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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron


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C'est probable. Si d'ici là le gros krach financier arrive, et que de surcroît le système monétaire mondial s'écroule, je parie sur une victoire d'un des deux extrêmes (droite ou gauche) brandissant un étendard face au méchant Kapital apatride, ou une victoire très courte du plus modéré Macron face à l'extrême en question.

 

Mais les populistes gagnent de plus en plus de terrain et, vu la mentalité des Français en ce moment, c'est pas la dépression économique (allant de pire en pire) qui va les détourner de ces chemins.

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il y a 29 minutes, Turgot a dit :

Si d'ici là le gros krach financier arrive, et que de surcroît le système monétaire mondial s'écroule

 

Bah... c'est pas non plus comme si le fil "Armageddon économique ?" du forum n'avait pas été créé le 15 septembre 2008.

 

il y a 29 minutes, Turgot a dit :

les populistes gagnent de plus en plus de terrain

 

Honnêtement, je pense que le reflux s’amorce.

  • Yea 2
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il y a 20 minutes, José a dit :

Bah... c'est pas non plus comme si le fil "Armageddon économique ?" du forum n'avait pas été créé le 15 septembre 2008.

Bon, ça y ressemblait quand même pas mal à un Armageddon :)

Mais oui, il y a une tendance forte chez les libéraux à ne pas comprendre comment le système tient. On a raison : il finit toujours par y avoir une crise, et parfois, une très grosse.

il y a 21 minutes, José a dit :

Honnêtement, je pense que le reflux s’amorce.

En tout cas, je pense qu'on touche le plafond. 

Trump est tout de même une bien mauvaise publicité. Ca aura toujours été ça de gagné.

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il y a 31 minutes, José a dit :

Honnêtement, je pense que le reflux s’amorce.

Oui, mais pas particulièrement pour le meilleur. Je ne parle pas spécifiquement de Macron (c'est une affaire à suivre), mais par exemple aux USA la chute de popularité des populistes/alt-right/etc ne laisse pas la place à forcément mieux.

il y a 8 minutes, Cugieran a dit :

Bon, ça y ressemblait quand même pas mal à un Armageddon :)

Mais oui, il y a une tendance forte chez les libéraux à ne pas comprendre comment le système tient. On a raison : il finit toujours par y avoir une crise, et parfois, une très grosse.

« Wall Street indices predicted nine out of the last five recessions! » - Paul A. Samuelson

 

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il y a 4 minutes, Elphyr a dit :

Oui, mais pas particulièrement pour le meilleur. Je ne parle pas spécifiquement de Macron (c'est une affaire à suivre), mais par exemple aux USA la chute de popularité des populistes/alt-right/etc ne laisse pas la place à forcément mieux.

J'ai envie d'y voir une brèche pour nous. Mais je me touche un peu peut-être.

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il y a 3 minutes, Turgot a dit :

Tu penses que les politiques monétaires monétaristes et keynésianistes vont se terminer comment ?

 

Aucune idée. Mais je parierai sur la résilience du système.

 

il y a 3 minutes, Turgot a dit :

Et à quoi tu vois le reflux du populisme en ce moment ?

 

À part la pochette surprise Trump, partout dans le reste des pays occidentaux, les populistes marquent le coup.

  • Yea 2
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 Lol, ça y est, on commence déjà à faire des paris pour dans 5 ans ? 

 

 Faut arrêter de vous tortiller le cerveau, cette élection a montré que les projections à long terme sont inutiles. Exit Juppé, Hollande, Valls, Sarkozy, Bayrou puis scandale sur Fillon. En quelques mois. 

 

Donc bon, un homme providentiel peut sortir de nulle part - à droite probablement - et faire gagner son camp. Tout comme on peut voir les extrêmes s'effondraient dans leurs contradictions et laisser Macron regagner. 

 

 Je ferai pas de paris donc. 

  • Yea 3
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L'histoire est aussi là pour témoigner sur comment finissent les politiques monétaires à l'œuvre en ce moment. C'est qu'une question de temps de mon point de vue. On verra bien

 

Pour le populisme on verra bien aussi. Je continue de penser que l'aggravation de la crise va lui profiter, comme ça s'est déjà vu, notamment aux dernières élections présidentielles en France et aux USA. Mélenchon et Marine ont quand même fait de gros scores. Les émotions vont monter et le simplisme avec je pense.

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 Lol, ça y est, on commence déjà à faire des paris pour dans 5 ans ? 
 
 Faut arrêter de vous tortiller le cerveau, cette élection a montré que les projections à long terme sont inutiles. Exit Juppé, Hollande, Valls, Sarkozy, Bayrou puis scandale sur Fillon. En quelques mois. 
 
Donc bon, un homme providentiel peut sortir de nulle part - à droite probablement - et faire gagner son camp. Tout comme on peut voir les extrêmes s'effondraient dans leurs contradictions et laisser Macron regagner. 
 
 Je ferai pas de paris donc. 

You must be fun at parties.
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il y a 47 minutes, José a dit :

Aucune idée. Mais je parierai sur la résilience du système.

Oui et non.

 

Le système fera tout pour se maintenir, et sans accros majeurs il ne s'effondrera pas, même croulant sous les Ponzi et les malversations du genre. L'effondrement ne viendra probablement pas de l'intérieur.

Ce qui peut faire s'effondrer le système, ce sont des bêtises comme en 2008. Des politiciens ou des financiers qui ne comprennent pas ce qu'ils font, qui jouent avec des chiffres qui les dépassent et qui feront tôt ou tard crouler une ou deux compagnies "too big to fail". Ce genre de bêtise peut vite créer des mouvements de foule (bank run par exemple) totalement ingérables.

 

Le plus intéressant avec cette histoire c'est que ça peut se passer demain comme jamais. C'est sincèrement l'histoire d'une décision bénigne prise au mauvais moment, d'une réunion où les participants sont fatigués ou d'une fausse bonne idée.

C'est d'ailleurs le point de vue alarmiste de Ron Paul ou encore de zerohedge : l'apocalypse financier est possible, et quand ça va taper ça va faire très mal. Pour réduire les dégâts, il faut décentraliser, en finir avec la FED, vous connaissez la suite...

 

Malheureusement cet argument, même avec 2008 (et personnellement je trouve ça effrayant) ne touche pas grand monde. Si tout va bien aujourd'hui, tout ira bien demain. Le monde est tristement markovien.

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il y a 29 minutes, Nigel a dit :

 Lol, ça y est, on commence déjà à faire des paris pour dans 5 ans ? 

 

 Faut arrêter de vous tortiller le cerveau, cette élection a montré que les projections à long terme sont inutiles. Exit Juppé, Hollande, Valls, Sarkozy, Bayrou puis scandale sur Fillon. En quelques mois. 

 

Donc bon, un homme providentiel peut sortir de nulle part - à droite probablement - et faire gagner son camp. Tout comme on peut voir les extrêmes s'effondraient dans leurs contradictions et laisser Macron regagner. 

 

 Je ferai pas de paris donc. 

 

Moi je parierais bien sur la non-réélection de Macron mais ce serait aventureux, surtout compte tenu de ma veine avec ce caméléon politique:

 

Mais quand même, je pense que ça va être dur pour lui.



 

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il y a 10 minutes, José a dit :

Les hommes savent pourquoi.

+1

il y a 6 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Mouai, je vais me remanger le meme "you must be fun...", mais sauf circonstances rarissimes, je ne bois pas d'alcool. Ce n'est donc pas un enjeu très tentant. Et puis ma phrase était au conditionnel.

Ca se soigne. Avec de la Jupiler.

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4 hours ago, José said:

 

Une tradition lancée par ce regretté tout38.

 

Quel dommage qu'il ne soit plus là. Il me devait un pack de bières suite au pari que Hollande allait finir son mandat

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il y a 1 minute, Lameador a dit :

 

Quel dommage qu'il ne soit plus là. Il me devait un pack de bières suite au pari que Hollande allait finir son mandat

Hollande n'a pas fini son mandat : il a été remplacé par un sosie en 2014 pour que la France suive les injonctions du FMI en tournant le dos à ses promesses de 2012.

J'ai bon ?? 

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il y a une heure, Vincent Andrès a dit :

à propos du mot populisme,

faire croire à la population, pendant des décennies, que la vie d'un pays à crédit est un truc pérenne, c'est quoi ?

 

Perso, il me semble que c'est dans le top des populismes.

 

Personnellement je considère que la catégorie de populisme n'a aucune pertinence conceptuelle. Elle a un sens comme catégorie de la pratique, comme discours de delégitimation utilisé par certains politiciens et intellectuels divers, mais c'est une catégorie purement formelle, sans contenu substantiel.

 

L'attitude qui consiste à flatter le peuple pour s'attirer ses faveurs (alors même que les conséquences sont funestes) se nomme démagogie ; c'est une perversion de la démocratie aussi vieille que la démocratie elle-même. Il faut imposer son emploi contre la catégorie de populisme, car cette dernière n'éclaire rien (tandis qu'on peut toujours argumenter, sur un point précis, du caractère démagogique de telle proposition. Le "populisme" du dirigeant honni, lui, s'éclipse dans le brouillard de l'hostilité partisane, dans la généralité d'un personnage ou d'un collectif, et reste à jamais vide de sens, de contenu concret, indémontrable).

  • Yea 3
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@Johnathan R. Razorback : je ne serais pas si catégorique si j'étais toi. Que le mot populisme soit employé n'importe comment, c'est une évidence. Mais ça n'annule en rien sa pertinence dans son domaine d'application.

 

Je te recommande notamment "L'Illusion populiste", de Pierre-André Taguieff pour un rapide tour d'ensemble de la question. 

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