à vigipirate pour que l'armée se recentre sur ses missions principales".

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il y a 3 minutes, Bézoukhov a dit :

Au lieu de faire une crise de jupitérisme et de dire "c'est moi le chef", il aurait pu dire : "je comprends vos difficultés à remplir les missions assignées avec un budget en baisse et je mets donc fin à vigipirate pour que l'armée se recentre sur ses missions principales".

J'ai cru comprendre qu'il allait revoir Sentinelle en profondeur.

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il y a 12 minutes, Ray a dit :

L'autorité n'est pas le pouvoir. Arendt a écrit des choses intéressantes là-dessus.

 

La réduction de l'influence de l'Etat et peut-être un jour sa disparition (!) ne va pas se faire avec des incantations saupaudrées d'une poignée tact et d'une pincée d'élégance.

 

L'exercice du pouvoir étatique dans le but de réduire le périmètre de l'Etat demanderait énormement d'autorité pour être en capacité de gérer et désarmocer toutes les résistances humaines, idéologiques et administratives. L'autorité n'est pas la seule méthode pour arriver à ses buts, c'en est une parmi d'autres. La rejeter c'est, je pense, très handicapant et assez peu réaliste.

 

En l'occurrence, si Macron s'était mis à demander pardon aux militaires pour une réduction temporaire de quelques % de leur budget, je pense que cela aurait préfiguré rien de bon quant à la manière dont il réagira face aux grèves dans les transports suite à ses vélléités de réformes des régimes spéciaux de retraite, par exemple.

 

Mais justement, en passant directement à la réprimande publique, Macron montre qu'il n'a aucune autorité en interne puisque simplement pour recadrer un militaire qui s'est plaint devant une commission parlementaire il est obligé de sortir le "bazooka".

 

Il va faire quoi si jamais ses réformes du Code du travail (qu'il faut saluer par ailleurs) débouchent sur des blocages sociaux ? Taper du pied et se rouler par terre ?

 

"Being powerful is like being a lady. If you have to tell people you are, you aren't" Thatcher

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En tant qu'anarcap, le fait que Macron pète à la gueule d'un général qui demande plus d'argent, cela me réjouit.

Cependant quand on regarde en détail, on s'aperçoit que le ministère inutile de la culture voit son budget augmenter ! Or nous sommes en perpétuel état d'urgence, on multiplie les OPEX et dans le même temps on sabre dans le budget de la défense et ailleurs on sabre le champagne. Il y a de quoi s'étonner.

Les minarchistes doivent bouillir, à juste titre. Le budget de la justice est lui aussi, amputé.

 

Je le répète, pour ma part, je bois du petit lait mais tout ceci ne peut que mal se terminer : accroitre le domaine d'intervention de l'Etat tout en réduisant son budget, ça ne peut pas fonctionner.

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Il y a 4 heures, Largo Winch a dit :

Ah ? Et donc avec l'âge tu n'as toujours pas compris que les changements dans une organisation ne se font pas top-down mais bottom-up ?

 

Magnifique cet anarcho-capitalisme qui prône le centralisme étatique au dépens de l'ordre spontané.

 

Je voulais revenir sur cette remarque. En ce qui me concerne je ne la tiens pas pour acquise. L'effet de Margaret Thatcher sur l'Angleterre par exemple n'a pas eu grand chose à voir avec l'ordre spontané. Et si la démocratie est une construction politique (pas spontanée), la croissance des administrations et des lois en revanche me semble un symptôme universel constaté dans toute civilisation. C'est-à-dire que l'étatisme est sûrement plus spontané que la liberté.

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1 hour ago, L'affreux said:

La croissance des administrations et des lois en revanche me semble un symptôme universel constaté dans toute civilisation. C'est-à-dire que l'étatisme est sûrement plus spontané que la liberté.

 

Une vision bien pessimiste de l'humanité, que je ne partage pas. Et qui est invalidée par les faits. Il suffit de parcourir le monde pour constater, heureusement, que toutes les nations n'ont pas connu le destin de la Corée du Nord. Les travers liberticides n'ont donc aucun caractère universaliste. En outre, les différents indices de liberté (Fraser Institute ou Heritage Foundation) montrent au contraire, à l'échelle de la planète, une tendance sur le long terme à la progression des libertés individuelles.

 

Enfin, dans la théorie des "ordres sociaux", l'étatisme, par définition, est "construit". Ça n'a pas de sens de dire qu'il est spontané, sauf à employer ce terme dans un sens différent de celui de la théorie.

 

1 hour ago, L'affreux said:

L'effet de Margaret Thatcher sur l'Angleterre par exemple

 

Tu aurais pu citer Singapour et évoquer Pinochet aussi... Et vanter les mérites de la théorie de Naomi Klein : le libéralisme nécessite l'instauration d'une dictature.

Mais là aussi, les faits démontrent l'inverse. Ce n'est pas avec un autocrate éclairé que les libertés progressent. Le Human Freedom Index montre qu'il y a une parfaite corrélation entre la liberté politique et les libertés économiques et individuelles. Une nation devient plus libérale quand son régime est moins autoritaire.

 

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Il y a 2 heures, L'affreux a dit :

 

Je voulais revenir sur cette remarque. En ce qui me concerne je ne la tiens pas pour acquise. L'effet de Margaret Thatcher sur l'Angleterre par exemple n'a pas eu grand chose à voir avec l'ordre spontané. Et si la démocratie est une construction politique (pas spontanée), la croissance des administrations et des lois en revanche me semble un symptôme universel constaté dans toute civilisation. C'est-à-dire que l'étatisme est sûrement plus spontané que la liberté.

 

http://www.independent.org/pdf/tir/tir_08_3_1_holcombe.pdf

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il y a 35 minutes, Wheat a dit :

 

Merci. J'avoue avoir du mal à m'intéresser à ce type de débat. Comment une société inexistante ferait-elle pour survivre dans telle ou telle situation ? Je suis pourtant un rêveur mais là non. Le contenu de ce papier a à tout le moins l'air de signifier que la position défendue par Largo n'est pas acquise. Et cela me rassure que des théoriciens aient perçu le souci car je vois bien que, sauf accident, les administrations et les lois grandissent tout le temps. Dans les livres d'histoire comme dans ma vie, dans les anciens empires comme dans les démocraties représentatives. En fait je n'ai jamais constaté le contraire : dès que ça va bien, ça étatise. Et ensuite l'étatisation recule dans la douleur, à l'occasion des crises que sa rigidité génère (ou de voisins belliqueux).

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33 minutes ago, L'affreux said:

dès que ça va bien, ça étatise. Et ensuite l'étatisation recule dans la douleur, à l'occasion des crises que sa rigidité génère

 

Ah bah avec ça je suis bien d'accord.

 

Mais ça ne signifie nullement que l'étatisation est un phénomène universel et inéluctable. Encore une fois, tendanciellement c'est même l'inverse qui se produit : à l'échelle de la planète et sur longue période ce sont les libertés individuelles qui l'emportent.

 

A mon humble avis, tu commets ici la même erreur d'analyse que ceux qui n'arrivent pas à percevoir la dynamique à l’œuvre dans le phénomène de "destruction créatrice" : ne voir que les nombreuses destructions à l'instant présent et rester aveugles sur les créations tendanciellement plus importantes que les destructions sur longue période.

 

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Il y a 22 heures, Largo Winch a dit :

Tu aurais pu citer Singapour et évoquer Pinochet aussi... Et vanter les mérites de la théorie de Naomi Klein : le libéralisme nécessite l'instauration d'une dictature.

Mais là aussi, les faits démontrent l'inverse. Ce n'est pas avec un autocrate éclairé que les libertés progressent. Le Human Freedom Index montre qu'il y a une parfaite corrélation entre la liberté politique et les libertés économiques et individuelles. Une nation devient plus libérale quand son régime est moins autoritaire.

 

Citation

REGLE GÉNÉRALE : on peut lever des tributs plus forts, à proportion de la liberté des sujets ; & l’on est forcé de les modérer, à mesure que la servitude augmente. Cela a toujours été, & cela sera toujours. C’est une regle tirée de la nature, qui ne varie point : on la trouve par tous les pays, en Angleterre, en Hollande, & dans tous les états où la liberté va se dégradant, jusqu’en Turquie. La Suisse semble y déroger, parce qu’on n’y paie point de tributs : mais on en sçait la raison particuliere, & même elle confirme ce que je dis. Dans ces montagnes stériles, les vivres sont si chers, & le pays est si peuplé, qu’un Suisse paie quatre fois plus à la nature, qu’un Turc ne paie au sultan.

 

Montesquieu, L'esprit des lois

 

Bon après ça vaut ce que ça vaut.

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On 14/07/2017 at 1:45 PM, Wheat said:

 

Sur le fond je suis d'accord. C'est la forme qui me gêne. Macron fonctionne trop en mode binaire : soit ça se passe bien et il dit rien, soit ça gueule et il passe tout de suite à la solution la plus extrême (càd ici un recadrage en public), au risque de diluer son autorité.

 

Le simple fait que De Villiers ait été se plaindre à la commission de défense prouve que Macron ne sait toujours pas désamorcer les conflits et/ou s'imposer en interne.

Tout le monde se plaint que les chefs d'état et de gouvernement se couchent tous devant l'administration qui possède le pouvoir réel et s'oppose à toute réforme, et quand l'un d'entre eux fait l'inverse et remet à sa place publiquement, pour l'exemple, un représentant de l'administration (tout aussi militaire soit-il), c'est tout aussi mauvais. 'Faudrait savoir.

 

Quand au fond, voir le budget militaire diminuer, ça me fait mal quand on voit des gabegies ailleurs continuer. Ce n'est pas le bon ordre. Il faut couper ce budget quand on a sabré (presque) tous les autres avant. En parallèle, voir le périmètre de l'armée continuer à grossir, c'est une aberration. Les militaires ont toujours servi malgré eux les égos des différents présidents.

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On 7/14/2017 at 11:01 PM, Largo Winch said:

Une nation devient plus libérale quand son régime est moins autoritaire.

 

Ok mais enfin la on mélange un peu tout. On parle d'etre autoritaire envers les citoyens, ou de refuser de donner de l'argent a une administration ? 

Sachant qu'en plus pour donner les sous a cette administration il va falloir être autoritaire envers les citoyens pour leur prendre.

Bref refuser de donner des sous ce n'est pas être un régime autoritaire, c'est même le contraire au final.

 

Je n'ai pas d'opinion éclairé sur l’opportunité d'augmenter le budget de l'armee ou pas, c'est juste l'utilisation du mot "autoritaire" dans ce contexte que je ne comprend pas.

 

Sur un tout autre sujet j'ai aussi un gros doute sur la progression des libertés dans le monde, je ne suis pas sur que les indices en question prennent bien tout en compte (est ce que le control des transactions entre les citoyen est pris en compte par exemple ? Et la surveillance des citoyens en général ?).

 

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Citation

Patrick Girard sur le clash entre Emmanuel Macron et le Général de Villiers : «Derrière le sourire, le charme, la séduction, Emmanuel Macron c'est du Guizot enrobé de Lamartine, il a ce côté suave et aimable du jeune homme brillant, mais qui est en fait un gamin détestable qui est autoritaire, dogmatique, et qui ne tolère pas la moindre dissension vis-à-vis des décisions de son "génie"

 

 

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il y a 37 minutes, Adrian a dit :

 

 

 

Mouais bof. J'ai pas l'impression de voir dans Macron un "gamin". Par contre on a là quelqu'un qui ne transpire pas l'autorité (du moins dans son image politique) et qui du coup essaye de se créer une fausse autorité naturelle à coup de symboles et de déclarations. Mais il le fait trop mal pour que ça marche.

 

Comme beaucoup de monde j'attends de voir sa réaction face à des grévistes ou des manifestants.

 

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1 hour ago, frigo said:

Pourquoi il faut faire preuve d'autorité face à un gréviste ou un manifestant, ou bien protéger l'exercice de leurs droits naturels? 

 

Autorité ici ça veut dire ne pas céder a tout et n'importe quoi, et protéger les droits de tout le monde y compris des gens qui ne sont pas des grévistes/manifestants.

Par exemple le droit du gréviste c'est de faire greve, pas d’empêcher les autres de bosser (occupation des lieu, destruction du matériel) ou de séquestrer des gens.

 

Donc oui dans ce sens la il faut faire preuve d’autorité, et encore une fois ça se traduit essentiellement par ne pas céder a la facilité qui est de distribuer le pognon des autres.

 

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Il y a 3 heures, Adrian a dit :

 

 

J'en suis a me demander si tous ces commentaires sur Macron ne sont tout simplement pas le signe d'une rupture franche et nette. Celle de la médiocrité passée (depuis 95 au moins) avec enfin un président qui assume son rang. 

Macron assure ses fonctions, ni plus, ni moins. Ce truisme est tel qu'il désoriente les commentateurs qui ont oubliés ce qu'est un président. C'est pour cela que l'on a ce déversement d'âneries jupitériennes, d'autoritarisme qui ne font rien de moins que de donner des points d'appuis aux melenchonistes.

 

Ce que je reproche à Macron, c'est des fautes de forme dans certaines interventions. Mais cela ne prête pas à conséquence. 

La vrai menace (hors idées étatistes du personnage), c'est la position de sa femme. Ce qui remonte en privée de chez Rotschild c'est que s'il est brillant et compétent, il ne fait rien sans l'avis de madame. Et ça, ce n'est pas possible. 

Le corps électoral a désigné un président et non un couple. Je suis alors résolument opposé à son idée de donner une fonction à madame. 

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il y a 12 minutes, Neuron a dit :

les commentateurs ont oubliés ce qu'est un président.

 

Il y a de ça.

 

Maintenant, autant je suis sensible au lyrisme et aux effets de théâtre, autant j'ai peur que ça masque un manque de substance politique. Voire pire (on a eu des signes d'américanisation du régime tout à fait fâcheux. Il est vrai que Sarkozy avait commencé).

 

Mais bon, wait and see.

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il y a 9 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Il y a de ça.

 

Maintenant, autant je suis sensible au lyrisme et aux effets de théâtre, autant j'ai peur que ça masque un manque de substance politique. Voire pire (on a eu des signes d'américanisation du régime tout à fait fâcheux. Il est vrai que Sarkozy avait commencé).

 

Mais bon, wait and see.

 

Les quelques écrits que Macron a publié avant Révolution montrent qu'il est compétent et qu'il connait ses dossiers. Pour moi c'est pas un manque de substance politique, c'est un manque de substance personnelle, en grande partie due à sa jeunesse et à son élection "trop" facile. Il aurait été beaucoup plus à l'aise en tant que PM d'un président plus vieux (c'était son but au début de sa campagne de toute façon).

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Concernant le projet de suppression de la Taxe d'habitation, j'entends qu'elle ne concernerait pas la totalité des ménages. Je comprends pas trop le sens de cette décision, si un pourcentage x des résidents d'une commune continuent de payer, le risque c'est qu'il paient encore plus, non ?

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il y a 5 minutes, Bisounours a dit :

Concernant le projet de suppression de la Taxe d'habitation, j'entends qu'elle ne concernerait pas la totalité des ménages. Je comprends pas trop le sens de cette décision, si un pourcentage x des résidents d'une commune continuent de payer, le risque c'est qu'il paient encore plus, non ?

 

C'est évident, ceux qui paient vont payer plus afin de boucler le budget des communes. La dotation de l'Etat ne viendra jamais combler les pertes. Par ailleurs, il y a une autre vache à lait qui va être mise à contribution : les propriétaires de résidence secondaire. Ils paient déjà beaucoup plus cher que les résidents mais il ne fait aucune doute que la facture augmente dans la mesure où ces proprios n'ont pas de droit de vote.

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il y a 2 minutes, Rocou a dit :

 

C'est évident, ceux qui paient vont payer plus afin de boucler le budget des communes. La dotation de l'Etat ne viendra jamais combler les pertes. Par ailleurs, il y a une autre vache à lait qui va être mise à contribution : les propriétaires de résidence secondaire. Ils paient déjà beaucoup plus cher que les résidents mais il ne fait aucune doute que la facture augmente dans la mesure où ces proprios n'ont pas de droit de vote.

J'ai pas trop fait gaffe, j'ai cru entendre un plafond de 40000euros pour un couple. C'est encore les "classes moyennes" qui vont morfler, quoi

 

Tiens, j'ai trouvé un texte 

 

" Avec la réforme Macron, tous les foyers déclarant un revenu fiscal de référence par part inférieur à 20 000 € seront exonérés. Si un des membres du ménage a un revenu fiscal de référence à 30 000 € et son conjoint à 15 000 €, il faudra faire la moyenne des deux. Dans ce cas précis, si le foyer n'a que deux parts - et donc un revenu fiscal de référence moyen supérieur à 20 000 € - il devra continuer à payer la taxe d'habitation. Au total 18,9 millions de Français ne paieront plus la taxe d'habitation"

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