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Le capitalisme selon Albert Einstein


Gio

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En 1936 A Gide avait déjà vu l'enfer totalitaire après un voyage en Russie. (Retour de l'U.R.S.S.)

 

Je suis en train de lire ce bouquin (cf: http://www.gutenberg.ca/ebooks/gide-urss/gide-urss-00-h.html)et même s'il y a certains passages "sceptiques" plus que critiques, le ton est nettement procommuniste ! :icon_sad:

"Nous ne pouvons douter hélas! que les instincts bourgeois, veules, jouisseurs, insoucieux d'autrui, sommeillent au coeur de bien des hommes en dépit de toute révolution. [...] Cet état d'esprit petit-bourgeois qui, je le crains, tend à se développer là-bas, est, à mes yeux, profondément et foncièrement contre-révolutionnaire."

-André Gide, Retour de l'U.R.S.S., 1936.

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« Le peuple doit décider. Il est vrai que les économistes ont le devoir d'informer leurs semblables. Mais que se passe-t-il si ces économistes ne sont pas à la hauteur de la tâche dialectique et sont écartés par les démagogues ? Ou si les masses manquent de l'intelligence nécessaire pour comprendre les enseignements des économistes ? La tentative de guider le peuple sur la bonne voie n'est-elle pas sans espoir, particulièrement si nous voulons bien voir que des hommes comme John Maynard Keynes, Bertrand Russel, Harold Laski et Albert Einstein n'arrivent pas à comprendre les problèmes économiques ? »

 

Ludwig von Mises

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Je suis en train de lire ce bouquin (cf: http://www.gutenberg.ca/ebooks/gide-urss/gide-urss-00-h.html)et même s'il y a certains passages "sceptiques" plus que critiques, le ton est nettement procommuniste ! :icon_sad:

"Nous ne pouvons douter hélas! que les instincts bourgeois, veules, jouisseurs, insoucieux d'autrui, sommeillent au coeur de bien des hommes en dépit de toute révolution. [...] Cet état d'esprit petit-bourgeois qui, je le crains, tend à se développer là-bas, est, à mes yeux, profondément et foncièrement contre-révolutionnaire."

-André Gide, Retour de l'U.R.S.S., 1936.

en effet

"Dictature de prolétariat nous promettait-on. Nous sommes loin de compte. Oui: dictature, évidemment; mais celle d'un homme, non plus celle des prolétaires unis, des Soviets. Il importe de ne point se leurrer, et force est de reconnaitre tout net: ce n'est point là ce qu'on voulait. Un pas de plus et nous dirons même: c'est exactement ceci que l'on ne voulait pas."

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A l'époque, les critiques du communisme étaient habituellement des critiques idéologiques émanant du camp opposé. C'est justement parce que cette fois c'est un communiste qui le dit (sur la base d'observations factuels et non de considérations idéologiques) que c'est intéressant. C'était une des première fois qu'on voyait un communiste lucide sur la situation de l'URSS. Enfin il y avait eu Karl Kautsky et Boris Souvarine avant. Par contre, ils n'avaient toujours pas compris qu'il ne s'agissait pas d'une dérive, que c'était l'essence même du communisme qui se concrétisait en URSS, et que le communisme ne pouvait pas engendrer autre chose.

Les communistes actuels ou leurs épigones ne l'ont toujours pas compris, ou plutôt refusent de le comprendre.

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